Médias: Bientôt la fin de la diffusion des programmes en analogie au Congo

Une campagne de sensibilisation vient en effet d’être lancé à ce propos, par le président du Conseil Supérieur de Liberté de Communication, M. Philippe Mvouo.

Le Président du Conseil Supérieur de Liberté de Communication, M. Philippe Mvouo, a lancé le 16 février à Brazzaville, une campagne de sensibilisation sur la fin de la diffusion des émissions en analogie en République du Congo.

Au cours de cette rencontre, M. Mvouo a échangé avec les différents directeurs de la presse audiovisuelle, tant publique que privée, en indiquant que «la mutation que nous sommes en train de vivre au jour le jour dans notre domaine professionnel, depuis le 17 juin 2015, marquait la fin du système  de  diffusion analogique.  Ce rendez-vous mondial n’a pas permis à tous les Etats, dont le Congo, d’être présents à la ligne d’arrivée».

Les évaluations qui ont été faites au niveau du Réseau Francophone des Régulateurs de Médias (REFRAM), espace soutenu par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), a montré que le Congo figure parmi les pays du sud du Sahara qui ne donnent véritablement pas de signes de mutation.

Autant le RIAC qui n’unit que des pays Francophones et des pays Anglophones, voire les pays lusophones, là aussi le Congo n’occupe pas une place de choix, a fait savoir le président du CSLC dans sa communication.

Selon le président du Conseil, le Chef de l’Etat dans sa vision avait en 2011 signé un décret qui mettait  en place une grande commission transversale  permettant au pays d’opérer vers la migration numérique. Malheureusement, a-t-il dit, cette commission n’a pas pratiquement pas  fonctionnée. Ce qui a causé un préjudice grave au Congo qui continue à patauger.

La stratégie nationale souhaitée par le Président de la République pour cette commission n’a jamais été élaborée. En effet, le CSLC avait initié un avant-projet de stratégie qui avait été soumis à l’analyse du ministre des Postes et Télécommunications, M. Thierry Moungalla, ancien ministre de l’époque. Avec lui, nous avons adopté en commun une pré-stratégie qui n’avait pas également été appliquée.

Pendant ce temps les pays avance  ce qui est rattrapable pour nous c’est que l’audiovisuel congolais soit au même niveau que les autres médias  audiovisuels. Il faut que le retard perdu soit rattraper car rien n’est perdu. S’il y a certaines étapes que nous avions ratées, nous pouvons quand même aujourd’hui nous mettre au pas.

Le Congo semble évoluer en marge des préoccupations qui concernent tous les domaines de l’audiovisuelle. Aujourd‘hui tous les pays membres du REFRAM doivent travailler pour que les médias publics puissent se métamorphoser, ce qui ferait que la démocratie puisse réellement gagner.

S’agissant de la TNT, le président du CSLC a également souligné des avantages que procure cette télévision numérique terrestre qui donne des sons et des images meilleurs. Elle a la possibilité de diffuser des programmes sur plusieurs fréquences et  de haute définition.

La numérique est la solution idoine aux différents problèmes que CSLC et les Télécommunications sont contraints d’agir en travaillant essentiellement sur les dividendes économiques qui vont générer de l’argent. c’est une façon d’apporter de l’aide aux médias.

« La chronique d’un riverain », le nouveau livre de Bernard Mantélé

Publié en janvier 2018 aux éditions Kinkopaul, «La chronique d’un riverain» est préfacé par M. Raymond Moundzakama, un journaliste de carrière. C’est un roman de 56 pages, dont le personnage principal est Nkondzamou.

Le journaliste congolais, M. Bernard Mantélé, a publié à Brazzaville son nouveau livre intitulé «La chronique d’un riverain», inscrivant ainsi une nouvelle œuvre dans la production littéraire congolaise.

Publié en janvier 2018 aux éditions Kinkopaul, «La chronique d’un riverain» est un récit romanesque de 56 pages, préfacé par M. Raymond Moundzakama, un journaliste de carrière.

Nkondzamou est le personnage principal du récit de M. Mantélé. Fils de pêcheur, il demeure attaché à la pratique de la pêche, le métier de ses aïeuls, malgré les contraintes de sa vie scolaire qui fait finalement de de lui un excellent cadre de l’administration de son pays, tel que l’avait prédit son père. Attaché à ses origines paysannes, Nkondzamou se sent investi du devoir de perpétuer les us et coutumes de son terroir.

«La chronique d’un riverain» a été présentée au public et dédicacé le 8 février dernier à Brazzaville, a-t-on appris.

Bernard Mantélé est un passionné de la littérature. Il fait des prestations dans différents organes de la presse écrite congolaise. Sa première publication, «Le mémento du journaliste», a connu un grand succès auprès du public, a-t-on rappelé.

Réforme du système de Santé: l’OMS s’engage à accompagner le Congo 

La directrice régionale de cette institution onusienne pour l’Afrique, le Dr Matshidiso Rébecca Moeti a fait cette promesse au cours d’un entretien avec le ministre des affaires étrangères et des Congolais de l’étranger, M. Jean Claude Gakosso.

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) s’est engagée à accompagner le Congo dans la réforme du système de santé, a déclaré, le 16 février à Brazzaville, la directrice régionale de cette institution onusienne pour l’Afrique, le Dr Matshidiso Rébecca Moeti.

Elle a fait cette déclaration au cours de son entretien avec le ministre des affaires étrangères et des Congolais de l’étranger, M. Jean Claude Gakosso. A cet effet, elle a souligné que ces réformes permettront d’améliorer l’accès aux soins et à la prévention des maladies dans tout le pays.

«Nous sommes prêts pour la finalisation de quelques documents clés qui vont guider aussi bien l’action du gouvernement dans la définition des priorités que la contribution des partenaires techniques et financiers qui soutiennent le secteur sanitaire», a-t-elle fait savoir, ajoutant que l’OMS est aussi prête à appuyer plusieurs volets d’amélioration du fonctionnement des hôpitaux, parmi lesquels la formation des personnels en santé public, l’amélioration du fonctionnement des districts sanitaires ainsi que quelques programmes spécifiques tels que la vaccination et la santé maternelle.

«Nous avons fait récemment une évaluation de la capacité de notre bureau pays avec l’idée d’avoir un personnel mieux adapté aux besoins prioritaires du Congo. Nous voulons avoir une équipe qui puisse appuyer le gouvernement en vue de faire face aux problèmes sanitaires», a révélé le Dr Moeti.

Au cours de cette audience, les deux personnalités ont évoqué les questions liées au développement sanitaire, à quelques problèmes de la santé au Congo, à la lutte contre les maladies transmissibles ainsi qu’au taux élevé de la mortalité maternelle.

De même, ils ont échangé sur l’évolution des nouvelles maladies comme celles non transmissibles. Sur ce, M. Gakosso a assuré la directrice régionale de l’OMS que la santé est une grande priorité du gouvernement Congolais à travers  la construction de quelques infrastructures de santé.

Vers le renforcement des relations bilatérales entre le Congo et le Nigéria

Le vœu a été émis au cours d’un échange entre l’ambassadrice du Nigéria au Congo, Mme Déborah-S-Iliya et le Président du Sénat, M. Pierre Ngolo. La visite de l’ambassadrice est une prise de contact après la présentation des lettres de créances au président Denis Sassou-N’Guesso.

Le Président du Sénat, M. Pierre Ngolo, s’est entretenu le 18 février à Brazzaville, avec l’ambassadrice du Nigéria au Congo, Mme Déborah-S-Iliya, sur les questions de la coopération bilatérale entre les deux pays.

A l’issue de cette audience, la diplomate nigériane a fait savoir que son pays pense aussi renforcer avec le Congo des relations dans tous les domaines, surtout dans le secteur économique.

A cette occasion, Mme Déborah-S-Iliya a annoncé que son pays compte renforcer les relations avec le Congo dans les domaines qui pourront produire des emplois pour les jeunes.

«Comme je suis sur place, je pense que nous pouvons aussi coopérer dans d’autres domaines. Nous ferons tout pour y arriver», a-t-elle dit.

Cette visite est une prise de contact après la présentation des lettres de créances au président de la République, M. Denis Sassou-N’Guesso.

L’OMS fait un don d’équipements informatiques à la bibliothèque de la Faculté des Sciences de la Santé

Remerciant la directrice régionale pour ce don, le ministre de l’enseignement supérieur, M. Bruno Jean Richard Itoua, a relevé que la Faculté des Sciences de la santé est un véritable centre d’excellence.

La directrice régionale de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique, le Dr Matshidiso Rebecca Moeti, a remis le 15 février à Brazzaville, un don d’équipements informatiques à la bibliothèque de la Faculté des Sciences de la Santé, en vue de renforcer la formation des étudiants.

L’OMS est engagée avec le ministère de la santé de renforcer la capacité en ressources humaines. «Nous sommes en train de chercher les moyens pour améliorer la santé au Congo», a souligné le Dr Moeti à cette occasion.

Elle a indiqué que la faculté des sciences de la santé joue un rôle important au Congo. «Nous espérons que nos facultés apporteront des soins préventifs et curatifs aux populations», a-t-elle souhaité, ajoutant que l’OMS va appuyer le pays à aller vers la Couverture Sanitaire Universelle.

«Nous aiderons le pays à faire face aux épidémies. Pour y arriver, nous devons en Afrique relever les déficits en ressources humaines», a-t-elle signifié.

Remerciant la directrice régionale pour ce don, le ministre de l’enseignement supérieur, M. Bruno Jean Richard Itoua, a relevé que la Faculté des Sciences de la santé est un véritable centre d’excellence et que le niveau est tellement apprécié partout.

«Nous devons nous consacrer à répondre ensemble Nous devons former des agents de santé dont l’hôpital à besoin et apporter une réponse locale en santé», a-t-il fait savoir, souhaitant que l’université Marien Ngouabi retrouve sa place parmi les meilleures universités en Afrique.

De son côté, la ministre de la santé et de la population, madame Jacqueline Lydia Mikolo, a émis le souhait de vite travailler pour former les médecins dont les hôpitaux congolaise ont besoin.

La directrice régionale de l’organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Afrique a par ailleurs fait un don de médicaments et de kits au service de maternité et pédiatrique au Centre de Santé Intégré (CSI) Marien Ngouabi, dans le 6ème arrondissement Talangaï.

La route du quartier Ngamakosso coupée en deux après une pluie diluvienne

C’est la deuxième fois qu’un tel drame se produit dans le même quartier de Brazzaville. Heureusement, aucune perte en vie humaine n’a été déplorée.

La route du quartier Ngamakosso au nord de Brazzaville s’est coupée en deux sur un tronçon d’au-moins 100 mètres. Le délabrement a été causé par la pluie diluvienne qui s’est abattue dans la nuit du 18 au 19 février sur la capitale du Congo.

C’est pour la deuxième fois qu’un tel drame se produise dans le même quartier de Brazzaville. Heureusement, aucune perte en vie humaine n’a été déplorée.

Et tôt le matin, les autorités politico-administratives et policières de la ville ont été alertées. Quelques-unes sont même descendues sur le lieu du drame. Et la population curieuse, a également accouru pour constater avec beaucoup d’étonnement cet événement si malheureux.

Certains habitants de la zone sont en train de plier bagages pour ne pas être surpris par la prochaine pluie.

C’est maintenant le moment ou jamais pour les autorités de se mettre à pied-d ‘œuvre, afin de trouver une solution idoine pour soulager les populations.

Vernissage de l’artiste Marcel Gotène: Denis Sassou N’Guesso préside la cérémonie à Kintelé

L’exposition, placée sous le thème : « Gotène au cœur du cosmos » s’étendra sur trois mois, ce jusqu’à la mi mai. Elle est ouverte au public qui a ainsi l’occasion de connaître d’avantage l’œuvre de cet artiste décédé en 2013.

Le président Denis Sassou N’Guesso a présidé la cérémonie de vernissage de l’œuvre de l’artiste Marcel Gotène lundi à Kintelé. C’était en présence de nombreux invités de marque, notamment Alpha Omar Konaré et des amoureux de l’art.

Comme pour une consécration posthume, la cérémonie de vernissage des œuvres du peintre a été rehaussée de la présence du président de la république Denis Sassou N’Guesso qui en a patronné l’exposition placée sous le thème : « Gotène au cœur du cosmos ».

Marcel Gotène c’est justement l’art ouvert sur le cosmos. Une dimension transcendantale qui se côtoie sur une centaine de tableaux qui magnifient le beaux et traduisent le sublime à travers une thématique parfois réservée aux initiés.

Face à l’appel de l’art, Denis Sassou N’Guesso s’est invité à la toile, une façon de montrer qu’à travers l’immensité de son œuvre Marcel Gotène vit en chaque congolais comme un des guides en la matière, un exemple d’engagement de créativité et d’abnégation.

Cette exposition qui s’étendra sur trois mois, ce jusqu’à la mi mai est ouverte au public qui a ainsi l’occasion de connaître d’avantage l’œuvre de cet artiste décédé en 2013 et dont l’hommage posthume fédère un élan national.

Deux braconniers condamnés respectivement à cinq ans de prison ferme et à dix mois avec sursis à Ouesso

Les deux braconniers ont avoué, devant la barre, avoir abattu au premier abord quatre éléphants dans le parc national de Nki (Cameroun), avant d’en abattre dix autres un peu plus tard.

Après délibération, le tribunal de Ouesso, chef-lieu du département de la Sangha (nord), a condamné respectivement Félicien Eboab Elogo et Pépin Blaise Momata à cinq ans de prison ferme et à dix mois avec sursis. Les deux braconniers doivent également payer la somme de cinq cent mille francs CFA d’amende.

Ils ont été arrêtés le 20 août 2017 en possession d’une arme de guerre de type Kalachnikov ainsi que de deux chargeurs vides et plus de trente munitions de guerre. Ils ont avoué, devant la barre, avoir abattu au premier abord quatre éléphants dans le parc national de Nki (Cameroun), avant d’en abattre dix autres un peu plus tard.

Les deux braconniers avaient déjà vendu les trophées en sus des pointes d’ivoires saisies et présentées devant les juges.

Le trafic des pointes d’ivoires est un commerce transnational. Il représente le 4ème crime mondial amassant de plus 20 millions de dollars chaque année. Avec une telle somme illicite, le financement d’activités terroristes par les trafiquants et leur bande à l’échelle internationale n’est à négliger.

L’API exhorte les opérateurs économiques français à investir davantage au Congo

On rappelle que la France est déjà fortement présente dans plusieurs secteurs de l’économie congolaise. Elle représente près de 75% des investissements étrangers au Congo.

L’Agence pour la promotion des investissements (L’API) a exhorté jeudi dernier à Paris, des opérateurs économiques français à consolider et à densifier leur présence au Congo-Brazzaville où les avantages comparatifs demeurent nombreux et multiformes.

«Les perspectives de 2018 sont bonnes. Le Congo est la porte d’entrée en Afrique centrale avec son port en eau profonde. Il constitue naturellement un accès à un marché de plus de cent trente millions d’habitants en intégrant les zones de la CEEAC-Cémac, ou trois cent soixante-dix millions si l’on étend aux pays des Grands Lacs. Pays en friche en termes d’opportunités d’investissements dans les secteurs hors pétrole, il est en phase d’être aidé par le FMI. Il sort progressivement de la crise grâce à la bonne gouvernance. L’Etat a opté pour la réduction de son train de vie. Il a dynamisé sa lutte contre la corruption. Venir vous parler « d’investir au Congo aujourd’hui » n’est pas à assimiler à une opération marketing. C’est une convenable réalité », a expliqué la directrice générale de l’API, Annick Mongo.

Selon elle, le président de la République Denis Sassou Nguesso a inscrit le Congo dans une trajectoire inexorable de modernisation et de prospérité. Dans ce pays qui se construit, le Congo a pleinement conscience de la nécessité d’être accompagné par des partenaires au développement français.

«C’est nécessité qui fait loi. Et ce sont les entreprises qui vivent la nécessité. Donc c’est avec vous que nous allons faire la loi qui répond à la nécessité. C’est pour cela que nous avons besoin des entreprises françaises pour accompagner et guider les législations qui se mettent en place pour organiser les activités au Congo », a renchéri la directrice générale de l’API devant plusieurs opérateurs économiques français.

«Nous encourageons les entreprises françaises à s’orienter vers d’autres secteurs importants comme l’agro-industrie, la pêche, l’éco-tourisme ou les services », a conclu Annick Mongo avant d’ajouter que le gouvernement congolais ne ménage aucun effort pour créer toutes les conditions les plus favorables tant au niveau des reformes structurelles qui contribuent à rendre l’environnement des affaires plus sain, notamment les incitations fiscales et douanières et surtout l’accès à un marché sous-régional d’une centaine de millions de consommateurs.

On rappelle que la France est déjà fortement présente dans plusieurs secteurs de l’économie congolaise. Elle représente près de 75% des investissements étrangers au Congo.

Les syndicalistes protestent contre la dissolution de la SNE et de la SNDE

Selon le président du collège syndical, Christian Diogo, il faut peut-être s’orienter vers un système verticalement intégré où la société reste une seule au lieu de la morceler comme le veut le gouvernement.

Les collectifs des syndicats de la Société nationale d’électricité (SNE) et de la Société nationale de distribution d’eau (SNDE) se sont pliés à la volonté du gouvernement congolais d’apporter des réformes, mais sans pour autant les dissoudre.

Ils l’ont fait savoir lors d’une séance de travail avec le président du Sénat congolais, Pierre Ngolo «Face à certaines contraintes, nous avons dit oui d’accompagner l’Etat dans ce processus de réformes, mais il ne faut pas que cela soit des réformes conçues déjà d’avance, où en réalité on ne sait pas qui viendra prendre l’entreprise. Encore une fois oui aux réformes, mais sans faire les choses que certaines institutions interdisent. La SNE est une société de très petite taille, avec à peine deux cent quatre-vingt-quinze mille abonnés et il y a des normes qui interdisent les petites entreprises d’être dissoutes. On peut réformer sans dissoudre l’entreprise et améliorer la gouvernance », a déclaré Le président du collège syndical, Christian Diogo.

Selon Christian Diogo, il faut peut-être s’orienter vers un système verticalement intégré où la société reste une seule au lieu de la morceler comme le veut le gouvernement.

De son côté, le président du Sénat, Pierre Ngolo, a rassuré les syndicats que le moment venu, la délibération de cette question au niveau du Sénat ne se fera pas de façon hâtive, mais plutôt dans l’intérêt de la République.

«Faisons cet effort-là, pour qu’il n’y ait pas de tension inutile, le pays a suffisamment de problèmes qu’il ne faut pas en ajouter d’autres. Travaillons tous ensemble dans le sens que commande l’intérêt de la République, sans passion, sans préjugé. Votre opinion sera prise en compte si elle va dans le sens de l’intérêt général. Nous devons également faire des réformes en tirant les leçons des expériences passées », a précisé Pierre Ngolo.

On rappelle que le gouvernement congolais a décidé de dissoudre la SNE et la SNDE.

«Ces deux sociétés se caractérisaient par une situation technique de quasi-faillite, n’eussent été les subventions versées par l’Etat. Leurs contre-performances en matière de distribution et de commercialisation ont eu pour conséquences de détériorer leurs relations avec leurs clients et usagers respectifs, au point de les rendre exécrables», a déclaré le ministre congolais de l’Energie et de l’Eau, Serge Blaise Zoniaba.

Une réforme des deux secteurs sera réalisée sous la conduite d’un comité interministériel. En outre, les compagnies seront remplacées par trois nouvelles entités. Il s’agira de la Société de patrimoine pour le secteur de l’électricité, la Société de transport de l’électricité et la société de patrimoine du secteur de l’eau. Ces compagnies revêtiront la forme de sociétés anonymes dans le but d’atteindre une plus grande efficacité et de faciliter la mobilisation des investissements privés sur les marchés de capitaux.

Selon le gouvernement, la SNE et la SNDE notamment sont des sociétés « toujours déficitaires ».