MTN sommée de reconnecter les localités coupées

Le directeur général de l’Agence de régulation des postes et communications électroniques (ARPCE), Yves Castanou a fait cette exigence la semaine dernière, car pour lui, il n’y a pas de raison valable pour léser de la sorte les abonnés MTN.

Le directeur général de l’Agence de régulation des postes et communications électroniques (ARPCE), Yves Castanou, a ordonné, le 20 février à Brazzaville, à  MTN Congo de rétablir la connexion téléphonique dans une trentaine de localités déconnectée sans tenir compte de la législation nationale.

Après avoir écouté les responsables de la société de téléphonie mobile MTN, Yves Castanou les a sommé d’arrêter la procédure de déconnexion et à réactiver tous les sites éteints et qui ne jouissent plus de leurs avantages. Yves Castanou a déclaré qu’il n’y a pas de raison valable pour léser de la sorte les abonnés MTN.

Selon lui, toutes les agences de téléphonie mobile devraient se compléter de tel sorte que MTN-Congo présent sur un site, Airtel Congo peut l’être ailleurs. Pour ce faire, il revient à l’agence de régulation des postes et communications électroniques d’opérer un travail méticuleux de coordination et de répartition à ce sujet car les sites ont été démontés. Une cartographie est de mise  pour réussir cette opération qu’il a jugée délicate.

La rentabilité à faible pourcentage demeure le mobile clé qui a poussé la société de téléphonie mobile MTN-Congo a procédé à ces déconnexions téléphoniques ou des acteurs sont peu nombreux au profit des zones beaucoup plus denses.

Les pharmaciens du Congo interpellent les autorités 

Dans la déclaration prise en assemblée générale, les pharmaciens ont demandé au ministre de la Santé et de la population l’annulation de la note de service et la circulaire du directeur des pharmacies et du médicament.

Le président du Conseil national de l’ordre des pharmaciens du Congo, Hyacinthe Ingani, a déclaré, le 22 février à Brazzaville, au cours d’une assemblée générale, que le ministère de la Santé et de la population devrait observer les missions dévolues à l’ordre telles que définies par les leurs textes organiques.

Dans la déclaration prise en assemblée générale, les pharmaciens ont demandé au ministre de la Santé et de la population l’annulation de la note de service et la circulaire du directeur des pharmacies et du médicament. Ils ont aussi exigé l’annulation de la note de service qui met en place la commission d’organisation des élections du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens, l’arrêt du processus électoral au niveau des Instances ordinales engagé par le DPM. Les pharmaciens ont aussi demandé que soit mis en application le respect strict des textes régissant la profession de pharmacien.

Hyacinthe Ingani a fait savoir que de nombreux conflits ont été enregistrés dans la sphère de la santé, opposant le Conseil national au ministère de la Santé. Parmi ces conflits, Hyacinthe Ingani a épinglé la question du contrôle de l’accès à la profession de pharmacien qui est l’apanage des pharmaciens, comme l’indique les textes régissant l’Ordre.

Selon lui, il revient exclusivement aux garants des médicaments pharmaceutiques d’assurer le contrôle de l’accès à la profession de pharmacien, seule procédure pour épargner la désorganisation de l’exercice de la pharmacie qui est un des maillons essentiels du système sanitaire du pays. « Les prérogatives des uns et des autres devraient être respectées afin de mettre les populations à l’abris de tout danger », a expliqué Hyacinthe Ingani.

L’Ordre national, a rappelé Hyacinthe Ingani, est une institution indépendante qui regroupe tous les pharmaciens exerçant leur métier dans le pays. Il a ajouté que cette institution agit uniquement par délégation du pouvoir circoncit par une loi. La loi étant structurante, elle s’impose donc à tous. Il a fait savoir que les pharmaciens demeurent les seuls acteurs régulateurs de la santé publique.

Le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens s’est porté garant à organiser lesdites élections dans les brefs délais.

La taxe fiscale des titres fonciers revue à la baisse 

La loi fiscale en matière de l’obtention des titres fonciers a été revue à la baisse pour permettre aux citoyens de protéger leurs biens. Ce taux dérisoire qui se démarque nettement à l’ancien, permettre à tout le monde d’avoir un titre foncier, a soutenu Delphine Miemba.

Le directeur général des impôts et du domaine, Antoine Ngakosso, a révélé, le 23 février, à l’occasion d’une rencontre avec son personnel que les nouvelles dispositions fiscales qui portent sur 13 principes, avaient entre autres réduit la taxe fiscale des titres fonciers.

La loi fiscale en matière de l’obtention des titres fonciers a été revue à la baisse pour permettre aux citoyens de protéger leurs biens. Ce taux dérisoire qui se démarque nettement à l’ancien, permettre à tout le monde d’avoir un titre foncier, a soutenu Delphine Miemba.

Pour Antoine Ngakosso, cette cérémonie est un rituel qu’il observe chaque année, après la promulgation d’une nouvelle loi des finances. « Nous venons toujours à l’endroit des contribuables pour les informer sur les nouvelles dispositions fiscales. Il s’agit pour nous d’avoir l’échange avec les contribuables, et les modalités d’applications de ces nouvelles dispositions fiscales, » a-t-il dit.

« Les prévisions fiscales pour l’année 2018 est de l’ordre de 633.100.000.000 de francs CFA. Celles-ci ont été validées par la Banque mondiale. Ces nouvelles mesures, si nous les mettons en application avec les moyens que l’Etat va nous doter on pourra largement atteindre les objectifs assignés », a fait savoir Antoine Ngakosso.

La directrice du contrôle des services à la direction générale des impôts et des domaines, Dephine Miemba, a souligné que le personnel des impôts s’emploie pour réaliser les objectifs qui leur ont été assignés par le gouvernement.

« Les nouvelles dispositions vont aider la direction des impôts à atteindre cet objectif. D’autant plus que dans chaque loi de finances, il y a de nouvelles dispositions qui sont prises, parfois pour modeler les anciennes dispositions », a-t-elle précisé.

Ces nouvelles dispositions qui sont promulguées chaque année obéissent à la loi de finances de l’année 2018.

Le Congo et le Venezuela pour une coopération Sud-Sud

Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des congolais de l’étranger, Jean Claude Gakosso et son homologue Vénézuélien, Georges Arreaza ont parlé de la coopération liée entres autres dans le domaine énergétique, des mines du social, de l’éducation, de la santé, de la culture.

Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des congolais de l’étranger, Jean Claude Gakosso, a évoqué, le 22 février à Brazzaville, avec son homologue Vénézuélien, Georges Arreaza, les possibilités de raffermir les relations de coopération sud-sud dans les domaines variés entre les deux pays.

Le ministre des Affaires étrangères du Venezuela, Georges Arreaza, a relevé que « l’Afrique est notre mère, comme ne cessait de nous le dire le commandant Hugo Chavez, d’aimer nos origines et apprendre qu’ensemble nous pouvons constituer un pôle du pouvoir ».

Les deux personnalités ont aussi parlé de la coopération liée entres autres dans le domaine énergétique, des mines du social, de l’éducation, de la santé, de la culture. A ce sujet Georges Arreaza a indiqué que « nous voulons que les étudiants congolais aillent étudier en Venezuela, afin d’augmenter le nombre des étudiants africains qui ont pu obtenir leurs diplômes dans ce pays ».

L’Amérique latine, l’Afrique et les Caraïbes réunis, « nous ferons un grand pôle de puissance, des pays indépendants et des peules qui ne veulent pas de la guerre, qui œuvrent sans ménage pour le bien -être de leur population », a fait savoir Georges Arreaza.

Pour Jean Claude Gakosso, le ministre Georges Arreaza, qui foule pour la première fois le sol congolais, a apporté un message d’espoir et de solidarité, de son pays, le Venezuela qui traverse un moment difficile, avant de renchérir que le peuple de la République Bolivarienne du Venezuela fait partie de la race des vainqueurs, des battants.

« Il faut laisser aux peuples eux-mêmes de décider de leur destin. Nous n’avons pas à imposer aux peuples leur destin, chaque peuple doit forger son destin lui-même. Nous respectons les choix qui sont fait ailleurs et nous souhaitons également et nous voulons que les grandes nations respectent aussi nos choix en toute indépendance et en toute liberté », a-t-il poursuivi.

Le Venezuela qui est un pays disposant d’un grand potentiel économique, l’un des premiers pays producteurs de pétrole au monde. « Nous avons tout à gagner en nous mettons ensemble, pour une coopération mutuellement avantageuse entre les pays du sud », a conclu Jean Claude Gakosso.

Des femmes s’exhibent nues dans les rues après chaque inhumation à Pointe-Noire

Une scène surréaliste. Des femmes, mères de familles, exhibent fièrement l’état de leur sexe dans les rues après chaque enterrement d’un parent, une connaissance ou un ami à Pointe-Noire, la capitale économique du Congo. Exhiber sa nudité aux passants est une grossièreté qui tranche d’avec les mœurs congolaises.

La pratique avait été révélée il y a quelques années, quand revenant de l’enterrement d’une prostituée décédée, ses consœurs avaient entrepris de s’exhiber et de danser toutes nues, afin disaient-elles d’exorciser l’esprit de la défunte pour qu’elle n’entraîne pas la profession dans la tombe, et que le « client » se face rare.

Pourtant, depuis, cette dérive exhibitionniste a pris corps auprès de nombreuses jeunes femmes.

Postée aux ouvertures des véhicules qui les transportent, chaque femme soulève sa robe, son pagne, sa jupe, voire ôte son sous-vêtement pour exhiber son organe génital sans oublier ses seins et fesses aux passants.

Du jamais vu dans la ville océane. Un phénomène social qui gagne de plus en plus la deuxième ville du pays mais laisse aussi certains ponténégrins pantois.

Ces femmes déballent leur seins n’importe où, posent nues, bref, de la pure exhibition devant même les regards impuissants des forces de l’ordre qui se complaisent au spectacle, plutôt que de réprimer l’attentat à la pudeur.

Inauguration à Pointe-Noire d’un campus flambant. Les précisions avec directrice du Campus

L’ICAM vient d’inaugurer un campus flambant neuf à Pointe-Noire pour accueillir les étudiants d’Afrique Centrale (Cameroun, Congo, Tchad, Centre Afrique et Gabon) qui souhaitent faire un licence professionnelle avec possibilité de finir un cycle d’ingénieur à Douala. Yolande Moumpala, directrice du Campus de l’Icam nous explique tout ce qu’il faut savoir.

Ce campus congolais accueille quels étudiants ?
À Pointe-Noire, nous avons fait le choix d’admettre en notre sein les jeunes de l’Afrique centrale pour 5 pays. Nous avons donc des Camerounais, pour le plus grand pourcentage, soit 50 % de nos effectifs ; nous avons des Congolais, Congo Brazzaville, soit 25 % de nos effectifs ; et les autres 25 % sont répartis entre le Tchad, la Centrafrique et le Gabon.

Ils suivent quelles formations et pendant combien de temps ?
Les formations, nous en avons 4 sur 2 sites. Ils commencent le premier cycle à Pointe-Noire pour ceux qui font licence professionnelle exploration pétrolière, ce qui commence par 2 ans, L1 et L2. A partir de la L3, les étudiants peuvent choisir entre licence professionnelle pétrole, ou licence à Douala pour tout ce qui est environnement. Et ensuite, après ces 2 ans, pour le cycle ingénieur, les étudiants vont à Douala pour finir le cycle ingénieur sur 5 ans. Donc, 2 ans à Pointe-Noire, L1, L2, A1, A2 ; 3 ans à Douala, et 1 année à Pointe-Noire pour la licence professionnelle pétrole.

Tout est neuf dans ce campus ?
Oui, tout est neuf parce qu’on est implantés au Congo depuis 2002, date d’arrivée pour le groupe ICAMen Afrique centrale. 2002 à Pointe-Noire et 2004 à Douala. Et nous avons été gracieusement hébergés par Total E Congo sur son site du Kilomètre 4, centre de formation. Et donc, pendant 15 ans, nous avons profité de tous les ateliers que Total a mis à notre disposition. C’est clair qu’aujourd’hui le diplôme d’ingénieur attire beaucoup de jeunes, et donc il nous faut aussi, dans un contexte africain qui est en mal, des écoles de formation et que nous agrandissions les effectifs pour accueillir plus de jeunes.

Les examens se passent sur 23 centres disséminés dans plusieurs pays. C’est quoi ces examens ?
C’est un concours. Il y a des examens écrits, et à la fin nous avons des entretiens. Pour la première étape, nous avons 4 épreuves. Nous avons les mathématiques, physique, logique, et français, et ce à la même heure, le même jour, sur tous les Etats que je venais de citer tout à l’heure. C’est un concours avec beaucoup de candidats, assez sélectif parce que tout simplement, derrière, nous souhaitons former une élite.

Combien de dossiers pour combien d’admis ?
Alors là, ça dépend des années. Et aujourd’hui, on ne parlerait pas vraiment en termes de dossiers comme tels parce que notre objectif, à terme, c’est le nombre de candidats, le nombre de jeunes que nous intégrons dans nos formations, même si nous n’avons que 200 candidats. Aujourd’hui, avec l’état de crise de l’Afrique centrale, il faut le reconnaître que depuis 3 ans, et il y a aussi quelques discordances avec les plannings des écoles, nous n’arrivons pas vraiment à faire valoir notre recrutement.

Un conseil pour préparer les concours pour les futurs candidats ?
Pour les futurs candidats, le seul conseil est déjà qu’ils aient cette passion des études. Qu’ils aient ce rêve parce que ça commence d’abord par soi. Qu’est-ce qu’on veut faire de sa vie ? Qu’est ce que je veux faire ? Et nous derrière, nous amenons une solution, qui n’est peut-être pas la meilleure, mais en tout cas nous faisons une proposition à ces jeunes pour qu’ils fassent, ici, dans leur pays, à proximité de leur famille, les mêmes études que ceux qui vont en France.

Pour faire des études d’ingénieur ou des études de technicien, il faut aussi bien travailler, parce qu’il y a un concours qui est assez sélectif. Donc, derrière, il faut vraiment cet enthousiasme, cet amour de la performance, de l’excellence qui fera que dans 2 matins ils seront admis chez nous. Nous avons un site pour ceux qui veulent donc se préparer à notre concours. Déjà il faut avoir soit un BAC C pour les Congolais, un BAC D, un BAC E ou un BAC S, parce que physique-mathématique c’est vraiment une base pour nous qui sommes orientés mécanique, électricité, automatisme. Avec ce bagage ils peuvent affronter notre concours. Sur notre site, ils pourront aller voir comment sont présentés nos sujets, parce que c’est atypique par rapport à ce à quoi ils sont confrontés tous les jours dans leur parcours académique. Et là, avec ces sujets, ils peuvent s’entraîner, et si possible venir (dans l’école).

 

Le Congo en quête d’investisseurs belges

La directrice générale de l’Agence de promotion des investissements (API), Annick Patricia Mongo s’est rendue à Bruxelles accompagnée d’une importante délégation. Motif de ce voyage qui rentre dans le cadre de la poursuite de la campagne de promotion du Congo et de ses opportunités d’investissements, renforcer les liens économiques avec la capitale de l’Europe pour attirer des investisseurs et favoriser l’implantation d’entreprises belges au Congo-Brazzaville.

Annick Patricia Mongo, a motivé les investisseurs belges par deux raisons essentielles : la Banque mondiale prévoit un taux de croissance de 3,9 % pour 2018 et la relance économique s’amorce dans un pays rassurant aux investisseurs potentiels une accessibilité à un grand marché sous-régional dont le Congo est la porte d’entrée.

Elle a invité les entrepreneurs belges-luxembourgeois ACP à saisir les nombreuses opportunités d’investissements qui s’offrent à eux dans différents domaines en général, spécialement dans celui de l’agriculture où les sociétés déjà installées au Congo recherchent des partenaires techniques et financiers.

Les opérateurs économiques belges ont suivi, par messages vidéo, les témoignages des investisseurs étrangers installés au Congo, notamment dans les secteurs forestiers et agricoles.

Changement de stratégie, le Congo en pleine crise financière, amorce un nouveau chapitre de son histoire. Il s’agit d’apporter une réponse à la vulnérabilité de l’économie nationale, longtemps exposée aux fluctuations du prix du pétrole et aux incertitudes de la conjoncture internationale de façon plus globale.

Le président congolais, Denis Sassou Nguesso l’a rappelé d’ailleurs dans son discours sur l’état de la Nation en décembre 2018 devant le parlement réuni en congrès à Brazzaville : « l’urgence de construire un secteur productif dynamique et concurrentiel, un appel et la garantie des investissements directs étrangers ».

Cette étape de Bruxelles intervient après celle de Paris en France.

Les investisseurs belges, très discrets sur les marchés de capitaux africains, se tourneront-ils vers le Congo face aux turbulences de la crise financière qui étrangle le pays ?

Le Congo entend les séduire et prépare déjà leur arrivée, en dépit des difficultés qui phagocytent le pays.

Une plateforme numérique pour enregistrer et aider les déplacés du Pool

C’est Mindouli, où se concentrent des milliers de déplacés venus des villages environnants, qui a été choisi pour le lancement de cette plateforme électronique d’enregistrement. L’opération devra bénéficier, dans un premier temps, à 50 000 personnes au moins.

Au Congo-Brazzaville, la mobilité des populations déplacées du Pool complique la tâche aux agences humanitaires qui leur viennent en aide. Pour mieux coordonner leur assistance, ces humanitaires ont mis en place une plateforme numérique d’enregistrement qu’ils ont lancée, mercredi 21 février, au cœur de cette région du sud du Congo. L’opération devra bénéficier, dans un premier temps, à 50 000 personnes au moins.

C’est Mindouli, où se concentrent des milliers de déplacés venus des villages environnants, qui a été choisi pour le lancement de cette plateforme électronique d’enregistrement.

Dénommée Scope, elle doit permettre aux humanitaires de disposer des statistiques fiables, d’améliorer la qualité de l’assistance et surtout de la personnaliser.

« Nous sommes aujourd’hui à Mindouli pour voir le lancement du système numérique qui permet une meilleure identification, une meilleure exécution de l’assistance humanitaire en faveur des déplacés du Pool, explique Jean-Martin Bauer, représentant du Programme alimentaire mondial (PAM) au Congo. On prend leur identité, leurs empreintes digitales et on leur délivre une carte. Chaque personne reçoit environ 10 000 francs par mois pour pouvoir subvenir à leurs besoins essentiels, y compris l’alimentation… »

Ministre en charge de l’Action humanitaire, Antoinette Dinga Dzondo, salue la nouvelle initiative, l’ancien système ayant parfois montré ses limites : « Vous savez, le travail humain est toujours susceptible d’améliorations, de perfectionnement ».

Selon les humanitaires, la prévalence de l’insécurité alimentaire chez les bénéficiaires est passée de 51 % en mai 2017 à moins de 13 % en janvier 2018.

Dynamique de paix : Le pasteur Ntoumi évoque son statut personnel

Miénanzambi, 10 kilomètres à peine du chef lieu du district, Mayama, c’est là qu’a décidé de s’établir le Pasteur Ntoumi, lassé de vivre en forêt, à la merci des intempéries.

La fin de la crise du Pool et le retour à la paix sont irréversibles, en témoignent la volonté affirmée par le président Denis Sassou N’Guesso et les différents signaux qui confortent cette dynamique. Rassuré, le Pasteur Ntoumi est désormais sorti des forêts et a établi ses quartiers à Miénanzambi, près de Mayama.

Miénanzambi, 10 kilomètres à peine du chef lieu du district, Mayama, c’est là qu’a décidé de s’établir le Pasteur Ntoumi, lassé de vivre en forêt, à la merci des intempéries.

Rassuré, le pasteur Ntoumi ne l’est pas moins et il apprécie à juste titre l’irréversibilité du processus de paix, dont la publication de la commission paritaire confirme s’il en était encore besoin, à ceux qui voyaient en l’accord de paix une entourloupe, que le gouvernement congolais veut bien tourner cette page, hélas, encore une, des plus sombres de notre histoire commune.

Désormais, le pasteur Ntoumi s’est investi dans un autre combat. Il se bat pour son statut personnel.

S’étant établi à Mienanzambi où il avait naguère une résidence secondaire qui n’a pas survécu à la crise, il sollicite qu’on lui construise une résidence dans ce village où il menait des activités agricoles.

Finances publiques : les agents des impôts menacent d’entrer en grève

Les travailleurs de la Direction générale des impôts et des domaines (DGID) ont lancé un préavis de grève de sept jours à compter du 21 février jusqu’au 1er mars 2018. L’oseille, encore elle, est essentiellement au cœur du problème.

Dans un document cosigné par les secrétaires généraux de la coordination du collège des syndicats de la DGID et de la Confédération syndicale des travailleurs du Congo (CSTC), les travailleurs réclament le paiement des primes d’incitation, la fameuse oseille (neuf mois) et de rendement (2013, 2014 et 2015).

Les travailleurs soulignent la non-mise en place d’une commission de travail devant regrouper le cabinet du ministre des Finances, la direction générale du Trésor, la DGID et le collège des syndicats des impôts « pour faire le point des rétrocessions des pénalités 2016 et 2017 et la lumière sur les deux milliards 800 millions rétrocédés à la DGID ».

Par ailleurs, les agents des impôts déplorent le refus, par la tutelle et la DGID, de dialoguer avec leurs représentants syndicaux, de même que « la création d’un syndicat parallèle à la DGID pendant la période des négociations visant à affaiblir les efforts de la coordination ».

La moyenne mensuelle des recettes fiscales a tourné autour de cinquante-six milliards de francs CFA en 2017.

Les recettes fiscales occupent une place importante dans les ressources budgétaires de l’État, surtout au moment où le pays traverse une crise économique et financière délicate, due à la chute du prix de baril de pétrole sur le marché mondial.