Denis Sassou Nguesso de retour à Brazzaville après un séjour de travail à Oyo

Après un séjour de travail de plusieurs jours à OYo, le président Denis Sassou Nguesso a regagné Brazzaville ce 19 mai.

Denis Sassou Nguesso a regagné Brazzaville ce samedi 19 mai Brazzaville la capitale politique du Congo après une visite de travail de 10 jours à Oyo. Durant ce séjour de travail en compagnie du premier ministre Clément Mouamba, le chef de l’Etat a notamment visité plusieurs services de l’Hôpital d’Owando question de prendre connaissance du fonctionnement et les conditions de travail du personnel soignant de cet important centre hospitalier.

Sassou Nguesso a aussi visité l’école des « Trois présidents » de la capitale départementale de la Cuvette dont la toiture a été emportée par un violent vent. Une autre conséquence de la catastrophe survenue dans cette ville le 4 mai dernier après des fortes pluies diluviennes.

Le président congolais regagne  ainsi Brazzaville au moment où la cour criminelle poursuit les procès des hauts dignitaires du pays. Cette semaine, Jean Martin Mbemba sera jugé par contumace pour des soupçons de « tentative de déstabilisation des institutions congolaises ».

Le gouvernement congolais fait des dons aux sinistrés d’Owando

Les sinistrés de la ville d’Owando ont reçu du 11 au 17 mai des dons du gouvernement Congolais en guise d’assistance.

Les populations d’Owando victime de la grosse pluie diluvienne qui s’est abattu le 4 mai dernier ont reçu l’assistance du gouvernement. Des Produits alimentaires, des ustensiles de première nécessité ainsi que des matériaux de construction constituaient le package de don offert par les autorités aux sinistrés.

Pour plusieurs bénéficiaires, cette assistance gouvernementale leur permettra de retrouver une vie autonome. Il faut dire que beaucoup de personnes avaient abandonnés leurs maisons dont les toits avaient été emportés par la violence des vents pour trouver refuge chez les voisins.

Pour rappel, au lendemain de cette catastrophe, le président Sassou Nguesso en séjour à Oyo s’était rendu à Owando pour prendre connaissance de l’ampleur des dégâts et consoler les sinistrés.

Jean Dominique Okemba envoie un message fort à ses détracteurs

Dans un communiqué déposé au sein de la rédaction de plusieurs médias et relayé sur les réseaux sociaux, le secrétaire général du Conseil de sécurité nationale a mis en garde ses détracteurs contre la diffamation portée sur sa personne. Il nie formellement avoir un jour eu l’intention de faire un coup d’Etat.

Il est enfin sorti de son silence, Jean Dominique Okemba s’est exprimé pour donner sa version des faits face à l’intention de coup d’Etat qu’on lui prête. « Je tiens à signaler que les services dont j’ai la responsabilité n’ont pas été impliqués dans cette affaire tant au niveau de son déclenchement ni par les enregistrements téléphoniques, encore moins au moyen de technique ou équipement que ce soit

Le conseiller spécial auprès du Président Denis Sassou Nguesso a poursuivi son communiqué dans un ton plus dur.  « Comment dans une affaire aussi grave, menée et instruite par les services compétents, mon nom insidieusement cité par le général Nianga Mboula, aprés un simulacre de secret dont le côté mystérieux n’a pas tardé à être dénoué par la cour, suite à l’audition du ministre de l’intérieur cité par Nianga Mboula dont les propos insidieux et accusateur en mon endroit ont été démenti catégoriquement par le ministre et l’accusé Norbert Dabira ridiculisant par conséquent tous ceux qui rêvaient de me voir désigné implicitement comme celui à qui profiterait directement ou indirectement ce crime

Dominique Okemba qui est par ailleurs le neveu du président Sassou a brandi fièrement son caractère d’homme d’honneur, de loyauté et de devoir, incapable de trahir son proche parent Sassou qui l’a élevé depuis son enfance avant de lui confier plus tard d’importantes responsabilités auprés de lui. Il a conclu en réitérant son soutient inconditionnel au président.

Ouverture du procès de Jean Martin Mbemba ce mercredi 23 mai

Absent du Congo Brazzaville depuis quelque temps,  Jean Martin Mbemba sera tout de même jugé par contumace. Son procès s’ouvre ce Mercredi 23 mai.

Après le feuilleton judiciaire de l’affaire Norbert Dabira, s’ouvre ce mercredi à Brazzaville le procès de Jean Martin Mbemba. L’avocat en exil en France, sera jugé par contumace pour des soupçons de « tentative de déstabilisation des institutions congolaises » qui pèsent sur lui.

Ce procès fait suite à l’enquête ouverte pour possession d’armes et munitions de guerre par la direction générale de la surveillance du territoire contre l’ancien ministre. Six autres personnes, actuellement en détention à Brazzaville, devront répondre des mêmes chefs d’accusation, dont le colonel Jean-Claude Mbango qui était directeur de la police dans le département du Pool à l’époque.

A en croire la défense, il s’agit d’un procès politique ! Maître Philippe Missamou, un des avocat de Jean Martin Mbemba déplore par exemple que les armes en question n’aient jamais été placées sous scellés. « C’est une parodie de justice comme, d’ailleurs, Monsieur Sassou en a l’habitude. Voilà, il a décidé aujourd’hui de régler des comptes à un certain nombre de personnes qu’il considère comme…  un obstacle, certainement, à son règne. A la vérité, je n’attends rien de ce procès. Parce que, on peut attendre quelque chose d’un procès, lorsqu’on estime que de ce procès sortira, au fond, la vérité. Or, ce dossier ou le dossier de l’accusation, n’est que pur mensonge. Et donc, la sentence qui sera rendue est aussi mensonge. Voilà. Donc, je n’attends rien de ce procès ». A déclaré l’avocat au micro de RFI

Pour rappel, Jean-Martin Mbemba est un ancien ministre de la Justice, ancien Garde des Sceaux et ex-président de la Commission nationale des droits de l’homme.

Protestation des employés de DMC-Iron EXXARO contre le licenciement de leurs collègues

Ils ont fait entendre leurs voix ce mercredi 16 mai devant les locaux de DMC-Iron EXXARO suite au licenciement de leurs collègues. Une autre manifestation grandeur nature prévu ce vendredi.

Les salariés de DMC-Iron EXXARO sont décidés à soutenir leurs 3 collègues licencier par la direction générale de l’entreprise pour des faits encore flous. Ils ont montré leur mécontentement en manifestant ce mercredi devant leur structure à Mayoko dans le Niari (sud). Ils ont d’ailleurs prévu de remettre ça ce vendredi.

A en croire les grévistes, il a été reproché aux salariés licenciés d’avoir insulté les responsables de la société mais en réalité, selon eux, ils ont payé de « mauvaises relations » dans l’entreprise et leur engagement syndical. Il s’agit notamment de Sylvain Nzoumou, Tite Brangon Surdira Bouzonga et Grace Nzinou. « Tous des responsables de familles ! » précise une source.

Les employés qui manifestent précisent que la note qui renvoie leurs collègues ne mentionne exactement pas ce qui est reproché aux désormais anciens agents de la société minière. Pour l’instant, la direction générale reste sourd face à la manifestation. Les négociations ont accouché d’une souris…

 

Le ministère de la Santé lance un audit sur son patrimoine

Conduit par le cabinet Exco-Cacoges, l’audit a commencé la semaine dernière à Brazzaville, sous la supervision du directeur de cabinet du ministère de la santé.

C’est le résultat de l’une des nombreuses reformes engagées par le ministre de la santé adoptées lors des assises nationales de la santé d’Ewo, en 2016. Un audit sur le patrimoine du ministère a été lancé afin d’améliorer la gouvernance en tant que pilier du renforcement du système de santé. L’opération est exécutée par le cabinet Exco-Cacoges.

 Jacqueline Lydia Mikolo, ministre de tutelle justifie le choix porté sur le cabinet : « Exco-Cacoges se distingue par la perspicacité et la célérité de ses interventions. Voici l’étendue des services attendus de la mission d’inventaires physiques des immobilisations du ministère de la Santé et de la population »

Dans la même lancée, il a été réalisé des missions d’audit financier et de pratique de certaines institutions telles que le Centre hospitalier universitaire de Brazzaville (CHU-B), le Laboratoire national de santé publique, le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) et le Conseil national de lutte contre le sida.

Comme consigne de la haute hiérarchie, il a été demandé à tous les directeurs et chefs de service concernés par cette mission de se rendre disponibles, de transmettre et de communiquer tous les documents et informations jugées nécessaires à l’exécution de cette mission au cabinet en charge de l’audit.

La Fondation Let’s do it lance l’opération ramassage des ordures

L’opération qui a débuté le 17 mai au siège de la fondation s’étend jusqu’à la mairie de Poto-Poto, le troisième arrondissement de Brazzaville.

C’est le long de l’avenue de la Paix que la Fondation Let’s do it a choisie pour lancer son activité qu’elle a baptisé opération de ramassage des ordures. Les membres de la fondation ont retroussé les manches avant de vaillamment  balayer les espaces encombrés. Ils ont surtout ramassé les déchets abandonnés le long de l’avenue en vue de préserver l’environnement de toute pollution.

A en croire Styve Laurent Deamba Assendo président de cette nouvelle association qui s’est implantée au Congo, cette avenue a été choisie pour les raisons de proximité avec le siège de leur association basé à Moungali, dans le quatrième arrondissement.

Il explique la raison de son engagement : « L’appel a été lancé aux jeunes via internet sur les réseaux sociaux. Leur engouement m’a rassuré qu’il existe encore à Brazzaville des jeunes qui acceptent de faire le bénévolat pour leur paysIls ont assaini l’espace pour garantir et maintenir un environnement propice à l’épanouissement de la communauté ».

Aussi, il a attiré l’attention des jeunes congolais qui se livrent à la facilité,  à la dépravation des mœurs qui n’honorent pas la culture africaine en général. « Nous avons besoin de jeunes au sein de l’association pour préserver l’écosystème de toute pollution dans l’intérêt de la communauté. L’action   accomplie ce jour est une activité communautaire, elle n’est au bénéfice de personne » précise t-il.

Précisons que  Let’s do it est une fondation internationale, le siège est basé en Estonie en Europe.

Les cheminots de Dolisie menacent d’entrer en grève !

L’annonce a été faite cette semaine dans un tract publié par le collectif des travailleurs du Chemin de Fer Congo Océan (CFCO).

Ce n’est plus une simple rumeur comme on pouvait l’entendre ces derniers jours dans la ville de Dolisie, la capitale départementale du Niari (sud). Le collectif des travailleurs du chemin de fer du Congo (CFCO) menacent désormais  formellement d’entrer en gréve dans les prochains jours.

Les cheminots ont fait entendre leurs revendications via un tract qu’ils ont publié à l’attention des autorités. A en décrypter le message véhiculé dans le tract, les cheminots de la ville préfecture du Niari réclament entre autres, le paiement du demi-mois de salaire de Janvier 2018 et la démission totale des administrateurs.

Ils précisent surtout qu’en cas de refus de la direction de répondre positivement à leurs revendications, ils entreront en gréve dès la semaine prochaine !

Nianga Mbouala Ngatsé et Norbert Dabira se donnent coup pour coup devant la cour

Le procès du général Norbert Dabira est entré ce 17 mai dans sa troisième phase. Une journée particulièrement marquée par la déposition d’un autre général, Nianga Mbouala Ngatsé, cité en qualité du témoin dans l’affaire. Les deux anciens haut gradés de l’armée congolaise se sont donnés coup pour coup devant les juges.

Comme pourtant prévu ce 17 mai, les scellés n’ont pas pu être ouvert lors du procès de Norbet Dabira accusé d’atteinte à l’intégrité physique du président. Il faut dire que le temps est vite passé pendant l’audience à cause de la déposition d’un témoin capital, le général Nianga Mbouala Ngatsé.

L’ancien commandant de la Garde républicaine (GR) a ouvertement chargé le général Norbert Dabira à qui il a attribué de graves déclarations faites en octobre 2017. « Le président ne s’occupe plus de nous. Nous avons beaucoup souffert dans ce pays. Il donne de l’argent seulement à ses enfants et à ses parents. Il nous faut faire quelque chose : abattre son avion. »

Des accusations qu’a immédiatement réfuté l’ancien inspecteur des armées : « c’est Nianga Mbouala Ngatsé qui cogitait de déposer le président Denis Sassou Nguesso dans sa ville natale d’Oyo. Je l’ai dissuadé en lui disant que l’homme ne se laissera jamais faire. »

A en croire le général Norbert Dabira, il n’a jamais voulu que son collègue Nianga Mbouala Ngatsé dépose le président Denis Sassou Nguesso de peur d’une guerre civile dans le pays. Il dit avoir insisté pour l’en dissuader. Agacé de poser des questions sans obtenir des réponses souhaitées auprès du témoin, un avocat de la défense a simplement conclu : « des deux généraux, personne ne dit la vérité. »

La journée de vendredi s’annonce déterminante avec la suite de la confrontation, tout comme les plaidoiries et les réquisitions.

 

 

 

 

 

Les écrivains congolais en route pour la 9e édition de la Foire transfrontalière de la Cémac

L’événement qui est devenu une tradition annuelle, se tiendra du 27 juin au 7 juillet dans la bourgade de Kyé-Ossi, située à la frontière entre le Cameroun, le Gabon et la Guinée équatoriale.

«Développement durable, intégration régionale, paix et sécurité : enjeux et défis de la libre circulation en zone Cemac », c’est le thème de la 9e édition. Cet événement regroupant les acteurs de développement de tous les pays d’Afrique centrale et d’ailleurs est organisé par par le Réseau des femmes actives de la Cémac (Refac).

La FOTRAC est ouvert aux opérateurs économiques (en particulier les femmes) et aux acteurs au développement (administrations, chambres consulaires, organisations internationales, chancelleries, instituts de recherche…) de tous secteurs d’activités et de tous les pays de la zone Cémac pour l’intégration socio-économique et le développement du continent africain.

Parmi les activités du FOTRAC, on note la visite des villes frontalières, l’ élection Miss intégration Cémac, animations culturelles et artistiques, exposés, sensibilisations, ateliers de formation et autres. Au programme, figure aussi la rencontre des écrivains du Congo (précisément de sa capitale économique Pointe-Noire) avec ceux du Cameroun. Il faut noter que la délégation congolaise attendue à l’événement sera conduite par la direction départementale du livre et de la lecture publique de la ville de Pointe-Noire.