Démarrage des sessions criminelles en mars au Congo-Brazzaville

La nouvelle a été communiquée dimanche dernier, par le ministre congolais de la Justice et des Droits humains, chargé des peuples autochtones, Ange Wilfrid Bininga.

Le ministre congolais de la Justice et des Droits humains, chargé des peuples autochtones, Ange Wilfrid Bininga, a annoncé dimanche à Brazzaville, l’ouverture des Sessions criminelles en mars 2018 pour juger les affaires de droit commun. «Les sessions criminelles vont démarrer d’ici la fin du premier trimestre (en mars) et les procès vont être organisés au niveau des Cours d’appel des grandes villes de Pointe-Noire, Brazzaville, Dolisie, Owando et Ouesso, pour juger toutes les affaires pendantes qui sont aujourd’hui concrètement bouclées, y compris ceux concernant les crimes économiques», a dit le ministre au cours d’une sortie médiatique.

Selon Ange Wilfrid Bininga, au Congo, il n’y a pas de prisonniers ou des détenus politiques, mais des personnes qui ont commis des crimes de droit commun.

«Pas d’amalgame. Ce vocable de prisonniers ou détenus politiques ne devrait pas être utilisé au niveau où nous sommes. Il n’y a pas de prisonniers politiques ni de détenus politique parce que personne ne peut être privé de liberté simplement parce qu’il est un homme politique», a-t-il précisé.

Il a souligné que le Congo est une République organisée qui respecte le principe de la légalité des peines et des délits, et que les gens qui vont être jugés par ces sessions criminelles, sont des prisonniers de droit peu importe si par le passé, ils ont eu à faire de la politique.

Un budget de 450 millions pour une mutuelle des douanes 

Joseph Ndoki a expliqué que ce budget est prévisionnel dans la mesure où les membres de la MUTRADO ont envisagé d’améliorer les messes des douanes délaissées entre temps.

Les membres du conseil d’administration de la Mutuelle des travailleurs des douanes (MUTRADO) ont adopté le 28 février à l’issue de la deuxième session ordinaire du conseil d’administration un budget prévisionnel de 450 millions de francs CFA.

Le président du conseil d’administration de la MUTRADO, Gilbert Missoni Missoungala, a insisté sur l’importance de l’esprit de corps que doivent intérioriser les membres, car celui-ci a un impact positif sur le rendement d’une administration et partant de la mutuelle.

Il a rappelé que « notre préoccupation première est la satisfaction des besoins des mutualistes ce, conformément aux documents fondamentaux », avant de souligner que l’investissement personnel et collectif doit être véritablement accentué au sein de cette organisation d’entraide.

Le président du commissariat aux comptes de la MUTRADO, Joseph Ndoki, a pour sa part fait savoir que cette session avait pour mission d’examiner et adopter les rapports d’exercice 2017 présentés de manière transparente.

A propos du budget, Joseph Ndoki a expliqué qu’il est prévisionnel dans la mesure où les membres de la MUTRADO ont envisagé d’améliorer les messes des douanes délaissées entre temps. Pour ce faire, une commission a été mise en place. Celle-ci s’est assignée comme tâche d’étudier les stratégies d’augmentation des recettes de ces structures de production douanières, pour qu’elles contribuent significativement à l’accomplissement du budget 2018, a-t-il poursuivi.

Parmi les ressources des douaniers, figure aussi les recettes des contentieux qui sont contenues dans les textes fondamentaux régissant ce secteur, a renchéri Joseph Ndoki.

La MUTRADO compte en son sein plus de 2.500 mutualistes qui contribuent à partir des retraits qui se font à la source à hauteur de 10.000 francs CFA par mois. Cette somme a permis à la MUTRADO de réaliser le budget de l’année écoulée. Il sera de même pour cette année.

Moukala quitte la CCAS après un « mandat accompli »

C’est le sentiment qui habite le président sortant de la Chambre de conciliation et d’arbitrage du sport (CCAS), Corneille Moukala Mokoko. Son intérim va être assuré par maître Michel Kaboul Mahouta, le premier sortant.

Le président sortant de la Chambre de conciliation et d’arbitrage du sport (CCAS), Corneille Moukala Mokoko, a déclaré, le 28 février à Brazzaville, qu’il quittait la CCAS avec le sentiment d’avoir aidé les fédérations sportives en conflit à trouver l’apaisement. Son intérim va être assuré par maître Michel Kaboul Mahouta, le premier sortant.

Cette annonce a été faite lors de l’assemblée générale ordinaire de fin de mandat de la CCAS. Mise en place en 2013 par le comité olympique national, la CCAS, dont le rôle est de régler les litiges en milieu sportif a connu beaucoup de réussite car les cas jugés par cette juridiction ont rétabli la justice et ramené la sérénité dans les différentes fédérations en conflit.

Malgré des financements toujours insignifiants, Corneille Moukala Moukoko, le président sortant de la CCAS juge son mandat satisfaisant et exhorte ainsi ses successeurs à dire le droit en leur âme et conscience pour la bonne marche du sport congolais.

« Les écueils rencontrés ont essentiellement été d’ordre financiers car les financements du CNOSC et ceux du ministère des Sports se sont avérés insignifiants. Mais avec le peu que nous avons reçu, nous avons fait l’essentiel. Désormais les différentes fédérations comptent sur nous pour ramener l’apaisement et le compromis dans leurs milieux », a dit Corneille Moukala Moukoko.

Au terme de cette assemblée générale, Michel Kaboul Mahouta, le premier vice-président sortant a été choisi par les arbitres de la CCAS pour gérer les affaires courantes, en attendant la mise en place d’une commission électorale et la convocation par le président du Comité national olympique congolais de la prochaine Assemblée générale élective qui dotera cette structure de nouvelle instance dirigeante.

Maixent Raoul Ominga, nouveau DG de la SNPC

Maixent Raoul Ominga a été nommé au cours du Conseil des ministres qui s’est réuni mercredi 28 février 2018 au Palais du peuple, sous la très haute autorité du président de la République, Denis Sassou Nguesso.

Maixent Raoul Ominga, expert-comptable agréé CEMAC, est le nouveau directeur général de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), une compagnie qui gère depuis 1998, les ressources pétrolières du Congo et demeure jusqu’à présent la seule entreprise publique congolaise exerçant les activités pétrolières.

Maixent Raoul Ominga a été nommé en Conseil des ministres qui s’est réuni mercredi 28 février 2018 au Palais du peuple, sous la très haute autorité du président de la République, Denis Sassou Nguesso.

Le natif de la ville d’Oyo (nord) remplace à ce poste Jérôme Koko qui faisait de la résistance face aux travailleurs qui dénonçant sa mauvaise gestion, demandaient son départ.

La SNCP exerce ses activités sur Moho-Bilondo (15 %), Nkossa (15 %), M’Boundi (8,8 %), Kitina (35 %), Sendji (15 %), Yanga (15 %), Djambala (35 %), Foukanda (35 %), Mwafi (35 %), Emeraude (49 %), Yombo (49 %), Tilapia (35 %), Azurite (15 %) et Turquoise Marine-1 (15 %) au travers de sa filiale « Congolaise de Raffinage » (CORAF).

L’OCDH organise une formation des Policiers en Droit de l’Homme

Cet atelier de formation et d’information au bénéfice des agents de la police corrigera les plaintes enregistrées à l’endroit de ses agents.

Le directeur exécutif de l’Observatoire congolais des droits de l’homme (OCDH), Trésor Nzila, a déclaré, le 27 février à Brazzaville, à l’ouverture de l’atelier de formation des agents de la police sur la promotion des droits de l’homme, que des solutions devront être envisagées dans le but d’éradiquer la problématique sur les atteintes aux droits de l’homme à Brazzaville.

Cet atelier de formation et d’information au bénéfice des agents de la police corrigera les plaintes enregistrées à l’endroit de ses agents. L’OCDH invite donc à réviser la ligne de conduite des agents de l’ordre conformément aux exigences de la Convention des droits de l’homme. Les deux jours de partage et de transmission des connaissances de l’OCDH aux policiers permettront à ces derniers de ne plus abuser des pouvoirs de leurs prérogatives.

Parmi les actions décriées par le bureau exécutif de l’OCDH, les arrestations arbitraires, les tortures administrées aux détenus dans des cellules de prisons et autres traitement inhumains et dégradants.

Le directeur général de la police, Jean-François Ndéngué, a souligné que la police est le bras séculier de l’Etat dont la puissance est encadrée par la loi. Cette institution a pour mission fondamentale de protéger les personnes et les biens, de garantir la paix, la sécurité et l’ordre public, de veiller à la stabilité des instruments qui permettent aux populations de vivre ensemble, dans le cadre d’un Etat de droit.

Pour sa part, la représentante de l’Union Européenne au Congo, Saskia De Lang, a affirmé qu’une ligne budgétaire garantira les bonnes œuvres qui seront prises en compte par l’instrument de la démocratie pour les droits de l’homme.

Le Congo figure parmi les 28 Etats membres qui partagent les mêmes valeurs de solidarité et de droits, ensemble avec cette institution engagée à construire, à aider plutôt qu’à condamner, a révélé Saskia De Lang.

Pérenniser de telles assises fait partie de la démarche stratégique de l’OCDH qui mène depuis janvier 2016, au Congo, une série d’ateliers de sensibilisation pour vulgariser le maximum d’informations sur la Convention des droits de l’homme.

Le district d’Ignié va abriter le centre d’entraînement des Diables Rouges

Le projet de la construction de la « Maison des Diables rouges » a été soutenu par le ministre congolais des Sports, Hugues Ngouélondélé au cours d’une réunion avec les membres de la Fédération congolaise de football (Fécofoot) à Brazzaville.

Le district d’Ignié dans le département du Pool (sud), ce lieu propice à l’isolement, abritera prochainement le centre d’entraînement de l’équipe nationale de football du Congo, les Diables Rouges.

Le projet de la construction de la « Maison des Diables rouges » a été soutenu par le ministre congolais des Sports, Hugues Ngouélondélé au cours d’une réunion avec les membres de la Fédération congolaise de football (Fécofoot) à Brazzaville.

Les travaux dont le coût n’a pas été révélé seront exécutés par la société chinoise, Dacheng sur un site d’une superficie de 19 hectares.

Il est prévu la construction des bâtiments pour l’administration, un dortoir et un réfectoire pour les sélectionnés sans oublier trois terrains d’entraînement dont un sera revêtu d’une pelouse synthétique.

Tout sera fait pour mettre les joueurs dans les meilleures conditions. A commencer par les décharger de tout souci matériel.

Le quartier général des Diables Rouges du Congo accueillera beaucoup de joueurs dans le futur et autant d’anecdotes croustillantes.

On rappelle qu’en 1972, le Congo de François Mpelé a remporté la 8ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations de Football au Cameroun en battant en demi-finale le Cameroun (1-0) puis le Mali en finale (3-2).

Pour la mémoire collective, la CAN 72 demeure une légende. Ils étaient vingt-deux congolais au Cameroun, juchés sur leurs godasses à crampons. Décidés à bousculer la hiérarchie établie.

Des «sans grade» devenus subitement héros d’une nation et d’un peuple. Nul ne croyait en leur bonne étoile. Et puis, soudain, miracle du football, dirait l’autre, ils ont gravi un à un les échelons de la gloire: Maroc (1-1), Zaïre (0-2), Soudan (4-2), au premier tour, Cameroun (1-0), en demi-finales, et Mali (3-2), en finale.

Le groupe sous-estimé, au départ du Congo, s’est, peu à peu, soudé, a gagné en moral et a fini par constituer une équipe redoutée, une terreur sur les pelouses de Douala et Yaoundé.

Mais après 1972, c’est le trou noir.

Parlement : Les présidents des deux chambres visitent le chantier de leur futur siège

Les présidents des deux chambres ont commencé la visite par un échange avec la partie chinoise au cours duquel celle-ci a présenté l’ouvrage en construction avant la visite des lieux.

Le président du Sénat et celui de l’Assemblée nationale, Pierre Ngolo et Isidore Mvouba ont procédé, le 27 février, à la visite du chantier du futur siège du Palais du parlement.

Accompagnés du ministre de l’Aménagement du territoire et des grands travaux, Jean-Jacques Bouya, de l’ambassadeur de Chine au Congo, Xia Huang et d’autres personnalités, les présidents des deux chambres ont commencé la visite par un échange avec la partie chinoise au cours duquel celle-ci a présenté l’ouvrage en construction avant la visite des lieux.

« Nous venons de visiter un grand symbole de la force des relations qui existent entre nos deux pays, la République populaire de Chine et la République du Congo. Ce chantier se fait grâce à un apport, un sacrifice de nos partenaires. Il est un don de la Chine au Congo et un grand don. Il est évalué à 34 milliards 500 millions de CFA. Ce n’est pas  rien surtout en cette période où  la conjoncture est difficile. Les travaux ici évoluent sans problème et nous sommes très contents. Nous disons merci à nos amis chinois. Notre espoir est que dans les délais fixés le parlement congolais aura un siège, ce qui est un grand pas », a déclaré le président du Sénat.

Pour sa part, le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, a confié que « ce nouveau  siège  du parlement arrive à point nommé et au regard de la présentation qui a été faite, nous avons hâte d’y  intégrer le plus vite possible ».

Ce chantier occupe une surface totale de 47 000 m2. La surface de construction est d’environ 24 000 m2 avec 23 589 m2 de construction superficielle et 411m2 de construction souterraine comprenant les bureaux de l’Assemblée nationale et du Sénat.

Les travaux sont exécutés par la société Jiangsu provincial corporation (JPC) pour une durée de 3 ans. Le chantier sera livré en 2020.

Boniface Okouya fait une mise au point chez les Pharmaciens

Le directeur de la pharmacie et du médicament, Dr Boniface Okouya, a persisté, le 27 février à Brazzaville, au cours d’une conférence de presse, que le processus électoral pour la mise en place du bureau du Conseil national de l’ordre des pharmaciens était déjà en marche et ira jusqu’au vote le 2 avril prochain.

Répondant aux conclusions de l’assemblée générale, dirigée par le bureau actuel du conseil national de l’ordre des pharmaciens, le Dr Boniface Okouya a indiqué que la ministre de la Santé et de la population, suite à la constatation avérée de l’illégalité de l’actuel bureau du conseil de cet ordre, a mis en place, la commission d’organisation des élections du conseil national des pharmaciens du Congo. Précisant que la ministre l’a fait en application de la loi, du décret et de l’arrêté instituant la commission nationale d’organisation des élections au sein des ordres professionnels de la santé.

« Le conseil national des pharmaciens du Congo a été élu et mis en place le 9 août 2003. Le bureau de ce conseil est rentré dans l’illégalité criarde en violation de la loi. Ce bureau a perdu sa légitimité et sa légalité depuis 2007 », a-t-il fait savoir.

Pour Boniface Okouya, la loi 012-92 du 29 avril 2012 qui institue le conseil national de l’ordre des pharmaciens du Congo est claire en son article 8. En effet, selon lui, cet article stipule en son alinéa 3 que la durée du mandat des membres élus du conseil national de l’ordre national des pharmaciens est de 4 ans non renouvelable.

«L’article 37 de la même loi dit que la qualité de membre du bureau d’un conseil de l’ordre se perd en fin de mandat (2007 pour le cas d’espèce) », a-t-il précisé.

Boniface Okouya a aussi fait comprendre que le décret 2000-309 du 3 novembre 2000, portant fonctionnement de l’ordre national, en son article 4 dit bien que les organes de l’ordre national des pharmaciens sont mis en place par élection au cours d’une assemblée générale. « Le ministère de la Santé convoque l’assemblée générale », a-t-il complété.

« La commission nationale d’organisation des élections au sein des ordres professionnels de la santé placée sous l’autorité du ministre de la Santé et de la population est chargée de préparer les élections au sein des ordres nationaux des médecins, des pharmaciens et des sages-femmes ; organiser les élections des membres des bureaux de ces différents ordres, convoquer et superviser les élections dans les assemblées constitutives des ordres professionnels de la santé et installer les membres des bureaux élus dans leurs fonctions », a conclu Boniface Okouya.

La mutuelle des douanes appelée aux résultats

L’appel a été lancé par le président du conseil d’administration de la mutuelle des travailleurs des douanes (MUTRADO), Gilbert Missoni Misoungala, à l’ouverture de la 3ème session du conseil d’administration de cette organisation d’entraide.

Le président du conseil d’administration de la mutuelle des travailleurs des douanes (MUTRADO), Gilbert Missoni Misoungala, a appelé, le 27 février à Brazzaville, à l’ouverture de la 3ème session du conseil d’administration de cette organisation d’entraide, les membres à œuvrer sans répit en vue d’atteindre, cette année, les objectifs que lui a assignés le gouvernement.

« Nous avons à relever cette année les prévisions budgétaires édictées par le gouvernement qui s’élèvent à la somme de 121 milliards de francs CFA », a-t-il souligné Gilbert Missoni Misoungala.

Il a encouragé à cette occasion les membres de la MUTRADO à développer l’esprit de corps, de cohésion et d’unité en s’investissant dans le travail afin de parvenir aux résultats escomptés.

« L’amélioration des conditions de vie des douaniers contribuera à coup sûr à l’augmentation du rendement douanier », a-t-il fait savoir.

Pour Gilbert Missoni Misoungala, la MUTRADO ne vise que le renforcement de l’esprit de corps et de solidarité entre ses membres. Elle contribue également, conformément à l’article 2 de son statut, à l’amélioration des conditions de vie de des membres par une assistance multiforme.

Au cours de cette session qui se tient dans un contexte de morosité, les membres de la MUTRADO vont passer minutieusement au crible les documents qui ont été élaborés par le bureau exécutif national en vue de leur adoption. Ces documents constitueront le canevas de fonctionnement de cette organisation d’entraide en 2018.

Vers la validation d’un plan de riposte contre le VIH/SIDA

La ministre de la Santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo, a indiqué, le 21 février à Brazzaville, que le Congo s’employait activement dans la riposte de l’épidémie du SIDA en mettant l’accent sur les mécanismes de prise en charge complète des personnes vivant avec cette maladie.

Le Congo s’est aligné aux nouvelles recommandations de l’OMS dans le suivi des personnes vivant avec le VIH en réactualisant les nouvelles lignes directrices élaborées et les normes de procédures en 2010. Ces lignes directrices tiennent compte des nouveautés en matière de dépistage, de prévention de l’infection à VIH tels que la prophylaxie pré exposition et l’utilisation de l’auto test de dépistage, a dit Jacqueline Lydia Mikolo.

Pour la ministre de la Santé, la prévention et la prise en charge du VIH SIDA ont connu des avancées significatives ces dernières années au plan mondial. Le gouvernement congolais s’est investi pour faciliter l’accès à la prévention, avec un accent particulier sur la transmission de la mère à l’enfant, l’accès aux soins et au traitement à l’infection à VIH par la sensibilisation de la population, a la gratuité du traitement anti rétro viral et le suivi des patients, l’équipement des formations sanitaires pour le suivi des malades et le renforcement des capacités du personnel soignant.

« Le Congo adhère à la vision stratégique de l’ONU SIDA qui s’attèle à atteindre l’objectif 90- 90 concernant le traitement du VIH à l’horizon 2020. Aussi il compte poursuivre les efforts par l’élaboration du plan d’accélération au VIH par la chaîne de transmission », a-t-elle renchéri.

La représentante de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) au Congo, Fatoumata Binta Diallo a rappelé qu’en 2016, l’OMS a publié les directives consolidées sur l’utilisation des médicaments antirétroviraux pour traiter et prévenir l’infection par le VIH.

Ces lignes directrices, a-t-elle poursuivi, s’adressent principalement aux gestionnaires de programmes nationaux de lutte contre le VIH aux cliniciens, aux personnes vivant avec le VIH, aux organisations de la société civile, aux bailleurs de fonds ainsi qu’a tout autre partenaire impliqué dans la lutte contre le VIH.

Pendant deux jours, les participants à l’atelier de validation des lignes directrices nationales sur l’utilisation des Anti rétroviraux (ARV) pour le traitement et la prévention de l’infection à VIH SIDA vont plancher à la validation du document relatif aux nouvelles mesures liées à l’infection VIH.