Cantines scolaires: Les Etats-Unis débloquent 30 millions de dollars

Les autorités congolaises ont reçu en fin de semaine, du gouvernement américain, une enveloppe de 30 millions de dollars destinée à venir en aide à 54.000 élèves congolais pour faire face à l’insécurité alimentaire. Cet appui s’inscrit dans le cadre d’un projet quinquennal dénommé McGovern-Dole de l’USDA en faveur du programme d’alimentation scolaire et sera géré par le Programme alimentaire mondial.

L’insécurité alimentaire au Congo préoccupe la communauté internationale et plusieurs partenaires du pays, dont les Etats-Unis. Ces derniers ont décidé de renforcer la lutte contre ce phénomène dans le pays. Ce jeudi, 1er mars 2018, à Brazzaville, le gouvernement américain a octroyé en faveur de l’Etat congolais une enveloppe de 30 millions dollars américains, soit un peu moins de 15 milliards de francs CFA, pour assister, les cinq prochaines années, de 2018 à 2022, 54.000 élèves, répartis dans 470 écoles. Les documents de l’appui ont été signés par l’ambassadeur des Etats-Unis au Congo, Todd P. Haskel et le ministre congolais de l’enseignement primaire et secondaire, Anatole Collinet Makosso, en présence du représentant Programme alimentaire mondial (PAM) au Congo, Jean-Martin Bauer.

« La contribution du gouvernement américain, d’un montant de 30 millions de dollars, permettra au PAM d’assister, durant cinq ans, 54 000 élèves répartis dans 470 écoles, considérés comme les personnes les plus vulnérables dans les communautés les plus pauvres », a indiqué le diplomate américain ajoutant que le programme McGovern-Dole de l’USDA en faveur des cantines scolaires au Congo, ne sera pas géré par les autorités congolaises mais par le PAM.

Notons que les 54.000 élèves cités ne sont pas les seuls sur qui porte le projet. D’après les sources gouvernementales, le projet prend en compte un total de 132.500 enfants en âge de fréquenter les écoles primaires publiques d’ici 2022, dans les zones rurales ayant des niveaux d’insécurité alimentaire et de malnutrition élevés et un taux de scolarisation en-dessous de la moyenne nationale. On parle d’une population autochtone estimée à 8% de la population congolaise. Le projet sera exécuté précisément dans 6 départements du pays, notamment la Bouenza, la Lékoumou, le Pool, les Plateaux, la Likouala et la Sangha.

Fort retour sur investissement
Conscientes de l’incidence de l’insécurité alimentaire sur la fréquentation scolaire, les autorités ont choisi d’agir sur ce plan. Le programme McGovern-Dole de l’USDA en faveur des cantines scolaires au Congo est d’ailleurs mis en place avec le concours du gouvernement congolais et de nombreux partenaires afin d’atteindre les objectifs. Selon une étude du ministère congolais de l’Enseignement, appuyée par le PAM et le programme Mastercard, l’importance de l’investissement dans l’alimentation scolaire est telle qu’un 1 dollar investi dans les cantines scolaires génère 9,6 dollars de retour sur investissement. De quoi mobiliser les troupes et justifier que le programme comporte également un volet éducatif sur la nutrition et l’hygiène pour les élèves afin de contribuer directement ou indirectement à atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD).

Congo – SNPC : Raoul Ominga a pris ses fonctions

La cérémonie de passation de service avec le directeur sortant, Jérôme Koko, a été patronnée par le ministre des hydrocarbures, Jean Marc Thystère Tchicaya.

Nommé récemment en conseil des ministres, Maixent Raoul Ominga a pris officiellement ses fonctions de directeur général de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), le lundi 5 mars 2018.

La cérémonie de passation de service avec le directeur sortant, Jérôme Koko, a été patronnée par le ministre des hydrocarbures, Jean Marc Thystère Tchicaya.

Installé dans ses nouvelles fonctions après le paraphe des documents de passation de service, Maixent Raoul Ominga, s’est fixé quatre priorités de travail, afin de rendre effective l’action de la SNPC dans le domaine de l’exploration et de la production.

La nouvelle administration entend « relever les défis de faire de la SNPC une société productrice, d’améliorer progressivement les conditions d’approvisionnement du pays en produits pétroliers, d’améliorer la performance de la société de sorte qu’elle puisse contribuer d’avantage au budget de l’État et de renforcer les capacités de l’ensemble du personnel du Groupe SNPC par une formation qualifiante et par corps de métiers », a dit Maixent Raoul Ominga, dans son mot de circonstance.

Les nouveaux statuts de la SNPC fixent le mandat du directeur général à quatre ans renouvelable. Le ministre des Hydrocarbures a indiqué que la nomination de Maixent Raoul Ominga s’inscrivait dans l’optique du nouveau cadre juridique de cette entreprise publique.

Maixent Raoul Ominga est Expert-comptable agréé Cémac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale).

Vingt millions de dollars de la Banque mondiale pour la santé au Congo

L’annonce de cette aide a été faite par la directrice de santé nutritionnelle et population de la Banque mondiale, Trina Haqué, au sortir d’une audience, avec le ministre Jacqueline Lidia Mikolo.

La Banque mondiale (BM) va appuyer le secteur de la santé au Congo pour un montant de 20 millions dollars, a-t- on appris, mardi, auprès de la représentation de cette institution financière basée à Brazzaville.

Selon cette source, l’annonce de cette aide a été faite par la directrice de santé nutritionnelle et population de la Banque mondiale, Trina Haqué, au sortir d’une audience, lundi à Brazzaville, avec le ministre congolais de la Santé et de la Population, Jacqueline Lidia Mikolo.

« Nous nous sommes fait une vision du Congo dans le renforcement de son système de santé. Notre rencontre à donc permis de voir comment la Banque mondiale peut intervenir de manière plus conséquente. De façon chiffrée, l’aide à apporter au secteur de la santé au Congo est estimée à vingt millions de dollars », a indiqué Trina Haqué.

« Cette enveloppe, a-t-elle ajouté, sera principalement consacrée à la restructuration du deuxième volet du programme de développement des services de santé (PDSS II) ».

Avec l’annonce de cette aide, la Banque mondiale manifeste sa volonté de tenir sa promesse faite en novembre 2017 d’appuyer le Congo dans le secteur de la santé.

RSF demande l’hospitalisation de Ghys Fortuné Bemba, incarcéré

Ghys Fortuné Bemba est en prison depuis le 11 janvier 2017. Le directeur de la publication de l’hebdomadaire Talassa est accusé d’avoir publié une déclaration de l’ancien chef rebelle, Frédéric Bintsamou, lui-même accusé de commettre des exactions dans le département du Pool.

L’association Reporters sans frontières se dit très préoccupée par la santé de Ghys Fortuné Bemba, au Congo-Brazzaville. Le directeur de la publication de l’hebdomadaire congolais «Talassa», incarcéré dans une prison de Brazzaville souffrirait de plusieurs pathologies.

L’état de santé du directeur du journal congolais Talassa n’est plus compatible avec son maintien en détention. C’est ce qu’explique Antoine Bernard, le directeur général adjoint de RSF, qui dénonce une détention arbitraire et exige la libération immédiate du journaliste.

« Il souffre de maladies cardio-vasculaire, neurologique, il a des problèmes de circulation sanguine, des problèmes à l’oeil qui exigent un traitement médical urgent. Sa détention en l’état, si elle était prolongée dans ces conditions, équivaudrait à une condamnation à mort. Reporters sans frontières lance aujourd’hui un appel au président Sassou Nguesso. Monsieur le président, procédez au transfert immédiat de Ghys Fortuné Bemba en soins intensifs, à la clinique d’où il a été extrait. Le maintenir aujourd’hui, à la prison de Brazzaville, dans ces conditions, c’est le condamner à mort, voire l’exécuter. Chaque jour compte. Je le répète, son état de santé est absolument épouvantable et alarmant », déclare-t-il.

Ghys Fortuné Bemba est en prison depuis le 11 janvier 2017. Le directeur de la publication de l’hebdomadaire Talassa est accusé d’avoir publié une déclaration de l’ancien chef rebelle, Frédéric Bintsamou, lui-même accusé de commettre des exactions dans le département du Pool, dans le sud-est du Congo.

Roga Roga présente ses excuses à la diaspora congolaise de France

Le patron du groupe Extra Musica du Congo-Brazzaville, Roga Roga est depuis plusieurs mois au cœur d’une polémique qui alimente la toile. Le chanteur de « Racines » a laissé un sombre souvenir aux congolais de France à travers sa chanson «Oyo eko ya eya » qui se traduit littéralement par advienne que pourra. Dans cette mélodie très saccadée, l’artiste tire les balles en caoutchouc sur ses propres compatriotes qui ont fait sa gloire sur la place de Paris. Devant tant d’accusations, l’artiste a décidé d’adresser une vidéo à la diaspora congolaise de France. Dans cette dernière, il présente ses excuses aux congolais de France et donne quelques explications pour éclaircir les choses.

«Vraiment je vous présente toutes mes excuses. D’abord à mon nom personnel et au nom du groupe Extra Musica. Dans ma chanson, je n’ai ciblé personne. Je voulais juste apporter la gaieté et l’ambiance. Aujourd’hui, au plus profond de moi, je suis malheureux et affecté au regard de tout ce qui s’est passé », a déclaré l’artiste congolais.

En aucun cas, et il le répète à plusieurs reprises, il n’a voulu offenser la diaspora congolaise de France.

On rappelle que dans la chanson «Oyo eko ya eya », sortie en 2016,  Roga Roga présente un congolais de France toujours fauché comme un rat d’église. Fatigué par l’éternelle tradition maison- métro-boulot-dodo et phagocyté par des factures impayées, il ne sait plus à quel saint se vouer. Ce qui justifie d’ailleurs sa haine contre les hommes politiques du Congo qu’il vilipende de manière irrépressible à travers les réseaux sociaux.

Selon Roga Roga, les vêtements restent la seule richesse des congolais de France oubliant en passant que le Congo-Brazzaville et l’élégance ont une vieille histoire commune.

Pour les congolais de la Diaspora, Roga Roga est tombé plus bas en composant cette chanson. Nombreux avaient même pris la décision de boycotter ces différents concerts à Paris en France et dans toutes les villes européennes.

La hache de guerre est-elle enterrée ? L’histoire nous le dira.

Appel à la libération des prisonniers politiques au Congo Brazzaville

Le Collectif des partis de l’opposition congolaise a fait sa rentrée politique samedi 3 mars, au cours de laquelle il a demandé au président Denis Sassou Nguesso de libérer tous les prisonniers politiques, dont deux candidats malheureux à la présidentielle de 2016, afin de décrisper l’atmosphère politique dans le pays.

Dans son message de fin 2017 sur l’état de la nation, le président Denis Sassou Nguesso avait souhaité que des hommes en détention préventive prolongée soient jugés courant premier trimestre 2018.

Le ministère de la Justice vient d’annoncer la tenue des sessions criminelles pendant ce mois de mars. Mais le Collectif des partis de l’opposition congolaise qui faisait sa rentrée politique samedi 3 mars a appelé plutôt Denis Sassou Nguesso à libérer ces prisonniers sans délai et sans conditions en usant de son pouvoir discrétionnaire.

« Dans le contexte congolais très tendu d’aujourd’hui, le peuple a besoin d’apaisement et de réconciliation et non de tension supplémentaire. Le Collectif des partis de l’opposition congolaise invite le président de la République à bien vouloir user de son pouvoir discrétionnaire, pour libérer sans délai et sans conditions tous les prisonniers politiques, ce, dans le dessein de décrisper le climat d’extrême tension qui prévaut dans le pays », a déclaré devant la presse Christophe Moukouéké, porte-parole du Collectif des partis de l’opposition.

Au nombre de ces prisonniers figurent deux candidats malheureux à la dernière présidentielle de mars 2016. Leurs avocats contactés n’ont pas souhaité faire de commentaire sur l’avancement de leurs dossiers.

Congo-Brazzaville: la patience des habitants de Mpila, six ans après l’explosion

Des messes en mémoire des victimes des explosions du 4 mars 2012 ont été organisées ce dimanche dans certaines églises de Brazzaville à l’occasion de la commémoration du sixième anniversaire de ce drame qui avait fait près de 300 morts et plus de 17 000 sans-abris. Ces derniers qui dénoncent l’attitude des autorités, continuent à revendiquer la reconstruction de leurs habitations soufflées par ces explosions d’un dépôt d’armes et de munitions de l’armée.

A un jet de pierre de la place Docteur-Blanchet, des jeunes et des vieux attablés devant des bouteilles de bière sous un manguier ont le regard tourné vers les nouvelles maisons construites par le gouvernement, mais pas encore occupées, le long de la principale avenue qui traverse Mpila.

Au loin, ils voient deux tours jumelles en construction qui surplombent le fleuve. Tout ce beau décor contraste avec leurs maisons soufflées par les explosions qui attendent toujours d’être réparées.

« Je vis à Mpila depuis 1959, témoigne un sinistré, mais les explosions ont détruit nos maisons. Jusqu’à présent, on ne peut pas nous donner une réponse valable par les autorités. On vient nous promettre en disant qu’on va nous réparer nos maisons, mais jusqu’à présent on ne répare jamais. »

« Aujourd’hui, poursuit un autre, on est restés orphelins de nos biens, orphelins de nos chers frères [tués par les explosions]. Le drame remonte à six ans, mais nos toits suintent encore jusqu’aujourd’hui. »

A Mpila, il y a quelques sinistrés qui vivent d’espoir. « Nous vivons dans des conditions très difficiles. C’est difficile de s’adapter. Mais une chose est vraie, si l’Etat vous a promis, il finit par réaliser. Il faut savoir patienter. Nous avons espoir qu’il va faire quelque chose un jour. »

Au moins 17 000 personnes avaient perdu leurs habitations à cause des explosions.

Le Championnat d’Afrique de Boxe professionnelle le 31 mars 2018 à Brazzaville

La qualification des athlètes qui prendront part à ce championnat est liée au palmarès : le nombre de victoires, la régularité du boxeur. L’âge requis est de 30 ans au moins.

Le Championnat d’Afrique de Boxe professionnelle est annoncé le 31 mars 2018 à Brazzaville.

Cinq combats sont prévus pour cette échéance. Deux mettront aux prises des boxeurs professionnels suffisamment outillés dont le Congolais Urçus Samba qui en découdra avec un compétiteur ghanéen. Pour les trois autres, ce sont les boxeurs congolais qui vont se mesurer faisant ainsi leur entrée dans l’arène de la boxe professionnelle.

Le président de la Linaboxe-pro du Congo, Brice Roland Ikoungou-Obanda, a, quant à lui, signifié que la qualification des athlètes qui prendront part à ce championnat est liée au palmarès : le nombre de victoires, la régularité du boxeur.

L’âge requis est de 30 ans au moins.

Le gouvernement lance le programme Manioc-Banane-Cacao

Selon le compte-rendu du conseil des ministres, les crédits alloués au démarrage immédiat de ces trois programmes ont été fixés à quatre milliards six cent quatre-vingt six millions de francs CFA (4.686.000.000) au titre du budget exercice 2018.

Réuni en conseil des ministres, le gouvernement congolais a ciblé trois programmes concernant le manioc, la banane et le cacao pour le compte du ministère de l’Agriculture, au titre de l’année 2018.

Selon le compte-rendu du conseil des ministres, les crédits alloués au démarrage immédiat de ces trois programmes ont été fixés à quatre milliards six cent quatre-vingt six millions de francs CFA (4.686.000.000) au titre du budget exercice 2018.

Ces crédits seront ventilés de la manière suivante : 1 750 000 000 de francs CFA pour le programme Manioc, 1 150 000 000 francs CFA pour la Banane et le plantain, 1 786 000 000 de francs CFA pour le programme Cacao-culture.

Le dossier présenté par le ministre d’État Henri Djombo comprend un document déclinant, pour chaque programme ciblé : son contexte et sa justification ; les objectifs du programme ; les contraintes à surmonter ; la stratégie de promotion ; les résultats attendus ; les mesures d’accompagnement ; le coût du programme ; enfin, le plan de décaissement des crédits au cours de l’année 2018.

Sur le fond, les programmes viseront essentiellement, pour l’année 2018, la production et la diffusion du matériel végétal sain (boutures, rejets ou plants).

Ce matériel sera déployé sur toute l’étendue du territoire national, avec comme cible prioritaire les petits producteurs. D’autre part, la réussite de ces programmes nécessitera le recrutement spécial de cadres et techniciens compétents pour l’animation et l’exécution des mesures préconisées.

À titre indicatif, les besoins potentiels sont estimés à 1 050 agents, soit 600 pour l’agriculture, 200 pour l’élevage et 250 pour la pêche.

Pour assurer la réussite de la première phase de ces programmes, le ministre d’Etat Djombo a insisté sur la nécessité de sécuriser et de rendre disponibles les crédits alloués dans les meilleurs délais.

Le président de la République a demandé que l’année 2018 soit l’année d’impulsion de ces programmes. Il a instruit le gouvernement d’orienter les crédits ainsi alloués vers le secteur privé agricole, avec comme cibles prioritaires les petits planteurs ainsi que les regroupements de coopératives, notamment féminines.

Remise d’un don de vivres aux populations sinistrées de Les Bandas

Ce don composé des sacs de riz, des sacs de sucre en poudre, des bidons d’huile (de palme et d’arachides) a été remis par le député de Louvakou dans le Niari (sud) et l’Evêque du diocèse de Dolisie.

Jean Aimé Mavoungou, député de Louvakou dans le Niari (sud) et l’Evêque du diocèse de Dolisie, Monseigneur Bienvenu Manamika ont procédé à la remise d’un don de vivres destinés aux populations sinistrées du village Les Bandas dans le district de Louvakou.

Ces populations ont tout perdu après la pluie torrentielle du 25 février dernier. La même pluie a causé la mort de quatre personnes dans le village.

Ce don composé des sacs de riz, des sacs de sucre en poudre, des bidons d’huile (de palme et d’arachides),… est un geste de solidarité et de compassion de la part des donateurs.

Mardi, le préfet du Niari, André Ovu, a promis d’informer le gouvernement de la situation et exprimé sa volonté de chercher des solutions administratives pour secourir au mieux les victimes.