Accord de Kinkala : le rapport de la commission ad hoc sur la table du gouvernement

Le ministre de l’Intérieur et de la décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou, a remis le 22 janvier au Premier ministre, chef du gouvernement, Clément Mouamba, le document de la commission ad hoc paritaire de l’accord de cessez-le-feu et de cessation des hostilités dans le Pool.

« Depuis quelques jours, la commission s’est réunie et a travaillé quatre jours durant pour réfléchir sur cette problématique du Pool et proposer au gouvernement quelques recommandations afin que la paix soit de mise dans le Pool. Les membres de la commission ont signé le rapport de leurs travaux que j’ai le devoir de vous remettre, monsieur le Premier ministre », a indiqué le ministre Mboulou.

Au nombre des propositions formulées par la commission figurent la prise par le gouvernement des mesures permettant au révérend pasteur Ntoumi de recouvrer tous ses droits et libertés ; l’engagement de ce dernier à garantir le respect et l’application stricts de l’accord de cessez-le-feu et de cessation des hostilités dans le Pool.

La commission a également recommandé la restauration de la libre circulation des personnes et des biens en procédant à la suppression systématique des barrières informelles sur toutes les voies de communication traversant le Pool, ainsi que la nécessité de consolider le cessez-le-feu et l’arrêt des hostilités en vue de rétablir l’autorité de l’Etat dans la région.

Après avoir réceptionné le rapport de cette commission, le Premier ministre a déclaré : « À ce stade, il me reste à prendre bonne note de ce rapport que je vais lire en tant que gouvernement. Tous les ministres de la République vont s’imprégner de ce document. Ils sauront les éléments qui sont de la responsabilité du gouvernement et nous allons tout faire pour les respecter, les appliquer. Je souhaite voir l’autre partie tenir également parole ».

Clément Mouamba a ajouté: « Nous n’avons pas le droit de trébucher tout le temps surtout lorsqu’il s’agit du Pool. Je suis l’affaire à distance, le ministre m’en rend toujours compte. J’en rendrai compte fidèlement au président de la République qui suit ce dossier pas à pas ; cela ne pouvait pas se faire sans son accord. Il a pris l’option de mettre fin à ces difficultés… ».

Le chef du gouvernement a, par ailleurs, assuré l’engagement des pouvoirs publics d’organiser les opérations liées à la réinsertion sociale des ex-combattants du Pool.

Le président Sassou-Nguesso échange avec d’autres chefs d’Etat à Monrovia

Le chef de l’Etat et ses homologues du Togo, de la Guinée et du Burkina Faso ont abordé les questions à l’ordre du jour du prochain sommet de l’Union Africaine.

Un mini-sommet des chefs d’Etats africains a été improvisé à Monrovia ce lundi 22 janvier 2018. Le chef de l’Etat Congolais Denis Sassou-Nguesso a en effet rencontré ses homologues du Togo, du Burkina Faso et de la Guinée dans la capitale du Libéria, en marge de la cérémonie d’investiture du président George Weah.

Les présidents du Togo, du Burkina Faso et de la Guinée faisaient également partie de la quinzaine des chefs d’Etat invitée à cette prise de fonction officielle du nouveau chef d’Etat du Liberia.

Sassou-Nguesso du Congo, Faure Gnassingbé du Togo, Roch-Marc Kaboré du Burkina faso et Alpha Condé de la Guinée ont échangé sur les questions qui seront à l’ordre du jour au prochain sommet de l’Union Africaine (UA).

Ledit sommet se tiendra à Addis-Abeba en fin de cette semaine sous le thème : « Gagner la lutte contre la corruption, un chemin durable pour la transformation de l’Afrique ». Au cours de ce sommet il sera également débattu la question du Fonds bleu pour le bassin du Congo et la crise libyenne.

La chambre haute appelée à devenir le pilier de la bonne gouvernance

La recommandation est du président du Sénat, M. Pierre Ngolo, lors de la clôture de la deuxième session extraordinaire de la troisième législature de cette chambre.

Le président du Sénat, M. Pierre Ngolo, a appelé, 19 janvier à Brazzaville, la chambre haute du Parlement à devenir le pilier de la démocratie et de la bonne gouvernance, lors de la clôture de la deuxième session extraordinaire de la troisième législature de cette chambre.

Selon lui, les sénateurs doivent être d’une implication, situant la chambre haute au niveau du rêve constitutionnel. Le moment est venu pour les congolais de donner un sens vrai à la rupture par un effort soutenu de renouement effectif des habitudes et des pratiques qui gênent et freinent l’envol du pays vers le développement, a souhaité M. Ngolo.

«Soyons partout les promoteurs de la bonne gouvernance et les messagers de la paix sur toute l’étendue du territoire nationale afin que toute l’attention et toute l’énergie des congolais soient consacrées à la lutte contre la crise que nous gagnerons inévitablement. Prêchons et activons-nous pour le retour de la paix au Pool en soutenant le processus en cours. Faisons tout pour que tout se règle dans la République sans troubler la quiétude des citoyens et sans porter atteinte à la paix et à la sécurité», a-t-il ajouté.

Félicitant le travail accompli par les sénateurs dans le traitement du budget de l’Etat en 15 jours, dans la rigueur, l’efficacité et l’intériorisation des contraintes du temps ainsi que l’engagement à se mettre réellement au service du pays pour prendre une part active à sa construction, le président du Sénat a demandé aux uns et aux autres d’intérioriser la nécessité de la discipline et du patriotisme afin de s’engager avec détermination sur la voie de la rupture. «Le budget du Congo est un budget de crise avec son lot de restrictions justificatives d’un nouvel état d’esprit chez les dirigeants tout comme chez les citoyens», a-t-il dit.

«L’insistance du Chef de l’Etat, M. Denis Sassou-N’Guesso, le 30 décembre 2017 devant le Parlement réuni en congrès, sur la rupture et l’impérieuse nécessité de remise en cause dans nos comportements, traduit l’insuffisance de prise de conscience de certains citoyens ; de même qu’il exprime sa résolution dans le combat salvateur contre les entraves au développement», a-t-il insisté, exhortant les sénateurs de profiter du temps restant avant l’ouverture de la prochaine session, à repartir éclairer les sources sur la situation nationale pour tirer l’information nécessaire à l’élévation des performances et à la lucidité.

Faisant la synthèse des travaux, le deuxième secrétaire du sénat, M. Joseph Yedikissa Dadhie, a indiqué que le budget du Sénat, exercice 2018, adopté au cours de la session extraordinaire dont le montant n’a pas été révélé et qui intègre le corpus global de l’Etat dans le cadre des allocutions faites au Parlement, est en diminution par rapport au budget de 2017 de 1 milliard 045 millions 675.000 de FCFA, soit 9,64% de réduction.

Sur le budget de l’Etat exercice 2018, il a fait savoir que le principal problème que le gouvernement congolais doit résoudre est la recherche des financements pour combler le gap dégagé pour la quête d’équilibre budgétaire du gouvernement. Ce déficit, a-t-il dit, résulte principalement du niveau élevé du service de la dette extérieure devenue insoutenable.

Le gouvernement doit fournir des efforts et des garanties permissifs d’un aboutissement heureux au terme des négociations avec les créanciers du Congo.

Plus de 6 milliards de FCFA de budget pour le PSTAT en 2018

Ce budget, a précisé le coordonnateur du PSTAT, M. Dominique Kimpouni, sera axé sur la formation, en vue de produire des données de qualité.

Le budget 2018 du Projet de renforcement des capacités en statistiques (PSTAT) a été arrêté, le 19 janvier à Brazzaville, à la somme de 6 milliards 063 millions de FCFA par le comité de pilotage, au cours de la session ordinaire de ce projet.

Ce budget, a précisé le coordonnateur du PSTAT, M. Dominique Kimpouni, sera axé sur la formation, en vue de produire des données de qualité. «Les statistiques étant produites par des personnes, il est impérieux donc de les former pour savoir donner les données de qualité», a-t-il indiqué.

Il a également souligné que ce budget permettra audit projet d’acquérir de nouveaux matériels informatiques, des équipements de bureau et des moyens roulants, de réaliser le recensement général de la population, de l’habitation  et  des entreprises; d’observer permanemment les prix ainsi que de mener l’enquête démographique et de santé.

«La mise en œuvre du plan de travail de l’année dernière était confrontée aux difficultés de décaissement du fonds de contrepartie. Pour la mise en œuvre du projet, le gouvernement devait apporter 3 milliards de FCFA, mais nous n’avons pas pu les obtenir», a notifié le coordonnateur du PSTAT.

Outre l’adoption du budget, le comité a aussi examiné le bilan, l’exécution à mi-parcours du plan d’action 2015-2017 ainsi que le rapport d’exécution du programme de travail.

A cet effet, le coordonnateur du PSTAT a évoqué les difficultés que le projet a rencontrées dans son fonctionnement en 2017. «L’exécution du PSTAT a souffert du non décaissement des fonds de la contrepartie gouvernementale. De surcroît, les effets salvateurs attendus des arrangements institutionnels relatifs respectivement à l’obtention d’un financement additionnel et à l’application de nouveaux taux de contribution au budget du projet (99,6% pour l’IDA et 0,4% pour le gouvernement) ont tardé à se manifester, au point de plonger le PSTAT, dès début septembre 2016, dans une situation de cessation des paiements déplorée jusqu’à la fin du premier trimestre de l’année 2017», a-t-il fait savoir.

Ce projet, cofinancé par la Banque Mondiale et le gouvernement congolais, a été lancé en 2015. Il a pour objectif de produire des données statistiques de qualité dans les délais réels et de les diffuser. Marlyce Tchibinda Batchi

Démarrage imminent du projet «Averda va à l’école»

Initié par le ministre Raymond Zéphirin Mboulou, ce projet qui démarre le 15 février vise à sensibiliser au respect et à l’assainissement de l’environnement.

Un programme de sensibilisation au respect et à l’assainissement de l’environnement dit «Averda va à l’école», a été initié par le ministre de l’intérieur et de la décentralisation et du développement local, M. Raymond Zéphirin Mboulou, en vue d’inculquer aux jeunes,  l’observation des règles de propreté en milieu scolaire.

Annoncé par M. Mboulou, le 18  janvier dernier à Kintélé, banlieue nord de  Brazzaville, ce projet va démarrer le 15 février prochain dans la capitale congolaise, et se poursuivra à Pointe -Noire et Oyo dans le département de la Cuvette.

«Cette activité participe à la pureté de l’environnement et à la survie de l’homme. L’enjeu majeur de ce siècle est la protection de l’environnement menacé par des pollutions de toute sorte, car sa non-prise en compte par l’homme pourrait, à coup sûr, mettre en danger la sécurité internationale», a fait savoir le ministre en charge du développement local.

«Si nous voulons la paix, préservons l’environnement.  Ce lien paix- environnement est un vrai point de vue global, mais il est aussi un point de vue local. C’est pour cela qu’il est impérieux pour nous tous aujourd’hui, et comme nous le savons, nous devons avec insistance enseigner aux élèves, véritables héritiers de notre planète, des pratiques qui favorisent la protection continue de notre milieu», a-t-il précisé.

Intervenant à cette occasion, le ministre de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation. M. Anatole Collinet Makosso, a indiqué que «le milieu scolaire exige l’observation des règles et de propreté. De ce fait, il doit être entretenu et gardé propre afin d’éviter la pollution par les déchets, les mauvaises odeurs et la propagation de certains microbes et maladies pouvant compromettre le travail des apprenants et occasionner des échecs scolaires».

Les programmes d’enseignement scolaire ont prévu la dispensation des cours d’éducation civique, morale d’hygiène et les cours pour la paix qui apprennent aux élèves plusieurs valeurs sociales et citoyennes ainsi que les notions de propreté et de vie en communauté.

Pour la présidente du Conseil municipal, députée-maire de Kintélé, Mme Stella Mensah Sassou-N’Guesso, la problématique de l’environnement est actuellement une question essentielle. Elle a salué ce programme mis sur pied pour la protection de l’environnement et orienté en direction de l’école, le lieu par excellence d’imprégnation des valeurs intellectuelles, morales et civiques.

«A travers ce projet, nous voulons transmettre aux élèves et à leurs familles, des notions de savoir dans les domaines de la gestion des déchets et de la protection de l’environnement. Nous souhaitons également faire connaître aux élèves des notions nouvelles telles que la pollution, le recyclage, le réchauffement climatique… Tout ceci dans le seul but commun de rendre leurs villes propres», a-t-elle expliqué.

Quant au directeur du développement du groupe Averda en Afrique, M. Nicolas Achkar, il justifie cette initiative par le fait que les élèves sont au centre des préoccupations de leur société. Il a souhaité  à ce que cette génération grandisse en y acquérant les notions nouvelles en relation avec la gestion des déchets et la protection de l’environnement.

«Il est aujourd’hui prouvé que les enfants constituent les acteurs vitaux de toute communauté. Il est impératif alors de coopérer ensemble pour investir dans l’éducation des élèves du Congo et de raffiner leurs connaissances en matière de gestion des déchets», a-t-il indiqué.

«Dans la gestion des déchets, nous souhaitons investir dès maintenant et à long terme dans le raffinement de la génération congolaise. Notre contribution au Congo ne se limite pas uniquement à la propreté de la ville, mais permet aussi d’éduquer, de former des jeunes congolais. Grâce à nos campagnes de sensibilisation, nous aiderons les communautés locales non seulement à réduire leurs déchets, mais aussi à les recycler beaucoup plus», a conclu M. Achkar.

Le nouveau commandant de la GR prend ses fonctions

Nommé par décret présidentiel n° 2018-12 du 12 janvier 2018, le colonel Gervais Akouangué a remplacé à ce poste le Général de brigade Ngatsé Nianga Mbouala.

Le nouveau commandant de la Garde Républicaine (GR), le colonel Gervais Akouangué, a pris le commandement de la GR, le 20 janvier dernier à Brazzaville, sous le patronage du chef d’Etat-major Général (CEMG) des Forces Armées Congolaises (FAC), coordonnateur  du groupe d’anticipation stratégique, le général de division Guy Blanchard Okoï.

Nommé par décret présidentiel n° 2018-12 du 12 janvier 2018, le nouveau commandant de la Garde Républicaine, qui a rang du conseiller spécial du Président de République, a remplacé à ce poste le Général de brigade Ngatsé Nianga Mbouala, appelé à d’autres fonctions.

Le colonel Gervais Akouangué, indique-t-on, est officier des troupes aéroportées et de la gendarmerie, issu de la 1ère promotion de l’Académie Militaire Marien Ngouabi, (baptisées promotion commandant Marien Ngouabi).

Il a été Chef de section au Groupement Aéroporté (GAP) et sélectionné à l’issue d’un test pour suivre un stage à l’Ecole Supérieure d’Officier de Gendarmerie en France. Il est rentrée au pays, titulaire du diplôme supérieur d’officier de gendarmerie.

Nommé commandant de la Compagnie d’Instruction de l’Ecole de la Gendarmerie nationale, il est directeur de stage des 1èrs sous-officiers de la gendarmerie restaurée et chef de division emploi à la direction des opérations de la Gendarmerie nationale.

Détaché à la maison militaire du Président de la République en 1997, le colonel Gervais Akouangué  a occupé les fonctions de chef d’Etat-major du bataillon de protection à la direction générale de la sécurité présidentielle. De 2003 à 2004, il a été major du cours d’Etat-major à l’Académie Militaire Marien Ngouabi, puis directeur des opérations à la Direction Générale de la Sécurité présidentielle.

De 2006 à 2007, il est diplômé du Cours International de Défense (CID) au collège Royal de l’Enseignement Militaire Supérieur 2ème degré (Ecole de Guerre) au Maroc.  De 2007 à 2013, commandant du 1er Bataillon de manœuvre de la Garde Républicaine. En 2015, il obtient le diplôme de l’Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale (IHEDN). De 2013 à 2018, chef d’Etat-major de la Garde Républicaine avec rang de conseiller du président de la République.

Marié, le colonel Akouangué a été décoré au rand d’officier dans l’ordre du mérite congolais ; médaillé d’or de la Croix de la valeur militaire, rappelle-t-on.

Ngamakosso: Démarrage des travaux de construction des canaux de drainage des eaux

Cette construction a été engagée afin de  barrer la route aux inondations dans la ville capitale indique le responsable du chantier, M. Cyr Massala.

Les travaux de construction des canaux de drainage des eaux de l’érosion de Ngamakosso dans le 6èmearrondissement, Talangaï, viennent de démarrer avec des canalisations au-delà de l’épicentre de l’érosion jusqu’au fleuve Congo, par la société  chinoise CRBC.

«Cette construction a été engagée afin de  barrer la route aux inondations dans la ville capitale» a indiqué le responsable du chantier, M. Cyr Massala, précisant qu’on peut réussir cette construction si les riverains peuvent changer les mentalités  en arrêtant de  jeter les ordures dans les voies de canalisation et d’arrêter d’occuper des terrains dans les zones à risque.

A cet effet, il a rassuré la population riveraine qu’«avec les ouvriers chinois, nous travaillons pratiquement tous les jours, même les dimanches, pour que les travaux s’achèvent dans le délai, notamment  au mois de mars prochain».

Pour mieux résister aux érosions devenues récurrentes dans le secteur, M. Massala a fait savoir que les ouvriers vont tenter d’aménager et d’élargir les canaux de drainage ainsi que de construire des rampes d’accès.

Les habitants de Ngamakosso ont été touchés de plein fouet par les érosions et inondations dues à des pluies diluviennes qui se sont abattues ces derniers jours à Brazzaville, a-t-il  expliqué.

Il a précisé que  beaucoup d’entre eux sont devenus des sans-abri. La principale voie d’accès quasiment coupée, ils sont aujourd’hui obligés d’effectuer des transbordements pour joindre l’un et l’autre bout du tronçon.

«Quel pays !», un questionnement satirique sur la façon de gérer la santé

La pièce théâtrale du dramaturge congolais, Jean-Marie Bamokena, a été présentée vendredi dernier à Brazzaville.

Le Théâtre de l’Agora a présenté, le 19 janvier à Brazzaville, la pièce intitulée «Quel pays !» du dramaturge congolais, M. Jean-Marie Bamokena, un texte satirique qui est un questionnement, pour toute personne, sur la façon de gérer sa santé.

Loufouandi, un jeune homme, souffre d’une insuffisance rénale. Harcelé par des hallucinations dues à la peur de la mort, il se croit envoûté par les esprits de sa famille. Accompagné de son épouse et de sa sœur, il va consulter un guérisseur, Maître Mbaki.

Sur l’insistance de son oncle, il consent malgré lui à aller en consultation dans le plus grand centre hospitalier du pays, où il est finalement admis. Mais l’indifférence et l’incompétence du personnel de santé ne concourent pas à sa guérison. Celle-ci survient après une réconciliation entre lui, sa mère et son père adoptif.

Présenté à l’Institut Français du Congo (IFC), dans une mise en scène d’Olivier W. Bouesso Nkouka, «Quel pays !» s’est déroulé sur une dizaine de tableaux, dans une distribution qui a porté sur 13 comédiens, parmi lesquels Ntari Banzouzi Darland, Maryse Banouanina, Théophane Moundaya, Ntari Bantsimba, Rytia Soungama et Mamy Boudzoumou.

Entre autres aspects dépeints par ce texte, le conflit entre les partisans de la médecine moderne et ceux de la médecine traditionnelle, ainsi que la cupidité des guérisseurs et du personnel de santé.

Dans une interview accordée à l’ACI à l’issue du spectacle, M. Bamokena a indiqué que l’enseignement majeur de son texte est la manière dont chacun gère sa santé au quotidien dans les pays dits sous-développés.

S’agissant de la place des deux types de médecine, il a fait savoir que la médecine traditionnelle a autant sa place dans la société que la médecine moderne, citant en exemple la médecine traditionnelle chinoise.

«Quel pays !» est à ce jour à sa deuxième présentation après celle faite en 2016 à l’IFC. Cette pièce de théâtre a été publiée en France par les éditions «La Doxa», a-t-on appris. Benjamin Mankedi

Experts et sociétés fixent les prix des produits pétroliers

Une réunion regroupant le ministère des hydrocarbures, les représentants des sociétés pétrolières et les experts en la matière, s’est tenue du 16 au 17 janvier dernier à Pointe-Noire, pour fixer les prix des hydrocarbures produits au Congo, annonce une source digne de foi. Au cours de cette réunion présidée par le ministre des hydrocarbures, M. Jean Marc Thystère Tchicaya, les moyennes trimestrielles des prix fixés des hydrocarbures produits au Congo, arrêtées au cours de la réunion des prix du quatrième trimestre 2017, en dollars par baril, se présentent comme suit :

 

Hydrocarbures produits au Congo Prix fixés en dollars par baril
Djéno Mélange 61
Nkossa Blend 63, 3
Yombo 55, 6
Nkossa Butane 49, 6
Nkossa propane 36, 6

Les moyennes des différentiels des prix des bruts congolais, en dollars par baril, sont fixées comme suit :

Bruts congolais Moyennes des différentiels des prix en dollars par baril
Djéno Mélange -0,6 par rapport au Brent daté
Nkossa Blend 0,04 par rapport au Brent daté
Nkossa Butane 1,6 par rapport au butane North West Europe
Nkossa Propane -3,2 par rapport au Propane Mont Belvieu

La moyenne trimestrielle des prix fixés des hydrocarbures lors de la réunion des prix du quatrième trimestre 2017 est de 61,2 dollars par baril pour un différentiel de -0,6 dollars par baril.

Remerciant la société Eni Congo qui a innové avec l’organisation de ces assises, le ministre Jean Marc Thystère Tchicaya a rappelé que la République du Congo a décidé d’adhérer à l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). Cette adhésion imminente à l’OPEP traduit la volonté du président de la République, Denis Sassou-N’Guesso, de placer le Congo au rang des leaders mondiaux, porteurs de propositions dans les négociations internationales, a-t-il dit citant la déclaration du gouvernement à ce sujet.

Cette adhésion devrait aussi permettre au Congo de tisser des relations de coopération bilatérale avec d’autres grands pays exportateurs, notamment l’Arabie saoudite, dans le domaine du pétrole et sur des questions de développement économique.

La République du Congo prévoit de produire, en 2018, 122 millions de barils. Cette performance devrait être atteinte grâce à la production du champ de Moho Nord et aux efforts de tous. Efforts qui portent sur de nouveaux développements structurant et l’optimisation des performances des champs matures, a dit le ministre des hydrocarbures.

Cette année sera aussi marquée par l’examen et l’adoption en Conseil des ministres puis au parlement des textes d’application relatifs à la loi n°28-2016 du 12 octobre 2016 portant code des hydrocarbures. L’objectif étant, au travers de ces textes d’application, de continuer à attirer plus d’investisseurs dans le secteur amont, en favorisant un climat des affaires propice au développement et en encadrant le volet contenu local et les aspects environnementaux», a-t-il déclaré.

Tenue en mars à Brazzaville d’une conférence sur les tourbières du Bassin du Congo

La conférence se tiendra du 21 au 23 mars prochain à Brazzaville, avec la participation de l’ONU, des ONG et d’experts venus du monde entier.

Une conférence internationale sur les tourbières du bassin du Congo, premier puits de captation de carbone au monde, se tiendra du 21 au 23 mars prochain à Brazzaville, avec la participation de l’ONU, des ONG et d’experts venus du monde entier, a annoncé récemment le président congolais, M. Denis Sassou-N’Guesso.Dans une interview accordée au journal en ligne de «Jeune Afrique» et publiée le 15 janvier dernier, M. Sassou-N’Guesso qui est également président de la Commission climat du bassin du Congo, a souligné que «plus que jamais, c’est une part du destin de la planète qui se joue au cœur de notre continent. A nous de nous montrer dignes de cette immense responsabilité».

Il a rappelé qu’en décembre dernier, à Paris, en France le premier sommet de la planète a débouché sur 12 engagements, afin de mobiliser les ressources financières en vue d’assurer la transition vers une économie bas carbone.

Le Président Sassou-N’Guesso a également annoncé la tenue du 28 au 29 janvier prochain à Addis-Abeba en Ethiopie de la 30ème session ordinaire de la conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine (UA), au cours de laquelle un point sera fait sur les initiatives prises en commun contre les effets dévastateurs du réchauffement climatique.

Au sujet des effets engendrés par les changements climatiques au niveau mondial, il a dit que «le Congo prend toute sa part dans cette stratégie régionale commune, et cela depuis plus de vingt ans déjà, même lorsque la prise de conscience écologique n’en était, sur le continent, qu’à ses balbutiements».

Il a rappelé que La COP22, qui s’est tenue à Marrakech au Maroc en 2016, a constitué une étape décisive dans l’appropriation par l’Afrique des enjeux du réchauffement climatique, et 2017 aura été l’année de la mise en œuvre de cette volonté commune.