Brazzaville : la police met la main sur un escot opérant sous le nom de Jean-Denis Sassou

Un homme se faisant passer pour Jean Denis Sassou-N’Guesso a été appréhendé par les services de Police pour usurpation d’identité, faux et usage de faux.

L’homme avait un garde du corps pour faire enfant de chef d’État et flouer ainsi les potentiels suspicieux. « Jean Denis sassou Nguesso » et son « garde du corps » ont été appréhendés par la police pour escroquerie.

Le soi-disant « fils de président qui se passait pour le PDG d’une entreprise imaginaire avait également un complice ouest africain, dénommé Silla Tidiane. Celui-ci l’avait introduit dans sa communauté pour faciliter les « affaires ».

Le pseudo Jean Denis aurait bénéficié de grosses sommes d’argent en échange des gros marchés et des privilèges imaginaires. Couvert par son patronyme, aucune des personnes escroquées n’osait le poursuivre.

L’enquête déterminera le montant du préjudice subi par les victimes du pseudo Jean Denis Sassou N’Guesso, même si d’aucuns pensent que dans ce qui apparait être une escroquerie en bande organisée, outre les complices appréhendés, la police se doit également d’arrêter son coiffeur qui l’aurait  »sosifié » à la perfection, ce qui ne serait pas sans arrières pensées sur l’usage de cette prouesse capillaire.

Congo : première visite d’État du président Félix Tshiseked à Brazza

Le chef de l’Etat congolais Denis Sassou N’Guesso a accueilli son homologue de la RDC, Félix Tshisekedi à l’aéroport Ma-Maya de Brazzaville, jeudi après-midi.

Le président Tsisekedi effectue en terre congolaise, une visite officielle de 48 heures. Exécution des hymnes, revue des corps constitués, l’ambiance était à la solennité.

Après quelques instants de conciliabule au salon d’honneur de Maya-Maya, avec le président Denis Sassou N’Guesso,  les deux chefs d’État ont eu droit à un bain de foule des congolais des deux rives, qui avaient fait en grand nombre, le déplacement de Maya-Maya.

Les entretiens entre les deux hommes se sont ensuite poursuivis au Palais du Peuple avec en toile de fond, les questions d’intérêt commun aux deux États, le Congo et la RDC, dont les relations ne souffrent d’aucun nuage.

Dans la soirée, Denis Sassou N’Guesso a offert au Palais du Peuple, un banquet en honneur de son hôte et la délégation qui l’accompagne.

Rappelons que Brazzaville est une étape très importante pour cette première tournée du nouveau président de la RDC Félix Tshisekedi.

Brazzaville et Kinshasa, les deux capitales les plus rapprochées au monde, sont condamnées à coopérer, quelles que soient les humeurs des acteurs politiques.

Dolisie : un policier agresse violemment une fillette de 3ans

Thomas Yembi, adjudant-chef de Police congolaise a agressé violemment une enfant de 3 ans  mercredi 6 janvier dernier dans la matin, au quartier Bacougni à Dolisie.

Le policier a frappé l’enfant contre un arbre avant de tenter de se fondre dans la nature. Il a été vite maîtrisé par les riverains

Des policiers dépêchés sur le terrain pour faire le constat ont affirmé que leur collègue « souffre depuis plusieurs mois des troubles mentaux ».

La vie de l’enfant qui a été évacué d’urgence à l’hôpital général de Dolisie n’est pas en danger.

Les parents de l’enfant ont pris l’engagement de porter plainte pour que justice soit faite.

Le président Félix Tshisékedi attendu à Brazzaville, ce jeudi 7 février 2019

Une dizaine de jours après sa prestation de serment, le nouveau président de la RDC, Félix  Tshisekedi  est attendu à Brazzaville, ce 7 février pour une visite officielle.

Au cours de son séjour, le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo aura des entretiens en tête à tête avec son homologue congolais Denis Sassou N’Guesso.

Brazzaville est la troisième étape d’une tournée que le président Tshisekedi a entamé le mardi 05 février par l’Angola et le Kenya. Le nouveau chef de l’État congolais vient à Brazzaville pour renforcer la coopération et dynamiser les liens séculaires d’amitié et de fraternité qui existent entre les deux pays voisins ayant les capitales les plus proches au monde.

Ce tête à tête avec son hôte, ne manqueront pas d’évoquer la coopération bilatérale entre les deux pays, ainsi que la situation de paix et de sécurité dans leurs deux pays et dans la sous-région d’Afrique centrale.

Au-delà de ces aspects diplomatiques, le nouveau président de la RDC ne manquera de puiser à la source de l’expérience de son homologue dans la gestion des affaires publiques. Denis Sassou N’Guesso, comme on le sait, a joué un rôle éminemment dans la recherche des voies et moyens pour une sortie de crise en RDC.

Facilitateur dans cette crise, le chef de l’État congolais a reçu plusieurs acteurs politiques et de la société civile de la RD Congo, aussi bien à Brazzaville qu’à Kinshasa pour trouver une issue pacifique à la crise qui a prévalu avant les élections du 30 décembre 2018

SNE : la cité capitale congolaise est complètement plongée dans le noir

Brazzaville, la capitale congolaise, est plongée ce mercredi soir dans le noir. Les populations font recours aux lampes torches, bougies et autres pour s’éclairer.

Pour le moment, les responsables de la Société Nationale d’Électricité (SNE) n’ont fourni aucune explication à cette coupure générale d’électricité.

Emploi: des jeunes congolais misent sur l’artisanat

A Kinskala, de nombreux jeunes s’affairent tous les jours aux travaux de vannerie. Certains dans des ateliers et d’autres sous l’ombre d’un manguier à ciel ouvert.

Chaque matin, on aperçoit ces jeunes vanniers entrain de déballer leurs sacs à outils : petits couteaux, tenailles, scie à métaux, marteaux, teinture, des bouteilles d’eau…

Ils sont plusieurs vanniers à travailler à Kinkala, la ville préfecture du Pool (sud). Ils se sont regroupés à des endroits différents. Chacun exerce dans son coin et gère sa propre marchandise.

«Nous nous sommes regroupés ici parce que nous n’avons pas les moyens d’avoir chacun un espace de travail. Ici, nous cotisons pour payer l’espace mais chacun vend pour son propre compte», a confié Olivier Samba l’un des vanniers. «Ce métier me permet de nourrir ma famille et d’envoyer mes enfants à l’école et j’en suis fier» a-t-il ajouté.

«Nous préférons travailler indépendamment pour être libres. En association, il y a trop de contraintes. Nous voulons être autonomes», a déclaré Sylvain Malonga.

Ces jeunes utilisent le rotin et la liane, la matière première qu’ils achètent en paquet de 8000 FCFA pour la confection des chaises en rotin ou des fauteuils avec table en liane. Les bénéfices varient entre 50% à 80% par paquet.

D’après ces jeunes, un salon en liane qui prend une semaine de fabrication est vendu à plus de 100.000 FCFA, les paniers par contre n’exigent qu’une heure et le prix oscillent entre 1500 et 5000 FCFA.

Coopération : Félix Tshisekedi attendu cet après-midi à Brazzaville

Après l’étape de l’Angola, le président de la République se rend, ce mercredi 6 février 2019, au Kenya.

Le Président congolais Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a quitté ce mercredi 6 février 2019 à 5h54′ le sol angolais pour le Kenya.

A Nairobie, il aura un entretien avec son homologue kenyan, Uhuru Kenyata ; le seul chef d’État africain présent lors de son investiture en tant que 5ème président de la République démocratique du Congo.

Tout comme en Angola, la coopération bilatérale entre la RDC et le Kenya sera au menu de la rencontre entre les deux hommes.
Il sied de signaler que le président de la République arrivera également aujourd’hui dans les après-midi à Brazzaville pour un tête-à-tête avec son homologue Denis Sassou-Nguesso avant de s’envoler ce week-end à Addis-Abeba pour y prononcer son discours de président nouvellement élu ; une tradition des sommets de l’Union africaine.

Urgent : l’honorable Guy Brice Parfait convoqué par le bureau de l’assemblée nationale

L’élu de Goma Tsé-Tsé Guy Brice Parfait Kolelas, leader de l’UDH Yuki a été convoqué lundi 4 février 2019 par le bureau de l’Assemblée nationale congolaise.

La présence du député de Goma Tsé-Tsé dans l’hémicycle, dans les dispositions actuelles, poserait problème. La loi électorale congolaise prévoit qu’en cas de non organisation des élections législatives dans une circonscription, le député de la précédente législature continu de siéger, jusqu’à la tenue des élections partielles.

Cette disposition appliquée dans 8 circonscriptions du département du Pool où les législatives de 2017 n’avaient pu se tenir pour cause de conflits armés ayant entraîné un déplacement massif des populations, serait en train de rattraper le député de Goma Tsé-Tsé, Guy Brice Parfait Kolelas. De plus en plus, sa place dans l’hémicycle poserait problème.

Signalons que Guy Brice Parfait Kolelas siègerait en qualité de député du MCDDI, label de son élection aux précédentes législatives, alors qu’il est désormais à la tête d’une autre formation politique qui a été officiellement reconnue. Une disposition qui débouche sur un vide juridique, à moins de ne revisiter l’histoire tumultueuse du pays.

Pour rappel, aux législative de 2017, les élections s’étaient tenues sur toutes l’étendue du territoire national, à l’exception toutefois des bureaux de vote des districts de : Kindamba, Vinza, Kimba, Mayama, Mindouli, Kinkala district, Bandza Ndounga et Goma-tsétsé.

 

Congo : la ville de Kindamba située à moins de 300 km de Brazzaville est plongée dans le noir depuis 2016

Calvaire dans la ville de Kindamba, il y a déjà 3 ans, cette partie du pays n’est plus illuminée la nuit.

Des sources locales renseignent que, des voleurs ont dérobé les câbles électriques et les puissantes ampoules, qui servaient à éclairer cette localité qui compte 6 380 habitants.  Conséquences,  les activités économiques dans le secteur de vivres frais sont paralysé.

Les mêmes sources informent que, cette situation fait suite aux actes de banditisme perpétrés par les natifs de Kindamba ayant soutenu l’ancien chef de guerre, le pasteur Ntoumi, lors des combats opposant ses éléments (ninjas) à la force loyaliste.

Se trouvant aujourd’hui envahi par les herbes, la ville pose quelques problèmes en termes d’insécurité, surtout lorsqu’il s’agit de partir d’un quartier à un autre la nuit.

Les maisons et autres habitations sont éclairées grâce aux lampes et autres éclairants notamment les panneaux solaires et les groupes électrogènes des particuliers. Une situation qui agace sérieusement les citoyens de la localité, notamment les élèves qui révisent les cours avec des lampes torches.

Congo : Denis Sassou-Nguesso l’homme du 5 févier 1979

Mouvement du 5 février 40 ans déjà.  Une session extraordinaire du Comité Central du Parti Congolais du Travail, mettait un terme au règne du Comité Militaire du Parti  le 5 février 197, au directoire politique provisoire, institué au lendemain de la mort du Président Marien Ngouabi.

À certains de ses dirigeants, notamment le général Jacques Joachim Yombi-Opango, les cadres du PCT reprochent un embourgeoisement illicite au mépris du peuple.

Jusqu’au début de l’année 1979, le Comité militaire du Parti, alors chargé d’organiser les obsèques du président Marien Ngouabi, semble se complaire à la conservation du pouvoir. De nombreux cadres du PCT, au nombre desquels Jean-Pierre Thystère-Tchicaya, Pierre Nzé, Jean-Baptiste Bokamba-Yangouma, Gabriel Oba Apounou, et bien d’autres, dénoncent la destruction du parti orchestrée par les tenants de la « ligne droitière et liquidationniste » caractérisées par une « bourgeoisie bureaucratique compradore ».

Ainsi soutenues, les organisations de masse du PCT (CSC, URFC et UJSC) se saisissent du sujet et réclament la tenue d’une session extraordinaire du Comité central, mis en veilleuse depuis l’institution du CMP.

La réunion s’ouvre le 5 février 1979 dans une ambiance électrique. Le pays tout entier retient son souffle. À l’hôtel de ville de Brazzaville où se tiennent les travaux, selon qu’ils sont favorables à tel ou tel autre camp, des corps de l’armée se font face et se regardent en chiens de faïence, le doigt sur la gâchette.

De partout, à travers le pays, le travail est mis en veilleuse dans les écoles ou les administrations où l’on reste l’oreille collée au poste transistor pour suivre la retransmission de l’ouverture des travaux ainsi que les conclusions qui en découleront.

Le discours d’ouverture du président Yhombi est d’une durée inhabituelle, tant il est presque interminable, et son ton on ne peut plus martial n’est pas pour rassurer. L’angoisse monte, surtout que des danses guerrières auraient été exécutées, signe d’une déflagration annoncée et on redoute une action militaire ouverte. Les membres civils du comité central du PCT prennent Denis Sassou N’Guesso pour bouclier face à la menace armée qui semble peser sur eux.

Dès le premier jour, le président du CMP, Jacques Joachim Yhombi-Opango est mis en minorité. Il est contraint d’accepter la dissolution du CMP et la fin de son mandat à la tête de la République. Sous la contrainte, le président du CMP remet les pleins pouvoir au PCT qui les lui avait cédé, le temps des obsèques du président Marien Ngouabi.

Alors colonel, Denis Sassou N’Guesso est élu Président du Comité préparatoire du troisième congrès extraordinaire du Parti. Le troisième Congrès extraordinaire de mars 1979, confirmera son élection à la tête du Parti et par conséquent à celle de l’État. Il devient ainsi « l’homme du 5 févier 1979 ».