Coupe de la CAF: Cara et la Mancha en seizième de finale

Au prochain tour, le CARA défiera l’équipe tunisienne d’US Ben Guerdene le 9 mars à Ben Guerdene. La Mancha, pour sa part, aura fort affaire face aux Soudanais d’Al Ahly Shendi le 9 mars à Pointe Noire. La manche retour quant à elle, est prévue le 16 mars prochain.

La manche retour des compétitions africaines inter-club disputée les 20 et 21 février a permis au Club athlétique renaissance aiglon (CARA) et au Cercle sportif La Mancha, engagés en Coupe de la CAF, de décrocher leur qualification en 16e de finale.

Après le CS La Mancha qui a obtenu son ticket en 16e de finale grâce à sa victoire (1-0) face à AS Tanda de la Côte d’Ivoire le 20 février au complexe sportif de Pointe Noire, le CARA s’est également qualifié le 21 février au stade Alphonse Massamba Débat face au club ghanéen d’Ashante Kotoko par 7 tirs au but à 6, après une victoire (1-0).

La victoire du CARA à domicile s’est jouée sur les tirs au but. Le but des Aiglons a été marqué à la 43e minute par Richy Ondongo. Lors de la séance des tirs au but, le CARA s’est appuyé sur son portier Massa Chancel qui a arrêté deux tirs ghanéens avant de transformer le tir de la victoire pour le CARA.

Les représentants congolais en Ligue des champions déchantent

La grosse désillusion de cette phase retour de la Ligue africaine des champions est venue d’Alger où AS Otoho est allé se faire laminer (0-9) devant Mouloudia Club d’Alger, battu pourtant à Owando lors de la manche allée (2-0).

Cette déculottée qui met à nu l’inexpérience d’AS Otoho en compétition africaine permettra au club cher à Raoul Ominga de se préparer sérieusement lors des prochaines éditions mais surtout de recruter des joueurs expérimentés pour les compétitions africaines.

Battu 3 tirs au but contre 4 après une défaite (1-2) au temps réglementaire par AS Togo Port, l’AC Léopards de Dolisie sort également de la compétition africaine inter-club dès la phase des préliminaires.

Au prochain tour, le CARA défiera l’équipe tunisienne d’US Ben Guerdene le 9 mars à Ben Guerdene, avant la manche retour prévue le 16 mars à Brazzaville. La Mancha, pour sa part, aura fort affaire face aux Soudanais d’Al Ahly Shendi le 9 mars à Pointe Noire avant de faire le déplacement du Soudan le 16 mars prochain.

Le Gouvernement annonce un début d’approvisionnement en carburant à Brazzaville 

Le ministre Oba a précisé qu’environ 42 camions-citernes pleins de carburant faisaient route vers Brazzaville et que les premières livraisons devraient être faites dans les stations normalement en début de week-end.

Le ministre des Mines et de la géologie, Pierre Oba, représentant son collègue des Hydrocarbures lors d’une interpellation au Sénat, a indiqué, le 22 février à Brazzaville, que le processus d’approvisionnement de la capitale en carburant avait été enclenché. Le ministre Oba a précisé qu’environ 42 camions-citernes pleins de carburant faisaient route vers Brazzaville et que les premières livraisons devraient être faites dans les stations normalement en début de week-end.

La capitale congolaise vit depuis trois semaines au rythme d’une grave crise de carburant. Interpellé au Sénat, le gouvernement a annoncé une série de mesures mises en place pour juguler la situation. Le vice-premier ministre chargé de la Fonction publique, de la Reforme de l’Etat, du Travail et de la sécurité sociale, Firmin Ayessa, a expliqué que les pénuries de carburant constatées ces derniers jours à Brazzaville étaient dues aux difficultés de la logistique, c’est-à-dire le transport des produits pétroliers entre Pointe Noire et Brazzaville et le circuit de distribution défaillant constaté au niveau de Brazzaville.

Cette séance des questions d’actualité au gouvernement s’est focalisée sur l’interpellation du gouvernement par le sénateur Zely Pierre Inzoungou Massanga sur les raisons des pénuries récurrentes en produits pétroliers vécues ces derniers jours à Brazzaville. Pour ce sénateur du département du Niari, la rareté de carburant à Brazzaville donne l’impression d’un trafic mafieux qui profiterait à un groupe d’individus qui en tirent ainsi profit.

Répondant à cette préoccupation au nom du gouvernement, en lieu et place du premier ministre Clément Mouamba, empêché, le vice-premier ministre Firmin Ayessa a d’abord démenti l’existence d’un quelconque trafic mafieux. Par la suite, il a évoqué les difficultés liées au transport des produits pétroliers entre Pointe Noire et Brazzaville et le circuit de distribution qui fait encore défaut au niveau de Brazzaville.

Parmi les raisons évoquées par le ministre Ayessa ; il y a entre autres l’arrêt du Chemin de Fer Congo Océan (CFCO), l’insécurité au Pool, la durée des convois estimée à dix jours et le manque de stocks de sécurité de produits pétroliers de plusieurs jours à Brazzaville.

Le ministre des Mines et de la Géologie, Pierre Oba, remplaçant son collègue des Hydrocarbures, en mission, a rappelé que la commission interministérielle sur les approvisionnements de produits pétroliers mise en place le 8 février dernier par le Premier ministre Clément Mouamba a récemment rendu ses propositions au gouvernement.

Entre autres mesures, il y a l’acheminement du carburant par Kinshasa en RDC, l’exonération des taxes fiscales et douanières en faveurs des distributeurs agréés, l’accroissement de la capacité de production de la CORAF et la SNPC  …

Le président du Sénat, Pierre Ngolo, a, pour sa part, proposé au gouvernement, lors de son mot de clôture de cette séance plénière, de construire des stocks de sécurité de carburant d’une validité d’au moins un mois à Brazzaville afin de résorber les pénuries en produits pétroliers dans cette ville.

Le Congo toujours en attente du Conseil d’administration du FMI

Prévu dans la deuxième moitié de février 2018, la réunion a été reportée au mois de mars, sans date précise.

Le Congo attend toujours le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI). Prévu dans la deuxième moitié de février 2018, la réunion a été reportée au mois de mars, sans date précise. Après une série de consultations à Brazzaville, les employés du FMI devraient passer le dossier du Congo devant cette instance qui en décidera du sort.

Depuis décembre 2017, les Congolais attendent que le FMI dise un mot sur la situation économique et financière chaotique que traverse le pays depuis quelques années. Il s’agit en fait, pour l’institution de Bretton Woods, de décider si le Congo était conforme à bénéficier d’un programme avec le FMI. Cet accord financier devrait permettre au Congo de gagner une bouffée d’environ 800 millions de dollars, soit un peu plus de 421 milliards de francs CFA sur trois ans.

Dans ce sens, la bonne nouvelle c’est que le Congo n’aura besoin, cette année, que d’un financement résiduel de quelque 180 milliards de francs CFA. Ce que pourraient lui apporter ses partenaires habituels comme la Banque mondiale, la Banque africaine de développement ou la France. Il semble cependant que ces bailleurs internationaux attendent le déclic du FMI pour venir en aide au Congo.

Le Congo ne néglige pas l’option du FMI. D’ailleurs, c’est sous hypothèse FMI que le budget 2018 a été conçu. Il a été arrêté à plus de 1.522 milliards de francs de CFA, dégageant un excédent de 219 milliards. En réalité, les grands experts de la finance savent que ce budget n’est nullement excédentaire, car globalement, le budget congolais, bâti sur les critères d’austérité, est déficitaire à plus de 779 milliards de francs CFA. Et ce, seulement pour cette année 2018.

Le Fonds monétaire international reste dur avec le Congo sur ce point. Si le pays a pu dégager 219 milliards pour commencer de combler le gap des 779 milliards, le FMI exige que ce manquement de 560 milliards soit trouvé avant tout appui budgétaire. En plus, l’institution financière met la pression sur le gouvernement, notamment concernant les réformes profondes au sein de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), la restructuration de la dette et l’amélioration de la gouvernance. Sur ces derniers points, le dossier du Congo devra être renforcé, s’il doit passer haut la main devant le conseil d’administration du FMI. Il manque encore beaucoup de signaux palpables, bien que la justice se soit depuis un moment levée pour accompagner la lutte contre la corruption et la mauvaise gouvernance. Le gouvernement a annoncé une série de mesures pour réduire le train de vie de l’Etat jusqu’à 9% du budget actuel.

Mais le Congo ne reste pas seulement cabré sur la manne du FMI qui est très conditionnée. Un léger espoir renait depuis début 2018 avec la remontée des cours du brut. Au dessus de 60 dollars aujourd’hui, le prix du baril a plus que doublé, à comparer il y a trois ans. Le pétrole reste en effet la principale source budgétaire avec plus de 749 milliards de francs CFA de prévision cette année, contre seulement 391 milliards en 2017. Les recettes fiscales, prescrites à 737 milliards en 2018, seront en baisse de 4% par rapport à l’année dernière.

Aujourd’hui, l’Etat a plus que besoin du cash. Plusieurs pistes ont été explorées pour trouver de l’argent frais, afin que le pays vive. De nombreux programmes, dans les secteurs sociaux de base, attendent d’être mis en œuvre. Les actions d’urgence comme le traitement de l’érosion à Brazzaville ainsi que les sinistrés du Pool ou des intempéries, nécessitent autant d’argent. D’où la piste des Emirats et de la Russie, puisque la Chine temporise actuellement.

Le Congo a besoin du FMI pour gérer sa dette estimée à plus de 5.700 milliards de francs CFA, avoisinant les 110% du Produit intérieur brut (PIB) en juillet 2017. Plus de 3.900 milliards de cette bagatelle constituent la dette extérieure dont environ 70% avec la Chine. Le service de la dette va coûter 146 milliards de francs CFA en 2018. Qui paye ses dettes s’enrichit !

Le conseil d’administration du FMI qui se tient en mars est une importante occasion pour le Congo de bénéficier de cet appui budgétaire. Cela permettra aussi au gouvernement de mettre en œuvre son programme en tenant compte des conseils et garde-fous du FMI. Le pays reste donc suspendu à la tenue de ce conseil d’administration, ne serait-ce que par orgueil d’être bon élève des principes de la communauté internationale.

Claudy Siar à Brazzaville pour galvaniser la jeunesse

Claudy Siar a indiqué au cours d’une conférence de presse qu’il a animé que comprendre le dynamisme des artistes congolais au-delà de leurs péripéties quotidiennes est l’un des points saillants de son équipe durant son séjour à Brazzaville et Pointe-Noire.

Le chroniqueur de l’émission « Couleurs Tropicales », Claudy Siar, a révélé, le 22 février à Brazzaville, que sa semaine culturelle au Congo laissera libre cours à la jeunesse de s’exprimer au regard des difficultés sociopolitiques que traversent le Congo.

Claudy Siar a indiqué au cours d’une conférence de presse qu’il a animé que comprendre le dynamisme des artistes congolais au-delà de leurs péripéties quotidiennes est l’un des points saillants de son équipe durant son séjour à Brazzaville et Pointe-Noire.

Pour Claudy Siar, « Rien ne doit empêcher les artistes d’une contrée de rayonner ».

Ce chroniqueur engagé qui prône la grandeur de la diversité culturelle des pays africains à travers le monde a affirmé que tout artiste est un ambassadeur de son pays. Il a expliqué que les artistes sont l’image, sinon le reflet d’un pays dont la richesse est centrée autour de la culture et l’identité véhiculées au travers des mélodies chantées.

Expliquant sa mission au-delà des frontières, Claudy Siar a, dans ses échanges, fait comprendre que sa présence au Congo traduit son immense plaisir de découvrir ce qui fait la force de ce pays. Avec son équipe, Claudy Siar rendra compte, en l’espace d’une semaine, de la vivacité du Congo dans sa dimension culturelle à travers la création musicale.

A 22 ans de carrière, Claudy Siar qui lutte contre vents et marrées a toujours exhorté les artistes à être eux-mêmes, à demeurer dans l’ère du temps. « Traduire ce que sont les gens et redonner au public leur rendu est la moindre des choses à faire », a complété le journaliste qui entend être au service de ceux qui témoignent cette perspicacité de créer.

Claudy est apte à écouter les musiciens de renom au même titre que les musiciens dans l’ombre. « Tout ce que je diffuse à la radio n’est pas forcément à mon goût mais je respecte, ce qui est primordiale, la création artistique. Un texte fort est à mon avis, un texte bien écrit », a conclu Claudy Siar.

Le vendredi 23 février, un atelier « Génération consciente » sera animé par Claudy. Le Samedi 24 février dans la soirée, le chroniquer de Couleurs tropicales donnera un concert public qui va rassembler de nombreux artistes congolais à retrouver sur l’antenne de RFI du 26 février au 2 mars pour une émission spéciale « Couleurs tropicales au Congo ».

Le maire de Reims veut aider Brazzaville dans les domaines de la santé, la culture et l’éducation

Arnaud Robinet a pris cet engagement à l’issue de l’audience que lui a accordée le président congolais, Denis Sassou Nguesso à Brazzaville.

Le maire de la ville de Reims en France, Arnaud Robinet a pris l’engagement d’aider la ville de Brazzaville, la capitale du Congo, dans les domaines de la santé, la culture et l’éducation.

L’édile de Reims, une commune française qui se situe dans le département de la Marne en région Grand Est avec 184. 076 habitants, a pris cet engagement à l’issue de son audience avec le président congolais, Denis Sassou Nguesso à Brazzaville.

«Nous allons accentuer et développer la coopération avec la Mairie de Brazzaville dans les domaines tels que la santé, la culture et l’éducation », a déclaré le Filloniste Arnaud Robinet qui a émis le vœu de recevoir le numéro un congolais, Denis Sassou Nguesso et le maire de Brazzaville, Christian Roger Okemba à Reims.

On rappelle que Reims et Brazzaville ont participé à la seconde guerre mondiale, notamment pour Brazzaville, capitale de la France-libre entre 1940 et 1943, et Reims où était signée la capitulation nazie le 7 mai 1945.

Le développement des liens de coopération entre les deux villes sont établis depuis 1961, juste un an après l’indépendance du Congo-Brazzaville, le 15 août 1960.

Bientôt la relance des activités de la société DMC- Exxaro à Mayoko

Depuis lundi dernier, une délégation de la société DMC- Exxaro composée de neuf (09) membres et conduite par Janse Andries, chef de la sécurité séjourne dans la ville de Mayoko dans la perspective de relancer le plus vite possible les activités de cette société.

La compagnie minière Exxaro Resources qui avait déjà conclu la vente de son projet de minerai de fer de Mayoko dans le Niari (sud), acquis en 2012 au Congo pour environ 350 millions de dollars, au consortium congolais SAPRO SA, compte relancer ses activités sur les chapeaux de roues.

Le projet est très prometteur en raison de la production attendue (5 millions de tonnes par an) et de l’existence d’une ligne de chemin de fer, reliant le site au port de Pointe-Noire.

Depuis lundi dernier, une délégation de la société DMC- Exxaro composée de neuf (09) membres et conduite par Janse Andries, chef de la sécurité séjourne dans la ville de Mayoko dans la perspective de relancer le plus vite possible les activités de cette société.

A cette occasion, le secrétaire général de la sous-préfecture de Mayoko, Marcel Mbitsi a entretenu les jeunes de cette localité dans la salle de mariage, au sujet du quota de recrutement des autochtones par la société DMC-Exxaro basée en Afrique du Sud et possédant un portefeuille d’intérêts diversifiés sur le continent, mais également en Europe et aux Etats-Unis.

En 2015, le conseil d’administration d’Exxaro avait pris la décision de se séparer de Mayoko. Des repreneurs potentiels se sont portés acquéreurs tout au long de l’année écoulée et le choix du sud-africain s’est finalement portée sur Sapro, lequel possède deux filiales dans le secteur minier, Afrimines et Socin Mines qui exploitent des gisements de fer, de potasse et de manganèse.

Dolisie reçoit de l’argent pour payer les fonctionnaires et les retraités

L’argent est arrivé au trésor public de la troisième ville du pays convoyé à bord d’un hélicoptère, immatriculé TN 370.

Très bonne nouvelle pour les agents de l’Etat et les retraités du département du Niari (sud) qui n’ont pas pu toucher leur argent ces derniers temps. Les liquidités dans les caisses du Trésor de Dolisie sont disponibles a-t-on appris.

L’argent est arrivé au trésor public de la troisième ville du pays convoyé à bord d’un hélicoptère, immatriculé TN 370, par des militaires et sous l’œil vigilant de l’adjudant Audrey Gaston Eboulabeka, le chef de mission.

Les autorités affirment que le pays vit une situation socio-économique difficile due à la baisse du prix du pétrole, une ressource dont le Congo est le quatrième producteur en Afrique subsaharienne.

 

Effondrement du CFRAD : Le ministre de la Culture et l’ambassadeur de France ont visité les lieux

Endiguer l’érosion qui menace d’emporter le bâtiment du CFRAD, sécuriser les précieux documents qui s’y trouvent encore et réhabiliter l’édifice, c’est la volonté exprimée par les deux officiels qui ont visité les lieux mercredi 21 février.

Le ministre de la Culture et des Arts Dieudonné Moyongo et l’ambassadeur de France Bertrand Cochery ont visité le site du CFRAD dont une aile du bâtiment s’est effondrée.

Endiguer l’érosion qui menace d’emporter le bâtiment du CFRAD, sécuriser les précieux documents qui s’y trouvent encore et réhabiliter l’édifice, c’est la volonté exprimée par les deux officiels qui ont visité les lieux mercredi 21 février.

Le diplomate français a rappelé que le 30 janvier 1944, la salle du CFRAD abritait la conférence de Brazzaville avec Charles de Gaulle, un moment capital dans l’histoire des relations entre la France et l’Afrique.

C’est aussi une des raisons pour laquelle il est venu en ces lieux avec le ministre de la Culture et des Arts, comme les y a invités le chef de l’État congolais, qui a été immédiatement informé de l’effondrement.

Outre la sécurisation des personnes et des biens se trouvant au CFRAD, il est envisagé de recourir dans l’immédiat à l’expertise des professionnels du bâtiment et travaux annexes pour stabiliser la progression de l’érosion et éviter davantage de dégradations. Ensuite viendra le temps, de la restauration du bâtiment.

Maladies infectieuses : le Congo se dote d’un nouveau Centre de recherche

Inauguré ce mercredi 21 février 2018 à Brazzaville, le bâtiment qui abrite le centre de recherche sur les maladies infectieuses a été affecté par le gouvernement en 2015 et remis officiellement à la Fondation le 21 décembre 2017. Le projet est porté par la Fondation pour la recherche médicale (FRM).

Un nouveau Centre de recherche sur les maladies infectieuses a été inauguré ce mercredi 21 février 2018 à Brazzaville. Ce centre apportera selon La directrice de la Fondation pour la recherche médicale (FRM), Francien Ntoumi, un appui technique aux structures médicales gouvernementales existantes.

Francine Ntumi a indiqué que ce centre n’est pas venu pour compétir avec les structures comme le laboratoire national de santé publique, l’IRSSA et le Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHU-B), mais il est là pour faire une synergie dans la recherche. « La compétition est hors de nos frontières », a-t-elle dit.

« Le bâtiment inauguré aujourd’hui sera dédié à la recherche sur les maladies infectieuses, notamment la tuberculose, le VIH/SIDA, l’ulcère de brulis, les pathogènes responsables des maladies diarrhéiques et autres pathologies tropicales négligées puisque nous avons reçu des financements pour cela », a-t-elle précisé.

Réhabilité et équipé entièrement par Total E&P Congo, le bâtiment est composé de 11 salles dont une pour les réunions, deux bureaux pour les étudiants chercheurs, un laboratoire pour l’impression 3D, une salle froide pour les congélateurs.

Ce bâtiment abrite aussi quatre laboratoires pour la recherche (culture cellulaire, biologie moléculaire et immunologie), des toilettes pour femmes et hommes.

Le bâtiment qui abrite le centre de recherche sur les maladies infectieuses a été affecté par le gouvernement en 2015 et remis officiellement à la Fondation le 21 décembre 2017.

La fondation congolaise pour la recherche médicale a pour mission de contribuer au développement biomédical répondant aux besoins de la population en appliquant les standards internationaux tout en renforçant les collaborations au niveau national et international.

Lutte contre le Palu: la fondation FCRM promeut une nouvelle technologie

Il s’agit de la technologie CRISPR/Cas9. Présentant cette technique, Armelle Luscan, membre de la FCRM, a souligné que la CRISPR/Cas9 est une enzyme utilisée en génie génétique pour modifier facilement et rapidement le génome d’origine animale et végétale.

La présidente de la Fondation congolaise pour la recherche scientifique (FCRM), Francine Ntumi, a déclaré le 20 février à Brazzaville, que la technologie CRISPR/Cas9 peut non seulement permettre l’élimination du paludisme mais être utile aussi dans d’autres applications de lutte contre les maladies génétiques.

Les participants à l’atelier de lutte contre le paludisme avec CRISPR/Cas9 ont recommandé à la fin de leurs travaux que les comités d’éthiques de la sous-région identifient les questions que peuvent poser l’utilisation de la technologie CRISPR/Cas9. Pendant qu’elle se développe, il s’agit de regarder quels sont les problèmes qui se posent spécifiquement aux Africains. Ils ont aussi proposé que la régulation étudie comment réguler cette technologie quand elle arrivera en Afrique. Elle doit mettre en place des textes pour la réguler.

Les participants ont demandé que cette technologie soit vulgarisée auprès de la population et que les Africains s’organisent pour adopter cette technologie.

Francine Ntumi a indiqué que les scientifiques congolais peuvent s’imprégner de la technologie CRISPR/Cas9 et attendre comment l’utiliser. « Pour le moment, nous pouvons nous approprier cette technologie et attendre que les autorités disent dans quel domaine l’utiliser. Les anciennes méthodes sont là, certes, mais les outils actuels sont pour l’élimination du paludisme. Or, les anciens outils sont pour le contrôle de la maladie. Les moustiquaires imprégnées, les insecticides et les traitements sont pour baisser l’intensité du paludisme », a-t-elle dit.

Francine Ntumi a expliqué qu’il y a des insectariums qui existent au Gabon et au Burkina qui contiennent des insectes génétiquement modifiés qui ne peuvent plus transmettre le microbe du paludisme.

Présentant la technique CRISPR/Cas9, Armelle Luscan, membre de la FCRM, a souligné que la CRISPR/Cas9 est une enzyme utilisée en génie génétique pour modifier facilement et rapidement le génome d’origine animale et végétale. « Cette technique dite des ciseaux moléculaires, donne des espoirs de guérir des maladies génétiques et risque », a-t-elle précisé.

Avec la technique du CRISPR/Cas9 les chercheurs américains et anglais ont réussi à modifier génétiquement les cellules sexuelles veulent ont réussi à modifier génétiquement les cellules sexuelles veulent ont réussi à modifier génétiquement les cellules sexuelles de moustiques anophèles qui transmet le parasite responsable du paludisme. Ils ont insérer dans le génome des moustiques un gène codant pour un anticorps dirigeant dirigé contre le plasmodium.

« Ce gène de résistance empêche les moustiques de véhiculer le parasite », a expliqué Armel Luscan.

Cet atelier a permis donc aux participants d’être informés sur l’existence de cette technique pour lutter contre le paludisme. Il s’est agi d’examiner les questions éthiques afin de permettre aux membres des comités d’éthiques de mieux se prononcer sur cette technologie. C’était d’encourager les parties prenantes à préparer un environnement réglementaire approprié à son utilisation.