C1 : Quand l’Espagne, l’Italie, L’Allemagne et l’Angleterre se retrouvent pour 2 places

Pour la première fois depuis plusieurs années, les ½ finales de la Champions League opposeront des équipes venues de 4 pays différents. Le Bayern Munich, l’AS Roma, Liverpool et le Réal Madrid devront se retrouvent dans le dernier carré de l’édition 2017-2018 de la Champions League. Le Réal Madrid sera opposé au Bayern Munich pendant que l’AS Roma défiera Liverpool.

Bayern Munich- Réal Madrid, un choc entre allemands et espagnols

C’est désormais une histoire d’amour entre ces deux clubs qui se retrouvent en Champions League depuis près de 3 ans. Cette fois ci, les Espagnols seront favoris à la victoire finale avec leur statut de double Champion en titre de la Coupe aux grandes oreilles.

Les Allemands ont connu un début de saison difficile marqué par la défaite (0-3) concédée au Parc des Princes face au PSG. Mais l’arrivée de Jupp Heynckes à la tête de la formation bavaroise l’a totalement métamorphosé. Les soucis de vestiaires observés lors de la présence de Carlo Ancelotti ont vite été résolus et l’ancienne génération amenée par Robben et Ribery a repris confiance derrière la jeune garde amenée par le Colombien James Rodriguez. La mayonnaise a tellement bien pris que le club allemand a réussi à se venger du PSG lors du match retour à domicile.

De l’autre côté, le Réal Madrid réalise une saison compliquée en championnat avec une place de 4e en Liga. Les hommes de Zidane espèrent sauver leur saison par un sacre en Europe. Le technicien français a toujours remporté la Champions League depuis son arrivée à la tête du staff technique des Meringué.

L’AS Roma et Liverpool s’affrontent pour écrire l’histoire

C’est la première fois que ces deux équipes se retrouvent à cette étape de la compétition. Tout comme le Réal Madrid, Liverpool ne sera pas sacré champion d’Angleterre au terme de la saison. Les Reds veulent écrire l’histoire et remonter sur le toit de l’Europe et ainsi succéder à la génération de Steven Gerrard qui avait réussi l’exploit face au Milan AC le 25 mai 2005. Mohamed Salah et Sadio Mané font peur à toute l’Europe après leurs prestations face à Manchester City. Sadio Mané sera le plus chanceux de cette double confrontation puisqu’il y a quelques mois encore, il évoluait sous les couleurs de l’AS Roma. L’Egyptien connait très bien le club italien et les retrouvailles seront sans doute pleines d’émotions.

De l’autre côté, la Roma compte bien aller jusqu’au bout de son rêve qui l’a vu éliminer le FC Barcelone avec la manière à domicile. Le club italien tentera de venger le Milan AC et d’envoyer un message fort de l’Italie à l’Europe du football.

Environnement : la police saisit des vendeurs et usagers des sachets en plastique

L’opération ‘’Rapace’’ a été lancée le 17 avril pour faire respecter à la lettre le décret interdisant la production, l’importation, la commercialisation et l’utilisation des sacs, sachets et films en plastique.

 

La police a rappelé à l’ordre dans la matinée, plus de trois cents contrevenants et usagers  des emballages en plastique dans les marchés de Talangai, Mikalou, Ouenzé, Makélékélé et Bacongo. L’opération s’est déroulée en présence du directeur de la sécurité publique, le colonel Delphin Didas Yobi qui a indiqué que « Ces mesures salvatrices concourent à la protection de l’environnement et à la préservation de l’hygiène alimentaire des citoyens ».

Les vendeurs, bien que conscients de l’interdiction, utilisent diverses astuces pour tromper la vigilance des policiers en l’occurrence du papier journal pour emballer des sachets en plastique. Aussi, la vente se fait de manière codée, le produit étant bien camouflé. Tous ces agissements ont été débusqués par la police qui souhaite tuer le mal dès la racine notamment au niveau des frontières poreuses où filtrent ces emballages, pourtant interdits par la loi.

De mémoire, c’est en juillet 2011 que le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a signé le décret réglementant la production, l’importation, la commercialisation et l’utilisation des sacs, sachets et films en plastique. A son article premier, le texte en interdit l’usage pour la vente d’aliments, d’eau et de toute autre boisson en République du Congo. Par ailleurs, l’article 9 dudit décret stipule que les frais relatifs au traitement par l’administration des produits saisis, en application de l’article 7, sont à la charge du contrevenant. Une sanction dont la portée correctionnelle est jugée souple par de nombreux observateurs.

Le colonel Delphin Didas Yobi reconnait toutefois, que la quasi-totalité de la population observe ces mesures, bien que certains citoyens organisent en sourdine le trafic de ces produits prohibés. Il a également noté que l’opération baptisée « Rapace », se poursuit sur toute l’étendue du territoire tout en appelant la population à collaborer avec la police pour son succès afin de préserver l’environnement.

Agriculture : un forum pour rendre le secteur productif performant

Le forum national sur l’agriculture, l’élevage et la pêche a débuté le 17 avril à Kintélé, au nord de Brazzaville.

 

Le ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, Henri Djombo a lancé ces consultations qui s’étaleront sur trois jours à Kintélé. Les travaux, consacrés aux grandes réformes, vont déterminer l’avenir du domaine agricole et rural. En d’autres termes, il est question de valider la politique agropastorale et halieutique du Programme National de Développement agricole (PND) de 2018 à 2022 ; des avant-projets de lois portant réglementation des secteurs de l’agriculture, l’élevage et la pêche ; de la note technique sur la création des agences de l’agriculture et de la pêche et de leurs avant-projets de lois et statuts.

Aussi, sont réunis pour la circonstance, plus de deux cent participants et partenaires à l’instar des experts et techniciens agricoles, des responsables des ministères sectoriels, des groupements et coopératives, de petits producteurs locaux, ainsi que la Banque mondiale (BM) et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture(FAO).

« Ce forum est un haut niveau d’échanges entre les parties prenantes et les représentants du monde rural. La présence des intelligences pluridisciplinaires et multisectorielles en son sein me réjouit et me convainc que les résultats de ces assises engendreront les réformes souhaitées et donneront une nouvelle dynamique au secteur rural », a déclaré Henri Djombo.

En effet, le secteur agricole du Congo, en effet, repose sur une agriculture familiale rudimentaire et peu compétitive, dont les femmes constituent les principaux acteurs (54,4%). En 2017, il représentait 5% du produit intérieur brut (PIB) et 1 à 2% du taux d’exportation, alors qu’en 1994, il contribuait à +10% du PIB. Avec plus de dix millions d’hectares de terres arables, la République du Congo dispose cependant de tous les atouts naturels. C’est la raison pour laquelle, les attentes de la population sont nombreuses. Elles concernent en l’occurrence, la sécurisation des terres agricoles, l’accès aux matériels et intrants, l’encadrement et la formation techniques nécessaires, la disponibilité des infrastructures de stockage, de transformation, d’entrepôt et de transport ; l’accès au financement, la couverture de risques et catastrophes, l’électrification et l’irrigation du bassin de production.

Pour la représentante résidente de la FAO, Suze Percy Filippini, la pauvreté peut être réduite et le développement durable peut être amélioré d’une manière considérable. « Il faut améliorer la productivité agricole pour atteindre un taux de croissance moyen de la production de 6% au moins, et dans l’hypothèse favorable un taux de 10,8% autrefois annoncé dans le PND 2012-2016, avec un accent particulier sur les petits producteurs et les femmes », a-t-elle affirmé.

La Banque Mondiale quant à elle, compte sur les résultats du nouveau Projet d’appui au développement de l’agriculture commerciale, qu’elle finance à hauteur de cent millions de dollars. Amadou Oumar Ba, le chef de projets agricoles auprès de l’institution financière a affirmé sur la question que « La BM reste mobilisée et disposée à accompagner les efforts du gouvernement en faveur de la relance du secteur ».

Il faut toutefois noter que dans la loi des finances exercice 2018, l’Etat a prévu près de cinq milliards de francs CFA pour relancer les filières du manioc, de la banane plantain et du cacao. Car, la nouvelle politique agricole du gouvernement congolais demeure respectueuse de l’environnement et des besoins sociaux de la population.

Secteur informel: «un formidable amortisseur social»

La ministre des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Artisanat et du Secteur informel, Yvonne Adélaïde Mougany, a présenté le 17 avril à Brazzaville, les termes de référence relatifs à la réalisation du projet de cartographie des acteurs du secteur informel.

La réalisation du projet de cartographie des acteurs du secteur informel témoigne du souci pour le gouvernement congolais, de dynamiser le secteur en développant les compétences de ses acteurs. L’objectif final étant de renforcer sa contribution à l’économie du pays.
Constitué de l’artisanat, du petit commerce, des petites et moyennes entreprises non formellement identifiées par l’Etat, le secteur informel comporte les trois quarts des activités économiques au Congo. Longtemps considérées comme des formes de sous-emploi ou de chômage déguisé, ses activités sont exercées parfois dans les rues ou à domicile. Aussi, le ministère de tutelle a compris le rôle prédominant de ce secteur dans le développement du pays, la lutte contre le chômage et la pauvreté, à condition qu’il soit bien organisé. Pour cela, il a entreprit de lui octroyer une meilleure structuration et d’encourager ses travailleurs à légaliser leurs activités afin qu’ils bénéficient des avantages sociaux et d’un régime de retraite.
La ministre des Petites et Moyennes Entreprises de l’Artisanat et du Secteur informel, s’est exprimée sur la question en ces termes : «C’est une grosse erreur que de penser que ceux qui font des sketchs, du théâtre, de la musique tradi-moderne et d’autres activités du secteur informel, sont ceux qui ont échoué dans leurs études. Bien au contraire, il s’agit des gens qui ont accepté de mettre leurs compétences et leur savoir-faire dans ces différents domaines. On doit plutôt les encourager (…) L’industrie culturelle mérite d’être soutenue». Par conséquent, Yvonne Adélaïde Mougany ne partage pas l’avis de certains économistes qui voient en ce secteur un frein logique dans la maximisation des recettes fiscales et soutient que «plutôt que de combattre le secteur informel de manière aveugle, il faut le tolérer et tenter d’encadrer les acteurs de l’informel, d’autant qu’en dépit de ses faiblesses le secteur informel est un formidable amortisseur social».

Dans le cadre du projet de cartographie de ces acteurs, le ministère en charge des PME, de l’Artisanat et du Secteur informel veut identifier dans chaque activité du secteur informel, des interlocuteurs sûrs pouvant dialoguer avec l’Etat afin de mieux cerner les questions et préoccupations communes à ses acteurs. Une initiative salutaire pour ces travailleurs qui vivent au jour le jour, sans possibilités véritables d’épargnes financières et sans sécurité sociale.

 

Le sénat adopte deux accords signés entre le Congo et la Banque Mondiale

L’un porte sur le Projet des Réformes Intégrées du Secteur Public (PRISP) et l’autre sur la forêt et la diversification économique.

Les sénateurs viennent d’adopter deux accords de financement, signés le 23 juin 2017, entre la République du Congo et la Banque mondiale (BM). Ces accords concernent le Projet des Réformes Intégrées du Secteur Public (PRISP) et la forêt et la diversification économique. Celui sur le PRISP, d’un montant de quarante millions de dollars, comporte entre autres la modernisation de l’administration publique, le renforcement de la mobilisation des revenus et de la gestion de la dépense, l’amélioration de la transparence et de la responsabilité, pour ne citer que celles-là. Les conditions de négociation se déclinent en un taux d’intérêt de 1,25% par an sur le solde du crédit retiré ; une commission de service de 0,75% par an sur le solde du même crédit ; un taux maximal d’engagement de 0,5% par an sur le solde de crédit non libéré.

Le paiement des intérêts, du taux maximal d’engagement et de la commission de service se fera semestriellement, tous les premiers jours du mois de février et tous premiers jours du mois d’août de chaque année. Le remboursement du principal des crédits en revanche, s’effectuera en deux échéances annuelles à savoir : du 1er août 2022 au 1er février 2032, puis du 1er février 2032 au 1er août 2042. Le crédit principal quant à lui, sera remboursé en pourcentage pour les trois échéances prévues soit 1,65 % pour les deux premières et 3,35% pour la troisième. Ce qui correspond à 377.700.232,8 francs CFA et 766.845.27, 2 francs CFA en valeur absolue. Le crédit sera remboursé en dollar américain pendant une durée de vingt-cinq ans avec un moratoire de cinq ans. La mise en œuvre de l’accord de financement entrera en vigueur une fois que les instruments de ratification auront été présentés à la Banque Mondiale par le Congo.

Le deuxième accord pour sa part, est un don d’un montant de 6.509.761 dollars destiné au projet forêt et diversification économique. C’est un projet dont l’objectif est de renforcer la capacité du Congo en matière de promotion de la mise en œuvre de la législation en matière forestière ; à créer un environnement favorable à la participation de la population locale et du secteur privé à la gestion durable de la forêt et au reboisement.

Les objectifs dudit projet sont subdivisés en trois parties :

1/- le renforcement des capacités institutionnelles du ministère de l’Economie forestière, à savoir le renforcement de la capacité opérationnelle et de gestion, du cadre réglementaire en matière forestière et de la conservation de la nature, de la gestion de l’environnement ; la promotion du développement durable et la coordination du projet.

2/- la création d’un environnement favorable aux activités du secteur privé et des petits propriétaires dans le secteur forestier. En d’autres termes, l’afforestation et le reboisement, les petites et moyennes entreprises forestières, les services environnementaux.

3/- l’implication de la population locale et autochtone dans la gestion des ressources forestières.

Le projet foret et diversification économique reçoit ainsi un financement supplémentaire dans le cadre de l’accord signé entre les deux parties en 2012. Son montant s’élève à 32.600.000 dollars dont 22.600.000 destinés au Congo et 10.000.000 dollars pour la Banque Mondiale.

Education sexuelle : les lycéens sensibilisés sur l’usage les méthodes contraceptives

La campagne menée par la jeune chambre internationale M’foa La Verte dans les établissements scolaires, s’est achevée le 13 avril à Brazzaville.

 

 

Les jeunes lycéens brazzavillois ont été sensibilisés sur l’usage des contraceptifs. C’était une initiative de le Jeune Chambre Internationale M’foa La verte du Congo. L’objectif de cette campagne de sensibilisation était de limiter voire mettre fin aux grossesses précoces. Les lycéens qui étaient la cible principale de la campagne, ont montré leur intérêt à travers des questions portant sur la qualité, la sensibilité, le caractère impératif des préservatifs féminin et masculin ainsi que les conséquences de leurs lubrifiants sur l’organisme.

En réponse, les conférenciers ont démontré l’importance du préservatif en tant que seul moyen de contraception en mesure de protéger contre les infections sexuellement transmissibles.  D’après eux, les injectables et les implants aident à protéger contre le cancer de l’endomètre, les fibromes utérins, l’anémie ferritine et restreignent les crises de drépanocytose. Leur particularité concerne le fait qu’ils conviennent le plus aux femmes âgées à partir de 35 ans ainsi qu’aux femmes allaitantes. Concernant les pilules, les orateurs ont informé les jeunes qu’elles améliorent les troubles menstruels en diminuant les flux sanguins et les douleurs menstruelles, de même qu’elles ont un effet bienfaisant pour la peau.

Le sujet de l’utilisation des contraceptifs par les organisateurs de la campagne vient du fait que dans les établissements scolaires tout comme dans les familles, la sexualité demeure un tabou.

Préparatifs du BEPC 2018 : retard dans l’exécution des programmes

C’est un constat du ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Anatole Collinet Makosso, le 16 avril, lors de sa descente sur le terrain.

 

 

L’évaluation à mi-parcours du niveau d’exécution des programmes des classes de 3e révèle des lacunes à combler dans certains établissements publics et privés de Brazzaville. Ce premier bilan encore insatisfaisant, a amené Anatole Collinet Makosso, le ministre de l’enseignement primaire, secondaire à poursuivre des séances de travail et d’évaluation sur le terrain. Suite, à une évaluation menée par l’Institut National de Recherche et d’Action Pédagogiques (INRAP) sur les Collèges d’Enseignement Général (CEG) et les écoles publiques, il en ressort que le suivi du programme des classes de 3est abordable.

« Nous pouvons dire que les résultats de l’état d’avancement des programmes dans tous les départements du pays sont quand même acceptables, parce que cette enquête a été menée à la fin du mois de février qui marque le début des évaluations dans les écoles. Aujourd’hui, les résultats présentés, les réactions des équipes de maîtrise par rapport à ces données ont été bonnes car ils se sont exprimés, en rnous appelant leurs données réalisées au début du 3e trimestre » a expliqué Lucie Flore Loemba, chef de service d’évaluation pédagogique à l’INRAP.

Toutefois, des efforts considérables restent à fournir par les enseignants qui accusent tantôt des retardsdes absences et autres. Des engagements fermes ont été pris par les responsables des écoles interpellées, en dépit du temps qui leur est désormais imparti, pour achever les programmes dans les délais prescrits et tenir les enfants prêts pour cet examen d’Etat.

Anatole Collinet Makosso même si optimiste, exhorte les enseignants : « Si nous devons former des têtes bien faites, il nous faut prendre beaucoup de temps pour faire passer des enseignements, des notions aux enfants. Je sais que cela demande beaucoup de temps et beaucoup de patience ».

La consommation du tabac interdite dans les lieux publics

Le Conseil des ministres du 11 avril 2018 a validé la loi relative à la lutte anti-tabac. Il s’agit de l’adoption d’un projet de décret portant interdiction de fumer dans les lieux à usage public.

Le gouvernement congolais vient d’interdire la consommation du tabac dans les lieux publics. C’est ce qu’indique cet extrait du compte rendu du conseil des ministres : «Aux termes du projet de décret en examen, il est strictement interdit de fumer dans les espaces à usage public ou collectif, dans des lieux de travail, dans les transports en commun ainsi que dans les lieux ouverts ou fermés à usage commun d’habitation». Cette interdiction qui vise à renforcer le système de prévention médicale dans le cadre de la lutte anti-tabac.

Ledit texte, présenté par la ministre de la Santé et de la Population, Jacqueline Lydia Manolo, établit les responsabilités des exploitants des points de vente du tabac, des détenteurs des lieux publics, de l’Etat et des collectivités locales. Il rappelle les sanctions encourues par les auteurs et complices des violations de la législation anti-tabac.

Un projet de décret portant conditionnement et étiquetage du tabac et ses produits dérivés a également été adopté par le Conseil des ministres, en application de la loi 12-2012 du 4 juillet 2012, relative à la lutte anti-tabac.

Entrepreneuriat : 14 femmes de  »Sounga Nga 2018 » achèvent leur formation

L’incubateur d’entrepreneuriat féminin  »Sounga Nga » a fait bénéficier à 14 femmes porteuses de projets à fort potentiel de développement, une formation de 6 semaines.

La Fondation « Sounga » que dirige Daniele Sassou Nguesso, exprime sa satisfaction alors qu’elle vient de réaliser l’une des missions qu’elle s’était fixée pour l’année 2018 à savoir, « accompagner les femmes porteuses de projets ». Aussi, le programme d’incubation baptisé   »Sounga Nga » pour son édition 2018, ce sont 14 femmes sélectionnées qui se déclinent en 14 idées d’entreprises congolaises, 14 ambitions nouvelles, et 14 façons de croire que les femmes peuvent prendre la place qu’elles méritent dans la société et contribuer de façon significative au développement économique du pays, ont-elle relevé le défi de entrepreneuriat.

Les projets sélectionnés en amont sont des idées pour un produit ou un service que l’entrepreneure souhaite lancer sur le marché, qui viennent d’être lancées ou qui ont besoin d’être confortées dans une phase de développement. L’incubateur évalue le projet, analyse son potentiel, et accompagne la bénéficiaire dans les démarches nécessaires pour le mener à la réussite. Cela inclut toutes les étapes d’accompagnement et de mise en place de l’entreprise : étude de marché, conception de l’offre, aspects juridiques, approche marketing et communication, comptabilité, financements entre autres.

Les 14 femmes bénéficiaires de ce programme se disent nanties de connaissances qui ouvrent en elles de meilleures perspectives, entrepreneuriales et managériales, car elles sont « devenues des meilleurs versions d’elles-mêmes ». Un zeste de contentement qui devrait les aider à se transformer en des « femmes de demain », fortes de leurs expériences entrepreneuriales et en leurs projets de vie.

Obsèques de Winnie Mandela : Denis Sassou N’Guesso rend un dernier hommage à l’icône disparue

Le chef de l’Etat congolais a été convié à la cérémonie dédiée aux derniers hommages à l’ex-épouse du président Nelson Mandela le 14 avril, ou il a souligné la détermination et l’engagement de l’illustre disparue devant « une cause noble ».

 

« Le Congo vient de perdre un modèle dont le parcours de premier plan est une source d’inspiration enrichissante. Winnie nous laisse un héritage, le sens élevé de l’honneur et de l’engagement devant une cause noble, malgré les risques encourus y compris au péril de sa vie », a déclaré le président Denis Sassou N’Guesso, dans son éloge funèbre. Hormis le chef de l’Etat congolais, le président namibien, Hage Geingob, et le pasteur Jesse Jackson des Etats-Unis d’Amérique ont salué la mémoire de Winnie en ces termes : « Elle n’a jamais cessé de se battre ».

Ex-épouse de Nelson Mandela, Winnie est décédée le 2 avril à l’âge de 81 ans. A cet effet, un deuil national d’une dizaine de jours a été décrété à travers le pays. La cérémonie d’hommage à Winnie Mandela a été organisée sous la direction du président sud-africain, Cyril Ramaphosa. L’ex-épouse de Mandela a été inhumée au cimetière de Fourways, un quartier résidentiel de Johannesburg, aux côtés d’une de ses petites-filles décédée en 2010.

Le peuple sud-africain ne saurait effacer de sa mémoire, la figure historique de Winnie Mandela qui a consacré sa vie entière à la lutte de libération ; à la lutte contre la ségrégation raciale et l’oppression ; à la lutte contre le régime l’apartheid. Aussi, peu avant l’inhumation, des milliers de Sud-Africains ont pris d’assaut Orlando stadium à Soweto, dans la banlieue de Johannesburg, pour rendre un vibrant hommage à la « Maman Africa », à « l’héroïne ».