La route reliant Brazzaville à N’Djamena va bientôt voir le jour

Ce projet de 1 200 Km a été examiné, le 8 mai à Brazzaville, au cours d’une séance de travail entre le gouvernement congolais et une délégation de la Banque africaine de développement (BAD).

La route reliant Brazzaville à Ndjamena (Tchad) passera par la République Démocratique du Congo, le projet a été pensé dans le  cadre de l’intégration sous-régionale. A en croire les résolutions des échanges entre le le gouvernement congolais et une délégation de la Banque africaine de développement (BAD), cette route sera appelée « Corridor treize ».

L’autre point à l’ordre du jour était le projet de construction du pont route-rail sur le fleuve Congo, reliant Brazzaville et Kinshasa, les deux capitales les plus rapprochées du monde. Les experts de la BAD, de la CEEAC et des ministres représentant le Congo ont décidé de confier la suite du projet au fonds Africa 50 qui est un fonds stratégique pour l’Afrique. Notons que pour financer l’étude de ce projet, la BAD a accordé deux dons aux deux Etats et à la CEEAC à hauteur de 5 millions d’UC soit environ 8 millions USD.

La délégation congolaise était composée des ministres de l’Aménagement et des Grands travaux, Jean Jacques Bouya, des Finances, Calixte Nganongo, du Plan, Ingrid Olga Ebouka Babackas, de l’Equipement et l’Entretien routier, Emile Ouosso, des Transports et de l’Aviation civile, Philippe Dimou. La délégation de la BAD quant à elle était conduite par Jean Kizito Kabanguka.

Le général Mokoko crache enfin sa part de vérité, mais pas à la barre !

Comme annoncé depuis le début du procès par ses avocats, Jean Michel Mokoko est resté fidèle à sa stratégie devant la barre, le silence ! Toutefois, l’ancien militaire a choisi de s’exprimer via une lettre ce 9 mai depuis sa prison.

C’est dans un style soutenu, digne d’un homme d’Etat que l’ancien militaire s’est exprimé à ses compatriotes et à la communauté internationale. L’ex chef d’Etat Major balaie d’entrée d’un revers de la main toutes les accusations portées contre sa personne.

« Ce n’est pas à la justice que j’ai à faire mais à l’arbitraire. Je me suis heurté à la machine totalitaire. Cette machine, via ses émissaires congolais et ses complices étrangers a essayé en vain de me faire plier en exigeant de moi la reconnaissance des résultats que le monde entier savait avoir été grossièrement truqués. Face à mon refus, la dictature a ensuite entrepris de m’intimider, d’arrêter et de torturer mes compagnons, de dépenser des fortunes avec des consultants et des complices étrangers pour me diaboliser.»

Mokoko va plus loin, il accuse Brazzaville d’avoir ensuite « dépensé des fortunes » pour le « diaboliser » avec « des consultants et complices étrangers » et de « jeter les adversaires politiques en prison pour tenter de masquer l’inexorable descente aux enfers du pays ».

«Après plus de quarante ans d’une carrière militaire sans tache, au service du peuple congolais, et au terme de deux ans de prison, il ne me reste que mon honneur dont je n’ai pas l’intention de faire offrande à ce régime. » Conclu t-il. Pour rappel, c’est la deuxième fois depuis son arrestation en juin 2016 que Jean-Marie Michel Mokoko écrit une lettre en prison. La première en mars dernier, était adressée au doyen des juges d’instruction.

 

Le contenu de la vidéo du « coup d’état », les détails des accusations qui accablent Mokoko

Au troisième jour des audiences du procès du général Jean Michel Mokoko, on en sait désormais un peu plus sur le contenu de la vidéo du « coup d’Etat » qui l’accable. Mais aussi, les détail sur les faisceaux d’accusations qui pèsent sur lui.

La mission du procureur est claire, démontrer que la candidature du général Mokoko n’était qu’un prétexte pour « prendre le pouvoir par la force ». Dans cet exercice qui est loin d’être un long fleuve tranquille, la vidéo du « coup d’Etat » attribuée au candidat malheureux à la dernière présidentielle a été diffusée ce mardi 8 mai au tribunal.

On y voit notamment le général Mokoko, face caméra, répéter un hypothétique discours à la nation en cas de prise de pouvoir. A l’époque le candidat à la présidentielle avait parlé d’un « piège ». Il persiste d’ailleurs à maintenir cette version lors de ce procès où il est accusé d’atteinte à la sûreté de l’Etat.

D’autre part, l’ex chef d’Etats Major est accusé en 2006-2007 noué des contacts avec des « mercenaires », en France et en Côte d’Ivoire. Plus surprenant, RFI rapporte qu’une commission rogatoire au Gabon aurait révélé, selon l’accusation, qu’au moment de la présidentielle de 2016, trois Français, présentés eux aussi comme des « mercenaires », mais absents du procès, auraient été positionnés à Libreville, pour préparer un « assaut sur Brazzaville ». L’accusation évoque des conversations qui auraient été interceptées par les services secrets entre ces mercenaires et le général Mokoko, mais aussi le pasteur Ntumi. Cependant, aucune preuve en ce sens n’a encore été présentée au procès.

Enfin, il y a l’épineuse question des armes et munitions qui auraient été retrouvées au domicile de l’accusé, ce que des témoins présents lors des perquisitions ont nié. On parle « d’onze fusils d’assaut, treize grenades,  trois caisses de munition, des portes-ceinture avec grenade, et vingt chargeurs garnis » soit « plus » assure l’accusation que ce qui est autorisé même pour un général.

Cet arsenal apporté à la barre par les gendarmes lors du procès n’a laissé qu’un sourire moqueur au général qui a décidé d’invoquer le silence.

 

Coup dur, nouveau décès dans le clan du général Jean Michel Mokoko

Jean Michel Mokoko qui comparait ce 9 mai pour la troisième audience de son procès a reçu une mauvaise nouvelle. L’un de ses avocats a perdu sa maman.

Maître Eric Yvon Ibouanga, avocat de Jean Michel MOKOKO ne s’est pas rendu au tribunal ce matin pour la défense de son client. L’avocat de l’ex-chef d’Etat-major et ex-conseiller du président Denis Sassou Nguesso a perdu ce 9 mai sa maman à pointe Noire.

Un nouveau décès en moins d’une semaine qui vient frapper le clan du candidat malheureux à la dernière présidentielle accusé d’atteinte à la sûreté de l’Etat. Précisons qu’il y a déjà 5 jours, Mokoko en personne perdait sa sœur Marie Madeleine MOKOKO. Son porte parole avait d’ailleurs déploré le refus de la justice de laisser le général se rendre à ce triste événement familial.

Pour l’instant, le procès suit son cours malgré la volonté de Jean Michel Mokoko d’adopter sa position de mutisme. La troisième audience vient de débuter, Guy Blanchard OKOÏ, le chef d’État-major de l’armée sera notamment entendu.

 

Denis Sassou N’Guesso en séjour de travail à Oyo, futur remaniement ministériel ?

Denis Sassou N’Guesso, le président du Congo Brazzaville a officiellement quitté Brazzaville ce mardi 8 mai pour un séjour de travail à Oyo. Un déplacement qui suscite les interrogations…

Depuis le départ de Denis Sassou N’guesso ce mardi 8 mai à Oyo pour un séjour de travail, les rumeurs vont bon train au Congo Brazzaville. Selon les Ehos du Congo, l’hypothèse d’un futur remaniement ministériel circule au sein des rédactions et même dans les couloirs des ministères.

A en croire le média qui affirme puiser les infos de bonnes sources, Clément Mouamba, le premier ministre qui ralliera Oyo en fin de semaine planchera à l’évidence avec le Président de la République sur la mouture de la prochaine équipe qui composera le futur gouvernement.

Aussi, si on s’en tient à certaines indiscrétions lâchées dans le sérail, l’architecture du futur gouvernement est déjà prédéfinie, la diaspora y aura sa place. Là également, des noms circulent déjà. Même si Denis Sassou Nguesso ne laisse pour l’instant rien transparaître sur son agenda secret, son retour risque de réserver beaucoup de surprises.

Procès de Jean Mokoko, le témoin clé toujours absent dans la salle d’audience !

Présenté depuis le début de l’affaire comme la principale pièce du puzzle dans le procès du général Mokoko, maître Tony Gilbert Moudilou ne s’est toujours pas présenté dans la salle d’audience. Il fait désormais l’objet de toutes les attentions.

Aux dernières nouvelles, maître Tony Gilbert Moudilou est toujours à Paris, il est pourtant attendu à Brazzaville afin d’être entendu. Il faut dire que l’avocat a été cité comme coaccusé, dans la lettre de renvoi, à l’ouverture du procès de l’ex chef d’Etat Major Jean Michel Mokoko.

Le rôle réel de Tony Moudilou dans le « coup d’Etat  » attribué au général Mokoko parait les plus troubles. Surtout qu’il serait au cœur de l’enregistrement vidéo présenté ce 8 mai par la cour lors de la deuxième audience de comparution de l’ex candidat à la présidentielle. Sa présence dans le procès est plus que capitale !  Jean Michel Mokoko avait d’ailleurs souligné à la cour la gravité de cette grosse absence ainsi que des 6 autres accusés appelés à comparaître avant de se fondre dans un mutisme total.

Personnage sulfureux de la diaspora congolaise, Tony Moudilou s’était autoproclamé en 2009 « premier ministre du gouvernement congolais en exil », publiant par la suite une équipe gouvernementale avec des attributions bien définies. A en croire les soutiens de Mokoko, ces événements troubles menés par Moudilou en 2009 coïncide avec l’enregistrement de la vidéo du coup d’Etat dont le général « piégé » est accusé.

Précisons que cette vidéo est la principale pièce à conviction de la tentative de renversement des institutions, « décidées » par le général Mokoko, avec l’appui des mercenaires étrangers dont Tony Gilbert Moudilou serait le principal intermédiaire.

 

Trois cent cinquante musulmans congolais s’envoleront pour la Mecque

L’annonce a été faite ce 7 mai par à Brazzaville, par le vice-président du Conseil supérieur islamique du Congo (CSIC) et directeur national de la presse islamique, El Hadj Youssouf Ngolo.

Ils seront Trois cent cinquante, les musulmans congolais qui prendront part cette année au pèlerinage à la Mecque, l’information a été confirmé par le CSIC. Le quota a été arrêté par le comité national de pèlerinage mis en place par le CSIC qui a statué sur les contributions. Pour cette édition, il faudra débourser 2 700 000 francs CFA pour le grand pèlerinage et à 1 600 000 francs CFA le petit pèlerinage.

Ces montants fixés par le comité sont justifiés par les prestations comme le transport, la nutrition, l’hébergement, l’eau, l’électricité et le carburant. « Nous essayons de tout mettre en œuvre pour que toutes les formalités soient remplies au bénéfice des pèlerins. L’ambassade de l’Arabie saoudite qui est au Gabon a juridiction sur quatre ou cinq pays africains dont le Congo. Nous allons parfois prendre nos visas au Gabon. En prélude à ce grand rassemblement, le comité national de pèlerinage mis en place par le Conseil supérieur islamique du Congo avait statué sur les prix », a indiqué El Hadj Youssouf Ngolo.

Pour rappel, le pèlerinage à la Mecque est l’un des cinq piliers de l’islam, obligatoire à tout musulman, au moins une fois dans sa vie, s’il dispose des moyens financiers.

Deuxième audience de Jean Michel Mokoko, la vidéo du « coup d’Etat » diffusée

Pour la deuxième fois de la semaine, Jean Michel Mokoko était face à la justice du Congo Brazzaville. Malgré son choix d’invoquer le silence, les magistrats ont poursuivi le procès en diffusant la vidéo du coup d’Etat dont-il est principalement accusé.

C’était une nouvelle fois jour de procès majeur à Brazzaville, Jean Michel Mokoko passait pour la seconde fois de la semaine devant les juges. Comme lors de la première audience, L’ex chef d’Etat Major a refusé formellement de parler. Il a invoqué une fois de plus sa position de dignitaire de la république.

Cette attitude n’a pas empêché la cour de poursuivre le procès. A en croire Brazza News, les magistrats ont décidé de projeter la vidéo du fameux « coup d’état » qui a permis l’établissement des chefs d’accusation « d’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat, détention illégale d’armes et munitions de guerre et incitation au trouble à l’ordre public ».

Une vidéo que les avocats de l’ancien candidat malheureux de la dernière présidentielle ont qualifiée « d’imaginaire ». Le procès ne fait que commencer, les audiences devraient s’étaler sur dix jours !

 

Les employés de la Société nationale des pétroles du Congo décorés

Ils ont reçu leurs distinctions  ce 7 mai, à Brazzaville du colonel Norbert Okiokoutina, grand chancelier des ordres nationaux.

Ils sont une centaine, ces agents de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) ayant reçu des distinctions honorifiques pour travail rendu. La cérémonie de remise de ces distinctions a été patronnée par le colonel Norbert Okiokoutina, grand chancelier des ordres nationaux.

Les médailles remises à ces employés concernent essentiellement l’Ordre du mérite congolais, l’Ordre du dévouement congolais et l’Ordre de la médaille d’honneur. Élevé dans l’Ordre du mérite congolais au grade de commandeur, Maixent Raoul, le directeur général de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) s’est dit honoré par cette décoration, qui est une marque de reconnaissance pour les services rendus à la Nation par lui et ses prédécesseurs.

Le pavillon présidentiel de l’aéroport Ngot-Nzoungou cambriolé !

Les malfaiteurs ont découpé à l’aide d’une disqueuse la porte centrale donnant accès au pavillon présidentiel de l’aéroport. Des objets de valeurs emportés !

Un écran plasma original de « 62 pouce », un décodeur, un carton contenant 18 pièces couverts de luxe, voila le butin emporté ! Dans la nuit du 7 mai, les malfrats non identifiés ont découpé à l’aide d’une disqueuse la porte centrale donnant accès au pavillon présidentiel de l’aéroport. Saisi, la police judiciaire a ouvert une enquête.

Pour rappel, l’aéroport Ngot- Nzoungou rénové a été inauguré en avril 2009 par le président congolais, Denis Sassou Nguesso dans la cadre de la « municipalisation accélérée ». La piste d’atterrissage aménagée en 1953 était encore en terre. Elle a ainsi été bitumée, allongée de 400 m et équipée de balisages pour les arrivées nocturnes. L’aérogare présente un bon niveau de confort.