Coopération : le Maroc en appui au développement durable au Congo

 Brice Dimitri Bayendissa, en compagnie de son partenaire marocain, Hatim Aznague, œuvrant dans le même domaine, a conféré, mercredi dernier à Brazzaville, avec l’ambassadeur du Maroc au Congo, afin de présenter le bien-fondé de cette initiative portée sur les fonts baptismaux.

Avec le diplomate marocain, il s’est agi de parler du 1er forum des jeunes sur le Développement durable, qui a eu ceci de particulier d’engager une campagne de mobilisation et communication sur l’atteinte des objectifs du développement durable au Congo.

Les énergies et compétence devraient s’approprier cette démarche participative, afin d’accompagner les efforts des pouvoirs publics congolais dans la réalisation de l’agenda 2030 des Nations Unies.

Le Maroc étant très engagée en faveur du développement durable, et le lieu où le président congolais Denis Sassou-N’Guesso avait lancé l’initiative du fonds bleu pour le Bassin du Congo, l’échange entre le diplomate marocain et la délégation que conduisait Brice Dimitri Bayendissa, s’est s’inscrite dans cette volonté de gestion durable des ressources naturelles, en adéquation avec les objectifs du développement durable. Puisque le partenaire engagé avec la fondation Brice Dimitri Bayendissa dans cette entreprise, qui épouse les enjeux du 21ème siècle, est marocain.

Signalons que  Brice Dimitri Bayendissa a fait une sorte de plaidoyer auprès du diplomate marocain sur l’urgence d’une application de la société civile et du privé dans le processus d’atteinte des ODD au Congo.

 

Congo : mémorandum de la fédération de l’opposition sur l’état de la nation

A l’occasion de la cérémonie d’échange de vœux avec la presse, Claudine Munari a présenté,  le contenu de son mémorandum sur l’état de la nation. Une brochure de vingtaine de pages passe en revue les différents secteurs de la vie socio-économique du pays.

Sur le plan social, la Fédération de l’opposition congolaise déplore la montée fulgurante du chômage des jeunes, la détérioration de l’offre de santé, l’émergence des antivaleurs et le banditisme dans les grandes agglomérations du Congo.

L’opposition a exhorté les pouvoirs publics à prendre à bras-le-corps le phénomène de glissement de terrain qui met en danger la population, dans certaines villes.

De même, la Fédération de l’opposition congolaise a constaté un abandon de l’école qui se traduit, selon elle, par une forte insuffisance des structures d’accueil et un déficit en personnel enseignant bien formé.

S’agissant de volet économique, la fédération de l’opposition est inquiète de l’insoutenabilité de la dette congolaise.

Au regard des signaux négatifs que présente le Congo, les membres de cette plate-forme politique restent dubitatifs quant à la conclusion d’un programme avec le Fonds monétaire international en 2019.

Sur le plan politique, cette plate-forme de l’opposition note  que le Congo reste au banc des accusés pour avoir refusé la mise en œuvre des recommandations du Conseil des droits de l’homme des Nations unies, relatives à la libération de Jean Marie Michel Mokoko et d’André Okombi Salissa.

Signalons que cette coalition de l’opposition plaide pour le dialogue politique inclusif  qui selon elle, est la seule alternative pacifique du sursaut national et patriotique, afin que le Congo retrouve le chemin de la démocratie et de la paix.

Dolisie : deux hommes munis des armes de guerre ont été interpellés par la gendarmerie nationale

Deux jeunes congolais munis d’une arme de guerre de type PMAK et d’un chargeur vide, ont été interpellés ce matin au quartier Capable de Dolisie.

Il s’agit de Marius Ngoma (49 ans), et d’Eloi Mavoko (48 ans).Les suspects ont été aperçus en train de manipuler l’arme. C’est un habitant du quartier qui a donné l’alerte à la gendarmerie.

L’incident a suscité un mouvement de panique dans le quartier. La gendarmerie est intervenue sans difficulté » et personne n’a été menacé, selon une autre source proche du dossier. Les deux suspects ont été placés en garde à vue, et l’enquête est en cours.

Brazzaville : la qualité de l’eau inquiète les populations

L’eau est une ressource vitale pour les besoins quotidiens de l’homme. Mais, celle qui coule des robinets des quartiers de Brazzaville depuis le début de cette semaine, est problématique.

Il suffit de regarder sa couleur jaunâtre pour remettre en question cette assertion : «L’eau potable est incolore, inodore et sans saveur ».

Boire ou ne pas boire l’eau du robinet qui renferme d’importants dépôts, voire de la boue ? Les habitants de Bacongo et Makélékélé sont partagés. Ils ont notamment peur de contracter une maladie.

Les plus nantis se tournent vers l’eau minérale.

Les plaintes à l’endroit de la société nationale de distribution d’eau n’en finissent plus. Certains spécialistes de la santé affirment que plusieurs maladies peuvent être causées par une eau qui peut être qualifiée de polluée. Ils citent notamment la fièvre typhoïde, la diarrhée et plusieurs autres maladies d’origine hydrique.

Pour les techniciens de la société nationale de distribution d’eau, des quantités importantes de boue se mélangent au liquide pendant le pompage. Et malgré l’extraction de tous les résidus, l’eau garde une couleur teintée et une odeur de vase qui ne constitue aucun danger sur la santé, des examens biochimiques de l’eau étant effectuées régulièrement au niveau des laboratoires, ont-ils indiquent.

Lutte contre les antivaleurs : Denis Sassou N’Guesso veut assainir tous les secteurs de la gouvernance nationale

En décidant de la lutte sans merci contre les antivaleurs pour assainir tous les secteurs de la gouvernance nationale, le président Denis Sassou N’Guesso était loin de s’imaginer les entraves à ce processus.

Nos confrères du journal « Le Troubadour » ont relayé les dessous au sein même du bureau politique du Comité central du Parti congolais du Travail. Une attitude qui met à l’index la direction politique de ladite formation politique.

Les congolais ne sont pas dupes et désormais, le peuple sait qui est qui. Qui est avec lui, qui est contre lui.

Alors qu’il aurait pu assurer le service après-vente  du dernier discours du chef de l’État et en faire un document-programme dans la lutte contre les antivaleurs, en « donnant le ton, en imprimant le rythme et en marquant la cadence », le PCT ou tout au moins, certains de ses membres dirigeants, semble se détourner des prescrits de Denis Sassou N’Guesso et naviguer à contre-courant.

Les investigations que nous avons menées après les révélations du journal le Troubadour, confirment justement le malaise qui couverait au sein du Parti Congolais du Travail, sur fond de lutte contre les antivaleurs.

Sans doute le PCT qui lui-même peine à trancher sur la question des ‘’cumulards’’, dénoncée par le président, serait pris à défaut pour ‘’deux poids, deux mesures’’, en s’engageant à fond dans ce combat de Denis Sassou N’Guesso, qui risque de revenir au parti tel un boumerang.

« Camarade Pierre Ngolo, prenez garde à ce que le peuple ne vous lapide un jour », tel est la mise en garde qui monte du pays profond, pour ce parti au pouvoir qui semble se détourner de sa mission fondamentale, celle d’accompagner et de soutenir l’action du président.

Congo : crise économique et financière, l’opposition propose le dialogue pour sortir le pays dans cette crise

Mathias Dzon, Christophe Moukoueké, Jean Itadi et Raymond Mviri  respectivement président de formation politique ont animé une conférence de presse à Brazzaville, au cours de laquelle ils ont annoncé que le dialogue était l’unique moyen de sortie de crise économique et financière que traverse le pays.

Outre le dialogue, les présidents des partis membres du collectif de l’opposition congolaise ont proposé la mise en œuvre des recommandations préalables du Fonds monétaire international (FMI), notamment les audits des grandes structures, le rapatriement au pays des recettes d’exportation placées à l’extérieur, la libération de tous les prisonniers politiques, le retour des exilés politiques et la mise en œuvre des mesures de réparation pour les victimes des guerres que le pays a connues.

Rappelons tout de même que le Congo traverse une grave crise financière occasionnée par la chute des prix des matières premières, notamment le pétrole. Malgré les efforts du gouvernement, aucun accord n’a pu être signé avec le FMI, cette institution financière  continue d’exiger aux autorités congolaises des mesures intrépides.

Signalons que, le pays avait 4.000 milliards de francs CFA de budget annuel, 5% de taux de croissance et 1.000 milliards d’épargne budgétaire en 2013. Comment est –il possible que le pays  bascule dans cette situation ? Se demande les observateurs.

Congo-Brazzaville : de cas de virus chikungunya signalés dans le département du Kouilou Kouilu,

Des nombreux cas de Chikungunya ont été enregistrés dans le département du Kouilou, selon le rapport de la direction départementale de santé de Pointe-Noire, 500 cas se sont révélés positifs au virus du Chikungunya.

De ce jour, aucun cas de décès n’a été signalé. Pour apporter une riposte à cette épidémie, les autorités sanitaires ont engagé des campagnes de sensibilisation en direction des populations sur les risques en courus par cette épidémie et comment s’en prémunir.

Il est conseillé de pulvériser les maisons à l’aide d’insecticides dans le but d’éliminer les moustiques, principaux vecteurs de ces deux maladies, à dormir sous une moustiquaire imprégnée d’insecticide.

Le chikungunya est une maladie infectieuse tropicale, due à un arbovirus (noté CHIKV, pour chikungunya virus), un alpha virus de la famille des Togaviridae, transmise par des moustiques du genre Aedes. La maladie occasionne de très fortes douleurs articulaires associées à une raideur, ce qui donne aux patients infectés une attitude courbée très caractéristique.

La transmission du virus d’un humain malade à un moustique se fait par le sang aspiré lors de la piqûre.

La contamination d’un homme sain est réalisée par la salive de moustiques qui ont été infectés quelques jours ou quelques semaines auparavant.  Signalons que seuls les moustiques femelles piquent.

Brazzaville : l’écrivain Brice Patrick Ngabelet invité à la foire du livre de Bruxelles

Le célébrissime romancier Brice Patrick Ngabelet, originaire du Congo-Brazzaville, sera présent à la foire du livre de Bruxelles, la capitale de l’Europe, le 14 février 2019.

Brice Patrick Ngabelet présentera ses œuvres aux férus du livre, notamment son dernier roman intitulé « Fétiche dans la poche, arme à la main » paru aux Éditions Mon Petit Éditeur.

Belle occasion de débuter  l’année 2019 dans l’échange et le partage des cultures. La Foire du Livre de Bruxelles est l’unique occasion annuelle de rencontrer en chair et en os, les hommes et les femmes qui, livrant leurs pensées, nourrissent notre savoir et nos loisirs.

Comme jamais, la Foire matérialise les contenus des livres et donne à voir leurs métamorphoses. Elle produit l’énergie qui éveillera le lecteur qui est en vous.

Créée en 1969, la Foire du Livre de Bruxelles, gigantesque librairie au cœur de l’Europe, est devenue en un peu plus de 50 ans un événement culturel majeur.

Brazzaville : Marlène Tchibinda victime des violences conjugales est revenue de la mort

Elle est sortie de la phase critique après une agression à la machette de son époux depuis porté disparu, Marlène Tchibinda Binta reste internée à l’hôpital central des Armées Pierre Mobengo.

Elle est désormais une attraction, symbole des violences faites à la femme, tant le cas de cette miraculée, par-delà l’émotion suscitée par son agression, a fait prendre conscience à nombre de ses concitoyens, de ces violences à l’évidence criminelles, que rien ne peut justifier, dont sont victimes les femmes congolaise.

De la fenêtre de sa chambre, Binta mesure l’élan de cœur suscité par son agression et la compassion de tous ceux qui viennent lui témoigner de leur soutien.

Alors qu’elle restait couchée, Binta peut désormais se redresser et saluer ses visiteurs massés à la fenêtre de sa chambre, d’un signe de sa main gauche, tandis que la main droite sérieusement mutilée et au bandage imposant, reste immobile.

Pour Binta, le pire est passé, même si sa vie durant, elle vivra avec des incapacités physiques, conséquences de ses blessures. Mais combien sont-elles, ces femmes qui n’ont pas eu la chance de survivre aux coups portés par leur bourreau d’époux.

Flash: Soudan-Nonault érige les cataractes de Brazzaville en site touristique

Resté longtemps dépendant du pétrole qui représente à lui seul 60% du PIB, le pays de Denis Sassou Nguesso veut désormais diversifier son économie en jouant la carte du tourisme.

La ministre du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan Nonault a annoncé le 27 janvier dernier que le site touristique en construction aux cataractes du fleuve Congo, dans le 9e arrondissement, Madibou, à Brazzaville, allait contribuer à la diversification de l’économie congolaise, grâce aux taxes et impôts qui y seront prélevés sur les services et les commerces.

Selon la ministre, on y trouvera diverses boutiques dont une pour les artisans, des restaurants, une salle polyvalente, des haies de promenade sur les quais, des parcours de randonnées pédestres, des parkings, un parc d’attraction pour enfants, des quais pour la pratique du kayak et hors-bords…

Les services de la place seront provisoirement remis au gouvernement congolais, par le biais du Ministère en charge du Tourisme, en juin prochain.

Actuellement, les offres pour la gestion dudit site et les réservations des espaces et services sont disponibles au Ministère congolais du Tourisme et de l’Environnement.

Rappelons tout de même que, la  construction de ce site moderne des cataractes est financée à 70% par la STB, une société privée de droit congolais, et l’État congolais qui apporte les 30% restants.