Parc industriel de Maloukou : projet de construction de 200 logements sociaux sur le site

Le projet vise à doter la Zone économique spéciale (ZES) de Maloukou d’une cité ouvrière une fois qu’elle sera opérationnelle.

 

Deux cent (200) logements sociaux, une route, l’installation des générateurs électriques et le déploiement de panneaux solaires, constituent la première phase d’un projet dédié à la ZES de Maloukou. Une délégation gouvernementale composée des ministres chargés de la Promotion du partenariat public-privé, des Zones économiques spéciales, de la Construction et de l’Energie, a visité, le site mardi 19 novembre. Ladite délégation était en compagnie d’un groupe d’investisseurs des Émirats arabes unis et aussi du directeur de cabinet du ministre d’État chargé des Affaires foncières.

Pour le ministre chargé de la Promotion du partenariat public-privé, Denis Christel Sassou Nguesso, le projet vise à réduire les déplacements quotidiens des travailleurs, et à améliorer leurs conditions de vie. « Le parc industriel de Maloukou est amené à fonctionner de façon optimale. Et pour cela, le personnel devrait être logé dans l’enceinte de ce parc. C’est dans ce cadre que nous voulons lancer ce projet pour permettre aux ouvriers qui vont travailler à terme dans cette ZES de pouvoir disposer de ces logements », a-t-il expliqué.

Le Congo reçoit officiellement la 5G

Le pays de Denis Sassou N’Guesso devient ainsi le premier pays en Afrique centrale à avoir lancé cette nouvelle technologie de l’information et de la communication.

 

La phase commerciale de la technologie mobile de cinquième génération au Congo (5G) MTN a officiellement été lancée, jeudi 21 novembre, à Brazzaville. L’acte a été posé par le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso. C’est le résultat de deux ans après le début de la phase pilote et de nombreuses années d’expérimentation, d’innovation et d’investissement.

« (…) le déploiement de la 5G pose les bases de l’écosystème favorable à l’innovation locale. La jeunesse congolaise se voit offrir une opportunité sans précédente pour se conformer aux défis de demain. Cette infrastructure ouvre la voie au développement des startups, des entreprises spécialisées dans le domaine de pointe : le Web, l’intelligence artificielle ou encore la cybersécurité » a expliqué le Vice-président de la zone MTN Afrique centrale et de l’ouest, Monsieur Ebenezer Asanté.

Pour le ministre des postes, télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo, la révolution 5G suscitera une vague d’emplois, attirera les talents, encouragera les investisseurs, responsabilisera les jeunes et suscitera l’esprit d’entreprise en permettant [aux jeunes] de participer à l’économie numérique par le biais du commerce électronique, mais aussi le développement durable.

Congo-CHU-B : la grève « demeure »

C’est l’information donnée dans un communiqué de l’intersyndicale du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Brazzaville à l’ensemble des travailleurs.

 

La grève générale illimitée avec service minimum « « demeure en vigueur jusqu’à la satisfaction totale des revendications relatives au paiement des salaires ». C’est ce qui est indiqué dans un communiqué de l’intersyndicale du CHU de Brazzaville rendu public mercredi 20 novembre 2024.

Ce communiqué fait suite à une séance de travail entre l’intersyndicale et les autorités. « Suite à la grève générale avec service minimum observée au CHU-B depuis le 29 octobre 2024, une séance de travail s’est tenue, sous l’autorité du ministre de la Santé et de la Population, entre le cabinet du ministre assisté de la direction générale du CHU de Brazzaville, d’une part, et l’intersyndicale, assisté des secrétaires fédéraux de la Fenasas et de la Fesytrasas, d’autre part. Au terme d’un échange franc et direct sur la situation des cinq mois d’arriérés de salaires dus aux travailleurs du CHU, cette séance de travail s’est malheureusement révélée infructueuse », peut-on lire dans le communiqué.

Rappelons que l’Intersyndicale du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Brazzaville, avait déclenché une grève générale illimitée depuis le 29 octobre 2024.

Congo : l’Etat confie la destion des Tours jumelles de Mpila au groupe Hilton

Le contrat de la gestion de ces Tours jumelles avait été signé le 24 mars dernier, dans la capitale congolaise.

 

La cérémonie de passation de service entre la Société d’exploitation et de développement des infrastructures du Congo (Sedic) et le groupe Hilton s’est déroulée le 19 novembre aux Tours jumelles de Mpila. Celle-ci fait suite à la signature d’un contrat de gestion des Tours jumelles, le 24 mars dernier, entre les deux parties. L’ouvrage s’appellera désormais Hilton Brazzaville Les Tours jumelles Hôtel et résidences.

L’Etat congolais qui en est le propriétaire, en confiant la gestion des Tours jumelles au groupe hôtelier espère une expertise et un positionnement aux standards internationaux. Le directeur général de Hilton Brazzaville Les Tours jumelles Hôtel et résidences, Giuseppe Ressa, a indiqué que cette cérémonie traduit l’introduction de sa marque au Congo.

Pour la ministre de l’Industrie culturelle, artistique, touristique et des Loisirs, Lydie Pongault, les Tours jumelles constituent le lieu par excellence d’hébergement des hôtes de marque et personnalités de différents rangs qui y trouvent un véritable espace de paix et de quiétude.

Congo : plusieurs magasins volent en fumée au marché de Pointe-Noire

De graves dégâts matériels enregistrés à la suite d’un incendie qui s’est déclenché ce mercredi 20 novembre matin au marché de la ville océane.

 

C’est une sombre matinée qu’ont vécu les commerçants du marché de Pointe-Noire. Un incendie qui s’est déclaré ce mercredi matin a causé d’importants dégâts matériels. Le bilan provisoire fait état de plusieurs magasins brulés. Les efforts des riverains qui ont tenté d’éteindre les flammes n’ont eu aucun effet. Ceux-ci ont laissé place aux sapeurs-pompiers.

Pendant plus de deux heures, les sapeurs-pompiers ont lutté contre les flammes pendant ce temps, un vent violent continuait de propager l’incendie à d’autres bâtiments. Ils ont plus ou moins réussi à circonscrire le feu qui avait déjà ravagé plusieurs commerces.

L’origine de cet incendie reste encore inconnue mais une enquête est ouverte pour déterminer les causes de ce feu.

Congo : plus d’un milliard F pour améliorer l’accès aux services des télécommunications

Un contrat de partenariat y relatif a été signé mardi 19 novembre, entre le Projet d’accélération de la transformation numérique (PATN) et la société de téléphonie mobile MTN Congo.

 

Le contrat estimé à plus d’un milliard FCFA, va permettre à MTN Congo d’assurer le déploiement des équipements numériques dans 76 sites. Ledit partenariat s’inscrit dans le cadre du projet dénommé Fonds d’accès pour les services universels des communications électroniques (Fasuce).

Les localités ciblées sont celles de la Likouala, du Kouilou, du Niari, de la Bouenza, du Pool, des Plateaux, de la Cuvette Ouest et de la Cuvette.

« La mise à niveau de ces 76 localités par le biais du Fasuce représente non seulement un saut technologique, mais aussi une réponse aux besoins de la population, des administrations et des entreprises, en y apportant une connectivité 3G performante », a déclaré le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo au micro d’adiac-congo.

Le contrat signé entre en droite ligne des objectifs du Plan national de développement (PND) 2022-2026. Ce plan met l’accent sur le développement et l’amélioration de l’infrastructure numérique, essentielle pour soutenir la croissance économique et l’intégration du Congo.

Congo : les frais de création et de formalisation des entreprises réduites de 75%

Cette mesure s’inscrit dans le cadre de la 6e étape de la caravane de l’entrepreneuriat qui a été lancée mardi 19 novembre à Owando.

 

Des jeunes porteurs de projets sont appelés à saisir l’opportunité relative à la réduction de 75% des frais de création et de formalisation de leurs entreprises. Un appel lancé par la ministre des Petites et moyennes entreprises (PME) et de l’Artisanat, Jacqueline Lydia Mikolo.

« Le projet « Un jeune, une entreprise » qui a pour thème « Jeunes, osez entreprendre », consiste à créer, sur une période de douze mois, 10 000 entreprises, en subventionnant les formalités administratives de création d’entreprise à hauteur de 75% du montant de la taxe unique de création pour les entreprises individuelles », a fait savoir la ministre.

Pendant un an, « Le projet « Un jeune, une entreprise » va consister à créer « 10 000 entreprises, en subventionnant les formalités administratives de création d’entreprise à hauteur de 75% du montant de la taxe unique de création pour les entreprises individuelles ».

Le directeur général de l’Agence de développement des très petites, petites et moyennes entreprises (ADPME), Aimé Blanchard Linvani, explique qu’au lieu de s’acquitter de la somme de 100 000 FCFA qui est le montant de la taxe unique, ces jeunes entrepreneurs ne paieront que la somme de 25 000 FCFA pour créer leurs entreprises.

On se souvient que la première étape de la caravane de l’entrepreneuriat avait été lancée le 19 mars dernier à Ignié, dans le département du Pool. Elle s’est poursuivie à Kintélé dans le même département puis à Djambala, Gamboma et Ngo dans les Plateaux. Après Owando, dans la Cuvette, le tour reviendra à Oyo d’accueillir cette caravane qui se poursuivra à Ouesso et Pokola dans la Sangha ; Impfondo et Epéna dans la Likouala.

Congo-pénurie de carburant : la CORAF peine à satisfaire le marché local

Le sujet a été discuté au sénat le 15 novembre, au cours de la séance des questions réponses des sénateurs aux membres du gouvernement.

 

Le Congo traverse depuis environ deux mois une crise aigüe de l’offre de carburant à la pompe. Les dysfonctionnements de la Congolaise de raffinage (CORAF) et le manque de subvention des bruts proscrite par les institutions financières internationales sont entre autres les causes de la pénurie de carburant observée dans le pays.

Répondant à la question du Sénateur Donald Thierry Goma sur les dysfonctionnements observés à la chaîne de provision en carburant, le ministre Bruno Jean Richard Itoua a laissé entendre que la loi N° 6-2001 du 19 octobre 2001, qui constitue le fondement du secteur de l’aval pétrolier accorde la primauté de la production du carburant à la Congolaise de raffinage (CORAF), et les importations du carburant ne venant qu’en appoint de la production locale.

La CORAF fournissait en moyenne sur le marché local 800 tonnes de super carburant correspondant à 16 jours de consommation, environ 53 % de la consommation nationale. De même, 24 000 tonnes de gasoil, soit 80 % de la consommation nationale. Depuis deux mois, l’entreprise produit moins de carburant que d’habitude.

Le gouvernement préconise l’augmentation de la production et de performance de la CORAF en produits blancs, moins de produits lourds qui sont en majorités orientés vers l’exportation ; l’amélioration de la structure de prix en garantissant la disponibilité de ressource financière liée à la stabilisation de prix des hydrocarbures bruts, la constitution de stocks de secteurs stratégiques.

Le Congo importe des produits de plus de 800 milliards FCFA

Le gouvernement dit créer des conditions propices à une production nationale susceptible de couvrir dans un premier temps les besoins du pays.

 

La République du Congo importe des produits d’une valeur de plus de de 800 milliards FCFA par an. Selon les statistiques récentes, le pays de Denis Sassou N’Guesso importe 78 000 tonnes de riz ordinaire, 24 705 tonnes d’huile de palme végétale, 16 000 tonnes de viande bovine, 46 000 tonnes de viande porcine, 106 000 de volailles et 32 000 tonnes de poissons de mer congelés.

Le sujet a été soulevé le 15 novembre dernier par le sénateur Victor Foudi au cours de la séance de questions orales avec débat au gouvernement. Le ministre d’Etat, ministre du Commerce, des Approvisionnements et de la Consommation, Claude Alphonse N’Silou, a indiqué que le pays s’attelait à être prêt à couvrir ses besoins dans cinq ans.

Pour le ministre Claude Alphonse N’Silou, le gouvernement met tout en œuvre avec l’arrivée de la Zone de libre-échange continentale africaine, pour que le Congo ne se retrouve pas être un simple réceptacle des produits venant d’autres pays de la zone.

« L’exécution du Plan national de développement dans les meilleures conditions ainsi que le respect de la stratégie nationale de la Zone de libre-échange continentale africaine vont permettre au Congo d’être prêt dans cinq ans, c’est-à-dire en 2030 quand les frontières seront ouvertes. Soyez-en rassurés, le gouvernement prend des dispositions de sorte que notre pays soit prêt dans cinq ans et que nos entreprises tirent davantage du marché unique qui arrive », rassure le membre du gouvernement.

Congo : une délégation de la Cour des comptes de la Cemac à Brazzaville

Conduite par la première présidente, Rosario Mbasogo Kung Nguidang, celle-ci a échangé avec le 19 novembre, avec les dirigeants de la Cour des comptes et de discipline budgétaire.

 

Une délégation de la Cour des comptes de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac), était en mission en République du Congo. L’objectif de cette mission circulaire est de faire connaître l’institution communautaire et sensibiliser les autorités congolaises aux prochaines assises des premiers responsables des cours des comptes de la Cémac.

Il était également question de fixer un cadre de partenariat avec les institutions supérieures de contrôle de la sous-région, en échangeant sur les principaux défis auxquels les cours des comptes sont confrontées, d’évaluer le niveau d’exécution des décisions prises par ces institutions et les modalités d’organisation des rencontres.

La délégation qui est conduite par Rosario Mbasogo Kung Nguidang, s’est entretenue avec la ministre chargée de l’Intégration, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, puis avec le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Aimé Ange Wilfrid Bininga, avant un tête-à-tête avec le représentant résident de la Cémac au Congo, Dr Stève Akéra Itoua.