Congo : Compte rendu du Conseil des ministres du 18 décembre 2024

Le Conseil des ministres s’est réuni le mercredi 18 décembre 2024 au Palais du peuple, sous la très haute autorité de son excellence, M. Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat. Dix affaires étaient inscrites à son ordre du jour.

 

– Un projet de loi et un projet de décret au titre du ministère de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo ;

– Un projet de décret au titre du ministère de l’Economie forestière ;

– Un projet de décret au titre du ministère de la Jeunesse et des Sports, de l’Education civique, de la Formation qualifiante et de l’Emploi ;

– Un projet au titre du ministère du Budget, des Comptes publics et du Portefeuille public ;

– Deux communications au titre du ministère du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale ;

– Une communication au titre du ministère de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo ;

– Une communication du ministère de l’Economie et des Finances ;

– Des nominations.

I/- Ministère de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo

Invitée par le président de la République à prendre la parole, Mme Arlette Soudan-Nonault, ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, a soumis à l’examen des membres du Conseil des ministres un projet de loi et un projet de décret. Le premier texte présenté est un projet de loi portant création de l’Agence nationale de l’environnement. La protection et la conservation de l’environnement relèvent dans notre pays de dispositions constitutionnelles, par le biais notamment de l’article 14 de notre Constitution qui l’érige en principe fondamental de notre pays.

Socle du projet de société de son excellence Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat, et conformément à ce principe constitutionnel, l’Etat est tenu de garantir à tout citoyen un environnement sain, satisfaisant et durable, ainsi que la défense de ses droits. En raison du caractère évolutif de l’environnement, qui fait apparaître de nouveaux enjeux, de nouveaux défis et de nouvelles tendances aussi bien sur le plan national qu’international, la République du Congo s’est dotée d’une nouvelle loi qui a permis d’actualiser le cadre législatif et règlementaire congolais en matière de gestion de l’environnement. Il s’agit de la loi n°33-2023 du 17 novembre 2023 portant gestion durable de l’environnement en République du Congo. Ainsi, l’Agence nationale de l’environnement vient concrétiser la volonté du gouvernement de la République du Congo de renforcer sa politique en matière de gestion de l’environnement et du développement durable.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a approuvé le projet de loi portant création de l’Agence nationale de l’environnement. Il sera transmis au Parlement pour examen et adoption.

Autorisé par le président de la République à poursuivre son propos, la ministre Arlette Soudan-Nonault a soumis à l’examen des membres du Conseil des ministres un projet de décret définissant les conditions de délivrance de l’autorisation et de l’attestation d’ouverture des installations classées pour la protection de l’environnement ainsi que leurs modalités de gestion.

Dans l’objectif de garantir un environnement sain et durable pour tous les citoyens et conformément aux dispositions de l’article 41 de la Constitution du 25 octobre 2015, et de la loi n°33-2023 du 17 novembre 2023 portant gestion durable de l’environnement en République du Congo, notamment en son article 52 qui prévoit en substance la mise en place d’un cadre réglementaire définissant les conditions de délivrance de l’autorisation et de l’attestation d’ouverture des installations classées, le présent décret répond ainsi, en application de cet article, au besoin urgent de disposer de normes et de procédures afin d’encadrer efficacement les activités industrielles, commerciales et agricoles, dans le but de garantir un développement respectueux de l’environnement et de la santé humaine.

Il comporte, en outre, des dispositions spécifiques concernant les autorisations, le contrôle, les sanctions ainsi que les mesures de prévention et de réduction des risques environnementaux liés aux activités socio-économiques. Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret définissant les conditions de délivrance de l’autorisation et de l’attestation d’ouverture des installations classées pour la protection de l’environnement ainsi que leurs modalités de gestion.

II/- Ministère de l’Economie forestière

Invitée à son tour par le président de la République à prendre la parole, Mme Rosalie Matondo, ministre de l’Economie forestière, a soumis à l’examen du Conseil un projet de décret portant approbation de la convention de valorisation des bois de plantations forestières domaniales, situées dans les départements de Pointe-Noire et du Kouilou. La société Sequoia Plantations Congo, filiale du groupe Sequoia Plantations DMCC, société holding, spécialisée dans les projets de carbone et des plantations, a manifesté l’intérêt d’investir au Congo, dans le domaine de la promotion et de la valorisation des plantations forestières.

A cet effet, cette société a signé en date du 11 mai 2023, avec le gouvernement de la République du Congo, un bail emphytéotique, d’une durée de 30 ans visant la mise en valeur des réserves foncières de l’Etat sises dans les départements du Kouilou et de Pointe-Noire, d’une superficie cumulée de 35961 ha 22a aux fins d’exploitation et de transformation des plantations forestières qui s’y trouvent, suivies de la replantation et l’extension desdits massifs plantés.

Ainsi, conformément aux dispositions de la loi n°33-2020 du 8 juillet 2020, il a été élaboré la convention de valorisation des bois de plantations, assortie d’un cahier des charges particulier dont les clauses ont été négociées avec toutes les parties prenantes, à savoir l’administration forestière, les autres administrations concernées, les autorités politico- administratives des deux départements visés, les communautés locales et la population autochtone vivant dans et autour des plantations. Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret portant approbation de la convention de valorisation des bois de plantations forestières domaniales, situées dans les départements de Pointe-Noire et du Kouilou.

III/- Ministère de la Jeunesse et des Sports, de l’Education civique, de la Formation qualifiante et de l’Emploi

Invitée par le président de la République à prendre la parole, Mme Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, au nom de M. Hugues Ngouélondélé, ministre de la Jeunesse et des Sports, de l’Education civique, de la Formation qualifiante et de l’Emploi, absent, a soumis à l’examen du Conseil des ministres un projet de décret portant approbation des statuts de l’Agence nationale d’insertion et de réinsertion sociale des jeunes. Le présent décret est initié en application de l’article 7 de la loi n°17-2024 du 10 juillet 2024 portant création de l’Agence nationale d’insertion et de réinsertion sociales des jeunes. Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret portant approbation des statuts de l’Agence nationale d’insertion et de réinsertion sociales des jeunes.

IV/- Ministère du Budget, des Comptes publics et du Portefeuille public

Invité par le président de la République à prendre la parole, M. Ludovic Ngatsé, ministre du Budget, des Comptes publics et du Portefeuille public, a soumis à l’examen du Conseil des ministres un projet de décret règlementant les modalités d’organisation et de la tenue de la comptabilité matières. Le présent décret est pris en application de l’article 84 du décret n°2018-67 du 1er mars 2018 portant règlement général de la comptabilité publique qui dispose : « Un décret pris en Conseil des ministres définit l’organisation et les modalités d’enregistrement applicables à la comptabilité matières ».

 

Dans cette optique, ledit décret consacre la volonté du gouvernement, d’une part, de raffermir sa crédibilité vis -à- vis du Parlement et du citoyen par la production d’une information financière et comptable exhaustive et normée, gage de la redevabilité et de transparence dans la gestion financière publique et, d’autre part, d’arrimer le Congo au cadre communautaire et aux standards internationaux de gestion des finances publiques. Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret règlementant les modalités d’organisation et de la tenue de la comptabilité matières.

V/-Communication

1- Ministère de l’Economie et des finances

Invité par le président de la République à prendre la parole, M. Jean-Baptiste Ondaye, ministre de l’Economie et des finances, a soumis à l’examen des membres du Conseil des ministres une communication relative aux principales conclusions du sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la Cémac, tenu à Yaoundé, le 16 décembre 2024. Sur le thème « Evaluation de la situation et perspectives économiques, monétaires et financières de la Cémac: mesures de consolidation de la résilience », le sommet extraordinaire de la Cémac a été convoqué à l’initiative conjointe de leurs excellences Paul Biya, président de la République du Cameroun, et le Pr Faustin-Archange Touadéra, président de la République centrafricaine (RCA)et président en exercice de la Cémac, faisant suite à la demande du Fonds monétaire international (FMI) en vue :

– D’obtenir le renouvellement d’un engagement fort des plus hautes autorités de la Cémac pour la mise en œuvre d’une stratégie concertée de consolidation budgétaire et de redressement macroéconomique ;

– D’obtenir une feuille de route claire et concertée pour la mise en œuvre des engagements ;

– De renforcer la crédibilité de la Cémac vis-à-vis des partenaires internationaux. En l’absence de cet engagement, le FMI envisagerait de retarder la validation par son Conseil d’administration des différentes revues des programmes des pays de la Cémac (Cameroun, Congo, RCA) qui étaient prévues pour décembre 2024, y compris l’examen des politiques communes de la Cémac. En outre, s’agissant de la préservation de la stabilité économique et monétaire, des inquiétudes ont été exprimées quant à la forte dépendance des réserves de change aux cours du pétrole et aux appuis budgétaires des partenaires au développement.

A ce titre, deux points d’attention ont été relevés, à savoir :

– Le niveau des réserves en couverture de mois d’importation qui se situe à 4,6 mois d’importation en 2024. Si on soustrait les appuis des partenaires au développement, ce niveau reviendrait à 2,1 mois d’importations

-Le risque d’une baisse des cours du pétrole suite à certains changements politiques intervenus entre-temps et qui pourraient conduire à la relance du pétrole et du gaz de schiste. Concernant les tensions budgétaires, il a été noté des déficits publics persistants et une coordination insuffisante entre les politiques budgétaires des Etats et la politique monétaire de la BEAC qui ont pour conséquences :

– Les risques sur la stabilité du système bancaire :

– Le risque d’accumulation des arriérés intérieurs et extérieurs ;

– La réduction des dépenses sociales et d’investissement plus propices à la croissance économique. A propos des réformes structurelles, la Conférence a pointé du doigt la faible diversification économique qui n’est pas de nature à réduire la dépendance au pétrole, les retards dans la mise en œuvre de la stratégie d’import-substitution pour renforcer la sécurité alimentaire. En vue de renforcer la stabilité du cadre macroéconomique de la Cémac, les chefs d’Etat ont encouragé les partenaires au développement à :

– Œuvrer pour la conclusion des revues de leurs accords avec la République du Cameroun, la République centrafricaine et la République du Congo ;

– Veiller à un ajustement budgétaire à dimension sociale et préservant l’investissement ;

– Assurer la mise en œuvre des politiques et des réformes structurelles en vue de la consolidation de la croissance économique et de la stabilité monétaire. Pour terminer, des félicitations ont été adressées à :

– Son excellence Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat, pour sa vision éclairée, son leadership exceptionnel et sa détermination sans faille;

– M. Anatole Collinet Makosso, Premier ministre, chef du gouvernement, dont la représentation remarquable du chef de l’Etat et de notre pays a été unanimement saluée.

2-Ministère du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale

Invitée une fois de plus par le président de la République à prendre la parole, Mme Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, a soumis aux membres du Conseil des ministres deux communications. La première communication est relative à la participation du président de la République, chef de l’Etat, son excellence Denis Sassou N’Guesso, à la XXVe session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC, le 18 octobre 2024, à Sipopo (République de Guinée équatoriale).

On retiendra de cette communication que les ateliers relatifs à la stratégie de gouvernance partagée des frontières et mécanisme de coopération policière et judiciaire de l’Afrique centrale seront organisés au Congo au cours du premier trimestre 2025. En outre, les textes d’organisation et de fonctionnement du Centre régional de la sécurité maritime en Afrique centrale, basé à Pointe-Noire, ont été validés. L’Angola abritera le Centre multinational de coordination de la zone A regroupant l’Angola, le Congo et la République démocratique du Congo (RDC).

S’agissant du rapport sur les activités de la communauté au premier semestre 2024, tous les textes juridiques en application du traité révisé de la CEEAC ainsi que les textes et instruments relatifs à l’opérationnalisation de la zone de libre-échange et l’union douanière, de la coopération en matière d’industrialisation et d’amélioration du climat des affaires en Afrique centrale ont été adoptés.

Sur la base du rapport sur la situation politique et sécuritaire en Afrique centrale, plusieurs suggestions ont été formulées :

– La tenue d’un sommet consacré à la recherche des solutions liées à la persistance des crises politiques et sécuritaires à l’Est de la RDC et sur le sol tchadien,

– La poursuite par la commission de l’accompagnement du processus de Luanda pour la résolution de la crise entre la RDC, le Rwanda et Nairobi.

– S’agissant de la gouvernance démocratique, la conférence a suivi deux rapports, à savoir le processus de transition politique en République gabonaise et l’état d’avancement du processus de transition politique en République du Tchad,

– La conférence a, par ailleurs, instruit la commission d’accélérer la mise en place de la stratégie régionale de lutte contre la variole Mpox. Au titre des informations, la conférence a suivi et pris bonne note de l’état d’évolution du processus de rationalisation des CER en Afrique centrale. Enfin, s’agissant des candidatures à l’Union africaine, la conférence a exhorté les Etats membres à informer la commission de la CEEAC des différentes candidatures.

Introduites afin de proposer un schéma de soutien concerté de la Communauté aux candidats présélectionnés. La seconde communication est relative à la 118e session du Conseil des ministres de l’Organisation des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP).

Madame la ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, et présidente en exercice du Conseil des ministres de l’OEACP, a donné les informations portant sur :

– La désignation du secrétaire général de l’OEACP pour la période 2025-2030 dont l’ordre séquentiel de rotation revient à l’Afrique centrale à compter du 1er mars 2025, dans le cadre de laquelle les chefs d’Etat et de gouvernement se sont prononcés pour une candidature unique en la personne de son excellence M. Daniel Evina Abe’e, ambassadeur du Cameroun à Bruxelles ;

– L’audit externe de la situation financière au titre de l’exercice 2022, à l’issue de l’examen duquel le Conseil des ministres a chargé le comité des ambassadeurs et le secrétaire général de remédier aux problèmes soulevés dans ledit rapport ;

– Le budget du secrétariat général pour l’exercice 2025 : à ce sujet, le Conseil des ministres a approuvé la recommandation visant le recours à la règle du douzième provisoire pour l’exercice financier 2025 en attendant la mise en œuvre de la réforme ;

– La mise en œuvre du projet relatif à la maison de l’OEACP : le Conseil des ministres a approuvé la recommandation portant sur l’acquisition d’un nouvel immeuble, sis à Schiphollaan à Evère, à Bruxelles, pour abriter le nouveau siège de l’OEACP ;

– La présentation du rapport du groupe des ambassadeurs sur la gestion des crises financière et organisationnelle actuelles.

3- Ministère de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo

Invitée de nouveau par le président de la République à prendre la parole, Mme Arlette Soudan-Nonault, ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, a soumis à l’examen des membres du Conseil des ministres une communication relative à la participation de la République du Congo et de la Commission climat du bassin du Congo (CCBC) à la 29e Conférence des Parties (COP29) de la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. Placée sur le thème « Investir dans une planète vivable pour tous », la COP29 tenue du 11 au 22 novembre 2024 à Bakou, a connu la participation de son excellence, M. Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat, président de la CCBC. Il ressort de cette communication quelques points saillants, à savoir :

– La visite le 12 novembre 2024 du bureau de la République du Congo et du pavillon de la CCBC sur le site de la COP29 par le chef de l’Etat, président de la CCBC au cours de laquelle, le président de la République a dédicacé le livre « A la découverte de la République du Congo au fil de l’eau » ;

– La présentation le 13 novembre 2024 par le président de la République, président de la CCBC de l’initiative de justice climatique conjointement avec les pays du C-15, visant à inclure le capital naturel brut dans le calcul du produit intérieur brut;

– Les conclusions proprement dites de la COP 29 portent respectivement sur : (i) le financement du climat, (ii) le système d’échange de crédits carbone, (iii) les échanges bilatéraux, (iv) le nouveau mécanisme d’attribution de crédits de l’Accord de Paris (PACM), (v) le résultat concernant l’objectif en matière d’adaptation qui trace une voie vers la COP30 ; (vi) les pertes et préjudices, (vii) la transition juste, (viii) les perspectives post COP29.

VI/- Des nominations

Pour terminer, au titre des mesures individuelles, le Conseil des ministres a procédé aux nominations suivantes. Sont ainsi nommés :

1) Ministère des Hydrocarbures

Président du Comité de direction de l’Agence de régulation de l’aval pétrolier: M. Alphonse Obami, docteur d’Etat en pétrochimie, ingénieur en chef des techniques industrielles.

2) Ministère de l’Economie fluviale et des Voies navigables

-Directeur général du Port autonome de Brazzaville et ports secondaires : M. Séraphin Mouendzi, administrateur des affaires maritimes, du commerce, des transports et des finances.

-Directeur général adjoint du Port autonome de Brazzaville et ports secondaires : M. Lionel Darnel Konabeka Ekambo Apeto, docteur en droit public.

3) Ministère de l’Energie et de l’Hydraulique

– Directeur général de l’énergie : M. André N’Keye, ingénieur principal des techniques industrielles, catégorie I, 10e échelon.

– Directeur général de l’Hydraulique : M. Armel Alouna, ingénieur hydraulicien.

– Directeur général de l’Assainissement : M. Yvon Kaba, spécialiste des questions d’hygiène et sécurité environnementale, assainissement public et valorisation des déchets.

– Directeur général du Fonds de développement du secteur de l’eau : M. Patrick Désiré Loko, ingénieur hydraulicien.

– Directeur général de l’organe de Régulation du secteur de l’eau : Mme Gabrielle Zoya Nsoni Mfikou, juriste.

-Inspecteur général des services de l’électricité, de l’eau et de l’assainissement : M. Hervé Léonard Obambi Mouana Mhoreau, ingénieur électricien.

4) Ministère de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation

– Directeur général de l’Enseignement de base : Mme Pitchou Prudence Banga-Mboko née Adzona, maître- assistante à l’ENSAF, Université Marien-Ngouabi.

-Directeur général de l’Enseignement secondaire : M. Jean-Bruno M’Boulou, assistant à l’Université Marien-Ngouabi.

-Directeur général des ressources humaines et de l’administration scolaire: M. Christophe Poaty, administrateur planificateur de l’éducation de 11e échelon.

5) Ministère de l’Enseignement technique et professionnel

-Directeur général de l’Enseignement technique : Mme Patricia Nicole Poaty, professeur certifié de lycée de 16e échelon.

-Directeur général de l’Equipement et du Patrimoine : M. Antoine Luther Kossaleba Nzebe, professeur certifié de lycée de 9e échelon.

-Directeur général de l’Administration et des Ressources humaines : M. Gustave Fulgence René Adicole Goum, ingénieur 1ère classe, 10e échelon

6) Ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique

-Directeur général de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information : M. Conrad Onésime Oboulhas Tsahat, docteur en technologie d’application informatique.

7) Ministère des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire

Président du Comité de direction de l’Institut national du travail social : M. Jean Anaclet Mampassi, maître- assistant à la Faculté des sciences économiques de l’Université Marien- Ngouabi.

Plus rien n’étant inscrit à l’ordre du jour, le président de la République a clos la réunion et levé la séance. Commencée à 10h00, la réunion du Conseil des ministres a pris fin à 14h28.

 

Fait à Brazzaville, le 18 décembre 2024

 

Pour le ministre de la Communication et des Médias, Porte-parole du gouvernement, en mission,

Le ministre des Hydrocarbures Bruno Jean Richard Itoua

 

 

Congo : le Proclimat arrête son budget 2025 à plus de 11, 00 milliards FCFA

Ce budget annuel a été adopté mercredi 18 décembre, à Brazzaville, au terme de la deuxième session ordinaire du projet.

 

11 00 7 140 FCFA, c’est le budget de l’exercice 2025 du Projet de création des activités économiques inclusives et résilientes au changement climatique (Proclimat). Il a été adopté mercredi 18 décembre par les membres du Comité de pilotage du projet lors de sa deuxième session ordinaire qui s’est tenue dans la capitale congolaise.

Le Proclimat est mis en œuvre grâce aux financements des trois partenaires dont le crédit BIRD, le don Progreen et le financement additionnel IDA, d’un monatant global de 132 millions de dollars américains. Il est axé autour de six composantes, entre autres, les actions stratégiques en faveur de l’agriculture durable, la gestion des ressources naturelles et la réponse aux crises alimentaires.

Le budget adopté permettra l’amélioration des conditions de vie des communautés par le biais des activités économiques, inclusives et résilientes, le soutien aux petits producteurs agricoles afin d’augmenter leur productivité et garantir la sécurité alimentaire.

Pour le directeur de cabinet de la ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, Ferdinand Sosthène Likouka, le projet est important pour la population vulnérable. les activités seront réalisées pendant la période du Proclimat sont entre des activités d’urgence post-inondations avec des vaccinations de 25 105 enfants de moins de 5 ans et la distribution de 3589 kits scolaires destinés aux élèves du département de la Likouala, touchés par les inondations; du lancement des études structurantes pour les infrastructures agricoles et sociales; de la contractualisation avec le Programme alimentaire mondial pour répondre aux besoins immédiats en matière de sécurité alimentaire; ainsi que du soutien des aires protégées dans différentes réserves naturelles.

La deuxième session ordinaire du Comité de pilotage du Proclimat avait également pour objectif de présenter le rapport d’état d’avancement du plan de travail et budget 2024.

Congo-Transfert de fonds : les opérateurs clandestins invités à régulariser leur situation

L’Agence de régulation des transferts de fonds (ARTF) a organisé, le 18 décembre, à Brazzaville une sensibilisation spéciale à l’endroit des opérateurs économiques exerçant dans le transfert d’argent.

 

De nombreux opérateurs économiques exercent clandestinement dans le transfert de fonds. Le régulateur mène depuis deux ans une campagne territoriale auprès de ces acteurs pour les emmener à se conformer afin de mettre de l’ordre à ce secteur d’activité. L’ARTF a organisé, le 18 décembre, à Brazzaville une sensibilisation spéciale.

« Depuis deux ans, nous menons une campagne pour sensibiliser les acteurs à la réglementation en vigueur, car nous avons constaté que beaucoup d’opérateurs économiques l’exercent clandestinement. Selon une enquête, 1000 opérateurs font le transfert d’argent illégalement à Brazzaville et 2000 à Pointe-Noire sans payer les taxes. Nous vous invitons donc à vous conformer parce que, dans la loi de finances 2025, des sanctions sévères sont prévues à l’encontre des récidivistes. Tous les services de l’Etat seront mobilisés pour traquer tous les opérateurs clandestins », a prévenu Basile Jean Claude Bazebi.

Pendant la campagne de sensibilisation, le régulateur a invité les opérateurs clandestins à régulariser leur situation sous peine des sanctions disciplinaires sévères. Pour le directeur général de l’ARTF, Basile Jean Claude Bazebi, ils doivent s’enregistrer dans une plateforme numérique de certification des transferts de fonds qui sera opérationnelle sous peu. Cette structure a pour mission de contrôler les activités de transfert de fonds et les volumes de transactions dans le pays.

Crafting Visual Masterpieces: Behind the Scenes of Slot Game Graphics

Slot games have come a long way since their humble beginnings. Today, they’re more than just a game of chance—they are vibrant, interactive experiences.

 

The graphics in slot games play a massive role in attracting players and creating a lasting impression. But have you ever wondered what goes into crafting these visual masterpieces? Let’s take a deep dive behind the scenes to explore how slot game graphics are created, the technology used, and what makes these designs stand out.

The Role of Graphics in Slot Games

Graphics are at the heart of any online slot machine. When you open a new slot game, the first thing that catches your eye is the visual appeal. Whether it’s the dazzling colors, intricate symbols, or immersive themes, graphics set the tone for the game. But it’s not just about looking good—it’s about enhancing the gaming experience.

Slot game developers know that graphics can make or break a game. They need to create visuals that not only capture attention but also provide a user-friendly experience. Smooth animations, easy-to-read symbols, and thematic elements all play a part in ensuring players enjoy their time spinning the reels.

Understanding the Technology Behind Slot Graphics

So, how are these stunning graphics made? Well, creating slot game visuals involves a blend of artistry and technology. From the initial concept to the final design, the process is both intricate and collaborative. Here’s a closer look at how the magic happens:

1. Concept and Theme Design

Every great slot game starts with a concept. Developers and designers brainstorm a theme, which could range from ancient Egypt to outer space. Once the theme is decided, designers sketch out key visual elements like symbols, backgrounds, and the reels themselves. The goal is to create a visually cohesive world that matches the theme, setting the stage for an immersive experience.

2. Creating High-Quality Artworks

Once the theme is set, it’s time to create the artwork. This is where the magic of slot game graphics truly begins. Skilled graphic designers use advanced tools like Adobe Photoshop, Illustrator, and 3D modeling software to bring the concept to life. These tools allow designers to craft high-quality images, animations, and textures. The symbols you see on the reels, like wilds, scatters, and bonus symbols, are all carefully designed to be both visually appealing and easily recognizable.

3. Animation and Effects

To make the game feel alive, animations and effects are added. Whether it’s a shimmering reel spin, a glowing jackpot, or a magical burst when a bonus round triggers, these animations are crucial for enhancing the visual experience. These effects add dynamic movement to the game and help keep players engaged.

4. Optimizing for Different Devices

In today’s mobile-first world, slot games need to look great not only on desktops but also on smartphones and tablets. Responsive design ensures that slot game graphics adjust to fit various screen sizes without compromising quality. Developers also need to optimize loading times, ensuring that players can enjoy smooth gameplay without any lag or delays.

5. Testing and Refining Graphics

Once the visuals are created, they undergo extensive testing. This is to make sure everything runs smoothly and that there are no visual glitches. The testing phase also ensures that the symbols and animations work perfectly, especially when the game is in full motion. It’s all about delivering a seamless, visually captivating experience for players.

The Impact of Graphics on Player Engagement

Slot game graphics do more than just entertain—they also enhance player engagement. Well-designed graphics can evoke emotions and immerse players in the theme of the game. For example, a mystical forest-themed slot with animated trees and glowing fireflies can make players feel like they’re part of an enchanted world.

Moreover, graphics can influence gameplay itself. For instance, interactive symbols and bonus rounds that involve players’ decisions are designed with eye-catching visuals to make the experience more interactive. The more visually engaging the game, the longer players are likely to stick around.

The Future of Slot Game Graphics

The world of slot graphics is constantly evolving. As technology advances, developers are finding new ways to push the limits of what’s possible. Virtual reality (VR) and augmented reality (AR) are beginning to make their way into slot games, offering an even more immersive experience. 3D graphics, realistic physics engines, and even AI-generated art could shape the future of slot design.

In the near future, we might see slot games that blend the boundaries between reality and fantasy, where players can interact with the game environment in ways that were once unimaginable. Innovative design trends and cutting-edge technology will continue to push the envelope in creating the next generation of visually stunning slots.

Conclusion

The graphics behind online slot games are an essential part of the overall experience. From the initial design to the final product, developers pour their creativity and expertise into every detail. These visual masterpieces not only make the game more appealing but also enhance player engagement and create lasting memories.

As technology continues to evolve, we can expect even more exciting developments in slot game graphics. Whether you’re spinning the reels on your phone or at your favorite casino, the visuals are an integral part of why we love playing slot games. So, next time you hit play, take a moment to appreciate the artistry and technology that went into crafting that unforgettable visual experience.

Oapi : le Congo élu à la présidence du Conseil d’administration

Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint Eudes, a été élu lors du la 64e session du Conseil d’administration de l’organisation.

 

La République du Congo assure la présidence du Conseil d’administration de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (Oapi). Le ministre congolais du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé, Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint Eudes, a été élu à la tête de l’organisation pendant la 65e session ordinaire de l’Oapi qui s’est tenue à Bangui, en République centrafricaine.

Ladite session a permis aux participants de prendre un certain nombre d’engagements dont celui d’accompagner les projets structurants des États membres axés sur la valorisation de la propriété intellectuelle. Au cours de ces assisses, les états financiers de l’exercice 2024 ont été approuvés, affichant un total d’actifs de 28 127 538 930 FCFA et un résultat en attente d’affectation de 1 188 522 611 FCFA. Adopté à hauteur de 12 442 705 630 FCFA, le budget 2025 prévoit 10 142 640 908 FCFA pour les charges de fonctionnement et 1 999 041 409 FCFA pour les investissements. Tout ceci avec un excédent de 301 019 313 FCFA.

La session du Conseil d’administration a été précédée par la réunion des experts qui a regroupé une quarantaine de représentants des dix-sept Etats membres de l’Oapi.

Selon un bilan de cette organisation l’année 2024 aura été marquée par le lancement et la poursuite de plusieurs initiatives dont le Programme de financement des projets structurants ayant pour base la propriété intellectuelle ; le système de subvention des brevets et modèles d’utilité pour les ressortissants nationaux ainsi que le mécanisme de financement de l’invention et de l’innovation.

AGL offre aux étudiants congolais l’accès à la bibliothèque numérique Youscrib

Le 13 décembre 2024, AGL et sa filiale Congo Terminal, ont offert aux étudiants congolais l’accès à la bibliothèque numérique YouScribe pour l’année académique 2024-2025.

 

Il s’agit de 500 apprenants de l’école supérieure de commerce et d’industrie du Congo (ESCIC). La remise des codes à Mireille NGAZO, Directrice exécutive de ESCIC s’est faite par Aristide NDJAWE, Directeur des ressources humaines Congo Terminal, en présence de Patricia EKEY-MISSE, Responsable régionale communication et développement durable AGL Congo/RDC/Angola.

Grâce à ces codes, les étudiants ont désormais un accès illimité en ligne, à plus d’un million d’ouvrages et supports didactiques numériques pour accroître leurs connaissances et faciliter leurs recherches.

“Nous apprécions positivement l’engagement de Congo Terminal pour la jeunesse qui se matérialise aujourd’hui par l’accès à cette bibliothèque numérique. YouScribe va accroître les capacités de nos étudiants et stimuler le développement des compétences. ” précise Mireille NGAZO, Directrice exécutive de ESCIC.

“Soutenir l’émancipation des jeunes par la formation est un axe prioritaire de notre politique RSE pour faciliter leur employabilité. Avec le lancement des travaux du Môle Est qui va générer plus de 900 emplois, nous avons décidé d’être encore plus proche des établissements d’enseignements supérieurs. Nous œuvrons dans la mesure du possible pour allier développement de compétences et formation sur mesure” soutient Aristide NDJAWE, Directeur des ressources humaines Congo Terminal.

YouScribe est une bibliothèque numérique et un service de streaming français. La plateforme basée à Paris, offre un accès absolu à des milliers de contenus numériques, tels que l’ebook, audiobooks, BD, presse et documents pour tous les écrans.

CAN Maroc 2025 : la CAF fixe au 27 janvier la date du tirage au sort

La Confédération africaine de football l’a annoncé lundi 16 décembre, à l’issue de la réunion de son comité exécutif tenu à Marrakech.

 

Les 24 pays en lice connaitront leurs adversaires lors du tirage au sort de la phase de poules le 27 janvier 2025, à Rabat, au Maroc. C’est au cours de la réunion de son comité exécutif tenu à Marrakech, que les dates officielles de la prochaine CAN 2025, ont été arrêtées.

La compétition qui marque sa 35e édition aura lieu du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 au Maroc. En plus du Maroc, pays hôte, et la Côte d’Ivoire, tenante du titre, les autres équipes sont l’Afrique du Sud, l’Algérie, l’Angola, le Bénin, le Botswana, le Burkina Faso, le Cameroun, le Comores, la RD Congo, l’Égypte, le Gabon, la Guinée équatoriale, le Mali, le Mozambique, le Nigeria, l’Ouganda, le Soudan, la Tanzanie, la Tunisie, la Zambie, et le Zimbabwe.

Il faut préciser que la compétition était initialement prévue à l’été 2025, mais elle a été décalée en raison du calendrier chargé notamment avec l’organisation du Mondial des Clubs par la FIFA aux États-Unis, prévu du 15 juin au 13 juillet 2025.

Selon les premières informations déjà connues, le Maroc pays hôte ouvrira le bail dimanche 21 décembre mais le nom du pays adverse n’est pas encore connu. Autre information déjà connue, c’est la date de la finale qui aura lieu dimanche 18 janvier 2026.

CEMAC : les chefs d’Etat doivent urgemment redresser les économies

C’est la toile de fond qui oriente les travaux de la session extraordinaire de la Conférence des chefs d’Etat qui se tient ce lundi 16 décembre au Palais présidentiel à Yaoundé.

 

Les difficultés économiques et financières auxquelles les pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale font face sont au centre des échanges au Cameroun. Les dirigeants des six pays de la CEMAC discutent de la situation économique et financière de la sous-région et de leurs pays respectifs ce 16 décembre à Yaoundé. Les premières prises de paroles au sommet extraordinaire convoqué conjointement par le président en exercice de la Conférence, le chef de l’Etat centrafricain Faustin Archange Touadéra et le président camerounais Paul Biya, livrent déjà le contexte et les attentes des travaux.

Selon le président Paul Biya, doyen des chefs d’Etat de la CEMAC dont le pays accueille le sommet, « l’environnement international particulièrement difficile ces dernières années a eu un impact non négligeable sur nos finances publiques. Selon les données récentes, nos avoirs extérieurs nets se sont considérablement amoindris. Cette situation est préoccupante et appelle à une action urgente de notre part pour renverser cette courbe ». Il y a trois ans, les chefs d’Etat ont tenu une session de leur conférence pour des situations similaires pour évaluer la situation économique post-Covid-19.

Les efforts consentis ont permis, à en croire le président camerounais, de relever la situation. Selon le président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat, les efforts consentis ces dernières années ont pu consolider un taux de croissance qui passe de -1,16% en 2016 à 2,7% en 2024. De même, les réserves de change ont doublé entre 2016 et 2024 grâce à la mise en œuvre de plus de 60% des réformes.

Mais, entre 2021 et 2024, les pays sont de nouveau face à de multiples défis. Les chocs endogènes et exogènes persistent et peuvent exacerber la vulnérabilité de la communauté économique et monétaire, compromettre ses acquis macroéconomiques. Surtout que « Les retards constatés dans la mise en œuvre globale de notre stratégie sous-régionale de relance économique nous exposent à la persistance des tensions inflationnistes, la faible consolidation de la croissance économique, la faible consolidation des finances publiques, la dépréciation des réserves de change », fait savoir Faustin archange Touadéra.

Par conséquent, « si rien n’est fait, selon diverses expertises nous pourrions faire face à des conséquences désastreuses à la fois pour nos pays et pour notre sous-région. Il s’agit-là à mon sens, d’une éventualité que nous devons absolument éviter.  Je suis confiant qu’au cours de ce sommet, nous saurions prendre des décisions nécessaires et urgentes pour remettre nos économies sur les rails afin de nous prévenir d’une éventuelle crise économique et financière », interpelle le président Paul Biya.

Pour le président Touadéra, la situation nécessite l’urgence de la concertation afin « d’apprécier, de discuter et de décider ensemble ». Cela aidera à trouver la réponse la plus appropriée pour garantir la consolidation des acquis macroéconomiques.

CEMAC : les chefs d’Etats réunis à Yaoundé

Les présidents des pays et de gouvernements convergent depuis le 15 décembre dans la capitale camerounaise pour prendre part à un sommet extraordinaire de la CEMAC.

 

A l’initiative du président de la République centrafricaine, Faustin Archange Touadera, président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat de la CEMAC et du président de la République du Cameroun, Paul Biya, les chefs d’Etat des six pays de la communauté ou leur représentant arrivent dans la capitale camerounaise.

C’est dimanche 15 décembre, que le Premier ministre Anatole Collinet Makosso, réprésentant du chef de l’Etat Denis Sassou N’Guesso est arrivé à Yaoundé. Ce même jour le gouvernement camerounais a accueilli le général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, président de transition gabonaise et le ministre d’Etat, ministre de l’Economie et des Finances de la République du Tchad, Tahir Hamid Nguilin, représentant du chef de l’Etat tchadien.

La session extraordinaire des chefs d’Etat coprésidée par le doyen des chefs d’Etat, Paul Biya se tient dans un contexte macroéconomique préoccupant. Il tient d’indiquer que les réserves de change de la CEMAC ne couvrent plus que 2,1 mois d’importations, bien loin des 4,5 mois initialement projetés pour fin 2024. Cette dégradation brutale des indicateurs économiques met en péril la stabilité macroéconomique de toute la sous-région.

CAN 2029 : Brazza et Kin discutent d’une possibilité d’organisation conjointe

Le ministre des Sports et loisirs de la RDC, Didier Budimbu échange avec son homologue de Brazzaville Hugues Ngouelondele pour voir la faisabilité.

 

La République du Congo et la République démocratique du Congo envisagent une organisation conjointe de la Coupe d’Afrique des Nation (CAN) 2029. Les ministres des sports des deux pays ont commencé les échanges pour trouver un accord. C’est du moins ce qu’a déclaré Didier Budimbu, ministre des Sports et loisirs de la RDCongo, vendredi 13 décembre.

« Avec mon homologue du Congo-Brazzaville, nous sommes déterminés à organiser ensemble la CAN 2029. Les deux capitales les plus rapprochées au monde sont Kinshasa et Brazzaville. Nous avons donc pensé qu’il serait logique de saisir cette chance pour organiser cet événement historique ensemble », a déclaré Didier Budimbu.

Pour les deux pays l’objectif est de s’offrir l’opportunité de figurer parmi les nations ayant accueilli cette prestigieuse compétition continentale. Si les deux gouvernements parviennent à un accord, les coûts de l’organisation seront partagés, et chaque pays devra construire au moins trois stades modernes, conformes aux exigences de la confédération africaine de football (CAF).

Le Maroc accueille la CAN 2025 tandis que l’édition 2027 sera coorganisée par le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda.