Le Centre de recherches géologiques et minières paraphe deux accords de partenariat

Les deux accords de partenariat ont été conclus avec la société chinoise Master Holding Group et l’Office national des hydrocarbures et des mines(Onhym) du Maroc.

Le Centre de recherches géologiques et minières vient de renforcer son institution grâce à des nouveaux accords signés à Brazzaville. Si on s’en tient aux clauses du premier partenariat signé avec la Master Holding Group, l’apport de la société chinoise sera exclusivement financier et logistique.

Toutefois, toute sollicitation financière du Centre de recherches géologiques et minières (CRGM) devra faire l’objet d’une étude préalable de la firme chinoise avant financement.

En retour, le CRGM s’engage à œuvrer pour permettre à l’entreprise chinoise de prendre part aux sociétés minières déjà installées, conformément au code minier. La convention entre les deux institutions va durer 2 ans.

Concernant le second partenariat avec les mines(Onhym) du Maroc signé le 30 avril, l’objectif premier est renforcé les échanges d’expériences ainsi que les capacités techniques d’intervention dans les domaines de la formation et la participation éventuelle de l’Onhym dans les projets miniers au Congo.

Précisons que l’une des missions entre autres du CRGM est de réaliser des études conduisant à la connaissance géologique du sol et du sous-sol congolais pour la valorisation du patrimoine minier.

Six Congolais intègrent le programme américain Yali 2018

Ils ont été présentés ce 2 mai à Brazzaville par l’ambassadeur des Etats-Unis au Congo.

L’ambassadeur des Etats-Unis au Congo, Todd Haskell a présenté ce mercredi 2 mai à Brazzaville les heureux bénéficiaires du programme Yali 2018. Ces 6 Congolais sélectionnés pour participer au programme initié par l’ancien président Barack Obama séjourneront aux Etats-Unis pour une série d’échanges dans divers domaines cadrant avec leurs projets respectifs.

Pendant six semaines, ils participeront en compagnie d’autres jeunes leaders du continent africain aux cours universitaires et à des formations en leadership axées sur les problématiques propres au développement de l’Afrique.

« J’ai remarqué que la jeunesse cesse de rêver de grandes réalisations. Elle ne pense plus qu’à aujourd’hui et moins à ce que sera demain. Je déplore cette attitude et je veux la briser. J’aimerais, non seulement, rappeler aux jeunes qu’ils ont le droit de rêver car, par ces rêves ils transformeront en bien la vie de beaucoup de gens à travers le monde, mais aussi leur donner les moyens d’y parvenir, en mettant en place une structure de formation en chaîne qui va se perpétuer de génération en génération », a déclaré le Dr Chelsea Jane Bango, une des bénéficiaires du programme.

Depuis son lancement officiel en 2014 en Afrique du Sud, le Yali a formé prés de 1000 africains ! L’objectif pour tous étant de mettre leurs compétences en pratique pour renforcer les institutions de leurs pays distinctifs.

Pour rappel, le premier programme Yali a eu lieu en 2010 avec la participation de cent quinze jeunes africains qui ont pris part à un séminaire de trois jours aux Etats-Unis.

Kinkala reçoit le programme de santé communautaire

L’annonce a été faite par Denis Christel Sassou N’guesso au cours d’une conférence participative tenue à Brazzaville ce mercredi 2 mai.

Denis Christel Sassou Nguesso vient de l’annoncer, le programme de santé communautaire pose en juin ses valises à Kinkala. Les populations du Pool vont bénéficier d’une couverture médicale et sanitaire, à travers ce programme   gratuit destiné à un peu plus de 10 000 personnes.

Le programme initié par le député d’Oyo prendra ses quartiers à l’hôpital de base de Kinkala. Pour accéder aux soins, la seule condition est d’être malade et de se présenter à l’hôpital.

Le programme prend en charge les pathologies suivantes : la chirurgie pédiatrique, la chirurgie générale, la chirurgie de l’adulte, la chirurgie ORL, la chirurgie ophtalmologique, la chirurgie bucco-maxillo-faciale.

Précisons qu’il fonctionne en rotation, il a déjà été exécuté dans d’autres régions du Congo Brazzaville.

Jean-Marie Michel Mokoko passe à la barre, le lundi 7 mai

On en sait enfin un peu plus sur la date de comparution du général Jean Michel Mokoko. Son procès s’ouvrira le lundi 7 mai à Brazzaville.

Après une longue attente, Jean-Marie Mokoko semble désormais fixé sur la date effective de son procès au Congo Brazzaville. A en croire le journal les Ehos du Congo Brazzaville qui a vendu la mèche, le général passera à la barre ce 7 mai. Le média dit détenir cette information d’une source interne sûre.

On se souvient encore qu’à l’ouverture de l’actuelle session criminelle, le président de la cour d’appel de Brazzaville, Christian Oba avait relevé que des affaires non inscrites à l’ordre du jour des assises, concernant notamment Jean-Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa pourraient toutefois être à l’ordre du jour.

Pour rappel, le général Jean-Marie Michel Mokoko est notamment accusé d’atteinte, entre autres, à la sûreté de l’État et détention illégale d’armes de guerre. Le candidat malheureux à la dernière présidentielle avait fait un pourvoi en cassation à la Cour suprême. Le débat de procédures étant épuisé, il doit désormais se présenter à la barre.

 

 

Société : la vie reprend progressivement son cours dans la ville de Kinkala

S’il existe encore des zones inaccessibles à Kinkala deux ans après les attaques des miliciens du pasteur Ntoumi, la vie a tout de même repris son cours. Le comportement des populations témoigne de cette réalité.

Comme on pouvait s’y attendre, le trafic routier est de nouveau opérationnel dans la ville de Kinkala le chef-lieu du département du Pool. Grâce aux forces de l’ordre placées dans les endroits sensibles, les populations et les marchandises circulent désormais sans difficultés. Les personnes ayant emprunté ce trajet pendant la crise confirment du retour progressif de la paix.

On se souvient encore qu’en 2016, les miliciens avaient réussi à bloquer la route nationale N°1, reliant Brazzaville à Kinkala. Ce triste cliché est désormais en arrière.

Depuis la grande avenue bitumée, l’on peut apercevoir des familles vaquer à leurs occupations. Les vendeurs de bois de chauffe, du vin de palme et autres produits du terroir sont également visibles dans certains villages où des habitants ont  regagné leurs domiciles.

A Soumouna, l’ancien quartier générale du pasteur Ntoumi, flotte le  drapeau du Congo Brazzaville. Preuve que les forces de l’ordre contrôlent désormais ce territoire. Plus remarquable, à l’entrée de Kinkala, souffle un nouveau vent.

Restaurants,  hôtels, boutiques tenues parfois par des étrangers, bars et autres lieux sont ouverts au public depuis 2017. « Le marché de Kinkala est ouvert au public depuis que les armes se sont tues », raconte une jeune femme vendeuse de poisson fumé qui s’est confié à l’Agence d’Information d’Afrique Centrale.

La visite de la première dame Antoinette Sassou N’Guesso le 30 mars dernier a rassuré les derniers sceptiques. La vie reprend peu à peu…

 

Denis Christel Sassou Nguesso n’exclut pas d’être un jour candidat à la présidentielle

Il n’a pas échappé à la question ! Denis Christel Sassou Nguesso, le président de la Fondation perspectives d’avenir (FPA) a profité  de la présentation et la dédicace de son opuscule intitulé « Ce que je crois » pour répondre à son auditoire. Il n’a pas caché la possibilité que lui offre la constitution en tant que congolais de briguer un jour la magistrature suprême de son pays. 

Denis Christel Sassou N’Guesso, le fils du président congolais présentait ce 2 mai au congolais, son opuscule intitulé « Ce que je crois ». Un livre qui donne clairement sa vision pour le Congo, son projet de société.

Il s’agit notamment de son regard sur le droit à l’éducation et à la formation ; du droit à la santé ; du droit au mieux vivre : un défi de développement agricole ; de la citoyenneté et de la solidarité ; des perspectives d’avenir, un dessein partagé.

Ainsi, en marge de cet événement, le député élu de la première circonscription électorale d’Oyo, dans le département de la Cuvette, n’est pas allé par quatre chemins pour répondre à la question concernant sa candidature à la prochaine présidentielle.

« Je suis un Congolais au même titre que les autres. Cela veut dire que j’ai les mêmes devoirs et obligations mais surtout avec les mêmes droits. Donc, s’il y a des hommes politiques qui nourrissent l’ambition un jour d’être candidats, rien ne me l’interdit parce qu’il n’est pas écrit, sauf si j’ai mal lu la Constitution du Congo, que lorsqu’on est fils d’un chef d’Etat, on ne peut pas faire acte de candidature », a-t-il affirmé.

Pour conclure, le président de la fondation perspectives d’avenir (FPA) est revenu sur son oeuvre sociale. Notamment celle qu’il mène dans le cadre de son ONG, la FPA, et le groupement des associations Bana Congo dont il est le président d’honneur, avec un accent particulier sur le programme de santé communautaire.

Les députés congolais approuvent le projet de loi portant répartition des sièges

C’est fait ! Les députés congolais ont approuvé le projet de loi portant répartition des sièges. une avancée significative dans la dynamique électorale.

Parce qu’il fallait le faire dans les délais, les députés congolais ont adopté ce 30 avril en plénière le projet de loi portant répartition des sièges. Il faut dire que selon le calendrier électoral, la promulgation de cette loi est censée intervenir avant le 8 mai.

L’examen du texte a suivi le processus normal. Après les premières délibérations, les députés l’ont envoyé pour toilettage à la commission politique, administrative et juridique (PAJ). Le texte a ainsi été amendé, au terme d’un examen approfondi en commission sous la supervision du président de la chambre basse, Aubin Minaku.

Soumis au vote, le projet de loi portant répartition des sièges par circonscription électorale a recueilli une majorité de 339 voix exprimées par les députés nationaux sur les 341 présents dans la salle.

Cependant, il est à noter que certaines inégalités constatées sur la répartition des sièges trouveront leur réponse dans la loi de 2008 sur les entités territoriales décentralisées qui les répartit en territoire, secteur, chefferie et groupement.

Cette étape franchie constitue une avancée importante pour la dynamique du processus électoral. Car désormais, la Céni dispose d’un support juridique pour la tenue des scrutins en décembre prochain.

Concernant l’épineuse question du vote de la diaspora aux élections du 23 décembre, le député Henri Thomas Lokondo craint que leur enrôlement puisse retarder les élections. Le texte voté a été envoyé au sénat pour une seconde lecture avant la promulgation du chef de l’Etat.

Serge Nkepseu

Denis Sassou N’Guesso et Mohammed VI lancent les travaux d’aménagement du port de Yoro

Au lendemain du sommet des chefs d’Etats sur le Fonds bleu pour le Bassin du Congo, Sassou N’Guesso et son homologue Mohamed VI ont donné le coup d’envoi des travaux d’aménagement du port de Yoro, à Brazzaville.

Le Congo Brazzaville veut se doter d’un point de débarquement aménagé des pêcheurs, dans le sixième arrondissement de Brazzaville, Talangaï. A en croire le gouvernement, ce projet est estimé à trente millions de dirhams, soit environ deux milliards francs CFA !

Denis Sassou N’Guesso et Mohammed VI ont lancé officiellement ce 30 avril les travaux de ce projet entièrement financé par le Maroc à travers son agence de coopération internationale.

L’ouvrage en question comprendra plus de cent cinquante magasins des pêcheurs, un local des équipements de pêche et deux ateliers de mécanique et de réparation de pirogues. Un colossal chantier basé sur une superficie d’un hectare sept cents mètres dont les travaux sont censés durer vingt-quatre mois.

L’une des grandes caractéristiques de ce projet porte sur sa mission socio-économique. Concrètement, il devra participer à terme, au redressement du secteur de la pêche artisanale au Congo à travers l’organisation et l’encadrement de la profession. Il participera aussi à l’amélioration des conditions de vie et de travail des pêcheurs locaux.

Précisons que le port de Yoro est l’un des principaux points d’entrée des denrées alimentaires de Brazzaville, surtout des produits de pêche. Quelque cinq cents marins pêcheurs, six cents mareyeuses-grossistes et trois mille  mareyeuses détaillantes attendent désormais la fin de ces travaux.

Serge Nkepseu

 

 

 

 

Revendications sociales : les enseignants congolais exigent au gouvernement le respect des engagements !

La grogne monte au sein du corps des enseignants congolais regroupés en syndicat (METPFQE-MEPSA). Le panel des syndicalistes appelle le gouvernement à respecter dans les brefs délais, les promesses qu’il a faite lors des assises du Comité national du dialogue social, le 17 avril dernier. Faute de quoi la fin d’année scolaire sera menacée…

L’euphorie de la célébration de la fête du travail n’a pas apaisé la ténacité des enseignants congolais à poursuivre la revendication de leurs droits  ! Tout au contraire, les  syndicalistes du mouvement général des enseignants du Congo et ceux du Syndicat des enseignants ex-bénévoles ont haussé le ton.

En toute fermeté, ils ont convié le gouvernement à traduire dans les faits les six recommandations adoptées lors de la dernière session du Comité national du dialogue social. Ils exigent le traitement rapide des dossiers des enseignants nouvellement intégrés dans la fonction publique, suspendu suite à la non-conformité de leurs premiers textes d’intégration.

Les enseignants réclament entre autres la suspension des circulaires conjointes des ministres chargés de la fonction publique et des finances au sujet des révisions des situations administratives des agents de l’Etat ; la nécessité du recrutement à la fonction publique dans les secteurs sociaux ; l’actualisation et la relance du statut particulier des enseignants dans le circuit d’approbation.

Enfin, ils insistent sur l’harmonisation de leurs textes d’intégration dans la fonction publique, ainsi que le traitement, dans les délais raisonnables des rappels de solde d’activités et des émoluments dus aux enseignants.

Les syndicalistes précisent surtout que l’effectivité de la mise en place de ces mesures  est nécessaire pour maintenir le climat de paix dans le pays et garantir une bonne fin de l’année scolaire.

Serge Nkepseu

 

 

 

Sommet Fonds bleu : les chefs d’Etats s’engagent !

Brazzaville, la capitale congolaise, a abrité ce dernier week-end d’avril un sommet sur la commission climat et le fonds bleu sur le bassin du Congo. Les chefs d’Etats présents se sont engagés à « œuvrer » pour la transformation structurelle des économies de la zone de la Commission Climat du Bassin du Congo.

Les chefs d’Etat et de gouvernement de quinze pays d’Afrique étaient réunis du 27 au 29 avril à Brazzaville pour le sommet sur la commission climat et le fonds bleu sur le bassin du Congo. Invité d’honneur du sommet, le roi Mohammed VI du Maroc a fait également le déplacement.

Au menu des résolutions, sept promesses importantes contenues dans la déclaration finale ayant sanctionné cette rencontre de deux jours organisée sous l’égide de Denis Sassou Nguesso. Tout d’abord, les chefs d’Etats se sont engagé à « éradiquer la pauvreté et améliorer le bien-être des populations en activant tous les leviers humains, financiers, techniques et technologiques ainsi que les opportunités offertes par l’économie verte et l’économie bleue ».

Ils se sont engagés également à « initier et encourager » les plans d’investissement climat des Etats de la commission climat du bassin du Congo, les projets et programmes de toutes les parties prenantes pour concilier la lutte contre les effets néfastes des changements climatiques et le développement économique inclusif et durable.

Mais surtout à « mutualiser » leurs efforts en vue de doter leurs Etats de politiques, stratégies et plans d’action climat. Sans toutefois oublier de « doter » la commission climat du bassin du Congo d’un « budget lui permettant d’accomplir ses missions ».

Enfin, les chefs d’Etats ont exhorté l’ensemble des bailleurs de fonds et des investisseurs privés à apporter leur soutien à la commission climat du bassin du Congo pour financer les plans d’investissement climat, les initiatives nationales et sous-régionales.

Parmi les pays représentés à ce sommet, on cite l’Angola, le Cameroun, la République centrafricaine, la République du Congo, République démocratique du Congo, le Gabon,la Guinée Equatoriale, le Kenya, le Rwanda,  Sao Tomé et Principe, le Tchad, la Zambie, le Niger, la Guinée, le Sénégal, ainsi que le Président de la Commission de l’Union Africaine.

Serge Nkepseu