Le Japon vient en aide aux populations vulnérables du Pool à hauteur d’1,3 milliard de FCFA

Cet appui financier qui arrive à point nommé, selon les autorités congolaises, sera géré par la Banque mondiale.

Le Japon a octroyé lundi 12 février au Congo, selon un accord de don, une aide de 2,75 millions de dollars (plus de 1,3 milliard de FCFA) destinée au financement d’un projet de promotion des moyens de subsistance durable dans le département du Pool (sud) en faveur de ses populations vulnérables qui sortent d’une latente crise.

Cet appui financier qui arrive à point nommé, selon les autorités congolaises, sera géré par la Banque mondiale.

Cette aide va toucher également le volet DDR (Démobilisation, désarmement et réinsertion) qui est lui-même diversifié, selon les explications d’Euloge Landry Kolélas, Haut-Commissaire à la réinsertion des ex-combattants.

Enquête à la DGST : Jean Didier Elongo « balance » le ministre Gilbert Ondongo

Le ministre Gilbert Ondongo devrait être entendu dans les heures qui viennent par les enquêteurs de la DGST sur des dossiers portant sur des marchés liés au fonctionnement du Chu à l’époque où il était ministre des finances. C’est sur ces mêmes dossiers que Jean Didier Elongo est entendu à la DGST depuis trois jours.

Jean Didier Elongo n’a pas sa langue dans la poche, surtout en matière de partage de responsabilités. À la DGST où il est entendu, et où il vient de passer sa troisième nuit, l’homme s’est montré bien loquace, plaçant le ministre Gilbert Ondongo au cœur d’un système dont lui ne serait qu’un des maillons.

Le ministre Gilbert Ondongo devrait être entendu dans les heures qui viennent par les enquêteurs de la DGST sur des dossiers portant sur des marchés liés au fonctionnement du Chu à l’époque où il était ministre des finances. C’est sur ces mêmes dossiers que Jean Didier Elongo est entendu à la DGST depuis trois jours.

Les enquêteurs ont mis à jour un système de détournement de fonds publics savamment organisé par un réseau bien outillé de « gros bonnets ».

Vraisemblablement, Jean Didier Elongo devrait être déféré à la maison d’arrêt centrale de Brazzaville.

Et si madame Ambiéro qui en son temps, dénonçait un système mafieux dans la gestion du CHU avait raison ?

Pointe-Noire : Les travaux de construction du marché central stoppés

La chute drastique des prix du pétrole au niveau international expliquerait toute la lenteur de l’ensemble des chantiers engagés par le gouvernement congolais à travers le pays. Le marché central de Pointe-Noire subit les mêmes affres de cette crise financière. Le chantier est au point mort depuis son lancement en juin 2017, alors que le délai d’exécution est fixé à vingt-quatre mois.

Situé non loin du centre-ville de Pointe-Noire, le marché central fait partie des lieux qui ont fait l’histoire de la ville océane.

Pour améliorer le cadre de vie des citoyens, les autorités du pays avaient décidé de démolir l’ancien marché devenu vétuste, pour en construire un autre beaucoup plus moderne.

Exécutés par la société Franco Villa Ricci, les travaux du nouveau marché central ont démarré il y a quelques mois.

Le nouveau marché a tout pour séduire les Ponténégrins. Son architecture prévoit un ouvrage moderne composé d’un bâtiment R2 de deux blocs avec environ 5 000 places. Il sera constitué, entre autres, de chambres froides, d’un supermarché, de restaurants et terrasses.

Ali Bongo Ondimba attendu à Brazzaville par Denis Sassou Nguesso

Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba entame ce mardi une tournée africaine dans quatre Etats membres de la CEEAC. Objectifs de ces consultations avec ses pairs de la sous-région : discuter de sujets d’intérêt commun relatifs au fonctionnement de la communauté d’une part en vue du renforcement de la coopération bilatérale entre le Gabon et ces pays amis d’autre part.

Ali Bongo Ondimba, est attendu ce mardi au Rwanda, point de départ d’une tournée africaine qui le mènera également en Angola, au Congo Brazzaville et enfin en République démocratique du Congo (RDC).

Au cours de ce périple africain, le président gabonais par ailleurs président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), s’entretiendra en tête-à-tête avec ses homologues rwandais, Paul Kagamé, angolais, João Lourenço, congolais, Denis Sassou Nguesso et de la RDC, Joseph Kabila.

La visite de travail du Président Ali Bongo Ondimba dans ces pays frères, qui entretiennent d’excellentes relations avec le Gabon, entre dans le cadre des consultations régulières entre chefs d’Etat.

Les questions d’intégration sous régionale, de sécurité, de terrorisme, de migrations et d’autres sujets internationaux d’intérêt commun seront au cœur des échanges entre le chef de l’Etat gabonais et ses pairs africains.

Le Gabon souhaite davantage développer et raffermir les relations d’amitié, de fraternité, de coopération multiforme et multisectorielle avec ces pays d’Afrique centrale.

Une prostituée violée, poignardée et étranglée à mort à Nkayi

Une jeune prostituée, la vingtaine révolue, a été violée, poignardée et étranglée à mort dans le périmètre du lycée de la ville de Nkayi dans le département de la Bouenza (sud).

Apparemment la victime dont l’identité n’a pas été révélée, a été sérieusement violée avant d’être égorgée, puisque son corps sans vie couché sur le dos fait voir sa nudité et son sous vêtement bien déchiré jeté à proximité du lieu de crime, selon une source policière.

L’enquête est ouverte pour arrêter les coupables de cet acte criminel.

Coupe de la Confédération CAF : CARA du Congo (0-1) battu par Asante Kotoko du Ghana

Asante Kotoko du Ghana a dominé dimanche CARA du Congo –Brazzaville sur un score de un but à zéro (1-0) dans le cadre du tour préliminaire aller de la Coupe de la Confédération CAF.

Le tour préliminaire aller de la Coupe de la Confédération CAF a commencé vendredi 9 février 2018 avec le match nul concédé à domicile par l’AS Onze Créateurs de Niaréla du Mali contre le CR Belouizdad d’Algérie (1-1). Il s’est poursuivi samedi 10 février 2018 avec 12 autres rencontres et huit le dimanche 11 février 2018.

Les résultats du dimanche 11 février 2018

Simba SC (Tanzanie) 4–0 Gendarmerie Nationale Djibouti (Djibouti)

Africa Sports (Cote d’Ivoire) 1–1 FC Nouadhibou (Mauritanie)

RS Berkane (Maroc) 2–1 Mbour Petite Côte (Sénégal)

Akwa United (Nigeria) 1–2 Hawks FC (Gambie)

APR FC (Rwanda) 4–0 Anse Reunion FC (Seychelles)

Zimamoto FC (Zanzibar) 1–1 Wolaitta Dicha FC (Ethiopie)

Asante Kotoko SC (Ghana) 1–0 CARA Brazzaville (Congo)

AFC Leopards SC (Kenya) 1–1 FOSA Juniors FC (Madagascar)

Jean Didier Elongo est toujours entendu à la DST

Le directeur général du Contrôle des marchés publics est entendu dans le cadre de l’affaire du Centre hospitalier universitaire de Brazzaville.

Depuis plus de deux jours déjà, le directeur général du Contrôle des marchés publics, Jean Didier Elongo est entendu à la DST. L’homme qui se disait serein, pour répondre aux questions, n’en est toujours pas ressorti et ce n’est pas bon signe.

Le 17 janvier dernier Jean Didier Elongo expliquait devant la presse que sa direction générale ne participe pas aux transactions financières qui se font entre le maître d’ouvrage et l’opérateur économique retenu par celui-ci pour exécuter un chantier. Aussi assurait-il que tout ce qui se disait sur lui n’était pas fondé, car il n’intervient pas dans la transaction financière dans la procédure d’octroi des marchés publics.

En dépit de ces dénégations spontanées, l’homme a tout de même été convoqué à la DST où il est toujours entendu, non pas pour des dossiers liés aux grands travaux, mais sur le Centre hospitalier universitaire de Brazzaville.

Depuis quelques temps, les agents de la DST ont révolutionné leurs méthodes de travail. Ils accumulent préalablement les éléments de preuve avant une quelconque interpellation, plaçant de facto l’intéressé devant le fait accompli. S’en suivent les aveux.

Informé d’une éventuelle convocation à la DST, Jean Didier Elongo avait improvisé une « communication-déminage » qui aura conforté le dicton : « qui s’excuse, s’accuse ».

Selon quelques indiscrétions, « Jean Didier Elongo est mal barré» et il ne fait aucun doute qu’il sera dans les prochains jours déféré devant le procureur de la république qui lui signifiera son placement à la Maison d’arrêt, tant les éléments à charge contre lui constituent un dossier bien lourd.

Dans cette affaire, outre Jean Didier Elongo, des médecins chevronnés et des cadres ayant exercé au ministère de la Santé sont dans le collimateur des agents de la DST.

Opération d’assainissement le premier samedi de chaque mois à Bacongo

L’administrateur-maire du 2e arrondissement de Brazzaville, Simone Loubienga vient de lancer l’opération d’assainissement des grandes artères et autres lieux publics, le premier samedi de chaque mois à Bacongo.

Simone Loubienga a demandé la participation de ses administrés à cette opération afin de permettre aux habitants de vivre dans un environnement propre et sain.

De nos jours, l’environnement est terriblement menacé à Brazzaville. Cela est dû à de nombreux facteurs. La pollution tient la première place. Les déchets ménagers et la dégradation du sol par les intempéries, le milieu qui nous entoure subit une dégradation alarmante.

Dans plusieurs quartiers de la capitale congolaise, l’air est devenu presque irrespirable, voire étouffante. L’entretient et le maintien de l’équilibre environnementale est devenue impérative.

Malgré la délibération du conseil départemental et municipal de Brazzaville portant assainissement et aménagement des espaces publics, vieille de plus de cinq ans, elle est rangée depuis lors dans les tiroirs dans plusieurs arrondissements de la capitale.

Cette délibération instituait le premier samedi de chaque mois comme étant la journée citoyenne de salubrité.

Rencontre et dédicace avec l’auteur congolais Christ Kibeloh à Paris

L’auteur d’ «Une vie d’Enfer », né le 19 juin 1995 à Brazzaville, la capitale du Congo, nous promènera dans ses œuvres.

Rencontre et dédicace avec Christ Kibeloh écrivain romancier et scénariste d’origine congolaise, passionné de littérature et de football, le samedi 10 mars prochain de 14h à 17h, dans le 10ème arrondissement de Paris.

L’auteur d’ «Une vie d’Enfer », né le 19 juin 1995 à Brazzaville, la capitale du Congo, nous promènera dans ses œuvres tant qu’elles occupent une place originale dans le panorama de la littérature française ou africaine.

Autant de moments drôles et émouvants qui vous conduiront du rire aux larmes avec Christ Kibeloh dont le rêve est d’apporter un plus à la littérature française ou africaine et faire voyager ses livres partout dans le monde pour le grand bonheur des férus des œuvres de l’esprit.

Le ministre de la Culture instaure les cahiers de présence dans les services

«Pour votre gouverne, l’échelle des sanctions prévues par la loi 01/82 du 7 janvier 1982 va de l’avertissement à la révocation sans droit à la pension, a -t-il lancé à l’endroit de ses administrés.

Un employeur doit veiller aux heures de travail effectuées par son salarié. Pour exhorter les fonctionnaires du Ministère congolais de la Culture et des Arts à plus de rigueur, de responsabilité dans l’accomplissement de leurs tâches, le patron de ce département Dieudonné Moyongo a pris l’engagement d’instaurer, le plus rapidement possible, des cahiers de présence dans les différents service du Ministère dont il a la charge et des comptes à rendre au premier ministre et au président de la République.

«Pour votre gouverne, l’échelle des sanctions prévues par la loi 01/82 du 7 janvier 1982 va de l’avertissement à la révocation sans droit à la pension. En conséquence, j’ordonne aux directeurs généraux, au commissaire général du Festival panafricain de musique, aux directeurs centraux, aux chefs de service et aux chefs de bureau d’instituer, à compter de ce jour, des cahiers de présence », a déclaré Dieudonné Moyongo au cours d’une adresse à l’endroit des agents de son Ministère, le 7 février, au Cercle culturel Sony-Labou-Tansi.

«Cadres et agents du Ministère de la Culture et des Arts, mettons-nous résolument au travail et n’oublions surtout pas que nous sommes des gestionnaires d’un secteur de la vie qui se situe au départ et à l’arrivée de notre destin commun », a-t-il ajouté.

Ces anciens collègues ministres qui ont instauré cette politique dans le passé, avec le slogan à la mode à l’époque, « 8 heures de travail et non 8 heures au travail », ont tous échoué. Mais ceux qui pensent à un énième slogan, comme le Congo a su en produire au long des ans, et qui ont brillé par des anti-valeurs de tout temps décriés, sont désormais placés devant le fait accompli. Les écritures ne disent-elles pas, « il y a un temps pour tout ».

On rappelle qu’au Congo, l’absentéisme au travail a marqué une «légère hausse».

Si la santé ou des motifs personnels sont «naturellement» citées comme premières causes d’absence, les fonctionnaires congolais sont aussi démotivés par leurs conditions de travail. Les locaux sont souvent rudimentaires, voire insalubres, les moyens bureautiques font cruellement défaut, la formation professionnelle est, pour ainsi dire, inexistante.

Les multiples plans de modernisation et d’informatisation ne vont pas plus loin que les sphères ministérielles.

La plupart des cadres moyens et subalternes se contentent de venir faire acte de présence le matin. L’après-midi, ils vaquent à leurs multiples occupations informelles, politique, commerce, artisanat, cultures maraîchères…

La corruption règne, les systèmes d’avancement restent opaques. Bref, les services publics vont à vau-l’eau.

Désormais, les congolais ne s’en cachent pas. Ils pointent les pouvoirs publics dans la dépréciation de leurs conditions de vie. Les salaires ne sont pas en adéquation avec le coût des besoins vitaux.

Et si cette situation expliquait entre autres, la corruption tant décriée, qui pour beaucoup devient une alternative pour arrondir les angles ?