Cames 2024 : 16 Congolais admis comme maîtres de conférences agrégés

Ces enseignants de l’Université Marien-Ngouabi (UMNG), ont réussi au concours d’agrégation de médecine du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames) 2024.

 

Ils étaient dix-sept admis en distanciel à Brazzaville, tandis qu’en présentiel à Conakry, seize ont été admis comme maîtres de conférences agrégés. Parmi ceux-ci, plusieurs spécialistes dont les chirurgiens pédiatres, oto-rhino-laryngologistes ou du chirurgien cervico-facial, chirurgiens généralistes, endocrinologues ou spécialistes des hormones, néphrologues, hépato-gastro-entérologues, pneumologues, gynécologues obstétriciens, rhumatologue ou spécialiste des pathologies des os, des muscles et des articulations et des urologues.

Notons tout de même que ces maîtres de conférences agrégés doivent s’adapter à un contexte où ces qualifications et ces compétences semblent parfois trop modernes pour les structures locales. Il se heurte à des résistances culturelles, précisément de la part de médecins plus âgés qui privilégient des pratiques anciennes.

Congo : le ministre de l’Agriculture ouvre les ZAP

Les zones agricoles protégées (ZAP) de Ngoliba et de Mbouala sont destinées dans un premier temps à la culture de manioc.

 

Les (ZAP) de Ngoliba, dans le district de Louingui, et de Mbouala, dans celui de Louomo, département du Pool sont désormais ouvert. Destinées dans un premier temps à la culture de manioc, l’ouverture de ces espaces agricole a pour objectif le renforcement de la compétition agricole dans le département du Pool.

Les Zones Agricoles Protégées de Ngoliba et de Mbouala comptent respectivement 166 et 191 producteurs agricoles. Pour le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Paul Valentin Ngobo, l’ouverture de la ZAP de Louingui permettra à cette communauté de participer activement au développement de la sous-préfecture. Et aussi pour inclure toutes les communautés afin de répondre aux besoins du producteur quel que soit son parcours.

Des coopératives ont reçu du ministre en charge de l’Agriculture un échantillon de kits agricoles pour booster leur production.

Congo : plus 1 000 personnes sont décédées sur les routes entre 2020 et 2024

L’information a été donnée samedi 16 novembre à Brazzaville, ministre des Transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, Honoré Sayi.

 

Le Congo a enregistré 12.564 accidents de la route, occasionnant ainsi 1.040 décès, 4.707 blessés graves dont 4.376 blessés légers. Ces statistiques se situent pendant la période allant de 2020 à 2024. C’est une révélation faite par le ministre des Transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, Honoré Sayi, dans son message en prélude à la célébration de la 13ème journée africaine de la sécurité routière.

Les mêmes statistiques indiquent également que sur les 12.564 accidents routiers observés dans le pays, 3.708 impliquent les motocycles, soit un pourcentage de 29,51%. Pour le ministre du transport, les causes de ces accidents mettent l’homme au premier plan de par sa mauvaise prise de décision notamment l’excès de vitesse, les dépassements hasardeux, les défaillances du système technique de véhicules, y compris des comportements inciviques étaient à la base de nombreux accidents.

Pour Honoré Sayi, il a invité les conducteurs de véhicules, qui exercent déjà, à se faire recycler et à ceux qui s’intéressent à ce métier de se faire former, afin de s’imprégner des aptitudes de conduite nécessaires pour éviter les accidents afin de se déplacer avec un maximum de sécurité.

Gabon : 91,80% des voix ont adopté la nouvelle constitution

Plus de 850 000 électeurs gabonais se sont rendus, le 16 novembre, aux urnes pour se prononcer sur le projet de la nouvelle Constitution.

 

Au Gabon, la constitution proposée par le gouvernement de transition a été adopté à 91,80% des voix lors du référendum organisé samedi 16 novembre 2024. Plus de 850 000 électeurs gabonais se sont rendus, le 16 novembre, aux urnes pour se prononcer sur le projet de la nouvelle Constitution.

Selon le texte fondamental, le mandat présidentiel sera de sept ans, renouvelable une seule fois. Le président pourra dissoudre l’Assemblée une fois par mandat, tandis que le Parlement aura le pouvoir de le mettre en accusation. La réforme interdit également la succession familiale à la présidence et impose des critères stricts : les candidats devront avoir entre 35 et 70 ans et être nés d’au moins un parent gabonais.

Cette échéance électorale, qui s’inscrit dans le cadre du calendrier établi par le Comité pour la transition et la restauration des institutions. Portée par le général Brice Oligui Nguema, président de la transition, cette réforme intervient après le coup d’État d’août 2023.

Congo : le ministère de la Santé lance deux stratégies de lutte contre le diabète

Les projets PEN Plus et Whopen, ont été mise sur pied pour s’attaquer au diabète et aux maladies non transmissibles graves dans toutes les formations sanitaires du pays.

 

A l’occasion de la commémoration de la 33e Journée mondiale du diabète célébrée jeudi 14 novembre, le Congo a adopté les stratégies Whopen et PEN Plus pour lutter contre cette maladie. Leur lancement cadre avec la mise en œuvre du pacte mondial de lutte contre le diabète en Afrique, adopté par les Etats en juillet dernier, lors du 74e Comité régional de l’OMS pour l’Afrique.

Les deux stratégies prévoient le renforcement de la capacité des hôpitaux de district et des autres établissements de référence en vue de pouvoir « dépister et prendre en charge rapidement le diabète et les maladies non transmissibles graves » ainsi que « réduire le nombre de décès ».

Whopen et PEN Plus mettront un accent sur l’amélioration de la prestation des soins du diabète qui ne se limitent pas à la gestion de la glycémie. La gestion au quotidien du diabète prend en compte le stress, l’angoisse et parfois la dépression.

PEN plus est une stratégie intégrée de prestation de soins visant à alléger le fardeau du diabète et les maladies non transmissibles (MTN) parmi les enfants et les jeunes adultes les plus pauvres, en augmentant l’accessibilité et la qualité des services de soins chroniques pour les affections graves, telles que le diabète de type 1, les cardiopathies rhumatismales, la drépanocytose et autres.

La stratégie Whopen est un ensemble de protocoles destinés à l’usage des médecins et des paramédicaux dans les formations sanitaires périphériques.

Le lancement de ces deux stratégies est une collaboration du ministère de la Santé et de la Population et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Congo : le Sénat adopte la loi sur la procréation médicalement assistée

Cette proposition de loi, initiée par le Sénateur Julien Ignace Matété Mounoi, médecin de formation a été votée avec amendements.

 

Les sénateurs ont adopté avec amendement vendredi 15 novembre la proposition de loi sur la procréation médicalement assistée (PMA). Cette loi a été initié par le Sénateur Julien Ignace Matété Mounoi, médecin de formation et rapporteur de la Commission Santé, Affaires sociales, Famille et Genre.

La PMA est pratiquée en République du Congo, mais de façon non officielle. C’est du moins ce qu’a affirmé le président de la Commission Santé, Affaires sociales, Famille et Genre, Jean Roger Ekoundzola. « La prise d’une loi pour encadrer cette méthode était devenue une impérieuse nécessité », a-t-il souligné lors de la présentation de la proposition de loi.

En République du Congo, le coût de la PMA varie entre 150.000 FCFA et 3.000.000 F CFA en fonction des techniques utilisées.

Congo-Pénurie d’eau à Brazzaville : des forages en construction

Le gouvernement a annoncé, vendredi 15 novembre, la construction de deux forages industriels dans la capitale.

 

Le Sénat a tenu sa séance questions orales avec débat, vendredi 15 novembre 2024. Le Premier ministre et une dizaine de ministres étaient présent à cette séance. Des questions des sénateurs aux ministres portant sur tous les secteurs de la vie nationale, dont les infrastructures, l’assainissement et l’environnement, l’éducation, l’agriculture, les transports, la santé, les logements, la jeunesse, le commerce ainsi que les pénuries d’eau, d’électricité et de carburant.

A une question sur les problèmes de pénurie d’eau et d’électricité qui rencontre les populations de Brazzaville et de Pointe-Noire, le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, Emile Ouosso, a affirmé que le gouvernement s’attèle à trouver des solutions au fur et à mesure pour améliorer la situation.

Emile Ouosso a annoncé la construction des forages industriels pour améliorer les conditions des populations. « Le premier forage se fait à la patte d’oie, nous allons l’inaugurer dans dix jours. Il produit 20m3/h. Batignolles, Plateau des 15 ans, OCH et le quartier aéroport sentent déjà un léger mieux, mais après l’inauguration cela ira mieux », a-t-il assuré.

Il a ajouté que le deuxième forage sera construit après l’inauguration du premier à Kombo pour soulager la population de Kombo-Matari, Bikaroua, Massengo et de Mikalou. La durée des travaux est de trois mois. Selon le ministre, le Congo a négocié et obtenu du gouvernement italien un don pour construire Djoué 2 qui va fournir 7500 m3/h et alimenter définitivement toute la ville de Brazzaville. Intitulé l’axe lourd, ce programme de trois ans prévoit le décaissement de 72 milliards FCFA en 2025, 30 milliards en 2026 et 32 milliards en 2027.

Congo : 300 porteurs de projets seront formés

Cette formation est le résultat d’un protocole d’accord signé mercredi 13 novembre entre Le coordonnateur général de la Génération auto-entrepreneur (GAE), Digne Elvis Okombi Tsalissan, et la directrice de Yekolab, Dominique Opana.

 

A travers ce protocole d’accord, GAE a pris l’engagement de sélectionner des projets pertinents et d’accompagner les meilleurs d’entre eux. La formation de la première cohorte va durer un mois et seuls des projets méritants seront financés. Les initiateurs entendent lancer un prix pour récompenser des porteurs des projets ayant fait preuve de créativité, d’assiduité et d’innovation.

« Il s’agit de tendre la main à une jeunesse soucieuse de se démarquer, celle qui imagine les solutions pour améliorer notre quotidien. Le Congo est un pays d’opportunités avec une position géographique très stratégique, un marché de plus de 20 millions d’habitants à moins de 30 minutes. Une ouverture au monde avec notre port en eau profonde et plus de 4 millions des terres arables sont des atouts dont chacun devrait profiter », a indiqué Digne Elvis Okombi Tsalissan, coordonnateur général de GAE.

Le dernier Recensement général de la population et de l’habitation, organisé en République du Congo, établit un pourcentage de 76% des jeunes. Pour Digne Elvis Okombi Tsalissan ce pourcentage qui représente un atout pour servir d’élément déclencheur nécessaire au développement du pays.

Eliminatoires CAN 2025 : le Congo s’incline devant le Soudan du Sud

Dans le cadre de la 5e journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), les Diables rouges ont été éliminé jeudi 14 novembre par le Soudan du Sud.

 

Il fallait à tout prix une victoire pour les Diables rouges de la République du Congo. Cette équipe a été éliminée le 14 novembre à Juba par celle du Soudan du Sud. La rencontre entre les deux pays s’inscrivait dans le cadre de la 5e journée des éliminatoires de la CAN 2025. Le match a été sanctionné par un score de 3-2 en faveur du Soudan du Sud.

Christopher Ibayi l’avait ouvert à la 26e minute.  Ebon Malish Ezibon Wajo lui a répondu à la 31e minute avant qu’Ibayi ne signe son doublé à la 35e minute. Ebon Malish Ezibon Wajo a retabli l’équilibre à la 45e+2 minutes. Christopher Data Elly a enterré les espoirs des Congolais en inscrivant le but de la victoire à la 84e minute. Notons que le carton rouge de Bryan Passi a la 78e a déstabilisé la défense de l’équipe congolaise.

En conférence de presse d’après-match, le sélectionneur principal des Diables rouges a accusé ses joueurs d’avoir manqué la volonté de faire mieux.

« Ce qui n’a pas marché c’est l’état d’esprit. C’est-à-dire qu’on était très déterminés contre l’Afrique du Sud et on était beaucoup moins contre le Soudan du Sud. Quand on est face à la difficulté, on a été présent. Et là, il y a eu de laisser aller, de laxisme. Quand on joue au football, il faut toujours garder à l’esprit la volonté qui donne la qualité. On était moribond. On s’est caché derrière la chaleur, on était en retard sur tous les duels. Cela à fait la différence », a-t-il expliqué.

Avec 4 défaites, une victoire et un match nul, le Congo est 3e du groupe K avec 4 points. Très insuffisant pour arracher son ticket. Il faut noter que Cela fera dix ans que les Diables rouges n’ont plus participé à la phase finale de la CAN.

Congo : une formation sur la gestion des conflits en milieu scolaire

L’Organisation non gouvernementale (ONG) dénommée « Viens et vois » organise, du 15 au 17 novembre, une formation sur la gestion des conflits en milieu scolaire.

 

L’objectif est d’intégrer les acquis du cours de gestion des projets liés à la sensibilisation aux conflits, au fonctionnement du projet de prévention contre l’exploitation sexuelle, les abus et le harcèlement. La formation vise à former les formateurs en intégrant des modules spécifiques de gestion des conflits dans leur formation afin d’identifier les signes précoces de tension ou d’abus ainsi que de renforcer le système de plaintes à travers la mise en place d’un mécanisme de plaintes pour traiter les incidents liés à l’exploitation.

Pendant trois jours, les enseignements seront donnés en atelier sur plusieurs thèmes avec divers facilitateurs. La communication sur « La gestion des conflits » sera développée par le psychologue Kaya Boufala. Pour l’orateur, l’objectif est de familiariser les formateurs avec des notions et principes de sensibilité aux conflits, les causes courantes des conflits et les différents mécanismes de résolution de conflits.

La rencontre s’inscrit dans le cadre du projet de prévention contre l’exploitation sexuelle, les abus et le harcèlement. Le projet consiste à sensibiliser les élèves, les membres de l’organisation « Viens et vois » et tout le personnel enseignant sur les cas de conflits. Au total, trente participants ont été sélectionnés selon les critères de choix. Parmi eux figurent le personnel enseignant, le personnel éducatif, les élèves, les représentants de la Croix bleue internationale, les membres de l’organisation Viens et vois ainsi que les parents d’élèves.