Christ Kibeloh a présenté son roman « Rayane l’orphelin » au public parisien

L’auteur de ce roman qui vit en France avec ses parents est né le 19 juin 1995 à Ouenzé à Brazzaville, la capitale du Congo.

Christ Kibeloh écrivain romancier et scénariste d’origine congolaise, passionné de littérature et de football, a présenté le samedi 10 mars 2018 de 14h à 17h, dans le 10ème arrondissement de Paris, son dernier roman intitulé « Rayane l’orphelin » au public parisien et à la diaspora congolaise de France.

«Rayane l’orphelin » est un livre écrit par un jeune pour les jeunes. Ce roman est rafraîchissant et on le conseillera pour être raconté comme un conte aux enfants, et ouvrir des discussions avec eux.

La partie africaine du roman construit à l’aide d’Elodie De Ridder, son ancienne professeur de français du Lycée Condorcet, nourrie des histoires entendues dans la famille de l’auteur, invite au voyage dans la forêt, le partage des repas, une vie dans une structure sociale différente de celle d’ici.

La partie française perd de cette magie, de cette force, de ce parfum, et déroutera le lecteur qui avait adhéré à l’histoire, pour se retrouver brusquement plongé dans la vie d’un footballeur.

«Ce livre est une histoire inventée avec des personnages qui existent dans la vie réelle. Il a un message particulier à apporter à qui que ce soit : Dans la vie, on peut perdre une chose et en gagner une autre. C’est le cas de Rayane qui a perdu ses parents et son ami très proche Sam, mais qui a finalement gagné l’amour d’Alicia, une famille, plus un avenir sûr », a expliqué le jeune romancier congolais.

L’auteur d’ «Une vie d’Enfer » est né le 19 juin 1995 à Ouenzé à Brazzaville, la capitale du Congo. Le jeune Christ Kibeloh se retrouve en France aux côtés de ses parents. Il pratique le football tout en s’intéressant à la littérature qui va prendre le dessus sur le sport.

 

Formation des enseignants d’EPS d’enseignants pour le Rugby à l’école

Durant trois jours, plus de cinquante participants ont bénéficié des connaissances sur cette discipline sportive. Une formation subdivisée en deux modules : la formation de formateurs de rugby et celle des arbitres de rugby.

Le conseiller au sport du ministre des Sports et de l’éducation physique, Jean Nganga a déclaré le 9 mars à Brazzaville, que le Congo voulait avec la formation des formateurs et arbitres de rugby, destinée aux enseignants d’EPS et les étudiants de l’ISEPS et de l’INJS, promouvoir le rugby et booster la pratique de ce sport en milieu scolaire et universitaire.

Durant trois jours, plus de cinquante participants ont bénéficié des connaissances sur le rugby. Une formation subdivisée en deux modules : la formation de formateurs de rugby et celle des arbitres de rugby.

Ce stage a réuni des officiels techniques : entraineurs, arbitres et membres de la Fédération congolaise de rugby (FECORUG) exerçant déjà, mais surtout les professeurs d’Education physique et sportive (EPS), les étudiants en années de licence et de master à l’Institut national de la jeunesse et du sport (INJS) et l’Institut supérieur de l’éducation physique et sportive (ISEPS).

«Sur le premier module, nous avons enseigné à ces futurs formateurs les connaissances générales du rugby ; l’historique et les valeurs de ce sport ; les instances internationales, leurs activités et leur actualité ; les sites officiels où ils peuvent compléter leur connaissances sur le rugby. Ensuite sur l’arbitrage, nous leur avons appris les règles du jeu mais aussi les évolutions actuelles avec l’assistance vidéo ou la justification des fautes sifflées», a expliqué Charles Yapo.

Pour Paulin Mandoumou, le président de la FECORUG, cette formation épouse bien le programme de cette fédération dont l’axe prioritaire est la vulgarisation du rugby en milieu scolaire.

«En conviant les professeurs d’EPS, les étudiants de l’ISEPS et de l’INJS à ce stade, nous visons à rendre plus populaire et plus pratique le rugby, prioritairement à l’école. Il est évident qu’en enseignant ce sport au collège, au lycée et à l’université, cela participera de cet objectif qui consiste à inspirer des vocations pour ce sport moins connu au Congo», a-t-il fait savoir.

Pélagie Ngouomo, participante, enseignante d’EPS et arbitre internationale de football à ce stage a lancé un appel aux parents afin d’encourager leurs enfants à la pratique de ce sport qui développent des valeurs loyales

«Avant, je me disais que le rugby était un sport violent à travers les images que je vois à la télé. Mais au fond, c’est un sport, certes, viril mais qui développe et favorise la loyauté, le respect des règles et celui des adversaires. Que les parents qui sont encore réticents permettent à leurs enfants de découvrir ce sport accepté par l’olympisme», a-t-elle précisé.

Xia Huang fait ses adieux au Congo

L’ambassadeur de Chine au Congo, Xia Huang qui a passé deux ans au Congo s’est dit ravi d’avoir mené à bien sa mission. Dans le cadre de la collaboration, Xia Huang a indiqué que plus de 400 congolais venant de différents secteurs professionnels se sont rendus en Chine dans le but de bénéficier des cycles de formations.

L’ambassadeur de Chine au Congo, Xia Huang a affirmé le 9 mars à Brazzaville à l’occasion de la cérémonie d’adieu organisée à son honneur, que la coopération Sino-Congo durant son mandat avait été très fructueuse dans plusieurs domaines.

Xia Huang qui a passé deux ans au Congo s’est dit ravi d’avoir mené à bien sa mission. «La Chine et le Congo ont mené une coopération substantielle qui s’est avérée fructueuse dans les infrastructures, le transfert de capacités de production, l’aviation civile, les finances, les télécommunications, la santé, l’enseignement et la formation », a-t-il révélé.

Dans le cadre de la collaboration, Xia Huang a indiqué que plus de 400 congolais venant de différents secteurs professionnels se sont rendus en Chine dans le but de bénéficier des cycles de formations. I a poursuivi en disant que la Chine a également œuvré pour la construction des routes nationales 1 et 2. Par ailleurs, a-t-il fait savoir, la Chine a pesé de tout son poids pour faire la mise en place de la zone économique spéciale de Pointe-Noire. « Une façon de partager avec le Congo son expérience de développement. Ce, dans le but de le voir atteindre l’un de ses objectifs en cette année 2018 qui se résume en trois mots. La diversification économique », a indiqué Xia Huang.

Parmi plusieurs autres actions, Xia Huang a énuméré le nouveau port d’Oyo, le barrage hydroélectrique de Liouesso, le Centre commerciale de Brazzaville. Un accent a été mis dur la venue à Pointe- Noire du navire-hôpital Arche de la Paix de la marine chinoise. « Un séjour médical qui a profité aux pontonégrins par les consultations et traitement de plusieurs maux qu’ils ont bénéficiés », a-t-il souligné.

Xia Huang, qui a successivement servi en France, au Niger, au Sénégal, avant d’arriver au Congo, a instruit qu’il se tiendra à Beijing en septembre, le troisième sommet du forum sur la coopération sino-africaine (FCSA). Ce sommet a-t-il précisé, se penchera sur l’initiative « la Ceinture et la Route ».

De nouveaux plateaux techniques pour réaliser la dialyse et l’angiographie à l’hôpital général d’Oyo

Dans le jargon médical cela s’appelle le plateau technique de L’hôpital général Edith Lucie Bongo Ondimba de la ville d’Oyo (nord), l’un des grands chantiers de ces dernières années dans le département de la Cuvette qui compte 161.983 habitants. Pour améliorer l’offre de soin, l’hôpital général d’Oyo s’est doté de nouveaux plateaux techniques pour réaliser la dialyse et l’angiographie, deux examens médicaux réputés complexes et couteux. Les congolais se disent très satisfaits d’un tel outil.

La mise en exploitation des deux unités cliniques et médicotechniques a eue lieu le 10 mars dernier, en présence du Chef de l’Etat, Denis Sassou Nguesso, qui a même assisté à deux opérations médico-chirurgicales. D’abord en hémodialyse, ensuite en angiographie.

La dialyse est une méthode d’épuration du sang à travers une membrane. Elle sert à débarrasser le sang des déchets et de l’eau (ou toxine) accumulés en excès dans le corps. Il s’agit donc d’un traitement de suppléance qui n’assure qu’incomplètement le remplacement de la fonction rénale.

L’angiographie, quant à elle, est un examen radiologique qui permet d’étudier les vaisseaux sanguins non visibles sur des radiographies classiques. Elle vise à détecter des troubles de la vascularisation. L’angiographie peut aussi être prescrite avant une intervention pour repérer de façon précise le trajet des vaisseaux sanguins.

L’unité d’hémodialyse mise en place a une capacité de six générateurs, avec une autonomie d’alimentation en eau de 20.000 litres et en électricité de (GE 22 KVA). Elle est la première unité de soins spécifiques et de prise en charge de l’insuffisance rénale au Congo.

L’appareil d’angiographie numérique multifonction est la première unité de soins spécifiques et de prise en charge des maladies coronariennes dans un établissement de santé dans le pays et dans la sous-région d’Afrique centrale.

Inauguré le 10 mars 2017 par le président congolais, Denis Sassou Nguesso, l’hôpital général d’Oyo, qui porte le nom de sa défunte fille, Mme Édith Lucie Bongo Ondimba, est doté de plusieurs services : Administration, Médecine générale, Chirurgie, Cardiologie, Ophtalmologie, ORL, Oto-rhino-laryngologie, Urologie, Pharmacie, Morgue, Radiologie, Laboratoire. L’hôpital général spécialisé d’Oyo a une capacité de 200 lits.

Au total, les travaux ont duré neuf ans et ont coûté plus de 13 milliards de FCFA à l’Etat congolais. L’hôpital général spécialisé d’Oyo est géré par un personnel médical congolais appuyé par des médecins cubains.

L’objectif de ce projet est d’offrir de nouvelles conditions de soins aux populations congolaises dans un environnement plus adapté à leurs besoins.

Crime à Talangaï: Christian Okemba lance tolérance zéro dans sa commune

S’exprimant devant les responsables des quartiers, des administrateurs maires des 9 arrondissements de Brazzaville, Christian Roger Okemba a rappelé qu’étant le maire de la ville, il a cette obligation d’assurer la sécurité de ses citoyens.

Le maire de Brazzaville, Christian Roger Okemba a enjoint, le 7 mars, les responsables de la force publique à opter pour une tolérance zéro en matière de crime à Talangaï.

« En matière de crime à Talangaï et à Brazzaville, j’instruis, aujourd’hui, la force publique à opter pour une tolérance zéro. Faites votre travail et je prendrai mes responsabilités », a déclaré d’emblée Christian Roger Okemba.

S’exprimant devant les responsables des quartiers, des administrateurs maires des 9 arrondissements de Brazzaville, Christian Roger Okemba a rappelé qu’étant le maire de la ville, il a cette obligation d’assurer la sécurité de ses citoyens.

« J’ai constaté que Talangaï donne un mauvais exemple en matière de sécurité », a poursuivi Roger Christian Okemba.

En effet, à Talangaï on assiste la prolifération des actions des bandes de criminels comme les bébés noirs, les koulouna et autres, qui sèment la terreur de jour comme de nuit.

Profitant de la présence du maire de Brazzaville, dans leur arrondissement, les populations par le biais de leurs chefs de quartiers, ont présenté la situation des marchés à ciel ouvert, les tracasseries de la police, les érosions et autres problème d’insalubrité.

Christian Roger Okemba a souligné qu’ensemble, ils devraient se mobiliser pour faire face à ces problèmes. « C’est la philosophie de l’initiative bâtissons Brazzaville ensemble », a-t-il précisé.

Cette initiative permet aux populations de se mobiliser pour prendre à bras le corps, avec la mairie centrale, les problèmes qui se posent à leur quartier en attendant la mobilisation des moyens par l’Etat.

Talangaï est le 7e arrondissement, après Poto-poto à faire partie de cette initiative lancée le 1er décembre 2017.

Les actionnaires de BGFI Bank Congo se partagent 5 milliards de dividende

Le Président directeur général du groupe BGFI Bank, Henri-Claude Oyima a déclaré, le 8 mars à Brazzaville à l’issue des réunions des conseils d’administration et des comités spécialisés des filiales, que les membres avaient décidé de distribuer 5 milliards de dividendes.

Henri-Claude Oyima a lancé un défi de trouver sur la place une autre banque qui a toutes les performances et qui contente tous les actionnaires que la BGFI Bank. « BGFI Bank Congo est la première banque du Congo. Elle fait 31 % des parts du marché. C’est une banque qui marche bien », a-t-il précisé.

Pour lui, BGFI Bank Congo c’est 600 milliards de total bilan et 63 milliards de fonds propres. « La BGFI Bank Congo c’est 40 milliards de PNB et 8.500.000.000 en 2017. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. C’est une banque qui a une rentabilité sur fonds propre de plus de 15 % avec un coefficient d’exploitation de 40 % », a-t-il poursuivi.

Henri-Claude Oyima a indiqué que le groupe BGFI Bank se porte bien. Ses résultats sont excellents. « Notre total bilan avoisinera les 3 milles milliards de francs CFA. Nous avons les fonds propre de plus de 300 milliards de francs CFA. Notre résultat net sera de 30 milliards de francs CFA. Ce sont des chiffres qui parlent. Qui montrent la force, la rentabilité et le dynamisme de notre groupe », a-t-il poursuivi.

Il a fait savoir à cette occasion que le développement de leur groupe se poursuit par la mise en œuvre du plan d’affaire dénommé « excellent 2020 » dans lequel est mis en œuvre une dynamique développée dans les différents pays. « C’est notre plan stratégique. C’est ce plan qui nous oriente sur les métiers à mettre en place, les structures à construire et les pays dans lesquels nous pouvons nous établir », a-t-il conclu.

Henri-Claude Oyima a aussi précisé que BGFI Bank Congo est la première banque qui accompagne les projets structurant du pays.

Assemblée nationale : Le projet de loi portant réforme du secteur public adopté

Adopté le 6 mars à Brazzaville, ce projet de loi est financé par la Banque mondiale à hauteur de 400 milliards de dollars et exécutable pour les cinq prochaines années.

Outre trois autres affaires portées à leur examen, les députés ont adopté à l’unanimité, le projet de loi portant réforme du secteur public, financé par la Banque mondiale à hauteur de 400 milliards de dollars et exécutable pour les cinq prochaines années, le 6 mars à Brazzaville.

Ce financement permettra au Congo de lutter efficacement contre la corruption et la mauvaise gouvernance. Ainsi le gouvernement pourra mettre en chantier les différentes réformes sur la bonne gouvernance publique.

Ingrid Ebouka Babakas, la ministre du Plan, de la Statistique et de l’intégration régionale a déclaré que les mécanismes rigoureux mis en place par la Banque mondiale garantissent toute transparence dans l’octroi et l’exécution des fonds.

À ce propos, la partie congolaise est instruite à faire des appels à candidature sur les audits qui pourront s’imposer en cas de détournement par exemple.

Outre cette affaire, les élus du peuple ont également adopté le projet relatif au don de la Banque Mondiale dénommé forêt et diversification économique.

Ce don de 15 milliards de francs CFA avait connu des dysfonctionnements en 2015 à cause de la contrepartie du Congo de 5 milliards non versée. Il est question d’un financement supplémentaire de la Banque Mondiale à hauteur de 3 milliards de francs CFA.

La troisième affaire adoptée est celle relatif au Conseil consultatif des personnes vivant avec handicap qui est une institution inscrite dans la Constitution du 25 octobre 2015 et dont le rôle visera à faire des propositions au gouvernement sur les problèmes rencontrés par cette catégorie de personnes vulnérables.

La dernière affaire adoptée a été le projet de loi autorisant la ratification de l’Accord de coopération en matière de police criminelle en Afrique centrale. Cet accord de coopération va réglementer et harmoniser les échanges entre les huit états de l’Afrique centrale en matière d’informations et de formations sur les questions liées à la criminalité et le banditisme inter-état.

Yves Dubois présente « les peintres de pointe-noire »

C’est un livre qui rend hommage aux peintres de Pointe-Noire, ville côtière du Congo.

Un ouvrage, pensé par Yves Dubois un collectionneur français et passionné des arts. Le but : faire connaître les peintres locaux. Le travail de 97 peintres y est répertorié. Selon l’auteur du livre, les peintres de pointe-noire font face à des défis, mais leur travail artistique doit être apprécié.

Moi j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de jeunes justement… qui manquent de formation donc il faudrait qu’il y ait de la formation par les anciens ou par des professeurs, qu’il y ait des rencontres internationales. Je me suis aperçu qu’il y a des jeunes qui faisaient des choses pas mal. Mais qui manquaient de formation. Des jeunes qui sont dans les quartiers périphériques, mais qui méritent mieux que ça. a expliqué Yves Dubois.

Le livre lève également le voile sur la situation des peintres au Congo. Malgré leur talent, ils restent pour la majorité des amateurs d’art de parfaits inconnus. En quête de reconnaissance et de formation.

Le ministre de la Culture et des Arts du pays s’est félicité de la publication du livre, du contenu et du style utilisés pour rendre hommage aux peintres. Il a admis que le gouvernement avait effectivement un rôle à jouer dans le soutien de leur artisanat.

L’ouvrage d’Yves Dubois riche en images éclaire sur les peintres évoluant dans différents quartiers et sites de la ville de pointe noire. Il montre également que ces artistes s’inspirent des expressions traditionnelles, la plupart utilisent des matériaux classiques, peinture, photo ou sculpture, mais aussi des objets de récupération.

Pascal Tsaty Mabiala chez Denis Sassou Nguesso pour parler du Congo

Dans le cadre des consultations périodiques sur les questions d’intérêt national, le président congolais, Denis Sassou Nguesso a ouvert ce mercredi à Brazzaville, les portes de son cabinet de travail au chef de file de l’opposition congolaise, Pascal Tsaty Mabiala.

Cette rencontre constitue pour le Président de la République une occasion de recevoir du Chef de file de l’opposition ses opinions et points de vue sur les questions de l’heure, notamment comment soutenir et amplifier les efforts en cours pour la relance de l’économie congolaise frappée par la crise financière.

Evoquant la situation économique difficile pour les populations congolaises, le secrétaire général de l’UPADS a suggéré au numéro 1 congolais, que les réformes annoncées par le gouvernement soient réellement engagées et que des mesures appropriées pour la réussite de ces mesures soient prises. En ce qui concerne la crise du Pool, Pascal Tsaty Mabiala a souhaité que le processus de mise en œuvre de l’accord de cessez-le-feu, signé le 23 décembre 2017 à Kinkala, soit accéléré afin que les populations déplacées puissent retrouver la quiétude, que les enfants retrouvent le chemin de l’école et que les femmes vaquent à leurs occupations champêtres.

Pour le patron de l’opposition congolaise, l’opposition doit être associée aussi à toutes les étapes qui conduisent vers une paix réelle dans le Pool.

Selon lui, la commission paritaire qui a été mise en place doit s’ouvrir également à l’opposition.

Enfin, abordant le sujet de son rejet par certains leaders de l’opposition, qui pensent que sa désignation est illégale, Pascal Tsaty Mabiala a rappelé que les règles du jeu étaient connues avant d’aller aux élections législatives.

«J’ai entendu que Tsaty Mabiala a été nommé par le Président de la République. Jamais, je n’ai été nommé. Je n’aurais jamais accepté d’être nommé à une fonction politique comme celle-ci. Ça découle simplement de la logique des institutions actuelles. C’est la constitution qui a prévu un statut de l’opposition. Il y a eu une loi en application de la constitution qui a prévu des mécanismes, des critères pour y arriver. Nous avons voté cette loi, qu’on applique cette loi », a précisé le secrétaire général de l’UPADS.

Des proches du pasteur Ntumi libérés

Un bon nombre demeure en détention. On estime à 150 le nombre des proches du Pasteur Ntumi qui ont été arrêtés. Une vingtaine aurait été relaxée après la signature de l’accord. Quelques autres l’ont été bien avant dans le but de les impliquer dans les négociations.

La commission ad hoc mixte paritaire chargée de l’application de l’accord du 23 décembre 2017 devant concourir au retour de la paix dans le Pool a annoncé mercredi 7 mars la remise en liberté de cinq proches du Pasteur Ntumi. Mais un bon nombre demeure en détention.

« La Commission a l’honneur et le plaisir de mettre à la disposition des représentants du révérend Pasteur Ntumi quelques-uns de nos frères qui étaient en garde-à-vue », a déclaré un responsable de cette Commission lors d’une cérémonie symbolique de remise en liberté de cinq détenus ; une cérémonie qui s’est déroulée dans la cour du ministère de l’Intérieur.

L’acte fait partie de l’application de l’accord de cessez-le-feu devant ramener la paix dans le Pool, selon Ané Philippe Bibi, représentant du Pasteur Ntumi.

« Cinq détenus viennent d’être libérés pour que nous puissions essayer de comprendre effectivement que l’accord de cessez-le-feu et de cessation des hostilités [du 23 décembre] que nous avons signé est bien réel et que son application est en marche. C’est une symbolique, d’autres procédures vont suivre, d’autres détenus vont être libérés », a affirmé M. Bibi.

Bien qu’il ait recouvré sa liberté après quinze mois de détention, Alexandre Mouzita est loin d’oublier les faits vécus le jour de son arrestation : « J’ai été arrêté à Malela dans le district de Mayama. Là où j’ai été arrêté, il y avait sept morts sur place dont quatre femmes. J’étais le seul survivant avec une fille de 7 ans que je ne vois pas », s’est-il souvenu.

On estime à 150 le nombre des proches du Pasteur Ntumi qui ont été arrêtés. Une vingtaine aurait été relaxée après la signature de l’accord. Quelques autres l’ont été bien avant dans le but de les impliquer dans les négociations.