Fibre optique : Inauguration du réseau à haut débit reliant le Congo au Gabon le 23 mars prochain à Lékoko

Après la phase de travaux, le projet d’interconnexion en fibre optique entre le Gabon et le Congo subit actuellement, les ultimes réglages avant sa phase inaugurale. C’est d’ailleurs dans ce cadre que le premier Comité mixte paritaire relatif à ce projet, s’est tenu le 22 février dernier à Brazzaville.

Le poste frontière de Lékoko (Gabon), à 7km de la ville de Mbinda dans le département du Niari (sud) sera à l’honneur le 23 mars prochain, à l’occasion de l’inauguration du réseau à haut débit reliant le Congo au Gabon.

Après la phase de travaux, le projet d’interconnexion en fibre optique entre le Gabon et le Congo subit actuellement, les ultimes réglages avant sa phase inaugurale. C’est d’ailleurs dans ce cadre que le premier Comité mixte paritaire relatif à ce projet, se tient depuis le 22 février dernier à Brazzaville, la capitale du Congo.

Cette rencontre qui court sur deux jours, a pour but de préparer la phase d’exploitation et de commercialisation de cette infrastructure dont les travaux sont désormais achevés. Elle permettra également aux différentes parties prenantes des deux pays, de poser les bases des bénéfices des deux morceaux d’infrastructures interconnectés.

La gouvernance, ainsi que l’ensemble des questions relatives à la détermination des matières technique, administrative et financière, devant sous-tendre cette coopération interétatique d’interconnexion physique des infrastructures numériques seront également abordés par les experts.

Le point culminant de cette rencontre constitue sans doute, celui relatif à la fixation des détails de l’inauguration de ce chantier, prévue pour le 23 mars, au village Lekoko, à la frontière avec le Congo.

Les travaux du nouveau siège du Parlement avancent normalement

La fin des travaux est prévue pour 2020. Assurance a été donnée à ce sujet aux présidents des deux chambres du parlement, par le directeur général de la société Jiangsu provincial construction (JPC), Liu Jian.

Le directeur général de la société Jiangsu provincial construction (JPC), Liu Jian, a affirmé, le 26 février à Brazzaville, à l’issue d’une rencontre avec les présidents des deux chambres du parlement, que sa société respectera les délais de construction du nouveau siège de cette institution. La fin des travaux est prévue pour 2020.

Au cours de leurs échanges, Liu Jian a indiqué que les travaux de la construction du siège parlementaire que sa société exécute sont accélérés conformément au planning général. Il a présenté tour à tour aux deux présidents des chambres parlementaires la maquette du nouveau siège.

Profitant de la même occasion, Liu Jian a invité les deux hommes à la tête du parlement à honorer de leur présence le chantier. Au travers de cette visite officielle, a-t-il fait savoir, les deux autorités pourront avoir l’opportunité d’en savoir plus au sujet de leurs accords, quant à la qualité et le délai de la remise des locaux entre leurs mains.

Ce nouveau siège en construction est un don de la Chine au gouvernement congolais. Ce symbole de l’amitié témoigne des relations très étroites qui consolident les deux Etats.

Les citernes de carburant entrent enfin pour ravitailler Brazzaville

Le ravitaillement est devenu un problème depuis plusieurs mois, depuis notamment la multiplication des attaques et braquages sur l’axe Brazzaville-Loutété sans oublier la destruction d’une bonne partie du chemin de fer dans le département du Pool.

C’est le soulagement à Brazzaville. Plusieurs citernes de carburant en provenance de Pointe-Noire, la capitale économique du pays, et appartenant à la société SCLOG, défilent depuis ce mardi matin, pour le ravitaillement de la ville capitale.

Le ravitaillement est devenu un problème depuis plusieurs mois, depuis notamment la multiplication des attaques et braquages sur l’axe Brazzaville-Loutété sans oublier la destruction d’une bonne partie du chemin de fer dans le département du Pool (sud) par les ninjas nsiloulous du pasteur Ntoumi.

Une crise qui fait régulièrement flamber le prix du carburant et oblige les automobilistes de Brazzaville à trouver d’autres circuits d’approvisionnement, via la République démocratique du Congo (RDC) notamment.

La réouverture du trafic sur le CFCO, au terme de la réparation des ouvrages d’art détruits ne saurait tarder, et le gouvernement s’y emploie.

Outre les importations de carburant et afin d’anticiper sur la demande de plus en plus forte que ne peut satisfaire la CORAF, il est envisagé la construction de deux autres raffineries à Pointe-Noire.

Un code de bonne conduite pour mettre de l’ordre au sein de l’équipe nationale

Le ministre congolais des Sports et de l’éducation physique, Hugues Ngouélondélé à penser à un règlement intérieur, sorte de code de bonne conduite en vue de mettre de l’ordre dans le comportement des joueurs appelés en sélection nationale.

«Nous ne pouvons pas quitter le Congo pour aller régler les problèmes des primes à l’étranger ou séance tenante pour un match, les prix varient. On ne sait plus combien on doit payer. Les joueurs menacent de ne pas jouer. C’est vraiment très gênant, surtout quand cela se passe à l’étranger. Les jeunes gens au Maroc ont commencé à se rebeller pour une affaire des primes. Nous sommes passés de 750 mille francs à 2000 euros. On nous prend en otage. Comme ils étaient en train d’avancer dans les résultats, chaque fois il fallait augmenter la prime », a déclaré le ministre des Sports, Hugues Ngouélondélé pour justifier le bien-fondé de ce code de bonne conduite.

« Avant de voyager, vous lirez le document. Si vous êtes d’accord avec la prime, vous signez », a précisé Hugues Ngouélondélé devant les membres de la Fédération congolaise de football (Fécofoot).

Le code de bonne conduite initié par le ministre congolais des Sports permettra à un Diable rouge de savoir ce qu’il va gagner et comment doit-il se comporter.

Il définit aussi les missions du staff technique, des membres de la Fécofoot et ceux du Ministère des Sports et de l’éducation physique.

Conférence des maires francophones prévu à Brazzaville en juin 2018

L’annonce a été faite au maire de la ville-capitale, Christian Roger Okemba, par la représentante de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao), Suze Percy Filippini, le 26 février.

La prochaine conférence des maires francophones se déroulera à Brazzaville en juin 2018. L’annonce a été faite au maire de la ville-capitale, Christian Roger Okemba, par la représentante de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao), Suze Percy Filippini, le 26 février.

« Notre session de travail a porté sur la planification du forum des maires francophones qui aura lieu en juin prochain. La mairie de Brazzaville a signé le pacte de Milan et le maire a fait un plaidoyer formidable pour cette ville, qui joue son rôle dans le cadre des objectifs à atteindre. L’idée de ce pacte est de faire le lien entre le milieu rural et la ville, c’est-à-dire faire en sorte que les villes puissent nourrir les habitants des villes. Brazzaville s’est lancé dans ce défi et a gagné ce pari grâce au dynamisme du maire de la ville » a indiqué Suze Percy Filippini.

Un comité mixte composé d’experts de la Fao et de la mairie de Brazzaville est mis en place pour examiner des questions logistiques et organisationnelles.

La tenue de cette conférence épouse l’initiative de l’agriculture urbaine lancée par la mairie de Brazzaville.

« C’est un grand défi pour la ville de Brazzaville, car parmi les axes de forum, on évoquera le pacte de Milan. Le principe est simple, une maison, un jardin. Il faut que nos hôtes visitent et qu’ils découvrent effectivement Brazzaville qui, est une ville où l’agriculture urbaine connaît un essor », a confié Christian Roger Okemba.

Conseil des ministres prévu ce mercredi

Présidé par le chef de l’Etat Denis Sassou N’Guesso, la réunion se penchera sur des dossiers essentiellement économiques. Les réflexions menées lors du conseil de cabinet du 15 février dernier seront également portées sur la table du conseil des ministres.

Le conseil des ministres se réunira ce mercredi 28 février 2018 à 10h au Palais du Peuple sous la haute autorité du président Denis Sassou N’Guesso. Les dossiers économiques sont pour l’essentiel inscrits à l’ordre du jour.

De la relance de l’économie à la diversification de l’économie, sur fond de réduction des cours du pétrole, le gouvernement congolais s’emploie depuis quelques temps à redresser les équilibres macroéconomiques, en dépit de la situation difficile.

Les réflexions menées lors du conseil de cabinet du 15 février dernier seront portées sur la table du conseil des ministres, afin d’y donner corps.

Il va s’en dire, qu’en dépit de la situation économique fortement dégradée, du fait des cours des matières premières dont le Congo est fortement tributaire, il subsiste des raisons d’espérer une embellie à cours terme.

De nombreux indicateurs présentent des signaux positifs quant à la reprise, même si le Congo tarde à finaliser son programme avec le fonds monétaire international.

La réduction du train de vie de l’état, l’apport de certaines niches longtemps maintenues en friche, le regain quantitatif dans la production pétrolière, les probants résultats des régies financières, participent d’une assiette qui sans être à l’équilibre, atténue tant soi peu les effets de la crise.

Reste que la lutte contre la corruption et autres anti-valeurs désormais lancée, freine la saignée des finances de l’État. Le conseil des ministres ne manquera sans doute pas de s’y pencher.

Le Commissariat de Police de Louvakou s’est effondré à cause d’une pluie diluvienne

La même pluie torrentielle a causé la mort d’au moins quatre personnes dans le village Les Bandas, près de Louvakou, sans oublier d’énormes dégâts matériels, notamment des bâtiments cassés et plusieurs maisons inondées.

Le bâtiment qui abrite le Commissariat de police de la ville de Louvakou (sud) s’est effondré à cause d’une pluie diluvienne qui s’est abattue sur la ville dans la nuit du samedi à dimanche.

La même pluie torrentielle a causé la mort d’au moins quatre personnes dans le village Les Bandas, près de Louvakou, sans oublier d’énormes dégâts matériels, notamment des bâtiments cassés et plusieurs maisons inondées.

Les sinistrés sont aux abois. Le moral dans les chaussettes, ils ne savent plus à quel saint se vouer.

La ville de Louvakou qui tisse le mauvais coton en ce moment, n’a pas suffisamment d’argent pour voler à leur secours.

La ville, de 5 000 habitants, constitue un centre important de l’Église Évangélique du Congo. Les activités agro-pastorales y constituent l’occupation principale de la population.

Un logiciel pour réduire pour réduire la fraude à la solde militaire 

Le ministre des Finances et du budget, Calixte Ganongo, a révélé le 24 février à Brazzaville au cours d’une visite au Centre autonome de décompte de la solde (CADS), que l’installation du logiciel calculateur de solde militaire fera gagner en économie sur les fraudes massives constatées auprès des militaires et gendarmes.

Calixte Ganongo a affirmé que la fiabilité du logiciel calculateur, qui est un système de sécurité fiable, arrive à point nommé pour instaurer la transparence au ministère de la Défense aussi bien qu’au ministère des Finances qui attendent une meilleure gouvernance en matière de solde, après le recensement de tous les agréments enregistrés à la direction générale de l’administration et des finances (DGAF).

« Ce logiciel calculateur de solde militaire présenté par Pascal Fonteneau vise donc la mise en œuvre d’une fonction solde sécurisée, rénovée et moderne. Au travers de son application dans le milieu militaire, le calculateur de solde militaire permettra, par la justesse et l’intégrité des informations saisies, de maîtriser les effectifs administrées et soldées par le référencement exact du nombre des militaires et des gendarmes », a-t-il expliqué.

Pour plus de traçabilité dans ce secteur des hommes en uniforme, Pascal Fonteneau a développé plusieurs fonctions « avec toutes les dernières technologies » a-t-il confirmé. Il a épinglé; parmi les données phares, la garantie sécuritaire bancaire, les déclarations de situation individuelle (DSI), des fiches témoins, des listings de travail et de contrôle pour gérer les paramètres de solde qui ont été opérés, un écart de solde pour retrouver toutes les opérations faites.

Le directeur général de l’administration et des finances, Alain Yves Aignan Mpara, a affirmé que ce Centre va devoir fonctionner avec un « Harpon » de 15 agents formés idéalement en attendant son encrage définitif au sein de la direction générale de l’administration et des finances .

Cette réalisation s’inscrit dans le cadre du projet « Gestion Administrative et Financière » menée en partenariat avec la coopération militaire française et à la restitution au président de la République des résultats de la revue des personnels de la défense nationale effectuée en 2012.

Plus de 29 milliards de FCFA, c’est le budget 2018 de la Commune de Brazzaville

Le budget est en hausse par rapport à celui de l’année 2017 qui se chiffrait à plus de 27 milliards de francs CFA. Le Conseil municipal qui a voté le budget a également exprimé sa volonté de créer une police municipale et deux fourrières dont l’une sera basée au nord de Brazzaville et l’autre au sud.

Le Conseil municipal de la ville de Brazzaville a adopté jeudi dernier, lors de sa deuxième session ordinaire, son budget 2018. Il s’élève à plus de 29 milliards de FCFA, en hausse par rapport à celui de l’année 2017 qui se chiffrait à plus de 27 milliards de francs CFA.

En ce qui concerne la fixation du taux des frais d’identification des terrains, de dépôts ou de levée d’opposition, les élus de la ville capitale ont jugé nécessaire de mettre en place dans tous les arrondissements de Brazzaville, les sections de la direction de la gestion du foncier urbain (Digefur).

En outre, les conseillers ont débaptisé l’avenue allant de la gare centrale jusqu’à l’hôtel Nsona et passant par la primature, dans le 3e arrondissement, avenue Melvin Jones. Ce même nom a été aussi attribué à l’espace dit « Triangle des Tchadiens », situé entre le ministère des Hydrocarbures et le ministère de l’Economie forestière jusqu’à l’hôpital Blanche Gomez.

Ils ont également exprimé leur volonté de créer une police municipale et deux fourrières dont l’une sera basée au nord de Brazzaville et l’autre au sud.

La délibération relative à la détermination des modalités de gestion en régie indirecte des parkings payant dans le périmètre de la commune de Brazzaville a été adoptée sans surprise.

Les affaires se rapportant à l’institution des frais d’armoiries, du numérotage de taxis et minibus ainsi que celles liées aux modalités d’implantation et d’exploitation des abattoirs artisanaux par les particuliers puis à l’instauration d’une redevance sur les cercueils fabriqués en dehors des ateliers des pompes funèbres municipales ont été aussi approuvés par les élus de Brazzaville.

Après avoir émis plusieurs préoccupations, les élus locaux de la capitale congolaise ont recommandé d’informatiser le système de gestion des pompes funèbres et la mise en place d’une nouvelle politique de recouvrement des recettes.

Enfin, l’équipe municipale de Brazzaville préconise également d’installer une commission d’étude et d’instruction chargée de répertorier les pylônes ainsi que les émetteurs des compagnies de téléphonie mobile.

Des produits avariés saisis par les contrôleurs commerciaux

Dans le lot des produits saisis figurent ceux les produits cosmétiques, les produits de consommation, les couches à jeter et lingettes, les jus de fruit, les boissons alcoolisées, les pots de yaourt, de confitures et des pots de fruits de grand fabricant.

Le directeur général de la concurrence et des répressions des fraudes commerciales, Philippe Nsondé Mondzié, a présenté, le 23 février à Brazzaville, un échantillon des produits de biens de consommation, cosmétiques et d’autres saisis par les contrôleurs commerciaux.

Dans le lot des produits saisis figurent ceux qui sont mal conservés et périmés. On y trouve aussi les produits cosmétiques, les produits de consommation, les couches à jeter et lingettes, les jus de fruit, les boissons alcoolisées, les pots de yaourt, de confitures et des pots de fruits de grand fabricant et certains produits dont la date de péremption a été effacée par les commerçants véreux.

Philippe Nsondé Mondzié a relevé que le décret en vigueur dans le pays interdit la vente sur le marché du sel non iodé. Aussi dans le cadre d’application des lois de commerce, l’une des dispositions demande que les produits qui sont vendus au Congo soient libellés en langue française. Et la commercialisation des produits non libellés en langue française est punie par la loi.

S’agissant des procédures de contrôle et de saisie, Philippe Nsondé Mondzié a signifié que l’une des missions dévolues aux aiguilleurs commerciaux est de vérifier, conformément aux ordres de ses hiérarchies, la vente des produits qui doit obéir à la règlementation en vigueur. S’il ont procédé par la saisie, celle-ci doit être accompagnée d’un procès-verbal et établit devant l’opérateur économique ou le gérant, suivi d’un autre procès-verbal de constat d’infraction, puis la sanction.

Tous ces produits saisis seront systématiquement détruit et l’opération de destruction sera entièrement supportée par l’opérateur économique.