L’assurance maladie universelle, une des priorités du gouvernement congolais

A l’occasion de la journée mondiale de la santé célébré le 7 avril, la ministre de la Santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo, a promis aux congolais l’accès aux soins adéquats à moindre coût.

 

La journée mondiale de la santé a été célébré cette année sous le thème « Couverture-santé universelle pour tous et partout ». Le Congo s’est joint à la communauté internationale pour commémorer cette date du 07 avril à Brazzaville. C’était donc une occasion pour le ministre de la santé, Jacqueline Lydia Mikolo, de rappeler que l’accès aux soins adéquats à moindre coût et l’amélioration des services de santé, est l’un des axes prioritaires du gouvernement congolais. « Au niveau de notre pays le Congo, la constitution du 25 octobre 2015 garanti le droit à la santé en son article 36. De même, l’accès aux soins et services de santé de qualité pour toute la population, y compris les couches vulnérables est inscrit dans le programme du chef de l’Etat », a déclaré Jacqueline Lydia Mikolo.

Le gouvernement congolais entend renforcer le système de santé grâce à la création des nouveaux districts sanitaires et à l’adoption des paquets de services essentiels. Ceci dans le but d’élargir la couverture des soins et services de santé pour toutes les couches de la société.

Seront également inclus dans le processus de mise en place de l’assurance maladie universelle au Congo : la gratuité de la césarienne, des interventions obstétricales majeures, du paludisme au profit des enfants de zéro à 15 ans, de la tuberculose et du VIH/SIDA. Une initiative qui sera menée en partenariat avec la Banque Mondiale avec des appuis venant entre autres de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’Agence Française de Développement (AFD) et du cabinet Expertise France.

 

Aires protégées : le Congo et WWF s’engagent à valoriser le parc Ntokou-Pikounda

La ministre de l’Economie forestière, Rosalie Matondo a lancé le 3 avril dans les deux localités situées entre les départements de la Sangha et de la Cuvette, le programme de cogestion et de mise en valeur du site.

Le programme de cogestion du parc Ntokou-Pikounda entre le gouvernement congolais et l’ONG internationale WWF vient d’etre mis en œuvre le 3 avril par la ministre de l’Economie forestière, Rosalie Matondo. En effet, deux accords de coopération et de partenariat ont été signés le 8 novembre 2017 et constituent ledit  programme.

Les textes prévoient ainsi un   accord de coopération qui concerne la lutte anti-braconnage ; l’application de la loi faunique et la lutte contre le commerce illicite des espèces de la faune et de la flore sauvages. Ils concernent en outre, la gestion durable des concessions forestières et la promotion de la certification FSC (Forest Stewardship Council) ; la création et la gestion des aires protégées ainsi que la promotion d’une filière d’huile de palme durable, de l’écotourisme et de la recherche scientifique.

Afin d’optimiser au bout des cinq ans renouvelables de ce partenariat, des chercheurs nationaux, du secteur minier et énergétique responsable, de la conservation communautaire ainsi que de l’éducation environnementale ont été sollicités. La WWF œuvrant dans la préservation et la conservation de la biodiversité quant à elle, conduira pour son expertise, une bonne partie des activités. 50% de son budget au financement des activités génératrices de revenus.

Les sous-préfets des localités de Ntokou et Pikounda à savoir Alphonse Essabe et Abraham Essaka, ont chacun salué ce projet qui va favoriser le développement socio-économique de la localité à travers la création des emplois. Ils ont également assuré les acteurs du partenariat de l’adhésion de la population des deux localités à l’initiative du gouvernement.

De nombreuses autorités administratives, gouvernementales ainsi que des représentants de WWF ont également assisté à la cérémonie.

 

 

Brazzaville : les bibliothèques désertées par les congolais

L’avènement des téléphones Android et internet captive les congolais au détriment de la lecture. Les établissements comme la bibliothèque nationale et la grande bibliothèque universitaire deviennent peu à peu l’ombre d’eux-mêmes.

 

Les congolais fréquentent de moins en moins les bibliothèques. Les derniers chiffres disponibles les mois de janvier et février, auprès des structures concernées le démontrent d’ailleurs à suffisance : 340 usagers ont fréquenté la bibliothèque nationale et 2.435 sont allés consultés les livres à la grande bibliothèque universitaire. En effet, c’est à peine si l’on y rencontre des élèves et étudiants.

La raison de ce changement dans les habitudes des congolais, semble s’expliquer par leur intérêt croissant pour les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC) et des appareils téléphoniques Androids. Ces outils modernes leur permettent d’avoir accès aux ouvrages et autres contenus en étant chez eux grâce aux facilités qu’offrent le réseau internet.

Pour le directeur de la bibliothèque nationale à Brazzaville, Bernard Akondzo, le taux de fréquentation de la bibliothèque a baissé en raison du fait que son existence reste méconnue des citoyens. « Pour pallier à cette difficulté, des partenariats ont été signé avec des écoles publiques et privées pour que les responsables des écoles y envoient leurs élèves », ajoute-t-il.

L’écrivain et critique littéraire, Pierre Ntsemou, affirme quant à lui que les nouvelles technologies sont un outil important pour l’écrivain qui a la possibilité de conserver ses écrits sans les perdre : « Hier la version papier courait le risque d’intempérie. L’eau pouvait faire que nous perdions tout ce qui a été écrit avec l’encre. Sans oublier les rats, les fourmis, les termites et autres bestioles qui pouvaient ronger les papiers dans les maisons ou les bibliothèques. Les NTIC assurent un grands succès à nos livres aujourd’hui ».

Pierre Ntsemou rassure néanmoins que « Le livre en papier ne disparaîtra jamais car il met le lecteur en communion avec son auteur. Le contact entre l’écrivain et le lecteur au travers le livre en papier sera toujours au top ». L’écrivain conclut en disant que la lecture reste une nécessité dans la formation d’un homme, qu’elle soit une activité passionnante ou une pratique professionnelle.

Enseignement supérieur : la première école d’architecture du Congo bientôt opérationnelle

En construction à Kintélé, dans la banlieue nord de Brazzaville, la filière sera inscrite dans les programmes de l’université Denis-Sassou-N’Guesso.

Une structure agréée pour la formation des architectes sera bientôt implantée au Congo. Longtemps souhaitée par les professionnels du domaine, cette initiative du gouvernement vient mettre fin aux départs des étudiants congolais vers d’autres pays pour des formations en architecture.

Le président de l’Ordre des architectes du Congo (OAC), Antoine-Beli Bokolojoué, se réjouit de cette résolution : « C’est une très bonne chose que d’avoir une filière d’architecture et d’urbanisme dans notre pays. L’Ordre des architectes est disposé à accompagner le gouvernement et l’université dans l’élaboration des programmes de ces enseignements et dans l’homologation, par les instances internationales, de cette formation qui se fera bientôt au Congo ». Il précise en outre que parmi les architectes-urbanistes congolais, la majorité enseignent dans des grandes écoles internationales.

Nombreux sont ces congolais et étrangers qui pensaient que le Congo a toujours été doté d’une école d’architecture. Antoine-Beli Bokolojoué affirme que l’Ecole Normale Supérieure Polytechnique (ENSP) ne forme pas les architectes mais les ingénieurs en génie civil. Aussi selon lui, « il est temps que notre université puisse avoir la filière architecture de plein droit »

Pour le président de l’OAC, lorsque l’on sort d’une école d’architecture, on n’est pas forcément un professionnel. Pour réglementer la profession d’architecte au Congo, l’OAC exige une expérience de deux ans dans les cabinets ou les agences d’architecture pour avoir une licence d’exercice. La raison en est simple : « Quand on sort de l’école, on n’est pas architecte, mais diplômé en architecture. On porte le titre quand on est inscrit à l’Ordre, quand on a prêté serment» conclut le leader de l’OAC. Antoine-Beli Bokolojoué, comme la majorité des architectes congolais, dispose d’un cabinet pour accueillir en stage des jeunes en provenance de l’étranger.

Jeunesse congolaise: entre distraction et consommation d’alcool

Les constantes promotions des différentes brasseries du pays poussent les jeunes à fréquenter de plus en plus les débits de boissons. Des occasions qui permettent de s’offrir plusieurs bouteilles de bière à un prix réduit tous les week-ends à travers le pays.

Le constat est flagrant, chaque début de week-end, des jeunes envahissent les débits de boissons où les sociétés de fabrication de bières s’activent à la promotion de leurs produits alcoolisés.  Les opérations y relatives se font à l’aide d’une musique assourdissante, par des agents identifiables grâce aux tee-shirts estampillés du logo du marque en promotion. Les clients peuvent gagner trois bières pour le prix de deux.

Aguichés par la bière qui coule à flot, ces jeunes passent des journées quasi entières dans des débits de boissons, sans donner l’impression de se soucier du temps écoulé. Ils vont même jusqu’à rivaliser entre groupes de consommateurs sur la quantité de bouteilles achetées et visibles sur les tables. Une tradition qu’ils ont baptisé « mopiko ».

Ce phénomène s’amplifie à travers une stratégie commerciale d’écoulement desdits produits à moindre coût et qui contribue assurément à l’abrutissement et la destruction de la couche juvénile. En effet, la jeunesse congolaise, toutes catégories sociales confondues, en a fait un idéal de distraction qui suscite chez elle un réel engouement. C’est une occasion de retrouvailles d’un nouveau genre, propice à toutes sortes de déviances, d’écarts de conduite alors considérés par ces derniers comme un mode de vie normal.

De jeunes buveurs endémiques qui se livrent désormais à une vaste consommation d’alcool, sous le regard des autorités en charge de la jeunesse.

Littérature : Ketsia Béatrice Safou auteure de l’ouvrage « Demain j’aurai 25 ans »

Paru en 2017 aux éditions Edilivre, l’ouvrage est un récit autobiographique de la jeune femme, dans lequel elle parle de son séjour en France de 14 à 25 ans.

« Demain j’aurai 25 ans » est une œuvre de quatre-vingt-deux pages, divisée en trois parties. Ketsia Béatrice Safou évoque, dans la première partie, un enfant heureux au milieu d’autres enfants jusqu’à ce que ses parents biologiques, immigrés en France, décident de procéder à un regroupement familial. Elle raconte comment, dans la folie de son adolescence, elle s’est débattue avec le consulat de France à Pointe-Noire, avec son passeport puis son visa qu’elle était obligée de cacher dans sa culotte afin de ne pas se le faire voler.

Dès son arrivée en France, elle va de l’étonnement à l’engagement et se considère parfois comme une « nouvelle », parce qu’elle va devoir s’adapter à certaines habitudes. Elle s’est retrouvée en classe de quatrième et ce sont des jeunes filles, de race noire comme elle, qui lui rendront la vie difficile.  Après l’obtention du baccalauréat, Ketsia décide de prendre sa vie en main.

La deuxième partie du récit est consacrée à l’amour pour un homme âgé, puis pour un autre, Ludovic, moins âgé que le premier. Les deux hommes font partie de ses expériences mais la première, avec cette personne âgée, semble l’avoir marquée puisqu’elle y revient sans cesse.

« C’est mon passé qui a bâti celle que je suis désormais : une jeune femme forte, fidèle à des principes de vie, attentive à l’avenir et pétrie de tolérance et d’attention envers les autres. On dit que le pêcheur ne nourrit plus le poisson après l’avoir péché. Cette citation, bien que drôle, est une pertinence malheureusement évidente », signifie-t-elle.

Enfin, dans la troisième partie, l’auteure parle de ses autres publications, notamment son livre intitulé « La France, une justice sans justesse est nulle et sans effet », qui évoque l’affaire des biens mal acquis.

Née au Congo Brazzaville, Ketsia Béatrice Bouanga Safou est auteure de « L’ennemi du noir, c’est le noir »,  « Cahier d’une Africaine désenchantée », « La petite Yombe de France » où il est question de ses vacances au village de Kakamoeka, à l’âge de 5 ans. Elle y  aborde les valeurs de l’éducation qui lui ont été apprises par sa grand-mère, Mariane Kambissi. Pour elle, tout ce qu’elle sait aujourd’hui, c’est en Afrique qu’elle l’a appris.

Salon Produrable 2018 : Aller au-delà de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE)

La onzième édition du Salon Produrable se tiendra au Palais des congrès de Paris, du 4 au 5 avril 2018. La société privée de droit congolais Eco-Oil y participera en la personne de Claude Wilfrid Etoka.

Le Président Directeur Général (PDG) d’Eco-Oil, Claude Wilfrid Etoka est le nouveau président du groupement du patronat de la francophonie  qui organise le Salon Produrable édition 2018 du 4 au 5 avril prochains à Paris. Placé sous le haut patronage du ministère de la Transition écologique et solidaire ainsi que du ministère de l’Agriculture et de l’alimentation de la France, ce salon aura pour thème phare les problématiques de « La Santé. Secteurs à l’honneur : agro-alimentaire. Enjeu clé : La consommation responsable ».

À ce jour, la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) est définie comme étant un outil de performance. Elle est un vecteur d’attractivité, de cohésion interne, un outil de différenciation concurrentielle et de conquête de parts de marchés, un levier d’innovation et de création des valeurs, une réponse à la pression sociétale et un gage de confiance pour les investisseurs et les actionnaires.

Eco-Oil, depuis sa création le 20 mars 2013 par son PDG, en tant qu’entreprise privée de droit congolais, use de bonnes pratiques de RSE à travers son programme intitulé « Eco Plus ».

La participation de cette entreprise au Salon devant les exposants et partenaires spécialistes des questions du développement durable constitue un nouveau chapitre important dans le domaine de la Responsabilité Sociétale des Entreprises.

Economie numérique : le Congo présente ses opportunités d’investissements à la Belgique

Le 28 mars à Genval, le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo, a présenté aux investisseurs les opportunités d’affaires dans ce secteur en pleine croissance.

 

C’est un secteur florissant, en pleine croissance et ouvert aux partenariats publics et privé qu’a présenté Léon Juste Ibombo hier en Belgique. L’appel a été lancé lors d’un discours de présentation des opportunités d’investissements en République du Congo, pays à l’honneur de la cinquième édition du Forum économique B2B-ABBW Afrique-Europe qui s’achève aujourd’hui à Genval. Il annoncait à cet effet, à la tribune du forum que « Le gouvernement du Congo a amplifié un modèle économique de développement économique de base sur l’ouverture des capitaux à travers des réformes structurelles conduisant à la conclusion des partenariats public-privé (PPP) »

Le ministre a salué l’honneur fait à son pays et estimé que ce forum est une occasion de former une communauté des affaires par la création d’une plate-forme d’échange avec des investisseurs dans le secteur des postes, des télécommunications et de l’économie numérique. Pour étayer ces opportunités, il a évoqué la mise en place d’une stratégie nationale de développement de l’économie numérique, assortie d’un plan d’actions allant de 2018 à 2022, répondant ainsi aux recommandations internationales. Cette stratégie repose sur trois piliers à savoir : l’e-citoyen, l’e-gouvernement et l’e-business, avec pour objectif de faire du numérique un levier majeur pour la compétitivité des entreprises, l’attractivité du Congo en matière d’investissements directs et la diversification de l’économie.

Une vingtaine de projets retenus dans le cadre de ce plan ont été dévoilés parmi lesquels, la mise en place d’un incubateur et d’une technopole, d’un fonds de développement de l’économie numérique pour le financement des startups et des projets innovants. Le projet de l’alphabétisation numérique qui vise l’introduction du numérique dans les curricula de formation, du primaire au supérieur, a été également rappelé.

Par ailleurs, Léon Juste Ibombo a informé l’auditoire de trois projets d’envergure, en l’occurrence le West Africa Câble System (Wacs) qui relie le Congo à l’international par le câble sous-marin, suivi du déploiement de 504 km de fibre optique terrestre entre Pointe-Noire-Mbinda frontière du Gabon, grâce au projet Central African Backbone cofinancé par la Banque mondiale. Enfin, le projet de couverture nationale en télécommunications avec plus de 3000 km de fibre optique déployée pour mailler l’ensemble du territoire en réseau très haut débit.

C’est dans ce contexte, selon le ministre, qu’intervient la réforme de l’opérateur historique Congo Télécom, à qui il faut donner «un nouveau statut qui lui permettra de relever le défi d’être le principal levier grâce auquel l’Etat pourra impulser et accompagner la modernisation du secteur et favoriser l’implémentation d’une véritable économie numérique ». Mais il faudra au préalable mettre en place un audit organisationnel, technique, financier et patrimonial.

Le ministre a souligné enfin que l’obtention de la licence 4G par Congo Télécom, propriétaire des boucles métropolitaines en fibre optique, sera la conséquence de la migration de la technologie cellulaire actuelle CDMA vers les 4e et 5e générations de la technologie mobile LTE4G avec un débit plus élevé. Il a affirmé d’un ton assuré que « Le Congo c’est un environnement sécuritaire rassurant, c’est un environnement des affaires sécurisé avec un code des investissements des plus attractifs, une fiscalité adaptée et compétitive. C’est aussi des ressources naturelles disponibles, abondantes et de qualité, des infrastructures de communication et un réseau routier important et en constant développement ».

Quel pays d’Afrique ira le plus loin lors de la Coupe du Monde 2018 ?

Égypte, Maroc, Nigeria, Sénégal et Tunisie : qui ira le plus loin dans cette Coupe du Monde 2018 ? Conseils et pronostics pour cette CDM 2018.

Lors du tirage de la CDM 2018, les 32 nations qualifiées ont plus ou moins été bien loties. Désormais, elles savent toutes qui elles affronteront lors de la phase de poules. Les cinq nations africaines qualifiées n’auront pas toutes les mêmes chances au départ, incontestablement.

Coupe du Monde 2018 : Un petit point sur la situation

La CDM 2018, c’est 32 pays, des stars comme Messi et CR7 ayant l’habitude de briller en C1, 64 matchs, un mois de compétition et surtout des millions et des millions de personnes scrutant l’événement. Bref, le plus grand tournoi sportif 2018 à travers le monde avec un nombre impressionnant de pronostics pour cette Coupe du Monde 2018. La prochaine CDM en Russie, qui se déroulera du 14 juin au 15 juillet, promet un été de folie. Pour patienter, quelques retouches au niveau des horaires ont été effectuées afin de contenter les diffuseurs. Alors, qu’attendent les cinq équipes nationales africaines que sont la Tunisie, le Sénégal, le Nigeria, le Maroc et l’Égypte ?

Comment se sont qualifiées les sélections nationales africaines ?

Après de longs mois de qualifications pour le Mondial 2018, les cinq pays africains qui vont y participer sont enfin connus. Entre les mois de juin et juillet, ces différentes nations vont défendre leurs couleurs contre les plus grandes sélections nationales à travers le globe. Comment ont-elles réussi à se qualifier ?

  • Nigeria : Il s’agit pour cette nation d’une troisième qualification de suite. La sélection a été la première a se qualifier pour la CDM 2018 de foot. Ils ont réussi à décrocher leur place pour la Russie en battant les Zambiens sur le plus petit des scores 1-0 en octobre 2017. Sachez que le Nigeria dispute sa 6e phase de Mondial de son histoire. Fait encore plus remarquable, il s’agit de sa troisième édition de suite après 2010 et 2014.
  • Égypte : C’est une qualification historique puisque la nation africaine n’avait pas réussi à se qualifier depuis … 28 ans et l’édition 1990 ! Les Pharaons ont validé leur place pour cette Coupe du Monde 2018 via une victoire obtenue dans les derniers moments de sa confrontation face au Congo. C’est grâce à deux buts de son attaquant phare Mohamed Salah que la nation africaine a décroché son billet en Russie.
  • Sénégal : 16 ans après leur dernière qualification, le Sénégal a réussi à se qualifier pour la Russie. Le pays africain est la 3e nation après le Nigeria et L’Égypte à avoir décroché son billet. La nation africaine a obtenu le fameux sésame le 10 novembre 2017 en battant l’Afrique du Sud sur le score de 2 à 0. Ultra-réalistes, ils se sont imposés grâce à un Sadio Mané des grands jours, mais aussi au moyen d’une défense solide. Malgré le fait que le Sénégal ait grandement souffert face aux Bafana Bafana, l’essentiel a été préservé : cette seconde qualification à la CDM, après l’édition 2002 en Corée du Nord.
  • Tunisie : 12 ans après la dernière qualification, la Tunisie a elle aussi décroché la timbale avec un match nul et vierge 0-0 contre la Libye. Malgré un match plutôt faible, le pays africain fut ainsi le quatrième à décrocher sa qualification.
  • Maroc : Second pays du Maghreb qualifié, voici une autre qualification historique 20 ans après la dernière. Le Maroc a réussi dans son histoire à se qualifier à quatre reprises pour la CDM. Mexique 1970, Mexique 1986, États-Unis 1994 ainsi que l’inoubliable France 1998.

L’Égypte, une des meilleures chances africaines

Comme la coutume le veut, le pays organisateur de la CDM (dans ce cas la Russie) jouera le premier match de la compétition contre l’Arabie Saoudite. Pour le deuxième match, c’est donc l’Égypte qui aura l’honneur de le disputer. Les Pharaons auront fort à faire puisqu’ils joueront contre le favori du groupe A qui n’est autre que l’Uruguay, qui possède deux attaquants de classe mondial dans ses rangs que sont Edinson Cavani, surnommé « El Matador » et Luis Suarez « El Pistolero ». Puis, l’Égypte affrontera la Russie, dans un match s’annonçant déjà décisif. Les Pharaons devront donc être prêts dès le début du tournoi afin de remplir l’objectif de la qualification. Quant au dernier match de groupe, il se jouera face à l’Arabie saoudite et la mission est loin d’être accomplie. Voici le programme :

  • 1er match : Égypte – Uruguay se déroulant à Ekaterinbourg, le vendredi 15 juin
  • 2e match : Russie – Égypte se déroulant à Saint-Pétersbourg, le mardi 19 juin
  • 3e match : Arabie Saoudite – Égypte se déroulant à Volgograd, le lundi 25 juin

Le Maroc devra réaliser l’exploit

En tirant le groupe B, les Lions de l’Atlas comme on les surnomme ont su lors du tirage au sort, qu’ils avaient deux grosses équipes en face d’eux. En effet, le Maroc devra se frotter à deux grosses équipes que sont le Portugal (champion d’Europe en titre) ainsi qu’à l’Espagne qu’on ne présente plus, et qui voudra tout faire pour se racheter de sa Coupe du Monde 2014 au Brésil (éliminé en poules à la surprise générale). Or, le tirage au sort a quelque part été favorable a l’équipe africaine puisque le Maroc se frottera à l’Iran, nation ayant un niveau beaucoup moins élevé que les deux ogres européens de la poule. Si ce premier match se passe bien, les joueurs de Hervé Renard donneront sans aucun doute du fil à retordre aux Ibères. Voici le programme de la poule B de cette Coupe du Monde 2018 :

  • 1er match : Maroc – Iran à Saint-Pétersbourg. Le match se déroulera le vendredi 15 juin à 15h00.
  • 2e match : Portugal – Maroc à Moscou. Le match aura lieu le mercredi 20 juin à 12h00.
  • 3e match : Espagne – Maroc à Kaliningrad. La confrontation se déroulera le lundi 25 juin à 18h00.

Le Nigeria terminera contre Messi & cie

Pour la cinquième fois en six participations à la CDM, le Nigeria affrontera l’Argentine de Lionel Messi dans le groupe D. Or, le groupe des Super Eagles ne se frotteront qu’aux vice-champions du monde 2014 à la fin du mois de juin. Avant, le pays africain amené par Gernot Rohr commencera sa CDM face à la Croatie de Rakitic et Modric, puis jouera face à l’Islande. Voici le calendrier de la nation nigérienne :

  • 1er match : Croatie – Nigeria à Kaliningrad. Le match se déroulera le samedi 16 juin à 19h00.
  • 2e match : Nigeria – Islande à Volgograd. La confrontation aura lieu le vendredi 22 juin à 15h00.
  • 3e match : Nigeria – Argentine à Saint-Pétersbourg. La date du match ? Mardi 26 juin à 18h00.

La Tunisie aura fort à faire dès le début

Comme ses frères marocains, la Tunisie se frottera à deux gros clients européens dans le groupe G. Effectivement, les Aigles de Carthage devront jouer face à la Belgique et l’Angleterre. Le troisième match se disputera quant à lui contre une nation censée être inférieure : le Panama. Ainsi, l’ordre des matchs n’est pas vraiment à l’avantage des Tunisiens qui auraient sans aucun doute préféré affronter l’équipe américaine plus tôt afin de mettre en jeu sa qualification ensuite. Voici le calendrier :

  • 1er match : Tunisie – Angleterre à Volgograd, qui aura lieu le lundi 18 juin à 18h00 heure française.
  • 2e match : Belgique – Tunisie à Moscou, se déroulera le 23 juin à midi.
  • 3e match : Panama – Tunisie à Saransk, qui aura lieu pour sa part le jeudi 28 juin à 18h00 heure française.

Le Sénégal débutera par la Pologne

Bis repetita pour le Sénégal ? Les Lions du Sénégal ont participé en 2002 à leur première CDM. D’ailleurs, c’est un mauvais souvenir pour la France puisque les bleus avaient perdu à la surprise générale à l’époque. Aliou Cissé, joueur lors de cette première participation en Coupe du Monde, est désormais entraîneur de l’équipe nationale. Les footballeurs de l’équipe africaine débuteront par la Pologne de l’attaquant du Bayern Munich Robert Lewandowski. Ensuite, le Sénégal se frottera au Japon et à la Colombie. Tout est possible dans ce groupe H, un des plus équilibrés de cette compétition. Voici le calendrier du groupe :

  • 1er match : Pologne-Sénégal à Moscou. Match qui se déroulera le mardi 19 juin à 15h00 heure française.
  • 2e match : Japon-Sénégal à Ekaterinbourg, qui aura lieu le dimanche 24 juin à 15h00 heure française.
  • 3e match : Sénégal-Colombie à Samara, qui se déroulera le jeudi 28 juin à 14h00 heure française.

Au final, qui a la meilleure chance ?

Pour rappel, le tirage au sort de la Coupe du Monde 2018 s’est déroulé à Moscou il y a quelques semaines. Pour les cinq pays d’Afrique de la compétition, c’est sans aucun doute le Sénégal qui s’en est le mieux sorti. L’Égypte et le Nigeria auront pour leurs parts une carte à jouer tandis que le tournoi s’annonce plus compliqué pour la Tunisie et le Maroc.

Le meilleur coup à jouer est donc pour le Sénégal. Effectivement, les Lions de la Teranga, comme on les surnomme, sont placés dans le groupe H. Ce dernier est certainement un des plus homogènes de la compétition. En effet, la Pologne, le Japon ainsi que la Colombie ne sont ni des favoris ni des outsiders de la compétition.

Pour l’Égypte, c’est un peu plus compliqué avec notamment la présence du pays hôte, mais elle aura de quoi gêner ses concurrents, en évoluant en contre. L’Uruguay est moins fort que par le passé et l’Arabie Saoudite est une des nations les plus faibles de la Coupe du Monde. Ainsi, le groupe est vraiment abordable. Ayant atteint la finale de la dernière CAN, elle pourra notamment compter sur l’attaquant phare de Liverpool Mohamed Salah.

Pour le Nigeria de Gernot Rohr, c’est un peu la même chose que pour l’Égypte. Impressionnants lors des qualifications, la nation africain possède des arguments techniques et athlétiques majeurs. Ainsi, la seconde place est plus que possible. Enfin, attention à ne pas enterrer trop rapidement le Maroc et la Tunisie malgré des groupes très compliqués.

NTIC : Delta connexion, un marché en ligne

Cet établissement offre des produits et services connectés pour une meilleure visibilité des autres établissements au Congo et vers l’extérieur.

Louisiane Mandzanga, gérante et associée de Delta connexion nous présente son entreprise. Spécialisée dans la vente et service connectés, Delta connexion est situé à Pointe-Noire, Brazzaville et Paris. Cette entreprise constituée d’associés, de partenaires et de distributeurs, propose des services et produits en ligne, avec pour spécialité le marketing digital. D’après la gérante et associée de l’établissement, Louisiane Mandzanga, Delta connexion intervient dans un contexte où la jeunesse congolaise tend à promouvoir et à vulgariser le numérique qui est « un créneau porteur d’espoir ».

En effet, l’entreprise et ses partenaires ont découvert qu’il y a deux pôles de développement en Afrique à savoir l’agri business et le numérique. Ils ont ainsi choisi de se lancer dans le numérique pour valoriser l’entreprenariat de la jeunesse congolaise.

Leurs produits sont présentés aux internautes sous la forme de cyber café afin de permettre à ces derniers de les approcher sans complexes. L’on retrouve également des formations en informatique pour les juniors, ainsi que des produits de leurs partenaires en micro finance. Cette entreprise propose enfin, des portes clefs connectés qui permettent de surveiller des Smartphones, des clefs de voiture et de maison, des montres connectées pour calculer le taux de glycémie et la tension artérielle. Leur produit phares est la vente des balises de géolocalisation. Ces kits GPRS, sont une sorte de tracker qui permet aux patrons des voitures taxis et gestionnaires de la logistique de gérer leurs parcs automobiles.

S’agissant des services, la gérante de l’entreprise assure que ceux-ci, se résument à faire la communication digitale, et facebook est l’outil le plus utilisé. Cette communication digitale a donc pour objectif d’attirer la clientèle vers les entreprises, les structures et les institutions en facilitant l’accès à leurs produits et services, mais surtout à accroitre leur visibilité sur la toile.

Louisiane Mandzanga précise que Delta Connexion veut accompagner les jeunes dans la formation, le leadership entrepreneurial pour qu’ils deviennent autonomes financièrement et puissent s’auto employer.