« Je ne souhaiterais pas à mon pire ennemi un séjour dans une prison au Congo »

Le président du Cercle des Démocrates et Républicains du Congo (CDRC), Modeste Boukadia parlait ainsi de ses conditions de détention pendant 575 jours à la maison d’arrêt de Pointe-Noire, la capitale économique du Congo.

Le président du Cercle des Démocrates et Républicains du Congo (CDRC), Modeste Boukadia qui a animé récemment une conférence dans la salle Centre d’affaires NCI dans le 10ème arrondissement de Paris en France, a parlé avec luxe et détails de ses conditions de détention pendant 575 jours à la maison d’arrêt de Pointe-Noire, la capitale économique du Congo.

«Je ne souhaiterais pas à mon pire ennemi un séjour dans une prison au Congo. La torture y est monnaie courante », a déclaré Modeste Boudiaka d’une voix monocorde devant une centaine de congolais de France.

«On m’a torturé pour avoir réclamé un gouvernement d’union nationale. La misère de la partie nord est la même que dans le Sud », a-t-il ajouté avant de proposer l’organisation d’une Conférence internationale et un Programme commun de gouvernement pour résoudre les problèmes qui gangrènent le Congo-Brazzaville, notamment la crise financière qui paralyse le pays.

Après avoir été arrêté à sa descente d’avion à Brazzaville le 15 janvier dernier et condamné par contumace à 30 ans de travaux forcés par la Cour criminelle de Pointe-Noire en 2014, l’opposant Modeste Boukadia a finalement été libéré en août 2017.

Modeste Boukadia restait sous le coup d’un mandat d’arrêt pour « atteinte à la sûreté intérieure de l’État ».

De même il appelait à la sécession se prononçant comme l’autorité politique d’un Etat du « Sud Congo » à naître.

Congo – Russie : Signature d’un accord de coopération dans le domaine du nucléaire civile

Le document a été signé coté Russe, par le directeur général adjoint et directeur du Département de la coopération internationale de ROSATOM Nicolaï Spasski, et côté congolais, par l’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Congo en République fédérale de Russie David Madouka.

ROSATOM et le Ministère de la Recherche scientifique et de l’innovation technologique de la République du Congo ont signé un Mémorandum d’entente sur la coopération dans le domaine de l’énergie nucléaire civile, le 13 février 2018, à Moscou.

Cet accord de coopération est le tout premier document signé entre le Congo et la Russie, dans le domaine de l’énergie nucléaire civile.

Le document a pour finalité de créer un cadre juridique visant à déployer la coopération bilatérale dans toute une série d’activités, notamment le développement de l’infrastructure nucléaire en République du Congo, l’élaboration de programmes de sensibilisation sur les technologies nucléaires et leur application, l’utilisation des radionucléides et des technologies radiatives dans l’industrie, l’agriculture et la médecine.

Le Mémorandum prévoit l’élaboration d’approches pour la mise en œuvre de projets comme la construction d’un Centre des Sciences et Technologies Nucléaires en République du Congo basé sur les réacteurs de recherche russes. Pour mener à bien le travail dans ces différents domaines, des groupes de travail seront constitués, réunissant des experts spécialisés des deux pays.

Bientôt l’ouverture du grand centre commercial de Mpila

L’annonce a été faite par le prince des Emirats arabes unis, Sheikh Ahmed Dalmook Al Maktoum au président congolais, Denis Sassou Nguesso à Brazzaville. Le premier module de l’ouvrage sera livré dans six mois et l’ensemble des compartiments sera disponible en décembre 2018.

Sur un espace de 48 000m2 et comportant, entre autres, cent cinquante magasins, des restaurants, des boutiques et supermarchés, l’ouverture du grand centre commercial de Mpila à Brazzaville, c’est pour bientôt.

L’annonce a été faite par le prince des Emirats arabes unis, Sheikh Ahmed Dalmook Al Maktoum au président congolais, Denis Sassou Nguesso le 12 février à Brazzaville.

«Nous nous sommes engagés auprès du gouvernement congolais d’avancer rapidement dans le cadre de ce projet pour le bien du pays et du peuple. Nous avons promis, en janvier dernier à Dubaï, de venir au Congo. Et, c’est dans la même volonté que nous allons réaliser les projets. Nous sommes heureux d’être ici et de partager la vision du président de développer ce pays », a déclaré le prince des Emirats arabes unis, Sheikh Ahmed Dalmook Al Maktoum.

Le grand centre commercial, situé dans la zone des ex-casernes militaires détruites pendant les explosions du 4 mars 2012, fait partie d’un vaste projet dénommé ’’Brazzaville mall’’.

Le premier module de l’ouvrage sera livré dans six mois et l’ensemble des compartiments sera disponible en décembre 2018.

Le grand centre commercial de Mpila va non seulement attirer des investisseurs et changer l’image de la ville capitale, mais aussi, créer des emplois pour le bonheur des jeunes congolais étranglés par le chômage.

Ali Bongo Ondimba à Brazzaville, une visite axée sur la sous-région

Dans le communiqué conjoint sanctionnant cette visite, les deux chefs d’État se sont réjouis, de la décision prise par les États membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac) d’ouvrir intégralement leurs frontières à leurs ressortissants respectifs.

Les présidents Denis Sassou N’Guesso et Ali Bongo Ondimba ont exprimé, le 17 février dans la capitale congolaise, leur détermination à œuvrer davantage pour l’intégration régionale et le développement de l’Afrique centrale, à l’issue de la visite effectuée par le chef de l’État gabonais en terre congolaise.

Dans le communiqué conjoint sanctionnant cette visite, les deux chefs d’État se sont réjouis, de la décision prise par les États membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac) d’ouvrir intégralement leurs frontières à leurs ressortissants respectifs.

Les deux chefs d’État ont évoqué les sujets d’intérêt commun et la situation prévalant dans la sous-région. Ils se sont félicités de leur coopération bilatérale qui se traduit entre autres, par la réalisation des infrastructures routières communes et d’interconnexion de la fibre optique.

Les deux présidents ont en outre souligné la nécessité de renforcer la sécurité transfrontalière et demandé l’activation de la commission mixte de dialogue politique et de la commission mixte permanente de sécurité transfrontalière.

En sa qualité de président en exercice de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, Denis Sassou N’Guesso a informé son hôte des conclusions du sommet tenu, le 14 février à Kinshasa, en République démocratique du Congo, avec ses homologues Joseph Kabila et João Lourenço d’Angola.

Le chef de l’État gabonais, président en exercice de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), a invité son homologue congolais de la tenue, le 6 mars à Libreville (Gabon), du sommet du conseil de paix et de sécurité de la région.

Denis Sassou N’Guesso présidera l’exposition sur l’œuvre de Marcel Gotène lundi à Kintélé

Exposition et vernissage de l’œuvre artistique de Marcel Gotène l’activité qui s’étalera sur trois mois s’ouvre ce lundi 19 février 2018, sous le patronage du chef de l’État congolais, Denis Sassou N’Guesso.

Le vernissage de l’exposition sur Marcel Gotene aura pour cadre le Centre international de Conférence de Kintélé, sous le thème « Gotène au cœur du cosmos ».

Cette exposition, qui est à la fois une manière de faire connaître et de rendre international les productions artistiques de Marcel Gotène, aura, outre le coté culturel, une partie scientifique.

Le programme y relatif prévoit pour le mardi, 20 février 2018, au même lieu, un colloque international marqué par une leçon inaugurale du Professeur Théophile Obenga.

Ce colloque sera le lieu de lire à travers l’art de Gotène, au-delà des couleurs, ce que l’artiste voulait dénoncer à  travers ses tableaux.

Naviguant entre le figuratif et l’abstrait, Marcel Gotène s’est voulu original, en créant des personnages, des paysages, des atmosphères au surréalisme déroutant. Son univers est fait de blanc, de bleu, de rouge, de jaune, de noir, de vert et d’un peu de marron. Il n’hésite pas à créer des êtres monstrueux à deux têtes. Une inspiration qui a fait de lui, le Gotène auquel le Congo rend hommage par cette exposition.

La carrière de Marcel Gotène a été couronnée de nombreux prix et distinctions au Congo et à l’étranger. « Je ne suis pas venu au monde pour changer l’homme, mais j’aime le respect », aimait à répéter Marcel Gotène.

Décédé en 2013, l’homme est resté vivant et immortel à travers sa peinture, mieux son art.

Congo-Arabes Unis : Vers la construction des infrastructures hotellieres dans la zone de Mpila

Son Altesse Cheikh Ahmed Dalmook Al Maktoum des Emirats Arabes Unis, a fait l’ annonce le 12 février dernier à Brazzaville, au cours d’un entretien avec le président congolais, M. Denis Sassou-N’Guesso.

Des infrastructures hôtelières et des magasins seront construits prochainement, dans la zone commerciale de Mpila, à Brazzaville,  dans le 3ème arrondissement Poto-Poto, par des opérateurs économiques des Emirats Arabes Unis, dans le cadre de la coopération entre les deux pays.

Son Altesse Cheikh Ahmed Dalmook Al Maktoum des Emirats Arabes Unis, a annoncé cette information, le 12 février dernier à Brazzaville, au cours d’un entretien avec le président congolais, M. Denis Sassou-N’Guesso.

«Des grands magasins, des supers marchés seront construits dans la zone commerciale de Mpila, ceci pour le bonheur de la population congolaise en général et brazzavilloise en particulier», a dit l’homme d’Etat émirati qui séjourne à Brazzaville pour une visite de travail qui a commencé dans certains sites où devraient être implantées ces infrastructures.

Dans sa vision, son Altesse se propose de convaincre les investisseurs émiratis à s’intéresser au développement économique du Congo. «Nous allons travailler avec le ministre de l’aménagement du territoire et des grands travaux, car le Président Denis Sassou-N’Guesso a signé un pacte important pour le développement du Congo», a-t-il souligné dans une interview à la presse, à l’issue de son audience avec le Chef de l’Etat congolais.

Lors de son séjour de travail à Dubaï, en janvier dernier, les deux personnalités se sont rencontrées pour rendre effectif la réalisation de certains projets d’ordre économique tel que la construction de certains infrastructures hôtelières.

Des Audiences pour juger des délinquants fauniques

Une série d’audiences se tiennent depuis le 14 février, dans les Tribunaux et Cours d’appel de Ouesso, Owando, Dolisie et Pointe-Noire, pour juger des présumés délinquants pris en flagrant délit de détention et commercialisation des pointes d’ivoire et autres trophées d’animaux intégralement protégés, annonce une source bien informée à Brazzaville.

A la Cour d’appel d’Owando dans le département de la Cuvette, l’audience spéciale s’ouvre le 14 février. Elle implique quatre délinquants fauniques, dont un commerçant. Ces braconniers ont été arrêtés, le 14 septembre 2017, par les services habilités, en flagrant délit de détention illégale et commercialisation de six pointes d’ivoire, acquises après avoir abattu des éléphants.

Au Tribunal de grande instance de Ouesso, dans la Sangha, dans le département de la Sangha, cependant, l’audience prévue le 15 février  concerne six présumés trafiquants d’ivoire, appréhendés, eux, le 29 janvier dernier, détenant illégalement quinze pointes d’ivoire qu’il tentait de commercialiser, correspondant à huit éléphants abattus dans les forêts, en complicité avec un réseau de peuples autochtones.

Le 15 février, à la Cour d’appel de Dolisie, dans le Niari, cinq autres abatteurs d’animaux protégés seront à la barre. Saisis la main dans le sac, le 18 décembre 2015, ces présumés inciviques détenaient et commercialisaient frauduleusement six pointes d’ivoire, pesant environ 38 kg, obtenues après un forfait d’éléphants.

Au niveau de la Cour d’appel de Pointe-Noire, par contre, quatre braconniers présumés, interpellés en juin 2016, répondront à la même date, pour détention illégale et commercialisation frauduleuse de deux peaux de panthère, des queues d’éléphants et autres trophées d’espèces fauniques intégralement protégées, sauvagement tuées dans la forêt.

Ces présumés délinquants risquent, d’après la loi en la matière, des peines sévères allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement ferme, assorties des amendes financières à la hauteur de leurs actes ignobles, également prévues par la loi.

Ces présumés délinquants fauniques ont été arrêtés, grâce à la dextérité des agents de l’ordre, des eaux et forêts, avec l’aide du Projet d’appui à l’application de la loi sur la faune au Congo.

Exploitation pétrolifère : Une société américaine frappe aux portes du Congo

Il s’agit de la compagnie américaine Noble Energy. Son président David L. Strover vient en effet d’exprimer la volonté de sa société d’investir en République du Congo.

La république du Congo continue d’attirer les investisseurs. Et pour preuve, le président directeur général de la compagnie américaine Noble Energy, David L. Strover, a eu des échanges, le 15 février à Brazzaville, avec le président Denis Sassou N’Guesso, au terme desquels il a exprimé la volonté de sa société d’investir en République du Congo, dans les secteurs du pétrole et du gaz naturel.

Cette rencontre est la concrétisation des contacts préalables. David L. Strover s’était entretenu avec le chef de l’État congolais en marge de l’assemblée générale des Nations unies à New York. Le processus d’installation de sa société en terre congolaise est très avancé, a t-il confié.

Noble Energy est une société spécialisée dans l’exploration et la production du pétrole brut et du gaz naturel. Basée à Houston, au Texas, elle emploie plus de deux mille personnes.

Son implantation au Congo est de bon augure pour l’économie congolaise.

En RDC, la réunion tripartite note des «avancées» sur le processus électoral

Les présidents Joao Lourenço, Denis Sassou Nguesso et Joseph Kabila sont ressortis après 2h30 d’entretien de la salle sans adresser un seul mot aux  journalistes rassemblés au Palais de la Nation. Prenant place à bord d’un bus, ils se sont éloignés de la présidence vers le lieu du déjeuner. Ce n’est qu’après leur départ que le communiqué final a été distribué.

Ce communiqué final parle de « l’avancée du processus consensuel porté par l’Accord du 31 décembre 2016 ». En même temps, il « réitère l’appel à la retenue lancé à toutes les parties prenantes au processus électoral, appel lancé lors du dernier sommet de l’Union africaine… »

Denis Sassou Nguesso et Joao Manuel Lourenço demandent ainsi « à tous les acteurs politiques congolais et ceux de la société civile qu’ils se mobilisent en vue de la concrétisation de l’agenda électoral dans l’unité, le calme et la paix ». Cela comme pour dire, et le communiqué le souligne, non à « toute tentative d’accession au pouvoir par des voies non constitutionnelles ».

Mais comme le relève un diplomate, ce communiqué final est resté muet sur les tueries en cours en Ituri, sur la répression sanglante des marches des chrétiens ainsi que sur le harcèlement des religieux…

Gabon : Sommet des chefs d’Etat de la CEEAC du 5 au 6 mars prochain à Libreville

En prélude à ce sommet, la Commission de défense et de sécurité (CDS) se réunira également dans la capitale gabonaise du 28 février au 1er mars 2018.

Les chefs d’Etat de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) tiendront du 5 au 6 mars prochain à Libreville au Gabon un sommet sur la sécurité dans la région.

Le sommet se déroulera dans le cadre du Conseil de Paix et de Sécurité (COPAX) l’institution régionale chargée des questions de paix et de sécurité.

En prélude à ce sommet, la Commission de défense et de sécurité (CDS) se réunira également dans la capitale gabonaise du 28 février au 1er mars 2018.

Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba qui assure la présidence tournante de la CEEAC effectue actuellement une tournée dans certains pays membres probablement pour mobiliser ses paires sur les rencontres de Libreville.

La CEEAC compte 11 Etats membres à savoir l’Angola, le Burundi, le Cameroun, la République centrafricaine, la République du Congo, la République démocratique du Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, le Rwanda, Sao Tomé-et-Principe et le Tchad.