Procès, Jean Michel Mokoko a refusé de porter sa tenue de prisonnier !

Apparu dans la salle d’audience en tenue civile et très décontracté, Jean Michel Mokoko a refusé de porter comme d’autres prisonniers sa tenue de droit commun.

Le procès de Jean Michel Mokoko, ex-chef d’Etat-major et ex-conseiller du président Denis Sassou Nguesso a effectivement démarré ce lundi 7 mai. Les audiences devraient s’étaler sur dix jours ! On sait d’ores et déjà que le général a décidé d’adopter une position de mutisme.

L’autre fait marquant qui a captivé l’attention des hommes de médias au début de ce procès est la ténue qu’a arboré le candidat malheureux à la dernière présidentielle pour comparaître. Au lieu l’uniforme de droit commun pour les prisonniers, c’est plutôt en en chemise blanche, pantalon bleu nuit, que Jean Michel Moukoko a fait son entrée dans la salle d’audience accompagné de ses avocats.

Une situation qui a causé un retard au début du procès, rapporte Les Echos du Congo. Si on se réfère à la décision du ministre congolais de la Justice, Pierre Mabiala en mai 2017,  le costume des prisonniers doit être une combinaison rouge, à manches courtes avec ourlet jaune aux manches et aux pieds, sans poches et à col rond borné de jaune. Un écusson du drapeau national borné de blanc est placé à la partie gauche de la poitrine.

 

Le film de la première comparution de jean Michel Moukoko devant les juges

Comme annoncé, Jean Michel Moukoko est passé à la barre ce lundi 7 mai. Sans véritable surprise, ses avocats sont restés figés sur la stratégie définie par l’ancien candidat à la présidentielle, le silence !

C’est en chemise blanche, pantalon bleu nuit, que Jean Michel Moukoko a fait son entrée dans la salle d’audience accompagné de ses avocats. L’ex chef d’Etat Major s’est vu notifier son acte d’accusation : « atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat, détention illégale d’armes et munitions de guerre et incitation au trouble à l’ordre public ». Sans surprise, Michel Mokoko a opté pour le silence, il n’a pris la parole qu’à de très rares moments, le plus souvent pour expliquer sa stratégie du silence.

« Si vous ne parlez pas, cela veut dire que vous acceptez toutes les charges retenues contre vous », avance le président de la Cour Christian Oba. « C’est votre interprétation, ce n’est pas la mienne », réplique le général. Cela s’apparente à un « outrage » reprend le juge. Et au général de demander si « cela sera un chef d’inculpation de plus », déclenchant ainsi des rires au sein de l’assistance.

Gérard Devillers, avocat de l’Etat congolais n’est pas passé par quatre chemins pour dire le fond de sa pensée aux Avocats de Jean Michel Mokoko. Il a d’abord demandé s’il s’agissait d’un « aveu » avant de dire qu’il « pensait » que l’accusé aurait « une part de vérité à défendre ». Comme on pouvait s’y attendre, il a essuyé le silence des avocats de la défense qui n’avait d’ailleurs pas leurs dossiers.

Au final, le juge a simplement décidé que le détail des charges et les pièces du dossier seront tout de même examinés à partir de ce mardi. Le procès n’est pas retransmis en direct à la télévision, contrairement à ce qu’avait espéré le général.

Interdite de salle d’audience au début du procès, la presse a finalement été autorisée à rentrer. A en croire les autorités qui ont été interrogé par RFI, l’interdit initial aurait constitué « un excès de zèle » des forces de sécurité présentes sur place.

Visite officielle de Mohammed VI : le Roi était au Congo avec ses toilettes ?

Mohamed VI, le roi du Maroc a bouclé le 30 avril dernier une visite de travail et d’amitié en République du Congo. Au delà d’importants accords signés entre les deux Etats amis, c’est aussi l’équipage à bord de l’avion royale qui fait parler.

Comme Kim Jong-un le dirigeant de la Corée du Nord, le roi du Maroc serait très pointilleux sur sa sécurité sanitaire lors de chaque déplacement. C’est en tout cas ce que semble indiquer certaines confidences au sein de l’appareil sécuritaire qui a coordonné la garde du roi durant sa visite de 2 jours au Congo Brazzaville.

A en croire une source bien introduite qui a préféré rester anonyme, « le roi du Maroc se déplace avec tout ! On n’avait jamais vu cela depuis que les chefs d’Etats viennent au Congo. »  plus précisément, notre source révèle que Mohamed VI était au Congo avec : nourriture, eau à boire, plats, verres, toilettes  !

Une attitude qui pourrait être compréhensible au regard de la fragilité de son état de santé. Le roi a été très malade ces derniers mois au point de susciter des interrogations dans les journaux. Ses photos en convalescence ont d’ailleurs circulé pendant cette période délicate sur les réseaux sociaux.

Aussi surprenant que peut paraître cette information, on a au moins une certitude, il n’est pas le seul chef d’Etats au monde à adopter cette attitude. En dehors de Kim Jong-Un, le Figaro nous renseigne que lorsque le président des Etats-Unis voyage, c’est toute la maison blanche qui se déplace ! « Le président américain voyage avec toute une batterie de médecins et de cuisiniers, qui emportent avec eux leurs cuisines et leurs aliments. Le président des États-Unis doit pouvoir vivre en totale autonomie. Même l’eau qu’il boira pendant ses sept jours de voyage vient de Washington. » Précise le Figaro.

 

Des policiers congolais interpellés pour falsification des billets de Banque

Ces agents « véreux » ont été arrêtés par les éléments de la police de Dolisie dans le Niari, au sud du Congo Brazzaville.

C’est l’aboutissement d’une longue enquête menée en interne par les éléments de la police de Dolisie, la troisième ville de la République du Congo. Des agents du sous groupement mobile de la police (GMP) sont placés aux arrêts. Ils sont accusés de falsification des billets de banque. Une pratique qui tue à petit feu le tissu économique de cette région du Congo.

A en croire une source proche du dossier, il s’agit du Brigadier-chef Tanguy Samba-Bakala, le Brigadier-chef Ismaël Moura-Ngobeka et le Brigadier Eugène Louamba. Des arrestations qui viennent confirmer la gangrène du trafic de la fausse monnaie qui a visiblement fait son lit dans le département du Niari.

 

 

7 grumiers de la société Taman-Industrie pris en otage dans un village du Congo

Les habitants de Mbandi, village situé à 80 km de la sous-préfecture de Kibangou (sud), ont saisi sept 7 grumiers chargés de billes de bois. Ils accusent ces véhicules d’avoir détruit un pont important dans la localité.

Les populations du village de Mbandi au Congo Brazzaville sont remonté contre les entreprises qui exploitent le bois dans leur localité. Ils ont pris en otage sept (07) véhicules de type grumiers chargés des grumes et un véhicule de type Ben appartenant à la société Taman-Industrie. L’information a été rendue publique par le site Les Echos du Congo.

Concrètement, ils accusent ces transporteurs d’avoir détruit un pont sur la rivière Ngongo. Infrastructure assez importante pour le déplacement des populations de ce village. Ils réclament la réparation… Ce n’est pas la première fois au Congo Brazzaville que les  habitants des zones forestières subissent ce genre de désagrément.

Le transport du bois a parfois un prix élevé pour les villages traversés par les camions de grumes. Les accidents causant les pertes en vie humaines sont souvent déplorés. Les ponts et les chaussés ne sont pas épargnés par la grosse activité de ces entreprises forestière.

Une pétition lancée pour la libération des prisonniers politiques au Congo

L’initiative vient de l’Observatoire Congolais des Droits de l’Homme. La pétition qui est en ligne depuis ce 6 mai compte déjà plus de 1000 signataires.

L’observatoire Congolais des Droits de l’homme vient d’engager un nouveau combat pour la libération des « prisonniers politique » au Congo Brazzaville. L’institution a lancé ce 6 avril une pétition sur les réseaux sociaux afin de mobiliser le plus de signature pour cette cause.

Si on se réfère au déroulé de la campagne de sensibilisation et de mobilisation «#OnNeVousOubliePas » lancée pour cette initiative, la pétition sera remise le 8 mai au gouvernement Congolais. L’observatoire Congolais des Droits de l’Homme précise avoir déjà pu obtenir la libération de certains prisonniers politique grâce à ce type d’initiative.

A en croire cette institution qui milite pour la justice, la République du Congo comptait en 2014 une dizaine des prisonniers politiques. l’OCDH martèle « qu’a l’heure actuelle, il est difficile d’avoir le nombre exact des prisonniers mais des sources concordantes évoquent une centaine de prisonniers politiques. Parmi eux, deux candidats à l’élection présidentielle, le Général Jean Marie Michel Mokoko et le député André Okombi Salissa, qui croupissent actuellement dans les geôles du pouvoir congolais. »

Cette actualité se déroule alors que s’ouvre ce 7 mai le procès de Jean Mokoko, ex-chef d’Etat-major et ex-conseiller du président Denis Sassou Nguesso. Plus de 1000 personnes ont déjà apposé leurs signatures au bas de la pétition.

 

Le Communiqué musclé des avocats de Jean Marie Michel Mokoko

Dans un communiqué publié ce week-end, les avocats de l’ancien candidat à la présidentielle ont donné le ton du procès de leur client qui s’ouvre ce 7 mai.

Jean Mokoko passe à la barre ce 7 mai, il est accusé d’atteinte à la sûreté intérieure de l’État et détention illégale d’armes et munitions de guerre. Notifiés le 3 mai de la date du procès, les avocats de l’ex-chef d’Etat-major et ex-conseiller du président Denis Sassou Nguesso ont annoncé les couleurs du procès dans un communiqué qu’ils ont rendu public sur les réseaux sociaux.

« Les avocats du Général Jean Marie Michel MOKOKO ont découvert avec stupéfaction hier, alors que l’arrêt de la cour suprême du 30 avril 2018 renvoyant ce dernier devant la cour criminelle ne leur a même pas été communiqué, que le procès de leur client était prévu pour le lundi 7 mai 2018.» Pouvait-on lire d’entrée…

« Comme cela a été le cas à de nombreuses reprises dans cette procédure, aucune convocation ne leur avait été adressée et ce n’est qu’au détour de la consultation du rôle de l’audience qu’ils ont eu connaissance de cette date. Le mépris des droits de la défense aura donc été total, jusqu’au dernier acte de la parodie de procédure judiciaire initiée contre l’ancien candidat à la présidentielle de 2016.»

Comme on pouvait s’y attendre, les avocats se sont montrés ferme dans l’attitude à adopter pendant le procès : « conformément à la décision du Général Jean Marie Michel MOKOKO de ne pas donner crédit à un règlement de compte politique maquillé en procédure judiciaire, ses conseils du Barreau de Brazzaville ne prendront pas la parole à l’audience et ceux du Barreau de Paris ne s’y rendront pas.»

Ils précisent enfin attendre sereinement les décisions des instances internationales qui ont été saisies.

 

La Nation rend hommage à André Obami Itou

Denis Sassou N’Guesso, ainsi que les corps constitués ont salué  la mémoire de l’ancien président du Sénat pendant ses obsèques à Brazzaville.

La nation congolaise a rendu ce 3 mai un dernier hommage à André Obami, l’ancien président du Sénat décédé le 23 avril dernier. Denis Sassou N’Guesso et les corps constitués ont pris part aux obsèques du dignitaire à Brazzaville.

Musique funèbre, dépôt de gerbes de fleurs ont réconforté la famille du défunt durement éprouvée. L’oraison funèbre lue pour la circonstance par le président de la Commission défense et sécurité du Sénat retrace le brillant parcours d’un patriote qui a consacré sa vie au service de la nation.

La vie d’André Obami Itou « a été caractérisée par un parcours administratif, politique, parlementaire, sportif et associatifIl a été une des grandes figures politiques que notre pays a connues », a déclaré Gabriel Zambila.

Né en 1940 à Eponé, district de Gamboma, dans le département des Plateaux, André Obami Itou a brièvement exercé le métier d’enseignant avant de s’engager dans l’administration.

Le général Dabira devant la barre le 15 mai

Le chronogramme des audiences publié par la cour d’appel de Brazzaville siégeant actuellement en session criminelle indique que le général comparaîtra le 15 mai.

Tout comme Jean Michel Mokoko, le général Norbert Dabira est désormais fixé sur la date de son procès, il a été formellement notifié. A en croire le tableau des audiences publié par la cour d’appel de Brazzaville qui siège en ce moment en session criminelle, il passera à la barre le 15 mai.

Incarcéré à la Maison d’arrêt de Brazzaville, le général Norbert Dabira est poursuivi pour  »atteinte à la sécurité intérieure de l’État ». Si on s’en tien aux dernières déclarations président Christian Oba, cette annonce n’est pas vraiment une surprise.

Le président de la cour d’appel avait notamment prévenu qu’a l’ouverture de l’actuelle session criminelle de la cour d’appel de Brazzaville, des affaires non inscrites au rôle pouvaient bien y être portées, selon qu’en édictait l’instruction.

Jean Marie Michel Mokoko informé de la date de son procès

Le candidat malheureux à la dernière présidentielle s’est présenté devant le juge ce 3 mai accompagné de ses deux avocats. Il comparaîtra le le 7 mai !

C’est désormais un secret de polichinelle, la date effective du procès du  général Jean Marie Michel Mokoko est officielle. En compagnie de ses deux avocats, l’ancien candidat à la présidentielle qui s’est présenté ce 3 mai devant le juge a formellement été notifié.

Il leur a été signifié l’ordonnance de clôture qui constate l’achèvement de la procédure d’instruction et renvoie l’affaire devant la cour d’appel siégeant actuellement en sa session criminelle, afin qu’elle soit jugée.

Jean Mokoko qui comparaîtra le 7 mai a aussi été notifié des charges qui pèsent contre lui. Notamment atteinte à la sûreté intérieure de l’État, détention illégale d’armes et munitions de guerre.