Congo : La nationale 1 dangereusement menacée par un ravin

Le ministre Émile Ouosso a effectué une descente d’inspection sur la «route lourde Brazzaville-Pointe-Noire » menacée par un ravin afin de prendre connaissance de la gravité de la situation.

Le ministre de l’Équipement et de l’entretien routier était ce 4 juin à Malélé pour une visite d’inspection de la nationale 1 fortement en danger. Il faut dire que la «route lourde Brazzaville-Pointe-Noire»,  à quelques encablures du village Malélé dans le Mayombe est dangereusement menacée par un ravin, d’ou l’urgence d’une intervention.

Le premier constat est clair, les ouvrages de canalisation des eaux de ruissellement ont été arrachés par la furie des eaux de pluie. Une déconvenue qui remet en cause la réalisation des travaux qui ont été effectué sur cette route pourtant capitale pour la bonne santé de l’économie. Il faudra plus que jamais tenir compte de la structure géologique des sols ainsi que du relief lors des prochains travaux.

Face à la crise économique qui appauvrit chaque jour les caisses de l’Etat, les travaux ne peuvent pas commencer immédiatement. Les pouvoirs publics ont dans un premier temps sollicité l’apport des exploitants forestiers afin d’effectuer des remblaies devant dans un premier temps préserver la structure de roulement de l’action du ravinement, avant que des travaux plus pointus ne soient engagés par les «Grands travaux».

 

Parlement : 65 députés congolais absents à l’ouverture de la nouvelle session

Lors de l’ouverture de cette troisième session administrative du parlement à Brazzaville, Seuls 86 députés étaient présents, sur les 151 que compte la chambre.

L’affaire de retard des indemnités aux parlementaires continue à polluer l’atmosphère à l’assemblée nationale au Congo Brazzaville. A l’ouverture de troisième session ordinaire administrative, plusieurs députés ont choisi de briller par leurs absences dans l’hémicycle. Seuls 86 députés ont fait preuve de présence !

Si on se réfère à l’actualité du parlement, ces 65 députés ont à l’évidence boudé la session en cours, au motif que l’argent tarde à leur parvenir, notamment celui destiné à leurs descentes parlementaires.  Isidore Mvouba, le président de la chambre s’était d’ailleurs plaint du fait que le non décaissement de ces fonds constituait un handicaps pour ses collègues dans l’exercice de leur mission.

Toutefois, cette raison ne semble pas passer au sein de la société civile. Certains membres n’ont pas hésité à qualifier  cela d’acte incivique. Surtout que le même son de cloche s’est fait entendre au Sénat. Ils étaient 51 sénateurs sur un total de 71 parlementaires, soit 75%, un léger mieux par rapport à la chambre basse.

Education : 14.111 candidats congolais affrontent les épreuves du Bac Technique

Ce mardi 5 juin 2018, 14.111 candidats débutent les épreuves écrites du Baccalauréat technique sur toute l’étendue du territoire national au Congo Brazzaville.

C’est jour d’examen national au Congo, les candidats au Baccalauréat technique affrontent les épreuves écrites ce 5 juin dans leurs différents centres. Selon le ministère ministre de l’Enseignement technique et professionnel 14.111 élèves sont candidats cette année.

Comme les éditions précédentes, le ministre de tutelle a rappelé quelques points essentiels du règlement intérieur de l’examen. Notamment, l’interdiction des calculatrices ou de tout appareil numérique dans la salle d’examen.  « Ne vous laissez pas tromper par des personnes véreuses qui se présenteraient à vous sous prétexte de faciliter votre admission à un examen ou à un concours. Je vous exhorte à compter sur vos propres efforts et non sur une quelconque aide qui viendrait d’une tierce personne. Le ministère sera sans pitié face aux fraudeurs, peu importe qu’ils soient candidats ou surveillants », prévenait Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint Eudes.

Le ministre a surtout appelé les enseignants qui seront les surveillants lors de l’examen à la conscience professionnelle. Rappelant qu’ils ont une lourde mission sur les épaules, former les futurs piliers qui construiront le Congo Brazzaville de demain.

 

La banque mondiale recadre le Congo Brazzaville dans sa politique énergétique

L’institution financière mondiale trouve insuffisant les investissements réalisés par le Congo Brazzaville dans le secteur de l’énergie.

La Banque Mondiale a apporté des appréciations concernant la politique énergétique du Congo Brazzaville qui tarde à répondre aux attentes des populations. Selon l’institution, les investissements réalisés par le Congo-Brazzaville dans son secteur électrique doivent augmenter. Entre 2006 et 2013, le pays n’a injecté qu’environ 1,2 million $ dans le secteur.

« L’essentiel des investissements depuis 2006 a été financé sur ressources externes en dehors de toute politique énergétique définie.»,déplore la banque mondiale. Un contexte qui rend difficile la coordination des interventions des partenaires extérieurs et l’évaluation des impacts de ces actions.

En dépit de l’augmentation de sa capacité de production, 35% de ces installations ne sont toujours pas opérationnelles. Aussi, la faiblesse des investissements ne favorisent pas la bonne maintenance des infrastructures. En outre, les coûts d’exploitation et de maintenance dépassent les recettes de la Société nationale d’électricité, ce qui alimente le cercle vicieux du déficit aussi bien financier qu’électrique.

Pour rappel, on Congo Brazzaville, une personne consomme en moyenne 110 kWh contre une moyenne africaine de 488 kWh.

 

Le Congo et la RCA signent une convention dans le secteur des transport

L’accord a été paraphé le 30 mai dernier entre le ministre congolais des transports, de l’aviation civile et son homologue centrafricain.

Fidéle Dimou, le ministre Congolais des transport, de l’aviation civile et de la marine marchande vient de signer une convention avec la RCA. L’accord fait suite au mémorandum d’entente visant l’actualisation du cadre juridique dans le secteur du transport de surface.

L’objectif de la convention est de faciliter et promouvoir le transit des marchandises entre les deux pays à partir du port autonome de Pointe Noire. Ce transit se fera via le chemin de fer Congo-Océan, le corridor routier par les routes nationales 1 et 2 ainsi que par bateau à partir du fleuve Congo.

Selon les clauses de l’accord, le Congo et la RCA s’engagent à maintenir la liberté de transit à destination ou en provenance de l’un ou l’autre état.  Mais surtout faciliter la circulation au niveau des frontières.  » Nos deux pays sont intimement liés par l’histoire et la géographie. Il faut donc aménager cet espace communautaire pour faciliter la mobilité des biens et des services  » a déclaré le ministre centrafricain Théodore Jousso.

Congo : le président de l’Assemblée Nationale se plaint des indemnités non perçues

Isidore Mvouba a fait part de ses inquiétudes devant ses confrères lors de l’ouverture de la troisième session ordinaire administrative, le 2 juin dernier à Brazzaville.

Le président de l’Assemblée Nationale Congolaise a réagit concernant le retard des indemnités des députés prévues pour effectuer les missions à la base. Une situation qui perdure et freine le travail des parlementaires à la base.

Il faut dire que le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, à l’issue de chaque session parlementaire, des fonds sont alloués aux députés afin qu’ils aillent rendre compte à leurs mandants des lois votées. Malheureusement, deux sessions après le début de la magistrature aucun fond n’a encore été débloqué par le gouvernement pour cette cause.

« Je sais combien le fait que vous ne recevez pas les frais de descentes parlementaires vous préoccupe au plus haut point. Cette situation qui coupe les députés que nous sommes de nos mandants est lourde de conséquences. Nous avons eu à attirer l’attention du Premier ministre sur cette question, afin de plaider notre cause auprès du président de la République » a affirmé le président de l’assemblée devant les parlementaires.

 

 

 

 

 

Sport : les Diables Rouges poursuivent sereinement leur stage en France

Les Diables Rouges du Congo Brazzaville ont commencé un stage de mise au vert jeudi 29 mai en France sur la supervision du nouveau coach brésilien Valdo.

Les Diables Rouges du Congo Brazzaville poursuivent sereinement leur stage en France sous la coordination du nouveau staff technique de la sélection. Pour cette première mise  au vert, le nouveau coach Valdo De Oliviera a convoqué  15 joueurs locaux.

Cependant, seuls 12 joueurs locaux ont pu avoir leurs visas. Jaures Ngombé du Grupo Desportivo Sagrada Esperança  d’Angola, Carof Bakoua et Cabwey Kivutuka n’ont pas réussit à avoir de visa pour rejoindre la France. Toutefois, en plus des joueurs locaux, quelques joueurs professionnels convoqués par le brésilien ont rejoint le groupe. Si on s’en tient aux images diffusées par Télé Congo, les joueurs travaillent plutôt bien et vivent une belle ambiance.

Pour rappel ce stage entre dans le cadre des journées FiFa, réservées aux matchs entre les différentes sélections nationales du monde. Le match amicale qui devait opposé le Congo Brazzaville à la Côte d’Ivoire ce 6 juin a été annulé par la Fédération Ivoirienne de Football. En dépit de l’annulation du match, l’objectif  majeur de la Fédération Congolaise de Football dans ce stage est désormais de créer une véritable cohésion entre les joueurs et le nouveau staff.

Partenariat : 12 artisans congolais en route pour un stage en Chine

Les heureux bénéficiaires viennent de quitter Brazzaville pour le pays du soleil levant pour un stage de perfectionnement de 3 mois.

Sélectionnés par le ministère des Petites et Moyennes Entreprises, de l’artisanat et du secteur informel,12 artisans Congolais se sont envolés pour la Chine. En effet, ces techniciens effectueront un stage de perfectionnement de 3 mois au sein des grandes enseignes chinoise de mode artisanale.

Ils seront spécifiquement formés sur les techniques de la haute broderie avec pour objectif maîtriser les rouages et les petits secrets de cette discipline qualifiée le plus souvent de complexe. Avant leur départ, les 12 artisans ont reçu les conseils de leur ministre de tutelle afin de mieux conduire leur mission.

Pour la ministre Yvone Adélaide Mougany, il est question pour ces « ambassadeurs » du Congo Brazzaville de faire preuve dévouement, d’assiduité tout au long de ce stage. Le but c’est surtout de ramener ce savoir-faire et le mettre au service du Congo.

Pour rappel, cette initiative entre dans le cadre du partenariat entre la Chine et le Congo Brazzaville. Le partenariat sino-congolais s’est intensifié depuis 2007, année où les investissements chinois ont dépassé les 200 millions d’euros. En échange, la Chine bénéficie de plus en plus de l’exploitation des ressources en matières premières du Congo.

Congo Brazzaville : dix ans de prison pour Jean-Martin Mbemba

La cour de justice congolaise a rendu son verdict concernant l’affaire Jean-Martin Mbemba ce premier vendredi du mois de juin 2018. L’ancien ministre écope de dix ans de prison !

Jugé depuis le 23 mai pour atteinte à la sécurité intérieure de l’État, Martin Mbemba a été condamné ce 1er juin à 10 ans de réclusion criminelle. La sentence est tombée très tard dans la nuit, aux environs de 23h30. Deux autres co-accusés jugés eux aussi par contumace écopent de la même peine.

Le colonel de police Jean-Claude Mbango ainsi que quatre autres accusés qui ont comparu devant la cour pour vol qualifié sont condamné à 5 ans et deux mois d’emprisonnement chacun. Toutefois, ils devraient bientôt recouvrer leur liberté, car ils sont détenus depuis 2013, ils ont presque purgé leur peine.

Une décision qui convient à l’avocat des co-accusés bientôt en liberté. Maître Thomas Djolani s’est confié à la presse après le verdict : « La cour n’a pas voulu rater cette occasion pour redorer le blason de la justice de notre pays, parce qu’en réalité la balance qui symbolise la justice est un symbole très significatif, un symbole très important qui doit interpeller tout juriste de bonne foi. Cette décision, croyez-moi, ce ne sont pas seulement les clients qui ont gagné, mais c’est aussi la République » a-t-il précisé.

La balle est désormais dans le camp de tous les accusés qui ont selon la loi trois jours pour se pouvoir en cassation.

 

Des professionnels de la santé publique réunis à Pointe-Noire

Ces professionnels ont participé du 30 au 31 mai à Pointe Noire aux premières journées des sciences infirmières.

Pointe Noire, la capitale économique du Congo a accueilli ce 30 mai  les premières journées des sciences infirmières, ouvertes par Florent Balandamio. L’objectif du directeur de cabinet de la ministre de la Santé et de la Population était de permettre à l’ensemble des praticiens de réfléchir sur l’amélioration de leurs performances.

Pendant deux jours, les infirmiers et infirmière du Congo Brazzaville ont discuté de leur vision actuelle et future, en vue d’un meilleur avenir de la profession.  Les échanges ont permis de définir des pistes de solutions et d’actions, sur la base des communications faites à cette occasion.

Les sujets tels que le droit des malades, l’accueil en milieu hospitalier, le rôle de l’infirmier, l’organisation de la prise en charge, la création d’un cabinet des soins infirmiers, le rôle des associations des infirmiers dans la promotion de la profession infirmière ont été abordés par les panélistes.

Florent Balandamio a encouragé les infirmiers, tout en leur indiquant que la santé publique demeure une priorité pour le gouvernement Congolais.