Congo-Algérie : renforcer les relations parlementaires entre les deux pays

La décision a été prise au cours d’une rencontre entre le président de l’Assemblée nationale du Congo et l’ambassadeur de l’Algérie au Congo.

Le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba et l’ambassadeur de l’Algérie au Congo, M. Mohamed Benattou ont souligné, le 15 janvier à Brazzaville, la nécessité de renforcer la coopération entre les Assemblées nationales des deux pays.

Reçu en audience par M. Mvouba, le diplomate algérien a transmis le message écrit du président de l’Assemblée nationale populaire d’Algérie à son homologue congolais. La teneur de ce message n’a pas était révélé, explique une source bien informée, expliquant qu’il pouvait avoir trait aux relations entre les deux parlements.

L’Algérie et le Congo entretiennent des relations d’amitié et de solidarité de si longue date. Les universités et les instituts de formation accueillent annuellement un bon nombre d’étudiants congolais. Les deux pays travaillent pour la réactivation de la commission mixte de coopération.

Cette coopération bilatérale a connu une redynamisation significative, suite à la visite d’Etat qu’avait effectuée, en mars dernier, le Président de la République, M. Denis Sassou-N’Guesso, en Algérie. A cette occasion, plusieurs accords de coopération ont été signés et une série de rencontres ministérielles effectuées.

Port d’insignes de grade pour les promus de la garnison de Brazzaville de la ZMD n° 9

La cérémonie était présidée par le Chef d’Etat-major Général (CEMG) des Forces Armées Congolaises (FAC,) le général de division Guy Blanchard Okoï.

Environ 100 militaires de la garnison de Brazzaville, de la Zone Militaire de Défense (ZMD) n° 9 ont porté, le 13 janvier dans la ville capitale, des insignes de grade au titre du premier trimestre 2018, sous le patronage du Chef d’Etat-major Général (CEMG) des Forces Armées Congolaises (FAC,) le général de division Guy Blanchard Okoï.

A cette occasion, le CEMG a, au nom du haut commandement des FAC, félicité les bénéficiaires, tout en leur demandant de redoubler d’ardeur pour bénéficier encore plus de la confiance des chefs. Il a exhorté aussi ceux qui n’ont pas été promus de redoubler d’efforts pour que prochainement ils soient sur le tableau des promus.

S’adressant à toutes les troupes, le général Okoï a rappelé les orientations du Président de la République, Chef suprême des armées, le 31 décembre 2017, lors du réveillon d’armes, demandant à la force publique d’être aux côtés du gouvernement en ces temps difficiles pour faire respecter les objectifs de 2018.

«Il nous a aussi surtout félicité parce que dans les conditions difficiles, nous avons fait l’essentiel de nos missions», a-t-il poursuivi. Selon lui, il leur a été demandé pour 2018 de travailler sur trois axes. Le premier est celui du renforcement des capacités à tous les niveaux, notamment dans la discipline et l’organisation. Le 2ème axe est le maintien de la relation armée et nation et le 3ème axe porte sur le respect des engagements tant nationaux qu’internationaux.

Pour le CEMG, l’objectif  du premier axe ne pourra qu’être atteint que s’il y a d’abord renforcement des capacités spirituelles, intellectuelles, éthiques et physiques, mais aussi de la compétence y compris la capacité à s’entrainer en tout temps, à mieux gérer les hommes et le matériel mis à disposition.            Pour le 2ème axe, a-t-il dit,  il faut toujours porter  la protection des populations au village dans leurs responsabilités. «Il faut que les droits fondamentaux des citoyens soient  respectés à commencer par nous-mêmes», a-t-il indiqué.

Le 3ème axe, a rappelé le CEMG concerne le respect des engagements nationaux et internationaux. Sur le plan national, il a fait état de  l’accord de cessez-le-feu et de cessation des hostilités dans le département du Pool, signé le 23 décembre 2017 à Kinkala. «Pour nous, cela veut dire que le ramassage des armes, le retour et la protection des populations avec la réorganisation de la force publique, c’est à cela que nous devons nous employer», a-t-il instruit.

Pour atteindre ces objectifs, a précisé le général Okoï, «il faut encore que les FAC s’appuient sur la cohésion à tous les niveaux, la discipline librement consentie qui fait, comme toujours, la porte principale des armées et non de  la leur,  l’instruction,  et l’entrainement».

Tout en souhaitant une bonne et heureuse année 2018 à toutes les troupes et leurs familles et au sein de leurs unités, dans leurs différentes activités, il a imploré  les bienfaits de l’Eternel des armées afin qu’il puisse les inspirer, les guider et les protéger tout au long de l’année 2018.

Des mesures contre l’épidémie de la grippe en gestation

Parmi les actions à mener,  et énumérées par le ministre de la Santé, il y a notamment la surveillance épidémiologique, la vulgarisation des mesures d’hygiène personnelle et collective.

La ministre congolaise de la santé et de la population, Madame Jacqueline Lydia Mikolo, a énoncé récemment à Brazzaville, les actions à mener pour lutter contre l’épidémie de grippe sévissant depuis quelques temps dans le pays.

Selon Mme Mikolo, la particularité épidémiologique de la grippe, cette année, est «une forme de résurgence de la grippe humaine pandémique de 2009 et l’émergence de la lignée Victoria (Influenza B), très peu connue dans le pays».  «Il est donc clair que la population congolaise est très peu protégée, immunitairement parlant, contre ces deux souches grippales», a-t-elle reconnu, avant d’annoncer les mesures urgentes prises par le gouvernement.

Il s’agit notamment de la surveillance épidémiologique, de la vulgarisation des mesures d’hygiène personnelle et collective, de la prise en charge gratuite des cas et des mesures promotionnelles, de couvrir la bouche et le nez quand on tousse ou éternue, de se laver les mains après avoir toussé et de s’être mouché, d’éviter les accolades, les embrassades et les poignées de mains.

S’agissant de ce pic épidémique, l’analyse des échantillons a permis de caractériser, à l’origine, deux souches grippales : influenza B, notamment la lignée Victoria (environ 70% des souches positives), influenza A, H&N pandémique (2009). Les relevés épidémiologiques réalisés depuis 2009 au Congo montrent que le type B (influenza B) circulait déjà en 2013 dans des proportions très limitées.

En revanche, la souche saisonnière H3N2, prédominait dans cette période jusqu’à l’année dernière. Aujourd’hui, les campagnes d’information et de sensibilisation ont été lancées sur l’ensemble du territoire depuis le 12 janvier dernier, précise la source.

La production pétrolière pourrait atteindre 117 millions de barils en 2018

Avec cette production de barils, le Congo entend engranger en 2018 des recettes pétrolières de plus de 749 milliards de FCFA.

Le Congo s’attend en 2018 à une production de 117 millions de barils de pétrole brut, selon les prévisions budgétaires du gouvernement, a annoncé le 12 janvier dernier,  une source proche du ministère  des Finances.

Avec cette production prévue de 117 millions de barils et le prix d’un baril du brut congolais s’élevant à 60 dollars, le Congo entend engranger en 2018 des recettes pétrolières de plus de 749 milliards de FCFA.

Selon la même source, ces recettes pétrolières sont en nette augmentation de quelque 357 milliards de FCFA par rapport à l’année 2017 qui a enregistré de faibles recettes de l’ordre de 391 milliards de FCFA.

Elles représentent 2/3 du PIB national soit 75% des recettes publiques et 90% des recettes d’exportation. Le pétrole est la première source de revenu du Congo qui, avec une production d’environ 350.000 barils de brut par jour, s’est hissé au 4ème rang des producteurs africains subsahariens.

Pourtant, la chute du prix du baril sur le marché international a plongé le Congo dans une crise socio-économique profonde.

Des jeunes souhaitent une discussion sans-tabou avec les parents autour de la santé sexuelle

Plusieurs participants, dont ceux venant du Congo-Brazzaville, ont pris part à la 19ème Conférence internationale sur le sida et les infections sexuellement transmissibles en Afrique (Icasa)

Plusieurs participants à la 19ème Conférence internationale sur le sida et les infections sexuellement transmissibles en Afrique (Icasa), tenue du 4 au 9 décembre à Abidjan, ont plaidé pour que les parents parlent sans tabou de santé sexuelle avec les jeunes et adolescents, et les encouragent à l’usage des différentes méthodes de contraception, afin réduire les risques d’IST, de grossesse précoce, et de lutter efficacement contre la pauvreté.

Sortir des préjugés

Lors d’événements satellites initiés par le Fonds des Nations unies pour la population (Unfpa), des jeunes africains ont exprimé leur souhait de voir les mentalités évoluer sur le continent, surtout au niveau des familles, concernant l’éducation à la santé sexuelle et reproductive.

Le partenariat mondial pour le planning familial (Family Planning 2020, FP2020) vise un objectif de 36% de taux de prévalence contraceptive d’ici 2020, alors que dans plusieurs pays en développement, les jeunes à majorité sexuellement actif avant l’âge de 21 ans.

« J’aimerais bien apprendre la santé sexuelle par mes parents et non par mes amis », suggère C, jeune fille leader du Congo-Brazzaville, qui regrette que « beaucoup de barrières » subsistent encore.

« C’est pourquoi il faut l’implication de tous, à savoir les gouvernants, les organisations, mais aussi les familles elles-mêmes. La santé sexuelle est rattachée aux autres parties du corps ; la maitriser permet d’assainir sa santé physique aussi », ajoute-t-elle.

De son côté, Argentina Matavel, représentante résidente de l’UNFPA en Côte d’Ivoire, appelle de ses vœux les populations à « sortir des préjugés ».

« Il y a des gens qui disent qu’il ne faut pas parler ou donner des informations de santé sexuelle et de reproduction aux enfants et aux jeunes, parce que ce serait les pousser à avoir des relations sexuelles. Il y a encore plusieurs tabous comme », stigmatise-t-elle.

Pour l’UNFPA, tous les adolescents, à partir de l’âge de 10 ans, jusqu’à 35 ans, doivent avoir une éducation sexuelle. Et cette éducation doit être « compréhensive, appropriée aux différents âges ».

« Pour qu’ils puissent se protéger, comprendre leur corps qui subit des changements à cause de la puberté. Et si on ne les éduque pas, les jeunes filles tombent très souvent enceinte sans même le savoir », prévient-elle.

« Toutes les statistiques nous font comprendre que les jeunes restent la frange la plus vulnérable en matière de VIH sur le continent africain, en particulier la jeune fille », relève pour sa part Bidia Deperthes, Conseillère technique chargé de la prévention du VIH à l’Unfpa.

Utiliser les TIC

Pour ces participants, les TIC pourraient être aussi un canal par excellence de sensibilisation des jeunes.

« Ce sont les bons moyens de communications d’aujourd’hui qui vont nous permettre d’atteindre les bonnes cibles, afin d’apprendre les bonnes pratiques sexuelles aux jeunes », argumente Jessica Mouanangana, Congo-Brazzaville.

« Aucun parent ne peut suivre les enfants où ils vont. Les enfants sont exposés à l’Internet, où ils regardent la pornographie, et on continue de se voiler la face en disant qu’ils ne sont pas sexuellement actifs. Non », appuie Bidia Deperthes, pour qui, « il faut simplement qu’on donne aux jeunes les moyens de se protéger, qu’on ne fasse plus de ces jeunes des statistiques ».

« Condomize ! »

Une autre voie, non des moindres, qui s’offre aux jeunes, étant en majorité sexuellement actifs, c’est l’usage des préservatif. D’où la campagne intitulée « Condomize ! ». Un programme à travers lequel l’Unfpa crée des espaces d’interactions sur des sujets relatifs à l’usage du condom entre jeunes d’une part, et d’autre part entre jeunes et personnalités de premier rang.

« C’est une approche qui permet d’attirer les jeunes à travers des activités culturelles, telles que les danses, le théâtre, et les sensibiliser sur l’importance d’utiliser des préservatifs. Nous leur montrons qu’il y en a de toutes les tailles, toutes les textures, toutes formes », détaille Mme Departhes.

Pour cette édition, Condomize a permis aux jeunes participants d’interagir avec le ministre ivoirien de la Promotion de la jeunesse, de l’Emploi des jeunes et du Service civique.

Dividende démographique

L’éducation sexuelle était encore au centre des débats, lors d’un panel sur le dividende démographique à l’Institut français d’Abidjan, en présence du directeur régional de l’UNFPA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Mabingue Ngom.

Ce concept consistant en la maitrise des naissances pour une croissance économique inclusive, et une réduction efficiente de la pauvreté, experts, membres du gouvernement et divers autres acteurs ont vivement conseillé aux quelques centaines de jeunes présents à s’initier aux pratiques du planning familiale.

« Vous les jeunes êtes les responsables de demain. Si déjà à moins de 20 ans vous avez déjà 2 à 3 enfants, qu’en sera-t-il lorsque vous serai adultes. Pourtant tous ces enfants il va falloir s’en occuper, et si vous n’avez pas les moyens de vous en occuper, vous contribuerai à augmenter le taux de pauvreté », a notamment signifié la ministre ivoirienne de la Santé et de l’Hygième publique, Raymonde Goudou Coffie, à l’adresse des jeunes.

Autant de défis à relever, mais qui nécessitent, selon Modest Krah du Réseau national de la jeunesse de Côte d’Ivoire, que plus d’efforts soient concentrés dans le changement de comportement.

Les notabilités et sages de la Lekoumou reçus chez Denis Sassou Nguesso

La paix, le dialogue et le développement agricole sont les trois questions qui ont constitué la trame de la rencontre le mercredi 27 décembre 2017, au Palais du peuple de Brazzaville

Après les notabilités du Pool, reçus le 3 octobre dernier, par le président Denis Sassou Nguesso, le tour est revenu à ceux du département de la Lekoumou, ce 27 décembre, de s’entretenir avec le président Denis Sassou Nguesso sur des questions de paix, de dialogue et de développement agricole. Une rencontre, riche en symboles, au cours de laquelle ces notabilités ont témoigné leur gratitude et reconnaissance au premier congolais pour la nomination d’un des fils de leur terroir, en la personne de Clément Mouamba, nommé Premier ministre, chef de gouvernement, tout en lui félicitant pour sa réélection à l’issue du scrutin du 20 mars 2016.

La délégation qui a été conduite par Alphonse Dief a fait, par la voix de son porte-parole, Albert Ngouaka, un certain nombre de propositions portant essentiellement sur l’organisation d’une rencontre à Sibiti berceau, selon ces notables, de la Nouvelle République, pour la recherche des voies de sortie de crise du Pool. Les notables ont fait aussi un plaidoyer sur la création d’un institut agronomique à Sibiti, afin de relancer les activités agricoles intensives dans leur département. En outre, ils se sont engagés à soutenir les actions du gouvernement dans cette période de crise financière et économique.

Au sujet de la question du Pool, Denis Sassou Nguesso a salué la proposition des notables de la Lekoumou. A cet effet, le chef de l’Etat a dit à ces hôtes que « le dialogue sur la crise du Pool s’est déroulé dans cette salle. Aujourd’hui, nous sommes à une autre phase de cette question… ». La crise du Pool est au niveau de l’application des clauses de l’accord de « cessez-le feu et la cessation des hostilités. » Il n’a pas manqué de rappeler aux notables que le dialogue faisait partie des valeurs fondamentales du Congo et la constitution a prévu toute une institution qui devrait en avoir la charge. Le « Mbongui », c’est ainsi qu’il a désigné le lieu du dialogue, existe dans tous les départements du Lekoumoupays. Ce qui justifie que le dialogue « soit écrit en lettres d’or dans les fondements de la République du Congo », a ajouté Denis Sassou-N’Guesso

Mais avant d’aborder la question du Pool, devoir de mémoire oblige ; Denis Sassou Nguesso a brossé l’épisode sombre vécu dans le département de la Lekoumou ; non pas pour « remuer le couteau dans la plaie » mais pour mettre les sages et notabilités de la Lekoumou devant la responsabilité de préserver la paix, dans leur localité. « C’est avec un pincement au cœur que j’ai suivi les tumultes qui se sont passées dans la Lekoumou pendant le référendum, le scrutin présidentiel et les autres consultations électorales. » a rappelé le chef de l’Etat congolais. En tant que dépositaires des valeurs ancestrales, Denis Sassou Nguesso leur a signifié que la paix dans le département de la Lekoumou reposait sur leurs épaules avant de marteler: « C’est à vous que je demanderai des comptes. Je vous confie la mission de préserver la paix dans le département de la Lekoumou. Vous avez donné la preuve que c’est possible. »

Abordant la problématique du développement agricole dans le département de la Lekoumou, Denis Sassou Nguesso pense que « malgré la crise, l’agriculture sera toujours considérée par le gouvernement comme une priorité. »

Tout en invitant le gouvernement d’apporter son soutien aux producteurs agricoles de ce département, le chef de l’Etat a souligné que des efforts ont été fournis pour le désenclavement de la Lekoumou. Il a cité notamment la route reliant Sibiti au chemin de fer et la grande route nationale n°1, la route Sibiti-Komono-Bambama et Mayéyé pour que « le paysan de la Lekoumou soit en mesure d’acheminer sa production vers les centres de consommation tels Nkayi, Dolisie, Pointe-Noire et Brazzaville. »

Denis Sassou Nguesso a profité de cette occasion pour appeler l’ensemble des Congolais à la prise de conscience. Pour lui, il n’est plus question « de passer tout notre temps à pleurer, alors que nous sommes assis sur les biens que la nature a mis à notre disposition… »

Tout le monde devrait donc se mettre au travail, surtout travailler la terre, pour apporter une plus-value au processus de diversification de l’économie nationale.

Congo-Brazza: toujours des interrogations sur l’accord de paix dans le Pool

L’opposition et la société civile congolaises continuent à s’interroger sur les conditions et autres paramètres qui ont abouti à la signature de l’accord de paix dans le Pool

Le gouvernement congolais et le pasteur Ntumi, qui ont conclu le 23 décembre un accord de cessez-le-feu pour ramener la paix dans le Pool, l’ont présenté comme un « beau cadeau de Noël ». Mais, l’opposition et la société civile congolaises continuent à s’interroger sur les conditions et autres paramètres qui ont abouti à sa signature. Elles exigent plus d’explications aux deux parties signataires.

« Cette fois-ci nous allons tenir le bon bout de l’accord de paix. Moi je le crois et, en tout cas, le révérend-pasteur qui nous a délégués le croit aussi », s’était exprimé Jean-Gustave Ntondo, représentant du pasteur Ntumi, lors de la signature de l’accord avec un représentant du gouvernement. Il s’était montré optimiste quant à son application.

Mais, ledit accord suscite encore des interrogations de la part de la société civile. « Il faut donc attendre parce que l’accord concerne quelqu’un [le Pasteur Ntumi, ndlr] qui hier était qualifié de terroriste, avec qui le gouvernement ne pouvait pas du tout négocier. Aujourd’hui son discours a évolué. Il faut quand même que le gouvernement s’explique sur ce qui justifie l’évolution de son discours. Et après, il faut bien que le pasteur Ntumi qui est directement concerné par cet accord s’exprime aussi », a déclaré à RFI Trésor Nzila, directeur exécutif de l’Observatoire congolais des droits de l’homme (OCDH).

De son côté Charles Zacharie Bowao, porte-parole de la Fédération de l’opposition congolaise, pense que l’accord devant ramener la paix dans la région du Pool a été signé en catimini. « Pourquoi devrait-on se gêner d’associer à une telle affaire la communauté internationale », s’est-il interrogé. Une commission ad hoc devra être mise sur pied pour suivre l’application de cet accord.

Le cuiseur économe s’introduit dans les ménages du Congo Brazzaville

Des artisans congolais ont introduit dans les ménages un foyer amélioré qui utilise moins de bois et de charbon dénommé «cuiseur économe» aussi appelé Lituka Congo-Mboté

Les habitudes de faire la cuisson changent peu à peu au Congo-Brazzaville, un pays où le gaz butane se fait parfois rare.

Des artisans congolais ont introduit dans les ménages un foyer amélioré qui utilise moins de bois et de charbon dénommé «cuiseur économe» aussi appelé Lituka Congo-Mboté.

Ils y sont parvenus grâce à l’appui de l’ONG française Initiative Développement qui, à travers ce projet, veut lutter contre la déforestation.

Genèse du Projet

Initiative Développement intervient en République du Congo depuis 2004, sur des thématiques de santé puis de développement local et d’agriculture.

Depuis 2013, ID mène le projet « Filière Cuiseurs Economes » dans la capitale, Brazzaville. L’enjeu est double : limiter la déforestation et développer une chaîne locale et durable de production et de commercialisation des cuiseurs.

ID s’appuie sur son expérience acquise dans d’autres pays (Chine, Tchad, Comores).

La première phase du projet s’est achevée en 2015.

Elle visait à créer à Brazzaville une filière de fabrication locale de cuiseurs économes de qualité en travaillant notamment avec les artisans, soudeurs et revendeurs.

L’originalité du projet est d’associer artisans et vendeurs pour assurer la constitution et la pérennisation d’une filière locale de production-vente, appropriée par les partenaires locaux, et qui se poursuit.

Congo: 1600 milliards F CFA pour le projet de budget 2018

Il est en baisse par rapport à celui de 2017 qui était de près de 2744 milliards FCFA , a indiqué jeudi, 28 décembre, à Brazzaville, Thierry Lézin Moungalla, porte-parole du gouvernement

Le projet de budget 2018 au Congo est estimé à près de 1600 milliards F.CFA, et a subi une baisse par rapport à celui de 2017 qui était de près de 2744 milliards FCFA , a indiqué jeudi à Brazzaville, le porte-parole du gouvernement, Thierry Lézin Moungalla.

Par ailleurs souligne Thierry Moungalla ce projet de budget dégage un excédent budgétaire prévisionnel de 219.000.000.000) de frs CFA, destiné à résorber le déficit en ressources de trésorerie.

Malgré la conjoncture économique internationale plutôt favorable le porte-parole du gouvernement congolais a déploré que  l’économie congolaise continue de subir « les effets de la récession constatée en 2016 et accentuée en 2017, avec une croissance négative de 4,6%. »

Il relève toutefois que le Congo devrait renouer avec une légère croissance, dont le taux prévisionnel est fixé à +0,7% en 2018, et ce
grâce à un regain d’activités du secteur pétrolier, caractérisé entre autres, par l’entrée en production du nouveau champ MOHO Nord. Un retour timide à la croissance qui devrait permettre une résorption des déséquilibres des finances publiques.

Ce projet de budget sera transmis à l’Assemblée nationale pour adoption dans les prochains jours a conclu, Thierry Lézin Moungalla.

Les pongistes brazzavillois conservent leur titre aux championnats nationaux de tennis de table

La 14e édition de la compétition, couplée à la 13e édition de la Coupe Denis-Sassou-N’Guesso, s’est déroulée du 23 au 25 décembre à Matombi, dans le département du Kouilou

Près de cent cinquante pongistes venus de la Likouala, la Sangha, la Cuvette, la Cuvette Ouest, les Plateaux, Brazzaville, la Lekoumou, la Bouenza, le Niari et Pointe-Noire ont pris part aux 14es champuinnats nationaux de tennis de table, qui ont eu lieu dans un terrain neutre, notamment en raison de l’absence de la discipline dans le département du Kouilou. La compétition s’est déroulée dans les nouvelles installations de la Fédération congolaise de tennis de table, un don de la société Rong Chang.

Après trois jours de confrontations caractérisés par l’ingéniosité très remarquable des pongistes de la Likouala, la Sangha et de Brazzaville, c’est finalement la ville capitale qui s’est illustrée comme lors des deux dernières années avec douze médailles dont quatre en or, deux en argent et six en bronze. Les Brazzavillois ont battu leur propre record de 2016 où ils avaient remporté neuf médailles. En individuel, Christ Benatiki   et Jolie Ivosso, respectivement en senior messieurs et dames, ont offert l’or à Brazzaville.

Le département de la Likouala est classé deuxième avec neuf médailles dont deux en or, trois en argent et quatre en bronze. Soulignons que la Likouala avait perdu la tête des championnats nationaux en 2014. Esther Moungoudou a octroyé l’or à son département en minime garçons tandis que Beni Olebé a joué la grande carte pour son département en lui offrant l’or en simple cadet et par équipe, avant de s’adjuger le trophée de Denis-Sassou-N’Guesso en s’imposant face à Romaric Mfoumou de Brazzaville. Il succède à Dieuveil Minamona de Brazzaville.

La Sangha, quant à elle, s’est maintenue à la 3e place avec cinq médailles, une en or, deux en argent et deux autres en bronze. Soulignons que ce département a également remporté le trophée de la révélation de l’année 2017 par l’entremise de Gladicia Nadriche Lossoto (10 ans).

 

Cependant, Pointe-Noire a occupé le  4e  rang avec sept médailles, une en or, une en argent et trois en bronze.  Gad Ibouendo a remporté la médaille d’or de son département en lui faisant conserver sa 4e place du championnat. Le trophée de fair-play a été attribué à Pena Chelvy en catégorie des cadets.

Le tennis de table gagne l’ensemble du pays

La compétition a été supervisée par le président de la Fédération, Jean Marie Okouna, qui avait à ses côtés le président d’honneur de la Fédération, le ministre d’Etat Henri Djombo. A l’issue des épreuves, ce dernier s’est dit satisfait de la place qu’occupe actuellement la discipline au niveau national. « Je constate avec beaucoup d’attention que le tennis de table est en train de gagner l’ensemble du pays. On est arrivé a une participation maximale de dix départements sur les douze que compte le Congo, c’est une belle avancée et nous pensons que la prochaine rencontre nous réservera une bonne surprise pour que les douze départements soient présent », a indiqué Henri Djombo qui s’est aussi réjoui des talents qui se prononcent de plus en plus au tennis de table. « Nous pouvons conclure, à l’issue des trois journées des hostilités, que les 14es championnats nationaux et la 13e Coupe Denis-Sassou-N’Guesso se sont passés dans une belle ambiance. », a indiqué le président d’honneur de la Fédération congolaise de tennis de table.

Dans son mot de clôture,  le directeur départemental des Sports de Pointe-Noire, Joseph Biangou Ndinga, a félicité les différentes délégations pour leur bon comportement durant les épreuves. Il a demandé aux vainqueurs et aux perdants d’accepter chacun le classement occupé. « Au sport compétitif, il y a toujours un gagnant et un perdant », a-t-il rappelé.