Jonas Bahamboula Mbemba fait commandeur dans l’ordre du mérite sportif

À l’occasion de la célébration des 60 ans d’indépendance de la République, le président Denis Sassou N’Guesso a décoré un échantillon de neuf personnalités, parmi lesquelles Jonas Bahamboula Mbemba.

Comme il est  de coutume lors de la célébration de la proclamation de la République, le président Denis Sassou N’Guesso, a décoré neuf Congolais. Il s’agit de l’ancien ministre du gouvernement de Fulbert Youlou, Yves Isaac Ibouanga, grand officier dans l’ordre du mérite congolais ; Théophile Obenga, grand officier dans l’ordre du mérite congolais ; Daniel Nguembila, commandeur dans l’ordre du mérite congolais ; Stéphanie Gertrude Mouaya, commandeur dans l’ordre du mérite congolais ; Moyo Nzololo, officier dans l’ordre du mérite congolais ; Christelle Filla Nzololo, chevalier dans l’ordre du mérite congolais ; Martin Wassis, officier dans l’ordre de dévouement congolais ; Jonas Bahamboula Mbemba dit Tostao, commandeur dans l’ordre du mérite sportif et Tsengué Tsengué, médaille d’or d’honneur de la recherche scientifique.

Jonas Bahamboula Mbemba, porteur du numéro 13, aura enthousiasmé des générations de supporters des Diables noirs mais aussi et surtout de l’équipe nationale, les Diables rouges, vainqueurs avec lui de la 8ème coupe d’Afrique des nations de football, Yaoundé 72. Tostao est l’un des sportifs congolais dont le nom et les exploits traversent les âges et le temps. Aussi apprécie-t-il à sa juste valeur, cet hommage de la Nation. « Je suis heureux que la nation ait pensé à moi en me décorant. Je suis toujours proche des milieux sportifs. Après mon jubilé, j’ai créé une équipe de football dénommée « Espoir du Congo ». Actuellement, j’ai une académie de sport qui fonctionne timidement faute de moyens logistiques et financiers. Je profite de votre micro pour lancer un SOS à tous ceux qui aiment le football pour soutenir cette école ».

 

Jean-François Ndenget de retour au Congo

Après un séjour au Maroc pour des raisons médicales, le général Ndenget est rentré au Congo par Ollombo avant de se rendre à Obouya.

Les mots de Mark Twain sont bien évocateurs : « Un mensonge peut faire le tour de la terre le temps que la vérité mette ses chaussures ».  Tous ceux qui donnaient pour mort le Générale Jean-François Ndenget sur les réseaux sociaux ont dû ravaler leurs paroles. Les populations d’Obouya ont accueilli dans la liesse le général Jean-François Ndenget ce dimanche 25 novembre 2018. Comment pouvait-il en être autrement, quand de nombreuses rumeurs relayées sur le net faisaient état du décès de l’enfant du pays. «Le général Jean François Ndenguet est mort dans un avion médicalisé ». Pourtant, un « fake news », une farce macabre dont le net a désormais le secret. Ceux qui se partageaient ces ragots via whatsApp, affirmaient mordicus tenir l’information de source sûre, au point de créer le doute au sein de la  population.

Le retour au pays du directeur général de la police, qui n’a jamais fait mystère de ce qu’il suivait des soins médicaux au Maroc, rabat le caquet à ceux qui chantaient le requiem de sa mort, et fait dire à certains de ses proches, « pourquoi chercher un vivant parmi les morts ? »

Hem’sey Mina présente  » Trait d’union, du Nord au Sud »

L’auteur franco-congolais, finaliste du prix Sylvain Bemba revient avec un recueil de nouvelles de haute facture :  » Trait d’union, du Nord au Sud » paru aux éditions  »Les lettres mouchetées ».

Le recueil de trois nouvelles porte sur une  thématique qui épouse les contours de l’ère du temps. Un couple franco-belge séjourne à Copenhague dans une famille dont l’époux est originaire du Nigéria. La Belge et le Nigérian portent une archéologie migrante singulière : le souvenir de la terre d’origine déterre des émotions enfouies. Une jeune femme médite, le jour de la journée internationale de la femme, sur ses détresses et désespoirs dans un monde où il faut presque se vendre pour exister. Entre le sexe, le mariage, et l’amour, elle laisse entrevoir que souvent tout n’est que question d’intérêt dans la vie. La troisième nouvelle présente un jeune adolescent à la quête de ses racines.

Que ce soit à Copenhague, Kinshasa, Arlon, Abuja, Yaoundé, Gatineau ou Brazzaville, les questionnements autour de l’immigration, de l’identité, de l’intégration ou de l’exil demeurent les mêmes. Chaque personnage de ses trois nouvelles nous enseigne que s’exiler n’est pas toujours commode. Parfois égarés, mais toujours captivants, ils remuent ciel et terre pour exister. Dans ce recueil comme un clin d’œil aux questions de migrations, des hommes et des femmes, essentiellement des jeunes, se cherchent et cherchent leurs origines, leurs histoires, leurs racines. » Finaliste du prix du premier roman Sylvain Bemba, Hem’sey Mina est apparu dans le monde littéraire congolais en 2014 avec le récit « J’ai rêvé d’une entreprise 4 étoiles ».

Fonction publique : le faux règne en maitre

Des Fonctionnaires fictifs par-ci, des créanciers fictifs par-là, les injonctions du FMI contre la corruption et pour la transparence au gouvernement de Brazzaville en quête d’un programme de stabilisation budgétaire créait des surprises.

Calixte Nganongo, la ministre des finances congolaise découvre l’ampleur du désastre entre les fonctionnaires et créanciers fictifs et par à la chasse. « Certains s’accordent à contourner toutes les mesures prises ; nous attendons l’adoption des réformes pour faire la chasse aux sorcières. Personnellement, je serai intraitable vis-à-vis des fraudeurs ». a-t-il déclaré. Il saisit la justice afin de traquer ces créanciers fictifs : « On a atteint la caricature des caricatures au Congo-Brazzaville, quand on s’est rendu compte que des personnes issues du gouvernement avaient créé un fonds vautour pour racheter des créances, attaquer l’Etat congolais et faire une plus-value !  » Avait-il déclaré à La Libre Belgique, le 06 Mars 2008. Les responsables de ce faux fonds vautour n’ont jamais été inquiétés.

Des fonctionnaires fictifs, des officiers fictifs, des marchés de l’Etat fictifs se comptent par dizaine. Le phénomène de la corruption et de la fraude est pourtant légion au Congo Brazzaville. De la présidence de la République où Firmin Ayessa fut directeur de cabinet au domaine présidentiel où Edgar Nguesso est le patron à la fonction publique en passant par l’armée, aucun secteur n’est épargné». Chacun a ses fonctionnaires fictifs. Pacifique Issoïbeka, ancien ministre des Finances, avait indiqué que 70 % des marchés de l’Etat étaient bidons. « Je viens d’apprendre à la faveur des résultats de la première étape au niveau de l’audit de la dette intérieure que 50% des créanciers ne viennent plus réclamer leurs fonds. Cela signifie que l’Etat avait affaire à des créances fictives  », a déclaré Calixte Nganongo.

L’on se demande donc si le ministre n’avait jamais eu vent de la sonnette d’alerte tirée par son prédécesseur Pacifique Issoïbeka. L’administration brazzavilloise regorge d’agents fictifs percevant des doubles, triple ou quadruple salaires. « Wamba Sassou aurait 25 salaires fictifs qui lui rapportent 30 millions chaque mois » a titré Sacer, journal en ligne de ce 23 novembre 2018. Sacer est souvent au parfum quant aux pratiques caricaturales de la tribu-classe d’Oyo. Les experts du FMI en mission à Brazzaville ne cessent d’insister sur la poursuite de la lutte contre la corruption et la fraude.

Le Congo-Brazzaville est classé au bas de l’échelle en 2017 en ce qui concerne le marqueur de perception de la corruption de Transparency International. Le pays  occupe le 159ième  rang sur 177 pays, et dans l’indice Mo Ibrahim de la gouvernance en Afrique, le petit pays pétrolier d’Afrique Centrale est classé 42ième  sur 54 pays.

 

Michel Innocent Peya dédicace ses œuvres

L’écrivain congolais a dédicacé ses œuvres et traduit la vision écologique de Denis Sassou Nguesso à Emmanuel Macron, Christine Lagarde (FMI) et Antonio Guterres (ONU).

L’écrivain et chercheur congolais, Michel Innocent Peya a dédicacé ses ouvrages « Le Fonds Bleu  », « Vision verte de Denis Sassou Nguesso » et « Bombe ‘‘N’’ » au président français, Emmanuel Macron, à la directrice général du FMI, Christine Lagarde et au premier secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, en marge du Forum de Paris sur la paix. Il s’est livré à un jeu de questions-réponses très franc sur le réchauffement climatique, le bassin du Congo, les tourbières, le Fonds bleu, le combat mené par le président Denis Sassou Nguesso depuis plus de 30 ans pour la protection de la planète…

Les livres dédicacés au président français, à la directrice général du FMI et au premier secrétaire général de l’ONU, sont des véritables instruments de marketing de la pensée écologique ou environnementale défendue par le président congolais, Denis Sassou Nguesso. Voilà qui confirme davantage l’étoffe de l’écrivain engagé qu’il est

 

Fête du livre de Kinshasa : les écrivains de Brazzaville représentés

La sixième édition de la Fête du Livre de Kinshasa s’est ouverte  le samedi 24 novembre 2018, des centaines d’auteurs sont mobilisé dont six venus du Congo.

Parmi les Brazzavillois  invité à cette édition de de la Fête du livre de Kinshasa, figure Rita Fabienne, une jeune auteure de 25 ans révélée au public en juillet 2018. « Je suis invitée comme les cinq autres auteurs de Brazzaville pour assister à la sixième édition. C’est la première édition à laquelle je participe. Je pense que les organisateurs ont eu écho du roman que je venais de publier et ils ont eu l’idée de m’inviter », déclare-t-elle. Son roman s’intitule « Face à la mer », il a été publié en juillet dernier aux éditions Flevitude. Rita Fabienne avoue ne pas avoir de modèle en matière de littérature, mais avoir plein de projets d’écriture y compris sur les réseaux sociaux où elle signe déjà des chroniques et des portraits.

 

Un court récit d’une centaine de pages dans lequel elle raconte les mystères de la mer. C’est le tout premier ouvrage de la jeune écrivaine qui pense que la littérature africaine, singulièrement celle des deux rives du fleuve Congo, monte en puissance. « Parce que de plus en plus il y a des jeunes auteurs qui s’affirment. La littérature évolue, on passe d’un thème à l’autre. On essaie de bouger les choses. A l’époque, c’était des personnes plus âgées qui écrivaient, et maintenant il y a pas mal de jeunes qui se lancent dans la littérature et qui essaient de changer des choses », analyse Rita Fabienne. Pour elle, les jeunes écrivent pour réveiller les consciences : « Les situations que l’on traverse aujourd’hui, à défaut de tenir une arme, on préfère écrire, donner son avis, réveiller un peu la conscience humaine, la morale, etc. », explique-t-elle. Cette sixième édition de la Fête du livre de Kinshasa se termine le 1er décembre 2018.

La voie ferrée entre Brazzaville et Pointe-Noire de nouveau opérationnelle

Les autorités congolaises ont visité les ouvrages réhabilités sur la ligne du chemin de fer qui relie les deux principales agglomérations du pays. Ils avaient été détruits dans le Pool en 2016.

Le train fait son entrée en gare de Loutété, dans la Bouenza. A son bord, quelques membres du gouvernement conduits par le Premier ministre Clément Mouamba qui a dit être venu faire « le Saint-Thomas » après les travaux de réhabilitation des ouvrages dont la destruction a bloqué la circulation du train pendant deux ans entre Pointe-Noire et Brazzaville. Il est parti du Pool où il a franchi et traversé sans encombre trois grands ouvrages entièrement refaits.

Selon le gouvernement, la reprise du trafic va intervenir dans un bref délai « Les travaux engagés ont bien pris fin. En réalité, les ouvrages qui ont été endommagés par tout ce que vous savez, aujourd’hui, sont totalement réhabilités. Et, les experts nous disent qu’il n’y a absolument pas d’obstacles à ce que les trains reviennent ; tous, quel que soit leur gabarit. Donc, normalement toute la voie ferrée peut maintenant fonctionner depuis Pointe-Noire jusqu’à Brazzaville », a déclaré Clément Mouamba. A en croire le gouvernement, la reprise effective du trafic va intervenir dans quelques jours au grand bonheur des usagers et autres riverains de cette voie ferrée, héritage de la colonisation française et longtemps considérée à juste titre comme l’épine dorsale de l’économie congolaise.

Mot d’ordre de grève maintenu pour les professeurs d’université

Ils revendiquent entre autre le payement de leur salaire et des heures supplémentaires effectuées.

C’est jour de grève à l’université Marien Ngouabi de Brazzaville, au Congo. Allées désertes, salles de cours vides, professeurs absents, Ici, à l’institut de gestion, le portail d’entrée est même fermé avec chaines et cadenas. La situation perdure depuis plusieurs semaines. Les syndicats enseignants sont déterminés à poursuivre le mouvement.  “Nous réclamons le paiement de six mois de salaires impayés, le paiement des heures supplémentaires, d’encadrement des thèses et mémoires des années 2015-2016-2017 et 2018. Enfin, nous exigeons un engagement clair du gouvernement de nous payer régulièrement comme on paie les autres fonctionnaires congolais”, a déclaré Gabriel Bissanga, président de l’Intersyndicale des enseignants du supérieur.

Le dialogue entre les grévistes et le gouvernement n’avance pas. Au point où les syndicats estiment que l’Etat a oublié leur mouvement. Mais ces derniers pensent  le contraire. Selon Bruno Jean-Richard Itoua, le ministre de l’Enseignement Supérieur, “d’autres pays africains ont réfléchi et ont résolu la question de l’autonomie financière de leurs universités pour ne pas dépendre totalement de l’Etat. Et nous, depuis dix ans, pour les mêmes raisons on a des grèves récurrentes. C’est ça le vrai débat. Donc il n’y a pas de grève oubliée”. Face à cette situation, les étudiants n’ont pas d’autre choix que de prendre leur mal en patience. Ce dialogue de sourd entre gouvernement et syndicats risque de prolonger le mouvement de grève…au grand dam des étudiants congolais.

Affaire Mokoko : « Le fait que nous n’ayons pas répondu ne vaut pas acquiescement », Thierry Moungalla

Le gouvernement congolais  répond au groupe de travail de l’ONU dans l’affaire Mokoko, selon eux, l’opposant Jean-Marie Michel Mokoko, condamné le 11 mai à vingt ans de prison bénéficier d’un « droit de réparation » pour détention arbitraire.

Suite aux  déclarations du Groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire de Jean-Marie Michel Mokoko, un organisme placé sous la tutelle du Conseil des droits de l’homme s’est penché sur le sujet. Selon les arguments de sa défense, il avait été assigné à domicile le 4 avril 2016, quelques semaines après l’annonce des résultats de l’élection présidentielle. Le groupe d’experts associe cette assignation à domicile à une « privation de liberté » dans la mesure où celle-ci aurait « interdit toute entrée et sortie » de l’opposant. Et le comité d’ajouter que cette privation de liberté devait s’inscrire dans un « cadre légal ». Or « il ressort des faits présentés […] qu’elle s’est faite en dehors de tout fondement légal et sans aucun contrôle ». Il en serait de même, ultérieurement, de la détention provisoire de l’opposant, qui a duré « presque deux ans » avant son procès. Le candidat malheureux à la présidentielle de 2016 a été condamné en mai dernier à vingt ans de prison pour « atteinte à la sûreté de l’État ».

 

Les conclusions non contraignantes, ont une portée symbolique,  Mais le rapport d’une dizaine de pages comporte exclusivement les arguments de la défense. Selon les experts, Brazzaville n’a pas répondu dans les délais : contactées en Mai, les autorités congolaises ne se sont manifestées qu’en juillet, demandant alors une « prorogation des délais », ce qui leur a été refusé. Pour le gouvernement congolais, ce retard dans la réponse au groupe de travail était dû à  un dysfonctionnement entre le ministère de la Justice et celui des Affaires étrangères. « Le fait que nous n’ayons pas répondu ne vaut pas acquiescement », souligne par ailleurs Thierry Moungalla, le porte-parole du gouvernement. Joint par Jeune Afrique, celui-ci fait part de son mécontentement : « Cette démarche est biaisée car les experts onusiens auraient dû nous accorder un délai supplémentaire pour que nous articulions notre réponse. »

 

Le groupe de travail de l’ONU pointe également du doigt  l’ingérence. D’après eux, le chef de l’État congolais avait manifesté son souhait de voir la justice clore « au premier trimestre 2018 » certains dossiers judiciaires, notamment celui de Jean-Marie Michel Mokoko. « En tant que premier magistrat du pays, Denis Sassou Nguesso avait alors émis ce vœu pour garantir l’apaisement, justifie Thierry Moungalla. Il ne s’agissait nullement d’une immixtion de l’exécutif dans le processus judiciaire. » Face au refus du gouvernement d’obtempérer aux préconisations des experts onusiens, Jessica Finelle, l’avocate du général Mokoko, affirme que la défense va saisir les bailleurs internationaux, comme le Fonds monétaire internationale (FMI) et l’Union européenne, pour que ces derniers exigent  des autorités congolaises le respect des recommandations formulées par le groupe de travail de l’ONU. De son côté, le gouvernement reste ferme. « Les droits de la défense ont été respectés : M. Mokoko a saisi les juridictions congolaises et a fait un pourvoi en cassation. Aujourd’hui, cette affaire est définitivement jugée et ne peut faire l’objet d’une intervention extérieure », estime Thierry Moungalla. 

 

Les jeunes de Mossendjo rongés par le chômage

La commune située dans le département du Niari (sud), ne constitue pas l’exception, en comparaison à d’autres villes du Congo, en matière de chômage.

Mossendjo enregistre un taux de chômage des plus élevés parmi la frange juvénile. Les jeunes dans cette situation en souffrent au quotidien et leur rang ne cesse de grossir. Cette commune urbaine compte une population dépassant les 12.000 habitants, sans compter les non-résidents. Le nombre des chômeurs ne cessent d’augmenter en raison de l’absence de projets pouvant ainsi absorber un tant soit peu le taux de chômage. Ce dernier dépasse largement la moyenne départementale et frôle pratiquement les 30 voire les 40%.

Devant ce chômage endémique, les jeunes de Mossendjo n’ont d’autre choix que celui d’aller chercher un travail ailleurs où ils sont des dizaines à travailler dans les différents chantiers du bâtiment. D’autres jeunes profitent de la moindre opportunité pour dégoter un emploi lorsqu’un projet vient à être lancé à travers la commune. Des projets de développement accordés à la commune ces dernières années sont de plus en plus limités. Aussi, les élus en charge de la gestion des affaires de la commune sont impuissants devant cette situation qui les dépasse de loin. Car les solutions au fléau du chômage qui range cette frange de la population sont plutôt du ressort des plus hautes autorités du pays.

Les pouvoirs publics doivent mener une politique réelle de l’emploi en multipliant les initiatives à même d’assurer des emplois aux jeunes et partant sortir la commune de Mossendjo de sa longue léthargie. Il est à rappeler qu’à l’instar des autres communes urbaines, Mossendjo n’est pas pourvue d’atouts économiques à même d’attirer les investisseurs pour s’y installer. D’où l’obligation de réfléchir à d’autres créneaux. Les pistes sont à explorer dans le secteur primaire (élevage, agriculture, pêche, etc.).