Rebond de croissance à 4% cette année au Congo

L’année 2018 s’annonce sous de bons auspices pour l’économie congolaise. Le taux de croissance du PIB réel devrait rebondir à 4%, contre -2% en 2017. Les investissements repartent et la consommation est bonne. Symbole de cette croissance retrouvée, les reformes publiques engagées par le gouvernement et l’augmentation de la production pétrolière.

Le taux d’inflation pourrait légèrement progresser avec 1,3% de moyenne annuelle. Mais cette inflation devrait demeurer en dessous de la norme communautaire, qui est de 3%, selon le comité monétaire et financier national, réuni le 6 mars dernier à Brazzaville, sous la présidence de la ministre du Plan, de la statistique et de l’intégration régionale, Ingrid Ebouka-Babackas.

C’est la même tendance au plan budgétaire, en effet, les experts ont noté un recul du déficit budgétaire global base engagements, hors dons, de 402,5 milliards en 2016 à 374,7 milliards en 2017, compte tenu de l’ajustement budgétaire opéré par l’Etat. S’ajoute à cela, en ce qui concerne les comptes extérieurs, une amélioration du déficit du compte courant de 66,1% pour se situer à 5,5% du PIB.

On ne peut pas faire du développement, ni forger une puissance économique dans l’instabilité (Jean-Claude Gakosso)

Faisant le bilan à la presse gabonaise des travaux de la 5ème Session ordinaire du Conseil des ministres du Conseil de paix et de sécurité (Copax) de la CEEAC, le ministre congolais des Affaires étrangères, de la Coopération et des Congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso a déclaré à Libreville au Gabon, qu’« on ne peut pas faire du développement, ni forger une puissance économique dans l’instabilité et dans l’insécurité ».

Que retenir de cette 5e Session ordinaire du Conseil des ministres du Copax ?

Jean-Claude Gakosso : Je voudrais d’abord saluer le leadership de la République gabonaise, son engagement dans CEEAC, parce que nous avons pu voir le président Ali Bongo Ondimba sillonner les pays de la sous régions pour parler à ses frères, à ses homologues d’Afrique centrale de la nécessité de revitaliser notre communauté. Au cours des deux jours qui viennent de s’écouler, nous avons travaillé d’arrache-pied sur des questions de défense et de sécurité dans notre sous-région. Nous sommes probablement l’une des régions les plus riches du monde en potentiel humain, en potentiel naturel. Malheureusement, nous sommes aussi l’une des régions les plus instables avec des situations conflictuelles en RCA (République centrafricaine), en RDC (République démocratique du Congo), au Burundi et dans quelques autres pays. Il y a donc nécessité de ramener la paix et la stabilité dans notre sous-région si nous voulons aller au développement. On ne peut pas faire du développement, ni forger une puissance économique dans l’instabilité, dans l’insécurité. Le fer de lance de la sécurité, de la stabilité c’est la CEEAC, c’est le Copax (Conseil de paix et de sécurité en Afrique centrale). Nous sommes venus ici pour travailler à sa revitalisation parce que tout le monde a fait le constat d’une certaine hibernation, d’une certaine léthargie, mais aussi d’un déficit de moyens financiers.

Les ministres des Affaires étrangères ont travaillé sur toutes ces questions et ils ont pris de bonnes résolutions. Parmi ces résolutions, il y a la nécessité de se réapproprier la sécurité en Afrique centrale. Il faut que nous-mêmes, Africains, nous assumions notre propre sécurité. Les autres peuvent venir en appoint, mais c’est d’abord notre affaire, à nous, les Centrafricains. Nous sommes des Centrafricains, c’est-à-dire des Africains d’Afrique centrale. Cela a été dit à haute et intelligible voix ici au cours de notre conseil. La deuxième idée c’est la nécessaire solidarité des Etats membres. Nous avons des pays qui sont victimes des exactions violentes de groupes terroristes tels que Boko Haram au Tchad, au Cameroun. Nous devons nous montrer plus solidaires, peut-être même en y envoyant des éléments de sécurité pour aider l’action des Etats contre ces groupes terroristes. Nous devons être solidaires en nous partageant aussi le renseignement. C’est comme ça que le monde fonctionne aujourd’hui. Il ne faut pas garder pour soi des informations sécuritaires. Il faut les partager avec ses voisins pour être plus efficaces dans la lutte contre les forces négatives, les groupes terroristes qui donnent de notre sous-région une image négative.

Les Etats sont-ils désormais prêts pour ce partage ?

Il faut donner du temps au temps, faire comprendre à tous et à chacun que nous faisons cause commune. Vous connaissez l’adage, quand la maison du voisin brûle, il ne faut pas se frotter les mains, non ! Les étincelles peuvent tomber sur votre propre maison et l’enflammer. Comme il y a de l’instabilité autour de nous, nous devrons tous travailler la main dans la main pour conjurer ces fléaux, notamment à travers le partage de renseignements. Et ça commence à fonctionner.

Lors de ces travaux, on a constaté que les causes de toutes ces crises et de tous ces conflits ne sont pas abordées ?

Le plus important c’est la volonté d’aller de l’avant. Nous l’avons exprimé. Quant aux causes profondes des phénomènes que vous évoqués, ils n’ont pas fait l’objet du Conseil qui vient de s’achever. Mais nous savons que parmi les causes, il y a la volonté d’imposer une religion à tout le monde, la misère sociale d’une partie de la jeunesse. Il y a plusieurs facteurs. Je crois que cela mérite une analyse, une réflexion à part. En tout cas, le plus important c’est qu’ici, les gouvernements, à travers leurs ministres des Affaires étrangères, ont exprimé la volonté de faire de la CEEAC le fer de lance de l’intégration sous régionale en Afrique centrale.

Quelle est la situation en République démocratique du Congo ? Peut-on espérer une sortie de crise en vue d’une organisation paisible des élections ?

Nous y travaillons. Les pays de l’Afrique centrale travaillent patiemment tout en respectant la souveraineté de la République démocratique du Congo. C’est un principe intangible: la souveraineté des Etats. Je pense que la RDC chemine, à son rythme, vers des élections générales et nous travaillons à l’encourager, à l’accompagner sans injonctions comme certains le font. Ce sont des situations très complexes. Il faut accompagner, il faut aider à l’accomplissement de ce processus.

Croyez-vous en la CEEAC lorsqu’on sait que certains pays membres ne respectent pas leurs engagements financiers ?

Ce qui est sûr c’est que l’argent est le nerf de la guerre. Notre sous régions traverse des moments difficiles. Nous sommes essentiellement des pays producteurs de pétrole. Comme vous le savez, depuis que le marché pétrolier est dans la turbulence, nos Etats se retrouvent fragilisés sur le plan des finances publiques. Et ceci explique cela.

Bientôt un buste du sergent Malamine au Mémorial De Brazza

Pour rappel, le sergent Malamine était le compagnon de Savorgnan de Brazza. Un projet commun visant à faire du Sénégalais un citoyen d’honneur de Brazzaville avait déjà été évoqué par les ministres de la Culture du Congo et du Sénégal.

L’ambassadeur du Sénégal au Congo, Batoura Kane Niang, a informé le ministre de la Culture et des arts du Congo, Dieudonné Moyongo, de l’érection du buste de Malamine, compagnon de Brazza, au cours d’une audience le 6 mars à Brazzaville.

« Je suis venue présenter les civilités au ministre de la Culture et des arts, puis échanger avec lui sur les projets culturels entre le Sénégal et la République du Congo. Je suis venue également lui réitérer notre disponibilité à collaborer avec le Congo dans le cadre du développement de nos deux pays sur le plan culturel. Nous envisageons certains événements à l’occasion desquels son rôle sera déterminant », a-t-elle indiqué.

Auparavant, Batoura Kane Niang avait été reçue par le président du conseil municipal, Christian Roger Okemba. Les deux personnalités avaient échangé sur le projet commun visant à faire du sergent Malamine, un citoyen d’honneur de Brazzaville.

« Je suis venu faire part au maire de l’état d’avancement d’un projet commun, à l’occasion de la levée des couleurs du Sénégal au mémorial Pierre Savorgnan De Brazza », a indiquait l’ambassadeur du Sénégal.

« Brazzaville est jumelée à Dakar. En plus de cela, le sergent Malamine a demeuré dans cette ville capitale. Donc comprenez simplement les relations séculaires qui existent entre le Congo et le Sénégal ainsi qu’entre leurs villes capitales respectives », ajoutait Batoura Kane Niang.

Dans ses rapports, Charles de Chavannes, secrétaire particulier de Brazza, brosse du sergent sénégalais Malamine le portrait suivant : « Un homme de couleur d’une trentaine d’année, de taille plutôt grande, pétri de qualités… Un seul défaut, peut-être : un peu de susceptibilité, qui provient de la valeur même de l’individu, de l’horreur qu’il a de l’humiliation. »

Assemblée nationale : Adoption du projet de loi de financement du PADE II

Ce nouveau projet initié pour soutenir la diversification de l’économie, a pour objectif de renforcer la capacité de l’administration forestière, des communautés locales et des peuples autochtones, visant la cogestion des forêts du Congo.

Le PADE II sera financé à hauteur de 6,5 millions de dollars américain, soit plus de 4 milliards FCFA, don de la Banque mondiale. L’Assemblée nationale a adopté, le projet de loi autorisant la ratification de l’accord de don entre le Congo et la Banque mondiale, le 6 mars à Brazzaville.

Proposé par la Commission Économie, finances et contrôle de l’exécution du budget, ce projet de loi, soutenu par la ministre du Plan, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, a été entériné à l’unanimité sans amendements.

Son adoption confirme le lancement au 1er avril prochain, de la deuxième phase du PADE, après la mise en œuvre réussie de la première composante qui prendra fin le 30 mars.

Ce nouveau projet initié pour soutenir la diversification de l’économie, a pour objectif de renforcer la capacité de l’administration forestière, des communautés locales et des peuples autochtones, visant la cogestion des forêts du Congo.

Contrairement à la première phase, ses actions se focaliseront essentiellement sur la protection de la faune et des aires protégées, avec une composante impliquant la conservation de la biodiversité ainsi que le développement agricole et de l’écotourisme.

Le ministre Jean-Claude Gakosso reçu en audience par Ali Bongo Ondimba

Profitant de l’audience à lui accordée par le président en exercice de la CEEAC, le patron de la diplomatie congolaise a présenté les conclusions des travaux de la 5ème session ordinaire du COPAX à Ali Bongo Ondimba.

Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba a reçu lundi en audience, le ministre congolais des Affaires étrangères, de la Coopération et des Congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso, par ailleurs rapporteur du Conseil des ministres du Conseil de paix et de sécurité de l’Afrique centrale (COPAX).

Au cours de cet entretien, le patron de la diplomatie congolaise a présenté les conclusions des travaux de la 5ème session ordinaire du Conseil des ministres du Conseil de paix et de sécurité de l’Afrique centrale (COPAX) au président en exercice de la CEEAC, Ali Bongo Ondimba.

Deux points majeurs ont été au cœur des échanges entre les deux hommes : les défis politiques et sécuritaires qui minent la sous-région Afrique centrale et par conséquent freinent son développement.

Face à ces obstacles dont nos Etats ont pris conscience, les dirigeants d’Afrique centrale ont décidé d’apporter une réponse collective en mutualisant leurs efforts et leurs moyens.

Le chef de l’Etat gabonais a également rappelé la nécessité pour les différents gouvernements de la sous-région de travailler davantage en synergie face à une menace terroriste de plus en plus grandissante.

Denis Sassou N’Guesso a échangé avec Pierre Ngolo et Isidore Mvouba

La situation économique du pays, l’apport du parlement dans la lutte contre les antivaleurs… Autant de sujets sur lesquels le chef de l’État a interpellé les présidents des deux chambres du parlement.

Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a échangé avec le président du Sénat, Pierre Ngolo et celui de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, le 6 mars à Brazzaville. Les entretiens ont porté, sur la vie politique nationale.

La situation économique du pays, l’apport du parlement dans la lutte contre les antivaleurs, la stigmatisation dont est victime le chef de l’opposition de la part de certains acteurs de la classe politique, autant de sujets sur lesquels le chef de l’État a interpellé les présidents des deux chambres du parlement sur le rôle qui revient à leurs institutions.

« Le chef de l’État devrait de temps à autre se retrouver avec les gestionnaires des différentes institutions, histoire de faire le point de la marche du pays, d’apprécier ce qui a été fait et de voir dans quel sens on doit engager la République » a confié Pierre Ngolo qui a propos de la lutte contre les antivaleurs, a rapporté que le président a « dit avoir entendu les populations, leurs plaintes, leurs dénonciations et en avoir pris bonne note, pour faire que les choses ne soient plus jamais comme avant »

À propos du rejet de Pascal Tsaty Mabiala comme chef de file de l’opposition par sa famille politique, le président du Sénat a déclaré : « Le chef de file de l’opposition est un organe institué par la Constitution. Pour occuper ce poste, la loi définit les conditions. Il faut que le parti dont on est issu soit représenté au parlement.  L’UPADS dont Pascal Tsaty Mabiala est le premier secrétaire est le seul parti de l’opposition efficacement représenté au parlement. Peut-on contester la loi ? La désignation de Pascal Tsaty Mabiala n’est pas une volonté d’un pouvoir. Ce n’est pas un acte arbitraire », a-t-il conclu.

De son coté, le président de l’Assemblée nationale a comme dans une mise au point suite aux dernières déclarations du collectif de l’opposition congolaise, présidé par Mathias Dzon, rappelé :  « Nous sommes aujourd’hui assiégés par les mensonges des réseaux sociaux et il n’y a aucune réplique, que ça soit au niveau de notre parti, que ça soit au niveau des partis alliés, il y a un silence de mort comme si on se reprochait de quelque chose alors que nous n’avons pas à rougir de notre bilan. On a fait beaucoup de chose dans ce pays ».

Comme pour faire reprendre espoir aux indécis, le président de l’Assemblée nationale a annoncé la reprise des discussions avec le FMI dans la perspective de conclure un programme de relance économique. « Dans les jours qui viennent, nous sommes sûrs de conclure avec le FMI et d’avoir quelques moyens pour redresser la situation », a-t-il déclaré.

Pointe-Noire : Les agents de l’hôpital général de Loandjili en grève

Dans un préavis de grève, adressé à leur tutelle, ils revendiquent les 7 mois d’arriérés de salaire ainsi que l’augmentation de leur point d’indice de 250 à 300.

À l’hôpital général de Loandjili l’atmosphère est morose. Bien qu’ils soient présents sur leur lieu de travail, les agents errent dans la cour. Ils sont en grève depuis lundi 5 mars 2018 pour cause d’arrière de salaire.

Selon les grévistes, leur condition de travail n’a jamais évoluée. Au contraire, elle ne fait qu’empirer au fil des années avec les accumulations des arriérés de salaires et une décrépitude très avancé du plateau technique.

Dans un préavis de grève, adressé à leur tutelle, ils revendiquent les 7 mois d’arriérés de salaire ainsi que l’augmentation de leur point d’indice de 250 à 300.

Les négociations sont en cours.

Trois groupes de percussion se produiront dans la ville océane

Les ensembles de percussion et de danse Afro Tam Tam, Ballet Argus et Arc-en-ciel livreront deux spectacles respectivement le 17 mars à l’Espace culturel Le Continental et le 23 mars à l’hôtel Elais.

«Afrique » est le nom du spectacle qui aura lieu à l’Espace culturel le Continental. C’est un cocktail explosif composé de mélodies africaines, de conte, de chorégraphies, d’acrobaties, de percussions avec une prédominance de la danse contemporaine classique et de la scénographie. Dénommé « Le Congo traditionnel », le spectacle qui se tiendra  à l’hôtel Elaïs alliera musique et danse. Au cours de ce spectacle, les sonorités africaines résonneront.

En effet, les trois ensembles puisent leur inspiration dans les valeurs traditionnelles africaines en général et congolaises en particulier. Et les richesses du terroir seront mises en exergue par ces ensembles qui ont décidé de raviver la culture congolaise. Il y aura d’autres productions de ces mêmes groupes dans la ville côtière qui vibreront aux sons et rythmes du terroir.

Vers le vote d’une loi pour réguler l’occupation et l’acquisition des terres au Congo

Le conseil des ministres du Congo a adopté, ce 28 février, un projet de loi fixant les règles d’occupation et d’acquisition des terres et terrains, qui a vocation à « poursuivre la remise en ordre du domaine sensible qu’est le foncier ». C’est ce que rapporte l’Agence d’Information d’Afrique centrale.

« La mise en œuvre de la réforme foncière, qui a connu des étapes antérieures essentielles, s’enrichit, avec le projet soumis à l’examen du Conseil des ministres, d’un instrument qui permettra de lutter contre les antivaleurs qui demeurent dans un secteur aussi stratégique pour notre pays. Face à la persistance de ces phénomènes, il est apparu impérieux d’apporter des solutions légales, voire régaliennes, aux incivilités foncières et aux conflits liés à l’occupation ou la vente anarchique ou illégale de terrains. Ainsi, le projet de loi soumis à l’examen des membres du Conseil des ministres, a pour objet de fixer les règles d’occupation et d’acquisition des terres du domaine rural, des terres et terrains du domaine urbain et périurbain, de préciser les conditions d’occupation et d’acquisition des terres coutumières ; mais également d’indiquer les règles relatives à l’occupation précaire des terres et terrains, au droit de propriété foncière, à l’interdiction d’occuper et d’acquérir des espaces fonciers non aedificandi, et à la reconnaissance de droits fonciers coutumiers par l’Etat », a expliqué à ce propos le ministre des Affaires foncières et du Domaine public, chargé des relations avec le Parlement, Pierre Mabiala.

Le texte doit désormais être soumis au vote du parlement.

Dégustation du lait de l’Alima au 55ème Salon international de l’Agriculture à Paris

L’entreprise agro-industrielle Les Doigts Verts Congo, participe au 55ème Salon international de l’Agriculture dans le 15ème arrondissement de Paris en France, un sympathique espace de dégustation où découvrir en famille toutes les saveurs du bon lait de l’Alima fabriqué à Edou dans le département de la Cuvette (nord).

Au Pavillon 5.2 et sur le stand A023, Les Doigts Verts Congo, ont permis aux visiteurs du Salon de l’Agriculture à Paris, de parfaire leurs connaissances sur la filière laitière et de se plonger dans les délices des produits laitiers made in Congo.

Le lait de l’Alima, ce label dans la gamme des produits laitiers vendus au Congo est une usine de traitement de lait implantée à Edou, une localité située près de la ville d’Oyo, dans le département de la Cuvette.

Elle a été inaugurée le 2 novembre 2013 par le président de la République, Denis Sassou Nguesso.

La production du lait de l’Alima varie entre 800 à 1000 litres de lait par jour, contre 2500 à 3000 litres de lait par jour, en 2016.

L’ambition de cette unité est de couvrir non seulement le territoire national par ses produits dont l’offre comprend outre le lait, du fromage et du beurre, mais aussi le marché mondial.