Fraude douanière : Arrestation de Maixent Elenga à Pointe-Noire

Maixent Elenga a été arrêté par la police nationale, dimanche 15 avril 2018 au petit matin, à Pointe-Noire. Il lui est reproché d’avoir mis en place un réseau mafieux dans le dédouanement de certaines marchandises notamment au port de Pointe-Noire.

Maixent Elenga, traqué depuis plusieurs mois déjà, vivait dans la clandestinité alors que l’étau se resserrait sur lui jour après jour. L’homme en cavale a été appréhendé par la police le 15 avril, alors qu’il roupillait encore dans sa cache investie au point du jour par la police, dans la ville balnéaire de Pointe-Noire.

Sous le couvert de ses activités de transitaire douanier, et en complicité avec certains douaniers à sa solde, Maixent Elenga sortait illégalement des véhicules du port de Pointe-Noire. Le préjudice s’élèverait à plusieurs milliards de FCFA, a-t-on révélé de source douanière.

L’homme qui a un carnet d’adresse des plus fournis avec notamment des entrées auprès de nombreuses personnalités, dit n’être qu’un des maillons d’une vaste chaîne. « Si je me mets à table, beaucoup vont couler avec moi », a-t-il déclaré aux policiers. Une déclaration qui sonne pour beaucoup, comme une sorte de S.O.S à l’endroit de ces prétendues personnalités, afin qu’elles étouffent cette affaire.

Le dénouement de cette affaire, reste suivi de près par les services des douanes mais aussi par le peuple congolais car elle a déjà fait couler beaucoup d’encre et de salive.

 

UE : 3 milliards FCFA pour financer les projets de développement au Congo

Sept projets de développement ont été retenus pour bénéficier cette année du financement de l’Union  Européenne (UE) et présentés le 12 avril par Saskia De Lang, ambassadrice et chef de la délégation de l’organisation.

Les organisations de la société civile nationale et internationale congolaises ont proposé à l’UE, cinquante projets parmi lesquels sept ont été retenus pour bénéficier de son appui financiers qui s’élève à 3 milliards de FCFA. Ce financement s’inscrit dans le cadre de la poursuite de la politique de l’UE, notamment celle d’aide au développement et de lutte contre la pauvreté. Aussi, chaque année, une procédure de concurrence et de sélection est réalisée afin de trouver les meilleurs projets de développement. Ceux qui viennent d’être adoptés portent sur l’agriculture,  l’accès aux services de santé de base,  l’élimination des violences faites aux femmes,  l’autonomisation familiale, la promotion de l’entrepreneuriat, la création d’emplois, la protection de l’environnement et  la préservation de la biodiversité.  Ils seront mis en œuvre par des porteurs et animateurs d’ONG tels que Azur développement; Reiper; la Croix-Rouge française; Essor; IECD; Gescod; Rénatura et leurs partenaires.

Saskia de Lang, responsable de l’UE, a alors affirmé que « Réduire la pauvreté et protéger les personnes vulnérables ont toujours été au cœur de la coopération entre l’UE et le Congo. Ainsi, notre institution réaffirme son engagement en présentant à ses partenaires sept nouveaux projets de développement en faveur de la population congolaise ». Elle a par ailleurs, annoncé que les 7 nouveaux projets seront d’une durée moyenne de 3 ans chacun  et que les résultats escomptés influenceront en moyenne quatre-vingt-quatre mille bénéficiaires directs dans l’ensemble des localités où se déploieront leurs activités, notamment à Brazzaville, Pointe-Noire et l’intérieur du pays.

La devise de l’UE « Un partenariat, des actions et des résultats concrets » pour sa part, en dit long sur l’engagement de cette organisation à participer au développement et l’amélioration des conditions de vie des congolais.

MTN- Congo : un programme d’immersion pour dix jeunes entrepreneurs

La première édition de Y’ello Startup 2017-2018 permettra aux dix startups congolaises sélectionnées parmi les 100 enregistrées, d’acquérir des aptitudes qui leur permettront de mieux évoluer dans le milieu de entrepreneuriat.

 

Le directeur de la fondation MTN Congo, Cyriaque Onesiphore Okoumou Ombolla, a annoncé le 10 avril à Brazzaville, le lancement imminent de la première édition de Y’ello Startup 2017-2018.

Le programme d’immersion est un entrainement intensif de 6 semaines qui permettra aux jeunes startuppers sélectionnés, de développer diverses aptitudes devant leur permettre d’optimiser au maximum la matérialisation de leurs entreprises. « Ce programme combinera des cours sur les principaux aspects de la création et du développement d’entreprise, ainsi que des ateliers de mise à niveau. Ici donc, les jeunes vont subir plusieurs enseignements qui feront que leurs projets deviennent des contenus rentables. Ils apprendront comment parler en public, négocier un contrat, un financement à la banque, comment manager une entreprises. Des acteurs dans les divers secteurs d’activités leur donneront des conseils », a indiqué le directeur de la fondation.

A l’issue de cette phase d’immersion, 5 startups vont être retenues pour la finale durant laquelle trois projets seront retenus.  « Ces 3 projets vont bénéficier d’un accompagnement de MTN jusqu’à ce que les entreprises soient fonctionnelles. MTN s’engage à faciliter toutes les formalités pour que ces jeunes soient en mesure de tenir des entreprises qui leur seront rentables » a fait savoir Nelson Cishugi, l’un des coachs chargés de l’encadrement des jeunes entrepreneurs en compétition.

Angelique Mbola, un autre coach, a quant à elle, spécifié que les jeunes qui ne seront pas finalistes seront toujours en mesure d’entreprendre car les formations qu’ils recevront leur donneront toutes les potentialités pour devenir des entrepreneurs aguerris.

Postes et télécommunications: La SOPECO a une nouvelle directrice générale

Après huit ans à la tête de la Société des Postes et de l’Epargne du Congo (SOPECO), Brigitte Olga Manckoundia a cédé son fauteuil à Ludovique Mbossa.

Ludovique Mbossa est la nouvelle directrice de la Société des Postes et de l’Epargne du Congo (SOPECO). La cérémonie de prise de service, présidée par Franck Siolo, directeur de cabinet du ministre des Postes, télécommunications et de l’économie numérique, a eu lieu lundi 09 avril 2018. C’était un moment d’échange de consignes et de dossiers entre les deux personnalités.

Brigitte Olga Manckoundia, a fait un bilan sombre de cette société publique d’Etat dont elle a tenu les rênes pendant huit années et qui peine à décoller.  Dans ce tableau en effet, figurent les maigres recettes de la SOPECO malgré la subvention ponctionnée de l’Etat depuis la mise en place de la Banque Postale du Congo. Viennent ensuite les retards de salaires d’environ 290 agents de la structure qui subit encore les revers de la destruction de son patrimoine lors des événements douloureux des années antérieures. En outre, l’entreprise ne dispose pas des mêmes atouts que celles du même type qui ont la mission d’offrir des services «jugés indispensables » à la population.  Des difficultés qui rendent la SOPECO moins compétitive dans son environnement concurrentiel.

Néanmoins selon Brigitte Olga Manckoundia, la SOPECO et son ministère de tutelle ont procédé à des réalisations, à l’instar de la réouverture des bureaux des postes dans plusieurs départements du pays et l’innovation dans le service du courrier entre autres. « Je sais que vous serez à la hauteur pour relever les nombreux défis de la SOPECO », a-t-elle lancé à la nouvelle directrice générale qui pour sa part, s’est montrée optimiste et prête à relever les défis de l’entreprise par une déclaration : « Je m’engage à concentrer toute mon énergie pour la réforme de la poste ».

Ludovique Mbossa, reconnaissant l’immensité de sa tâche, place son management sous le signe de l’innovation. En dépit du chapelet des plaintes au sein de la société dont elle prend les rênes, la nouvelle directrice générale a estimé qu’il existe des pistes de solution « en mettant le numérique » au centre des réformes. « Nous devons récupérer nos parts de bénéfices longtemps prises par nos concurrents et travailler à la satisfaction de nos clients », a-t-elle déclaré, appelant les agents de la SOPECO à la cohésion et au travail.

OAPI : les délégués des 17 Etats membres réunis à Brazzaville

La cérémonie d’ouverture de la réunion des Etats membres de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) a été présidée à Brazzaville le 10 avril, par le ministre de la Culture et des arts, Dieudonné Moyongo.
Le gouvernement congolais en partenariat avec l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) et l’OAPI, a organisé la rencontre à Brazzaville, axée autour de la propriété intellectuelle, la valorisation des ressources génétiques, des savoirs traditionnels et des expressions culturelles traditionnelles. Selon le directeur général de l’OAPI, Denis Bohoussou Loukou, cette réunion  est un moment d’échange d’expériences et un moyen de se projeter vers la voie d’une meilleure prise en compte de cette problématique et des enjeux y relatifs.

En effet, les participants venus des dix-sept pays membres, dont le Burkina Faso, le Cameroun, le Niger, la Côte d’Ivoire, le Gabon et le Congo vont, au cours de cette rencontre, réfléchir sur la nécessité de relancer l’initiative de Libreville. Pour rappel, cette initiative a balisé, en septembre 2002, la voie à la mise en place d’une politique commune de protection et de valorisation des médicaments issus de la pharmacopée traditionnelle africaine.

« La question de la protection et de la valorisation des ressources génétiques, des savoirs traditionnels et des expressions culturelles traditionnelles est une préoccupation encore plus actuelle à l’OAPI. Cette question et les enjeux qu’elle charrie en appellent à la mobilisation de tous », a rappelé le Dr Denis Bohoussou.

Se félicitant, de son côté, de l’excellente collaboration qui existe entre l’OAPI et son institution, le sous-directeur général de l’OMPI, en charge du secteur des questions mondiales, Minelik Getahun, a indiqué que la problématique retenue était d’une importance capitale pour les pays africains. « L’ambition de l’OMPI est de promouvoir l’innovation ; un appui de développement économique, social et culturel de tous les pays au travers d’un système de propriété intellectuelle équilibrée et efficace. La protection des savoirs traditionnels et d’expressions culturelles traditionnelles ainsi que l’interaction entre l’utilisation des ressources génétiques font partie intégrale du programme de travail de l’OMPI », a-t-il déclaré.

Présidant les travaux, le ministre de la Culture et des arts a souligné qu’outre la relance de l’initiative de Libreville, cette réunion de haut niveau vise également la mise en place d’une plate-forme d’échanges et de discussions sur la meilleure manière de protéger efficacement ces ressources. Il a souhaité que l’intelligence des participants soit mise à contribution pour donner toute la place à la pharmacopée traditionnelle dans l’offre de santé de la population des Etats membres. « Cette plate-forme d’échanges et la relance de l’initiative de Libreville, si elles sont mises au centre des préoccupations de nos gouvernants, garantiront à l’évidence la protection, la valorisation et la promotion des savoirs traditionnels et des médicaments issus de la pharmacopée qui a déjà fait ses preuves dans plusieurs pays d’Asie », a expliqué Dieudonné Moyongo.

Hommage à Tchicaya U Tam’Si : une exposition sur l’œuvre du poète à l’IFC

Une exposition intitulée «Tchicaya, le Congo moins les murs» se tient du 5 au 28 avril à Pointe-Noire à l’occasion des trente ans de la disparition du poète.

Auteur de sept recueils de poèmes, Tchicaya U Tam’Si, de son vrai nom Gérald-Félix Tchicaya, est né à Mpili le 25 août 1931 et décédé à Bazancourt en France) le 22 avril 1988. Il a écrit trois pièces de théâtre, quatre romans, de nombreuses nouvelles et contes. Ces œuvres, éditées en trois tomes chez Gallimard grâce à Boniface Mongo-Mboussa, sont considérées comme un véritable héritage légué au Congo, à l’Afrique et à la francophonie. Aussi, l’activité que l’Institut Français du Congo (IFC) a voulu accessible à tous, est un mixage d’éléments de connaissance objective sur la vie de Tchicaya U Tam’Si, sur son œuvre abondante, novatrice et d’une grande valeur artistique.

Selon les organisateurs dont Fabienne Bidou, directrice de l’IFC, cette exposition a été conçue dans le but de «déclencher une envie de voyage et d’aventure dans la matrice poétique de l’auteur, un désir d’aller à la source même de ses écrits poétiques, dramatiques ou romanesques», ce qui explique que l’on y retrouve des citations et extraits des poèmes de l’auteur, des comptes rendus, des interviews aux contenus à la fois scientifiques et sensibles accompagnés de photos.

La particularité de cet évènement littéraire réside en la présence des manuscrits du poète, un aspect particulier que l’IFC a voulu apporter à cette exposition. Des documents obtenus auprès des ayants droit, en l’occurrence Aimée Mambou Gnali sa cousine, Sett-Inn Louembet sa fille, et le critique littéraire Boniface Mongo-Mboussi qui ont aussi contribué à la réalisation de cet hommage rendu à l’écrivain. Une participation qui a touché Fabienne Bidou par ces déclarations : « Cela est très émouvant d’avoir le geste de l’écrivain. On a l’impression qu’il est là lorsqu’on voit ses manuscrits. Je remercie beaucoup les ayants droit de m’avoir fait ce cadeau pour le partager avec le plus de monde possible, pour pouvoir donner à la connaissance des documents qui sont parfois intimes».

À travers l’activité, l’on peut en outre découvrir la double filiation de l’auteur à son père biologique, Jean Félix Tchicaya, premier parlementaire congolais et a son père spirituel, Patrice Lumumba. A propos du premier, il écrira d’ailleurs : «Le Congo, c’était la quête politique de mon père, c’est aussi la mienne». En revanche, le côté solidaire de l’écrivain est dévoilé car il se considérait comme un «mal aimé», recherchant l’amour de sa mère restée au Congo : «Je cherche simplement à sortir de la solitude et mes livres sont des mains tendues vers ceux, quels qu’ils soient, qui sont susceptibles de devenir mes amis», écrivait-il. D’autres citations y sont aussi retrouvées comme : «Le français m’a colonisé, eh bien je colonise le français. Sans scrupules, oui, sans scrupules et avec jubilation» ou encore «Je n’écris pas, je rends compte ».

Ces éléments sur Tchicaya U Tam’Si ayant été mis sur des supports faciles à transporter, à partir du mois de mai, l’exposition sortira des murs de l’IFC pour circuler dans les écoles et les lieux culturels. «Le but de l’exposition est d’ouvrir une porte d’accès à l’œuvre de cette personne extrêmement passionnée et touchante qui a laissé une œuvre majeure au nom du Congo et au-delà du Congo, au nom de la littérature francophone», a indiqué alors Fabienne Bidou.

 

Banques et finances : inauguration officielle de la BSCA à Brazzaville

La Banque Sino-Congolaise pour l’Afrique (BSCA-Bank), dont le siège social a été entièrement construit par la Chine, a été inaugurée ce 10 avril à Brazzaville par le président Denis Sassou N’Guesso.

 

Partenaire stratégique pour le développement du Congo, la Chine a installé cette banque pour mener des actions économiques dans le pays, mais aussi sur l’ensemble du continent. La BSCA-Bank a été inaugurée le 10 avril par le Chef de l’Etat, en présence de la vice-présidente de la Banque agricole de Chine, Guo Ningning. La structure bancaire dispose alors d’un capital de plus de 50 milliards de francs CFA. Selon la loi congolaise, 10 milliards seront consacrés à l’ouverture d’un établissement du même genre.

Considérée comme le couronnement de la coopération stratégique entre le Congo et la Chine, la BSCA-Bank naît d’un protocole d’accords signé en juin 2014 à Beijing, lors de la visite d’Etat du président congolais en Chine. Cette banque chinoise qui ouvre aujourd’hui ses portes au Congo, est le fruit de la volonté commune des deux Etats et revêt ainsi une vocation nationale à travers 80% des effectifs constitués de Congolais. Une proportion appelée à progresser dans le temps, selon une source proche de la banque.

Aussi, lors de la cérémonie de pose de la première pierre pour la construction de son siège le 16 février 2016, le ministre congolais de l’économie, Gilbert Ondongo déclarait que la BSCA-Bank « n’est pas une banque de trop au Congo». Car, les besoins de financement de l’économie pour l’émergence du Congo se chiffraient, en moyenne, à 5 000 milliards de FCFA, expliquait-il alors : « la configuration du système bancaire congolais ne couvrait que 1/5 du marché». Il y a donc de la place pour d’autres banques, avait-il renchéri.

Banque commerciale, à capitaux mixtes, elle voudrait assurer sa compétitivité sur le marché très concurrentiel, en introduisant des produits bancaires innovants au Congo, notamment en matière du financement des investissements structurants, de soutien aux Etats, du commerce international, des opérations en monnaie chinoise. Aussi, en dehors des produits classiques qu’offrent les banques en général, la BSCA Bank propose à sa clientèle par exemple des Guichets Automatiques de Billets, pouvant permettre d’effectuer des retraits mais aussi des dépôts sans avoir à passer par les caisses et subir les longues files d’attentes. De nombreux points de vente et guichets automatiques supplémentaires vont ainsi être construits dans les villes de Brazzaville et Pointe Noire, pour une meilleure couverture sur le territoire national.

La BSCA-Bank compte s’étendre progressivement dans la zone CEMAC et sur le reste du continent africain.

 

Télédistribution: le décodeur HD Canal+ n’est pas obligatoire pour les abonnés

Le directeur général du groupe Canal+ Congo, Benjamin Belle, a voulu rassurer ses abonnées, le 9 avril suite à un échange avec le secrétaire exécutif de l’Observatoire congolais des droits des consommateurs (O2CD), Mermaus Babounga.

Benjamin Belle a assuré ce lundi que le décodeur  HD n’est pas obligatoire. Selon lui, c’est un problème de choix pour les abonnés, afin d’avoir des meilleures images et programmes. Il a appuyé son propos en prenant l’exemple d’un client qui est libre de passer avec son téléphone de la 3G à la 4G, pour avoir les derniers fonctionnements de qualité ou alors pour continuer à utiliser son téléphone.

Le directeur général a poursuivi que ce décodeur HD est vendu à 25 000 F CFA au lieu de 15 000 FCFA comme l’ancien. Il a pour particularité la qualité de l’image avec une couleur nette et claire bien précise ainsi que le son. L’acquisition ou non de ce décodeur ne modifie pas les tarifs des abonnements des clients de Canal+, a-t-il précisé.

En ce qui concerne la question de gratuité du décodeur, qui passe dans les différentes publicités de Canal+, Benjamin Belle a rappelé qu’il ne cautionne pas cette information, parce que Canal+ a le même fonctionnement partout dans tous les pays. « Le développement de ce décodeur a beaucoup d’avancées. Son coût va en rapport avec sa nouveauté et au même titre que d’autres opérateurs face à la qualité », a souligné le directeur général.

Pour le secrétaire exécutif de l’O2CD, Mermaus Babounga, l’échange avec le directeur général de Canal + Congo a permis de comprendre les obligations rattachées à la diffusion du décodeur HD en remplacement de l’ancien.

Le groupe Canal+ Congo a pensé aussi aux consommateurs dans sa politique commerciale. Le nouveau décodeur a un caractère facultatif. L’O2CD utilise l’approche de la rigueur dans la démarche.

D’après d’autres organisations de consommateurs basés en France, sur la question de gratuité de décodeur HD, les informations ne sont pas ce que pensent les abonnés, en regardant les publicités de Canal+. « Le décodeur n’est pas gratuit, le paiement est endossé à l’allocation annuelle.  Le prix du décodeur HD est annexé au prix de l’abonnement, qui fait qu’un montant de six euros est défalqué chaque mois soit un total de quarante euros », a-t-il indiqué.

 

Diplomatie: le chef de l’Etat reçoit les lettres de créance de deux nouveaux ambassadeurs

Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a reçu les représentants diplomatiques de la Chine, Ma Fulin, et de la Guinée équatoriale, Samuel Ateba Owono Iyanga, le 9 avril à Brazzaville au cours d’une cérémonie solennelle au Palais du peuple.

Marié et père d’une fille, le nouvel ambassadeur de Chine est détenteur d’une maîtrise en économie. Il est âgé de 55 ans et a assumé plusieurs fonctions au sein du ministère chinois des Affaires étrangères. En 2014, Ma Fulin a été nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la Chine en République Centrafricaine.

Peu avant, de 2009 à 2012, il a servi comme directeur général adjoint de China national offshore oil corporation (CNOOC)-CNOOC international limited, département des affaires internationales.

« C’est un grand honneur et une immense fierté pour moi d’être en poste en qualité de représentant de la République populaire de Chine dans ce pays qui est un grand ami de la Chine. Il s’agira pour moi, avec le concours de tous mes collaborateurs de l’ambassade et de toute la collaboration de la partie congolaise, de consolider et d’approfondir encore davantage le partenariat de coopération stratégique globale entre nos deux pays. Vive l’amitié sino-congolaise ! », a-t-il écrit dans le livre d’or du Palais du peuple.

Le Congo et la Chine ont établi leurs relations diplomatiques en 1964. Depuis 2016, les deux pays amis sont liés par un partenariat stratégique global touchant presque tous les secteurs d’activités.

De son côté, le diplomate équato-guinéen a fait savoir que c’était un grand honneur pour lui de représenter son pays au Congo. Pendant son mandat, il entend œuvrer pour renforcer les relations de coopération entre les deux pays.

Détenteur d’un diplôme d’ingénierie en génie civil, Samuel Ateba Owono Iyanga, 59 ans, est un homme riche d’expériences administrative et politique. Il a reçu plusieurs distinctions honorifiques de son pays dont celle de la médaille de Grand-Croix de l’indépendance.

À l’instar d’autres Etats membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, le Congo et la Guinée équatoriale ont supprimé les visas pour les séjours de courte durée de leurs ressortissants respectifs.

 

Le marché « commission » renait grâce aux véhicules du pool

Après la levée des barrières sur les principaux axes routiers dans le Pool qui a permis la reprise normale du transport des marchandises et des voyageurs, le marché « Commission » de Bacongo, leur principal point de chute, reprend ses activités avec l’abondance des différents aliments, devenus rares depuis avril 2016.

Depuis 3 semaines, le marché commission à Bacongo a repris son animation d’avant. Le ballet incessant des gros véhicules a repris son cours, bien qu’il n’ait pas encore atteint son niveau de croisière. Du côté des marchandises, les acheteurs commencent à avoir l’embarras du choix.

A chaque arrivée des véhicules en provenance de Kindamba ou Mindouli, il devient difficile de circuler dans ce marché. En effet, les principales voies sont encombrées ici par les véhicules qui déchargent ou chargent, là on y voit des sacs de foufou, de tubercules de manioc, de l’huile de palme, des patates douces, des bananes plantains.

Outre Kindamba et Mindouli, les marchandises proviennent aussi des localités comme Kilembé moussa, Kinkakasa, Mpangala et autres.

Roger Malonga, conducteur d’un véhicule en provenance du village Nvounda affirme qu’il existe encore quelques barricades. Mais, leur nombre est très réduit. « Nous allons dans tous les villages de Kindamba pour acheter les marchandises pour les charger dans nos véhicules. La principale difficulté reste encore celle de payer à chaque barricade, 5000, 4000, 3000 francs CFA », déclare-t-il.

De son côté, Rachelle Mayela, vendeuse au marché commission se réjouit de la reprise du trafic des voyageurs et des marchandises entre le Pool et Brazzaville. « Je suis contente de revoir de nouveau les anciens clients. Leur retour a eu une grande incidence sur les prix des marchandises. Avant le gros manioc était vendu à 2500 francs CFA, actuellement nous achetons le manioc à 1000, 1500 francs CFA. Le petit manioc se négociait pour sa part à 750 francs CFA ».