Groupe des ambassadeurs francophones : le Congo prend la présidence

L’ambassadeur de la République du Congo au Canada, Appolinaire Aya, a été élu au poste de président du Groupe des ambassadeurs francophones (GAF) pour un mandat de quatre ans.

 

Le Congolais Appolinaire Aya prend la tête du GAP pour un mandat de quatre ans. Il a été élu à l’issue d’une élection générale qui a réuni une trentaine de chefs de mission diplomatique à Ottawa, à la mi-journée du 4 avril 2025. Il succède à ce poste à son homologue Patrick Van Gheel, ambassadeur du Royaume de Belgique au Canada.

Selon adiac-congo.com, le GAF rassemble les représentants et ambassadeurs des États membres et observateurs de l’Organisation internationale de la Francophonie accrédités auprès d’un État ou d’une organisation internationale. La même source indique que cette organisation apporte son soutien aux initiatives de la Francophonie, dégage une réflexion sur les textes adoptés à chaque sommet francophone dans les instances internationales. Il est également chargé d’organiser des concertations des pays francophones à l’occasion des conférences qui se tiennent au Canada.

 

Congo : la réserve de biosphère de Dimonika menacé par les activités illicites

S’étendant sur une superficie de 136 000 hectares, cette réserve a pour but d’assurer la conservation des ressources génétiques.

 

Reconnue par l’Unesco en 1988, la réserve de biosphère de Dimonika fait face à plusieurs activités illicites. Il s’agit entre autres activités, l’exploitation illégale du bois, du sillage artisanal, la coupe du bois de chauffe et charbon, l’exploitation illicite des ressources minières avec l’activité d’orpaillage, la conversion de l’utilisation des terres pour l’agriculture de subsistance par les communautés locales, des activités de braconnage sur les espèces prisées comme le céphalophe, des activités de pêche illicite à la dynamite et par empoissonnement.

Ce patrimoine est situé dans le Mayombe, département du Kouilou à 50 km de la côte atlantique, et s’étend sur une superficie de 136 000 hectares. Cette réserve a pour but d’assurer la conservation des ressources génétiques et aussi d’encourager la recherche fondamentale et appliquée pour le développement des connaissances du milieu ; d’assurer la meilleure compréhension des interactions entre la population locale et l’environnement ; de promouvoir le développement régional intégré au bénéfice de la population avec sa participation.

Selon le Premier ministre, les dégradations dans la zone de biosphère protégée de Dimonika ne datent pas de ces dernières années, mais de deux à trois décennies d’activités non encadrées ayant profité d’un vide juridique.

Le chef du gouvernement, interpellé par les députés le 3 avril dernier, lors de la séance des questions orale avec débat sur la dégradation de la réserve de biosphère de Dimonika, a assuré que l’exécutif met tout en œuvre pour préserver le label international de ce site.

Congo : les entreprises apprennent à augmenter leurs chiffres d’affaires

Les journées de la croissance commerciale se sont tenu du 4 au 5 mars dernier à Brazzaville, en faveur des responsables commerciaux des entreprises évoluant dans divers secteurs d’activités.

 

Initiée par le cabinet H&C Congo, la formation en faveur des responsables commerciaux des entreprises visait à mettre à la disposition de ces derniers des outils et stratégies qui leur permettront d’accroître leurs chiffres d’affaires mais aussi dominer les marchés.

Pendant les journées de la croissance commerciale, directeur du cabinet H&C Congo, Jean-Aimé Tsoplé avait révélé, « Nous voyons bien que beaucoup d’entreprises peinent à prendre de l’avance sur leurs différents marchés et le but pour nous est de doter les responsables commerciaux des mécanismes nécessaires pour générer la croissance dans leurs entreprises respectives ». Pour lui, la dynamique commerciale repose sur la mise en œuvre des bonnes méthodes portées par une équipe déterminée.

« Si vous avez des bonnes pratiques, méthodes, stratégies et également une équipe de soldats performants, qui comprennent l’intérêt de porter les enjeux de la direction générale, alors vous allez commencer à déployer ces stratégies. Mais on se rend compte que beaucoup d’entreprises ignorent ces stratégies et ne les appliquent pas suffisamment comme le veut le marché », a-t-il ajouté.

Selon les organisateurs, cette formation va aussi aborder les questions de stratégies disruptives et les pilotages de la croissance commerciale sur les marchés fortement concurrentiels ainsi que sur l’automatisation marketing et les ventes et gestion optimisée de la vente digitale.

Le programme qui est une campagne de formation, sera menée dans une quinzaine de villes africaines.

Congo : les députés valident la construction de l’oléoduc Pointe-Noire-Loutété-Maloukou

Le projet vise à faciliter le transport des produits pétroliers afin d’assurer leur disponibilité sur l’ensemble du territoire national.

 

L’assemblée nationale a ratifié le 3 avril dernier, à Brazzaville, le projet de loi autorisant la ratification de l’accord entre le Congo et la Russie sur la coopération dans le domaine de la construction d’un oléoduc reliant Pointe-Noire à Loutété-Maloukou. C’était lors de la 8ème session ordinaire.

Le projet signé à Moscou le 28 septembre 2024, sera mis en œuvre par une société privée russe, avec le soutien des opérateurs congolais et de la société nationale du pétrole (SNPC), pour une durée de 25 ans. A travers cette coopération entre le Congo et la Fédération de Russie dans le domaine de la construction d’un oléoduc, il est question faciliter le transport des produits pétroliers afin d’assurer leur disponibilité sur l’ensemble du territoire national.

Le financement de cette infrastructure sera assuré à 90 % par la société russe et ses partenaires affiliés, et à 10 % par la SNPC. Les termes de l’accord stipulent qu’un régime d’implantation temporaire sera établi, exemptant de droits de déploiement les équipements et matériels importés, à condition qu’ils soient réintégrés à la fin des travaux. De plus, la société mixte conjointe d’entreprise agréée de la partie russe sera exonérée des taxes environnementales liées à l’élimination des espaces verts le long du tracé du pipeline, a précisé le rapporteur de la commission affaires étrangères.

Denis Christel Sassou Nguesso, ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé a déclaré que « Dans le cadre de la construction de ce projet, une commission mixte composée de la SNPC sera mise en place. Il est également prévu la signature d’un contrat entre la société mixte et la société russe, qui financera l’intégralité de l’infrastructure. Au niveau du gouvernement, nous veillerons à ce que les sociétés congolaises bénéficient des opportunités offertes par cet accord, notamment dans le cadre des sous-traitances pétrolières ».

Lutte anti-tabac : le Congo a son plan stratégique 2025-2029

Le document a été validé au cours d’un atelier qui s’est tenu du 19 au 20 mars 2025, à Brazzaville.

 

Le ministère de la santé et de la population a organisé du 19 au 20 mars dernier, dans la capitale politique, un atelier qui portait sur la lutte anti-tabac. A l’issue des travaux de cet atelier, le plan national stratégique anti-tabac et le commerce illicite des produits du tabac pour la période 2025-2029 a été validé. Le plan a pour but d’accélérer la mise en œuvre du protocole, pour éliminer le commerce illicite des produits du tabac.

Les travaux ont été ouverts par Dr François Libama, conseiller en charge des programmes et projets de santé au Ministère de la santé et de la population. C’était en présence de Rosalie Likibi-Boho, point focal national de la Convention cadre de l’OMS pour la lutte antitabac, du Dr Fabrice Kodjo Ebeh, consultant international du secrétariat de la Convention cadre de l’OMS pour la lutte antitabac, basé à Genève, et du Dr Christian Boueya Bouesso, conseiller en charge de la promotion de la santé à la Représentation de l’Oms Congo.

Pour Rosalie Likibi-Boho, « la stratégie s’impose, c’est obligatoire. C’est pourquoi nous parlons d’une accélération. Le pays a signé des traités conventionnels. Nous avons l’obligation de les mettre en œuvre. D’où la stratégie qui est un guide. Les Congolais fument d’après le constat. La majorité des enquêtes que nous avons réalisées avec l’appui de l’OMS ont montré qu’en 2006, le Congo avait 22,9% d’enfants de 13 à 15 ans qui fumaient et en 2009, la prévalence dans ce groupe est passée à 15,6 %. En 2019, cette prévalence est passée à 9,5% ».

Selon une enquête réalisée en 2015, par l’OMS, au Congo, le pourcentage des personnes de plus de 15 ans qui consommaient les produits du tabac était de 2,7% chez les femmes et 18,7% chez les hommes. L’enquête de surveillance du tabagisme, réalisée en 2019, en milieu scolaire, signale que le taux de prévalence était de 9,5%, le taux de consommation de la cigarette électronique de 6% et le taux de prévalence du tabagisme passif, pour les non consommateurs, était chiffré à 21,9%.

Au Congo, il est interdit de fumer dans les lieux à usage public, conformément au décret n°2018-216 du 5 juillet 2018, mais cette mesure n’est pas toujours respectée sur le terrain.

Congo-Secteur forestier : les acteurs sollicitent industries de transformation de bois

Un atelier de réflexion qui s’est tenu mardi 2 avril 2025, à Brazzaville, a réuni les acteurs du secteur forestier.

 

La réflexion a porté sur « La mise en œuvre de l’interdiction nationale d’exportation des grumes : une approche multi-acteurs ».  C’est une initiative du Centre d’action pour le développement. Des organisations de la société civile, des organisations patronales, des partenaires techniques et financiers puis des ministères et autres administrations clés étaient réunis autour d’une table pour échanger.

Les échanges ont portés sur des sujets tels que l’afforestation et l’industrialisation du secteur forestier, les retombées positives de l’application formelle de la loi n°16-2000 du 20 novembre 2000 puis du nouveau code forestier de 2020 qui interdisent l’exportation du bois en grume et obligent leur transformation locale; le partage des mises à jour et informations crédibles nécessaires pour identifier les obstacles à l’effectivité de la loi et autres stratégies concernant son exécution.

Plusieurs autres recommandations ont été faites à l’endroit de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac), du gouvernement congolais, de la société civile ainsi que des autorités décentralisées. Entre autres recommandations, de renforcer le suivi de l’application en mettant en place un comité interministériel ; d’augmenter la capacité énergétique de la zone économique de Pointe-Noire pour soutenir l’industrialisation ; de mettre en place un groupe de suivi, d’évaluation et de pression pour garantir l’application des mesures.

L’atelier a permis aux participants d’identifier les obstacles puis de mettre en place des solides propositions en termes d’action et mécanisme devant accompagner l’effectivité de l’interdiction d’exportation de grumes du pays.

Congo : les présidents des sections africaines vont adopter leur feuille de route

La 16e conférence des présidents des sections africaines de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF), se tiendra mardi 15 avril, à Brazzaville.

 

La capitale congolaise abritera mardi 15 avril, la 16e conférence des présidents des sections africaines de l’APF. L’annonce a été faite mercredi 02 avril par l’Assemblée nationale congolaise. L’objectif de cette rencontre est d’unir les Parlements du continent en vue d’adopter des positions à même d’infléchir certains choix planétaires dans divers domaines.

« La 16e conférence des présidents des assemblées et des sections de la région Afrique de l’APF consistera, entre autres, à adopter notre feuille de route pour la période 2025-2026. Les Parlements francophones de l’Afrique se doivent de s’affirmer comme des acteurs de premier plan de la démocratie, du développement, de la stabilité et de la paix », a déclaré Isidore Mvouba, président de l’Assemblée nationale du Congo, à l’occasion d’une rencontre avec les ambassadeurs des pays membres mardi 1er avril à Brazzaville.

Pour Isidore Mvouba, cette rencontre est devenue un espace politique de débats, de propositions et d’échange d’informations sur les sujets d’intérêt commun.

Cemac : la nouvelle gamme de pièces de monnaie disponible

Le Gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) a présidé ce 02 avril 2025 à Bangui (RCA), la cérémonie de dévoilement et de mise en circulation de la nouvelle gamme de pièces de monnaie « Type2024 ».

 

La Banque des Etats de l’Afrique centrale a annoncé ce 02 avril 2025 depuis Bangui en RCA la mise en circulation de sa nouvelle gamme de pièces de monnaie « Type 2024 » dans les pays membres de la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC).

Dans un communiqué publié ce 02 avril, Yvon Sana Bangui, gouverneur de la Beac souligne que cette initiative s’inscrit dans la continuité de la modernisation des moyens de paiement en espèces amorcée le 15 décembre 2022 avec l’introduction de la nouvelle gamme de billets « Type 2020 ». La gamme « Type 2024 » se compose de neuf (9) dénominations : 1 FCFA, 2 FCFA, 5 FCFA, 10 FCFA, 25 FCFA, 50 FCFA, 100 FCFA, 200 FCFA et 500 FCFA.

Lors du lancement de ces nouvelles pièces ce jour à Bangui, le Gouverneur de la Beac a indiqué qu’en décembre ce sera presque 500 millions de nouvelles pièces qui seront injectées. « Et nous poursuivrons dans cette dynamique, année après année pour qu’à l’horizon 2030 nous injections 3 milliards de F ».

La banque centrale de la sous-région souligne que les nouvelles pièces déployées ce jour allient sécurité renforcée, durabilité environnementale et design distinctif. « Les pièces sont fabriquées à partir de métaux résistants et respectueux de l’environnement, et arborent des gravures spécifiques illustrant l’intégration sous-régionale et l’émergence des États de la CEMAC. Une attention particulière est portée aux thèmes de l’éducation, de la place de la femme dans la société, de l’agriculture moderne et de la protection de la faune et de la flore », souligne le Gouverneur.

A titre d’innovation, cette nouvelle gamme se caractérise par l’introduction d’une dénomination de 200 FCFA qui prend en compte les besoins évolutifs des consommateurs en offrant une plus grande flexibilité dans les transactions en espèces. En outre, elle se distingue des gammes précédentes par la création d’un format spécifique avec des pans pour les pièces de 50 FCFA et de 100 FCFA, qui renforcent leur sécurité contre les usages illicites et facilitent leur identification par rapport aux anciennes gammes.

La BEAC précise que les pièces de la gamme «Type 2024 » circuleront conjointement avec les pièces des anciennes gammes actuellement en circulation. Elle invite les populations de la CEMAC à adopter ces nouvelles pièces et à en faire un usage approprié, afin de fluidifier les transactions fiduciaires.

Congo : bientôt la portabilité des numéros mobiles

Le sujet était au centre des échanges le 27 mars, entre L’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE) et les opérateurs Airtel et MTN Congo.

 

La réunion de travail entre l’ARPCE et les opérateurs Airtel et MTN Congo était prioritairement centrée sur l’instauration de la portabilité des numéros mobiles dans le pays. La portabilité des numéros est une fonctionnalité qui permettra aux abonnés congolais de changer d’opérateur tout en conservant leur numéro de téléphone. C’est une révolution répond à une recommandation de l’Union internationale des télécommunications (UIT) et vise la flexibilité dans leur choix de fournisseur de services mobiles.

La rencontre a permis aux deux opérateurs de présenter l’état d’avancement de leurs préparatifs. Airtel Congo a partagé les résultats de son analyse comparative menée dans plusieurs pays. La compagnie de téléphonie mobile a souligné les implications économiques de sa mise en œuvre. Du côté MTN Congo, il est prévu une présentation technique de sa solution dès ce 3 avril, avec un déploiement opérationnel programmé pour le dernier trimestre 2025.

En dehors de la portabilité des numéros mobiles, deux autres sujets ont été abordés au cours de cette réunion de travail notamment l’implémentation du préfixe « zéro » et le renforcement de l’identification des abonnés.

Pour ce qui l’implémentation du préfixe « zéro », des ajustements restent nécessaires malgré des tests réussis sur les communications vocales. Des difficultés persistent notamment pour les SMS chez MTN, tandis qu’Airtel prévoit de finaliser le projet d’ici à juin prochain.

Sur la question de l’identification des abonnés, l’ARPCE a exprimé ses préoccupations face à la distribution persistante de cartes SIM sans vérification préalable dans certaines localités. L’Autorité a annoncé le renforcement des contrôles et rappelé aux opérateurs qu’ils s’exposent à des sanctions sévères en cas de manquements constatés lors du prochain audit.

Congo : le gouvernement lance les travaux de relecture du Caigp

Jusqu’ au 10 avril, les experts venus des ministères vont examiner l’ébauche du document préalablement conçu afin de produire un nouveau cadre de gouvernance publique.

 

Le gouvernement congolais a lancé le 1er avril à Brazzaville, avec l’appui du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), les travaux de relecture du Cadre d’action intégré de gouvernance publique (Caigp). Le document soumis à l’examen est initié pour créer les conditions de transparence et de redevabilité au sein de l’administration publique.

Le projet vise, entre autres, la stabilité, la paix et le fonctionnement normal des institutions, la reprise économique à un rythme soutenu et la lutte contre les antivaleurs au sein de l’administration publique. Les experts des ministères ont jusqu’au 10 avril prochain pour examiner l’ébauche du document.

Ce cadre juridique permettra au Congo de renforcer la législation en matière de gestion et de transparence afin d’améliorer la gouvernance. Le ministre du Contrôle d’Etat a exhorté les participants à faire preuve de perspicacité en vue de doter le pays d’un cadre digne.