Dolisie : Pas d’électricité et d’eau au grand marché, les commerçants connaissent des difficultés

Le dossier est sur la table du maire de la ville depuis longtemps selon certaines sources. Quant aux commerçants, ils sont toujours dans l’expectative.

Le bâtiment abritant le grand marché de Dolisie compte parmi les édifices qui font le charme de la capitale départementale du Niari (sud). Mais l’ambiance tranche avec la luxuriance de ce joyau architectural depuis la coupure d’électricité et d’eau. Les charcutiers ont du mal à reprendre les couteaux pour découper des tranches de jambon, les commerçants ont du mal à arriver pour déballer les étals.

Cette situation qui date depuis plusieurs mois et qui complique beaucoup la tâche des commerçants de la troisième ville du Congo pousse plusieurs vendeurs de ne plus pouvoir s’installer au grand marché, en raison de cette pénurie d’eau et du manque d’électricité.

Force est de constater que le grand marché est moins bien garni qu’auparavant. Les détenteurs des chambres froides, les propriétaires des boucheries ont tous des visages courroucés car les pertes à ce niveau sont énormes.

Le dossier est sur la table du maire de la ville depuis longtemps.

Les commerçants sont toujours dans l’expectative.

Pointe-Noire : Un agent de Total perd 18 millions de FCFA dans un incendie qui a consumé sa maison

Selon des témoins, Monsieur Tchitembo, affectueusement appelé « Le Boss » par les petits du quartier, était inconsolable après le sinistre.

Un agent de Total, Honoré Tchitembo, 52 ans, de nationalité congolaise, a perdu une somme de 18 millions de FCFA, le fruit de ses économies, dans un incendie d’une rare violence qui a pulvérisé toute sa maison au quartier Loandjili.

Selon des témoins, Monsieur Tchitembo, affectueusement appelé « Le Boss » par les petits du quartier, était inconsolable après le sinistre. En plus de sa maison, le sinistré, père d’une nombreuse famille, a perdu une somme de 18 millions de FCFA qu’il gardait jalousement et secrètement à la maison comme Harpagon le personnage principal du livre « L’avare » de Molière.

Selon les premiers éléments de l’enquête, un compteur défectueux serait à l’origine de cet incendie dans la capitale économique où beaucoup de maisons sont construites de façon sommaire avec du bois.

On rappelle que Brazzaville, Pointe-Noire et Dolisie, les trois principales villes du Congo, sont souvent victimes des incendies spectaculaires.

L’habitat précaire, les mauvaises installations électriques, les marmites oubliées au feu par des étourdis, les bougies allumées à proximité des matelas pour faire face aux délestages, sont les principales causes de ces sinistres à répétition.

Dissolution de la SNDE : les syndicats dénoncent le manque de communication

Dans une déclaration rendue publique, le 8 février à Brazzaville, le collectif des partenaires sociaux de l’entreprise a demandé au gouvernement de communiquer davantage sur la nécessité de la continuité de services jusqu’à la dissolution effective de la société.

Le collectif des syndicats de la Société nationale de distibution d’eau (SNDE) rend seul responsable le gouvernement  des préjudices qui en découleront en cas de manque de communication. Car, estime-t-il, depuis l’annonce de la décision portant dissolution de la SNDE, les effets négatifs induits se sont installés. Il s’agit notamment de la réticence des usagers à honorer les factures de consommation d’eau ; le refus des consommateurs de recevoir les visites des agents ; l’installation du climat de méfiance entre les partenaires (banques, fournisseurs, Agence française de développement) et la société. L’autre manque à gagner pour l’entreprise concerne la démotivation généralisée des travailleurs.

Sans s’opposer à la démarche enclenchée en attendant l’adoption du projet de loi par le parlement, les syndicalistes rappellent que les pouvoirs publics n’ont jamais échangé régulièrement avec eux, comme le prétend le compte rendu du Conseil des ministres. « Les partenaires sociaux prennent date avec le chef de l’Etat qu’il n’y aura pas de plan social du fait de la dissolution de la SNDE. Nous manifestons également notre entière disponibilité dans la suite du processus de réformes », ont-ils conclu, dans une déclaration lue par le secrétaire général de la section Confédération syndicale congolaise de la SNDE, Aimé Christian Ouazet.

Rappelons que le gouvernement a approuvé, le 2 février, en Conseil des ministres, en raison de leurs contre-performances, la dissolution de la Société nationale d’électricité et de la SNDE. « Ces deux sociétés se caractérisaient par une situation technique de quasi-faillite, n’eussent été les subventions versées par l’Etat. Leurs contre-performances en matière de distribution et de commercialisation ont eu pour conséquence de détériorer leurs relations avec leurs clients et usagers respectifs, au point de les rendre exécrables », expliquait le ministre de tutelle, Serge Blaise Zoniaba.

Concernant la SNDE, la société en création sera chargée de gérer le patrimoine hydraulique de l’Etat en zone urbaine et semi-urbaine, par le biais de contrats de délégation de service public conclus entre l’Etat et les exploitants.

Salon : le cabinet Pro’Invest représente le Congo à Eurobois

La structure a présenté, du 6 au 9 février, dans la ville de Lyon, en France, des opportunités d’affaires et d’investissement dans la filière bois au Congo, à l’occasion du salon de référence du secteur et véritable lieu d’échange pour l’ensemble des acteurs nationaux et internationaux.

Le Salon du bois, des techniques de transformation et d’agencement que la ville de Lyon abrite dans le Parc d’exposition Euroexpo peut compter sur le stand Congo, repéré par les visiteurs désireux de nouer de nouveaux débouchés. Si le marché congolais du bois a attiré l’attention des professionnels de divers horizons, de réelles approches d’affaires se sont nouées sur ce stand, offrant ainsi à l’ensemble de la filière bois française et européenne d’incontestables potentiels et de nouvelles opportunités de développement.

Pour Donald Fylla Saint-Eudes, patron du cabinet Pro’Invest, initiateur et superviseur du stand Congo, « la moisson est bonne ». « Les professionnels européens du bois, bien que quelque peu surpris par la présence du stand sur le salon, se sont très vite rapprochés et ont complètement adhéré à la démarche qui a consisté à présenter le bois congolais dans sa diversité. Nous leur avons montré le secteur, les produits issus de la transformation, et autres opportunités », souligne-t-il.

Avec un peu plus d’un millier de passages physiques et de visiteurs sur le stand, en trois jours de participation, Donald Fylla Saint-Eudes affirme, par ailleurs, que plus d’une centaine de demandes d’informations clairement formulées ont été enregistrées. « Une douzaine de contacts qualifiés et de potentiels investisseurs d’ores et déjà intéressés, prêts et même déjà d’accord pour l’organisation d’une mission de prospection économique sur place au Congo-Brazzaville », se réjouit -il.

Les objectifs de participation atteints, la société Pro’Invest, dont la délégation du bureau de Brazzaville regagne la capitale bientôt, affine d’ores et déjà ces retombées au profit du secteur bois en bonne position parmi les produits d’exportation. Pro’Invest estime que des contacts fructueux devront se poursuivre avec l’administration du domaine forestier qui couvre au Congo 22 millions d’hectares, soit 65% du territoire national et 12% de forêts d’Afrique centrale.

Plus de vingt mille professionnels ont pris part à cette édition Eurobois 2018, avec comme leitmotiv : l’information, la formation et l’innovation. Experts de l’exploitation forestière, ceux de la transformation du bois, menuisiers, ébénistes, industriels du meuble, agenceurs, etc., s’y sont croisés au travers de conférences, expositions et business.

 

A Makabana, un jeune de 18 ans meurt par noyade

Bertrand Coffrant Miyanda a perdu la vie alors qu’il est allé se baigner avec ses deux amis. Une enquête est ouverte par la police de Makabana pour comprendre les circonstances de son décès.

A cause de la canicule qui prévaut actuellement à Makabana (sud), la victime Bertrand Coffrant Miyanda, 18 ans, habitant au quartier CQ8O, s’est rendu jeudi après-midi au fleuve Niari avec ses deux amis pour prendre un bain frais.

Une fois au fleuve, les trois amis se baignaient quand le jeune Miyanda a subitement disparu sous l’eau. Ses deux amis ont tenté de trouver du secours en regagnant la berge mais quand les secours sont arrivés, il était déjà trop tard.

Le corps, sans vie, du jeune homme a été retrouvé vers 18 heures.

Aucune cellule psychologique n’a été mise en place pour la famille et notamment les deux cousins visiblement très choqués.

Une enquête est ouverte par la police de Makabana qui privilégie à ce stade, la thèse du malaise.

A noter qu’en un mois, c’est le deuxième drame survenu dans la commune urbaine de Makabana. Le dernier cas en date remonte au 7 janvier dernier lorsqu’une personne de 3ème âge, Niaty Mboungou, a trouvé la mort dans le lit du même fleuve.

La découverte de ce corps sans vie et en état de putréfaction très avancé a semé l’émoi dans la ville.

La police locale a fait le constat. Le corps sans vie a été aussitôt inhumé.

Jusqu’à nos jours, aucun renseignement n’a été fourni sur les raisons de cette noyade. La famille attend toujours.

A Dolisie, les abonnés de la SNE et SNDE refusent de payer leurs factures

Plusieurs agents de recouvrement de la SNE et SNDE ne savent plus à quel saint se vouer pour renflouer les caisses de leurs sociétés « toujours déficitaires », selon le gouvernement. Malgré l’intervention des policiers dans certains quartiers de la ville, aucun client ne veut ouvrir le chéquier.

Suite à la décision du gouvernement congolais de dissoudre la Société nationale d’électricité (SNE) et la Société nationale de distribution d’eau (SNDE), plusieurs abonnés de ces deux sociétés refusent catégoriquement de payer leurs factures à Dolisie, la capitale départementale du Niari (sud).

Plusieurs agents de recouvrement de la SNE et SNDE ne savent plus à quel saint se vouer pour renflouer les caisses de leurs sociétés « toujours déficitaires », selon le gouvernement.

Malgré l’intervention des policiers dans certains quartiers de la ville, aucun client ne veut ouvrir le chéquier.

On rappelle que la SNE et la SNDE se caractérisaient par une situation technique de quasi-faillite, n’eussent été les subventions versées par l’Etat. Leurs contre-performances en matière de distribution et de commercialisation ont eu pour conséquences de détériorer leurs relations avec leurs clients et usagers respectifs, au point de les rendre exécrables.

Une réforme des deux secteurs sera réalisée sous la conduite d’un comité interministériel.

En outre, les compagnies seront remplacées par trois nouvelles entités. Il s’agira de la Société de patrimoine pour le secteur de l’électricité, la Société de transport de l’électricité et la société de patrimoine du secteur de l’eau.

Ces compagnies revêtiront la forme de sociétés anonymes dans le but d’atteindre une plus grande efficacité et de faciliter la mobilisation des investissements privés sur les marchés de capitaux.

CFCO : Le train Mbinda a déraillé faisant un mort et plusieurs blessés graves

L’accident s’est produit s’est produit entre la gare de Moubotsi et celle de Mont-Belo dans le Niari (sud). Les blessés ont été évacués à Pointe-Noire pour des soins, selon une source policière.

Un accident de train CFCO communément appelé train Mbinda s’est produit entre la gare de Moubotsi et celle de Mont-Belo dans le Niari (sud) faisant au moins un mort (Harcel Mampassi, 20 ans) et plusieurs blessés graves.

Le train, qui transportait plusieurs passagers aux environs de 8 heures, roulait trop vite et a déraillé en faisant des dégâts considérables.

Les blessés ont été évacués à Pointe-Noire pour des soins, selon une source policière.

On rappelle que les accidents de train ne sont pas rares au Congo-Brazzaville, où le manque d’investissement dans le réseau ferroviaire est souvent dénoncé sur les lignes Brazzaville-pointe-Noire (510km) construite entre 1921 et 1934 et Dolisie-Mbinda (285km) construite entre 1959 et 1962.

L’ambassadeur de Chine fait ses adieux au président Sassou Nguesso

Xia Huang a saisi cette occasion pour remercier les plus hautes autorités pour ces années de travail et de coopération. Il a également profité de ce tête-à-tête avec le président de la République pour dresser le bilan de ses activités durant son mandat. »Je quitterai ce pays avec un sentiment d’attachement » a t-il lancé.

Le Président congolais, Denis Sassou Nguesso a reçu jeudi en audience, l’ambassadeur de la République de Chine au Congo-Brazzaville, Xia Huang, venu faire ses adieux au chef de l’Etat.

Au cours de leur entretien, Denis Sassou Nguesso et le diplomate chinois ont échangé essentiellement sur les points de coopération bilatérale entre Pékin et Brazzaville.

Xia Huang a saisi cette occasion pour remercier les plus hautes autorités pour ces années de travail et de coopération. Il a également profité de ce tête-à-tête avec le président de la République pour dresser le bilan de ses activités durant son mandat.

Durant son séjour en terre congolaise, le diplomate chinois a eu à travailler sur plusieurs projets de coopération bilatérale, notamment celui de construction de la zone économique spéciale de Pointe-Noire.

Il a soutenu aussi garder un bon souvenir du Congo-Brazzaville.

«Je quitterai ce pays avec un sentiment d’attachement. C’est un grand pays ami de la Chine. Je pense qu’avec le temps, il y aura toujours entre les deux pays de la confiance politique qui est appelée à s’approfondir davantage. Les relations entre les deux pays vont être toujours portées sur un palier plus élevé pour assurer une coopération toujours plus dynamique, concrète, productive, dans l’intérêt des deux peuples », a déclaré Xia Huang.

Jean-Claude Gakosso pour une plus grande implication de la diaspora au développement du Congo

La chute de l’interview du ministre congolais des Affaires étrangères, de la Coopération et des Congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso, dans les colonnes de la Semaine Africaine de ce mois de février, a sonné comme une sorte de défi lancé à l’adresse des congolais de l’étranger. Une volonté d’implication de toute la diaspora congolaise dans la bataille pour le développement du pays.

«La solidarité de la République se manifeste également à l’égard de ceux de nos compatriotes qui ont volontairement choisi une seconde patrie, mais dont le cœur continue de battre pour le Congo. Le Département des Congolais de l’Etranger, mis récemment en place par le Président de la République, a précisément vocation à faire du Ministère des Affaires étrangères la porte d’entrée pour tous ceux parmi eux qui veulent contribuer au processus de développement national ou exercer leurs droits civiques inaliénables tout en résidant à l’étranger », a déclaré le patron de la diplomatie congolaise.

Un pas notable a été donc franchi pour comprendre les attentes du gouvernement congolais envers les Congolais de l’étranger.

Désormais, il est question de maintenir cette dynamique participative et de franche collaboration entre Congolais de tous bords vivant loin des frontières nationales et le gouvernement pour développer le pays et faire face à la crise financière qui phagocyte le Congo.

Une volonté du gouvernement qui prend ici le contre-pied d’une certaine opinion qui tend à vouloir confiner le rôle de la diaspora uniquement dans le champ politique.

On rappelle que les transferts de fonds des congolais de l’étranger sont conséquemment supérieurs à l’aide au développement, relèvent certains rapports des institutions financières comme la Banque mondiale.

Même si ces fonds ne sont toujours pas budgétisés, ils représentent tout de même une manne non négligeable notamment dans le soutien de l’économie informelle.

Western-Union, Money Gram, Rya ou autres agences, chacun y va de sa préférence pour faire parvenir le précieux sésame qui, à des milliers de kilomètres, procure le sourire à des parents parfois dans le dénuement. L’objectif recherché est d’accroître le bien-être de sa famille en lui octroyant un revenu complémentaire, particulièrement dans le contexte de précarité généralisée qui prévaut au pays, précarité occasionnée par la chute des cours des matières premières, notamment le pétrole. Le but de celui qui envoie est d’aider celui qui reçoit les transferts à satisfaire ses besoins.

Les statistiques ne sont peut-être pas disponibles dans l’immédiat, pourtant à la « foulemètre », le constat est sans appel. Les différentes agences de transfert d’argent au Congo sont chaque jour prises d’assaut quasiment pour des retraits de fonds en provenance de l’étranger.

La diaspora congolaise de France a envoyé près de 2.800.000 euros dans son pays en 2016, selon l’Institut National des Statistiques et des Études Économiques (INSEE).

Estimée à près de 350 000 personnes, très majoritairement des binationaux, la diaspora congolaise de France, très influente, représente à la fois une source financière précieuse, un espace de parole et une source d’informations incontournables, tant à l’étranger qu’au Congo même. Elle contribue de manière significative à l’économie nationale, sous différentes formes : transferts financiers, transferts de savoir-faire, investissements (logements, transports…).

La diaspora congolaise de France a toujours été l’épine dorsale du pays à travers les nombreux cadres qu’elle fournit ou encore les nombreux projets qu’elle entreprend.

Il s’avère que le cordon ombilical est coupé entre les autorités congolaises et une bonne frange de sa diaspora. Peu sont les personnalités en charge des questions extérieures (Ministres ou conseillers à la présidence) de passage dans les capitales africaines ou occidentales qui ont initié des rencontres avec leurs compatriotes de l’étranger, idem pour les autorités consulaires ou diplomatiques incapables d’organiser la diaspora congolaise.

On prend souvent des cas isolés pour jeter l’anathème sur toute la communauté expatriée en occultant ses apports au pays. Cette vision de stigmatisation est contreproductive à la longue en semant les grains pour décourager les bonnes initiatives.

La diaspora congolaise si elle est organisée et soutenue peut être source de créativité et de richesses pour le pays beaucoup plus que l’aide internationale dont nous sommes tributaires tout le temps.

Les autorités de la Nouvelle République doivent corriger les erreurs du passé et rattraper le retard constaté à ce jour. Un gouvernement quel qu’il soit qui n’intègre pas la composante diaspora dans sa politique commet immanquablement une erreur.

Le principe de la création d’un Ministère des congolais de l’étranger doit se pencher sur sa faisabilité et son opérationnalité pour une meilleure marche vers le développement et pour aller plus loin ensemble.

Le Mouloudia est au Congo-Brazzaville

Les Vert et Rouge se sont déplacés mercredi au Congo-Brazzaville où ils se préparent pour le match de la Ligue des champions africaine face à Otoho d’Oyo.

Les supporters mouloudéens attendent ce rendez-vous avec impatience pour voir leur équipe de cœur renouer avec la compétition africaine. Sortis en quart de finale de la coupe de la CAF, lors de sa dernière édition face au Club Africain, les Vert et Rouge veulent réussir une bonne entrée en matière et compte réussir leur premier match de la Ligue des champions africaine. La délégation mouloudéenne était hier matin à l’aéroport national Houari-Boumedienne, ou un vol spécial leur a été réservé afin d’éviter les désagréments des vols réguliers. En effet, la direction mouloudéenne a comme d’habitude voulu tout mettre en place afin que le déplacement se déroule dans les meilleures conditions et d’éviter trop de fatigue aux joueurs et au staff technique. Le vol aura duré un peu plus de six heures et les joueurs en ont profité afin de se reposer. Ils ont ensuite directement rejoint leur hôtel.

Une délégation de 35 membres

La délégation mouloudéenne présente à l’aéroport national hier matin, qui a fait le déplacement au Congo-Brazzaville, était composée de 35 personnes. Les joueurs étaient au nombre de 20 sans oublier le staff technique, le staff médical et les accompagnateurs. Tout a été programmé à l’avance par les dirigeants mouloudéens et les joueurs n’ont eu qu’à déposer leurs bagages et rejoindre l’avion qui leur a été réservé pour ce voyage. En tout cas, l’ambiance était bonne et les joueurs étaient motivés afin de débuter la compétition africaine, surtout les nouvelles recrues de cet hiver.

Kaci-Said en chef de délégation

Le directeur sportif mouloudéen Kaci-Said Kamel a fait le déplacement avec l’équipe et est le chef de la délégation. Ce dernier a préféré accompagner l’équipe afin de suivre le travail du groupe et surtout prendre part à cette rencontre importante. En tout cas, le déplacement de l’équipe s’est déroulé dans de bonnes conditions, tout a été fait afin de pouvoir fournir les meilleures conditions aux joueurs pour leur permettre de rester concentrés uniquement sur leur match.

 

Casoni : « II n’y a pas de favoris »

Le premier responsable de la barre technique mouloudéenne s’est exprimé sur les chances de son équipe de revenir avec un bon résultat du Congo.

Après un autre mauvais résultat en championnat, les Vert et Rouge n’ont qu’une idée en tête, revenir avec un bon résultat de leur déplacement au Congo-Brazzaville. Ces derniers veulent offrir une victoire à leurs supporters qui n’attendent que ça. Même si le haut du tableau s’éloigne en Ligue 1 Mobilis, le Mouloudia Club d’Alger jouera sur trois fronts cette saison, et la Ligue des champions africaine fait partie de ses objectifs. Alors que tout le monde annonce les Vert et Rouge comme favoris pour cette rencontre, surtout que le retour se jouera à Alger, Bernard Casoni ne pense pas la même chose : « Quand on ne connaît pas l’adversaire, il n’y a pas de favoris. En Champion’s League, il faut respecter l’adversaire et ensuite il faut mettre tous les moyens afin d’essayer de se qualifier. En tout cas, ce sera à nous de faire le maximum afin d’y arriver.»

« On va découvrir le Congo »

Le premier responsable de la barre technique mouloudéenne a ensuite déclaré : « On ne sait pas vraiment à quoi s’attendre ; on sait que ce sera un match compliqué, mais pour le moment, on ne peut rien dire, on va découvrir le Congo. » Il a ensuite ajouté : « De toute façon, on n’a pas le choix, on va découvrir le pays, les conditions du match. Il y a une différence de température sans oublier le terrain. Je pense qu’on est bons, on est sur la continuité. Même s’il y a eu un petit coup d’arrêt à Médéa, on est dans une bonne dynamique.»

« Je vais avoir plus de renseignements sur notre adversaire »

Concernant l’adversaire, Bernard Casoni nous dira : « Je vais avoir des renseignements sur notre adversaire. On n’a pas eu beaucoup d’images de cette équipe du Congo. On sait qu’ils ont cinq ou six internationaux et si c’est le cas, c’est qu’ils ont de la qualité. Ils ont repris leur championnat il n’y a pas longtemps, donc ils ont fini leur préparation. Je pense qu’ils sont à cent pour cent ; ce sera alors à nous d’être en très bonne forme aussi.»

« Quand je fais tourner mon équipe, je sais ce que je fais »

L’équipe mouloudéenne déplore des absents de taille pour cette rencontre : « Quand je dis que je suis obligé de faire tourner mon équipe afin de préserver tout le monde pour les autres compétitions, je sais de quoi je parle. Quand on prépare les joueurs à tourner et à être opérationnels à cent pour cent, c’est pour ne pas avoir d’excès de match pour chacun, éviter les blessures et d’avoir tout le monde prêt. A nous d’être fort dans nos têtes, car c’est mental au départ. On joue tous les trois ou quatre jours et la récupération est importante, mais c’est le mental qui fera la différence», a conclu Casoni.

Kaci-Said : «On a une idée sur notre adversaire»

Le directeur sportif mouloudéen, Kamel Kaci-Said, sait que la mission de l’équipe au Congo s’annonce difficile.

Ayant fait le déplacement avec le groupe en tant que chef de délégation, Kamel Kaci-Said s’est exprimé sur l’adversaire du Mouloudia Club d’Alger lors de cette première sortie africaine : « En ce qui concerne notre adversaire, on a une idée sur lui. On est conscient que c’est une bonne équipe qui a de bons éléments. Notre adversaire a des joueurs très rapides auxquels il faudra faire attention. En tout cas, on a notre idée sur l’équipe congolaise. » Il faut savoir que les Mouloudéens ont visionné des vidéos d’Otoho d’Oyo et ont étudié son jeu. Bernard Casoni veut réussir un bon match et surtout revenir avec un bon résultat afin d’avoir toutes les chances de son côté avant le prochain match. En plus, les Vert et Rouge, veulent se racheter des derniers mauvais résultats et comptent sur une victoire au Congo afin de donner de la joie aux supporters.

« On peut jouer sur trois fronts »

Cette saison, comme la saison passée, le Mouloudia Club d’Alger a un programme chargé et se retrouve à jouer sur trois fronts. Les Vert et Rouge sont impliqués dans la Coupe d’Algérie, le championnat et la Ligue des champions africaine. Pour Kamel Kaci-Said, les joueurs sont capables de gérer ça : « On a une bonne expérience dans les compétitions africaines, surtout après l’année passée où l’on a pris part à la coupe de la CAF. Je pense que l’on peut jouer sur les trois fronts. » En tout cas, le groupe est motivé et tout le monde attend un bon résultat de la part des Vert et Rouge.

Ould Ali encourage l’équipe

Le ministre de la Jeunesse et des Sports a fait le déplacement hier matin à l’aéroport Houari-Boumediene, où il a rencontré la délégation mouloudéenne. M. El Hadi Ould Ali a voulu encourager l’équipe avant de s’envoler pour le Congo-Brazzaville, comme à chaque déplacement. Les joueurs, le staff technique et les dirigeants ont beaucoup apprécié ce geste et veulent revenir avec une victoire.

Boudebouda n’a pas fait le déplacement

Alors que son cas n’était pas encore très clair à quelques jours du déplacement pour le Congo-Brazzaville, l’arrière-gauche mouloudéen est finalement resté à Alger. Brahim Boudebouda n’est pas encore prêt et a toujours besoin de repos. Le staff médical a jugé qu’il n’était pas apte à prendre part à cette rencontre et devra rater ce rendez-vous.

Amada dans le groupe

L’autre changement dans le groupe mouloudéen concerne Amada. Ce dernier a finalement fait le déplacement avec son équipe. Il faut savoir que le milieu de terrain des Vert et Rouge n’était pas sûr de participer au match, c’est au dernier moment qu’il a été décidé de le compter parmi la délégation mouloudéenne. Ce dernier est absent depuis les deux derniers matchs et a dû faire le déplacement avec le groupe afin de pallier le forfait de Brahim Boudebouda.

Dieng et Bouhenna, les grands absents

Le milieu de terrain mouloudéen et le défenseur central de l’équipe seront les grands absents lors de cette rencontre. Ces derniers n’ont pas fait le déplacement avec le groupe. Rachid Bouhenna, absent depuis un moment déjà, continue à soigner sa blessure afin de revenir rapidement à la compétition. Son absence se fait fortement ressentir au sein du groupe. Quant à l’absence de Dieng, qui n’est pas encore qualifié, elle sera aussi de taille pour l’équipe mouloudéenne.