Sécurité : deux tiers des effectifs de l’armée ont déjà quitté le pool

Les choses reviennent progressivement dans l’ordre dans le Pool, une bonne partie des effectifs de l’armée congolaise a quitté la zone de conflit.

L’information a été donnée par le ministre de l’intérieur, à l’en croire, deux tiers des effectifs de l’armée ont quitté la zone en conflit dans le pool. Selon Raymond Zéphirin Mboulou, les étapes importantes ont été franchies en 6 mois. La circulation des marchandises a d’ailleurs repris dans le département du Pool (sud).

Il faut dire qu’en avril dernier, le dernier axe routier qui était encore bloqué a ouvert, ce qui a permis le retour effectif des populations déplacées. La libre circulation des biens et des personnes est désormais garanties. L’accord de paix signé à Kinkala le 23 décembre 2017 a visiblement porté les fruits. L’armée lève donc progressivement le camp…

Le dernier obstacle reste bien sûr le désarmement des ex-combattants estimés à 10 000 personnes. Une étape majeure qu’il faudrait bien franchir un jour si le gouvernement veut garantir une paix totale et définitive.

 

Culture : Les congolais pleurent le musicien Lambert Kabako

L’artiste musicien du groupe Les Bantous de la capitale, est décédé ce 23 juin à l’âge de 70 ans.

La musique congolaise est en deuil, Lambert Kabako l’un des piliers du groupe les Bantou de la capitale a rendu l’âme ce samedi 23 juin à Brazzaville. Celui qui avait atteint les sommets de son art avec son titre d’anthologie  » osala nga nini » est mort au Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville. Une grosse perte qui laisse les nombreux mélomanes congolais orphelins.

C’est en 1972 que Lambert Kabako intègre les Bantous de la capitale. Il se fait partie de la troisième génération en même temps que ses sociétaires Alphonse Ntaloulou ou encore Mpassi Ngongo Mermans. La première génération étant celle des célèbres fondateurs, entre autres, Edo Nganga, Nino Malapet, Jean Serge Essous, Célestin Nkouka Célio.

De son vivant, il considérait son groupe les Bantous de la capitale comme un patrimoine national. Il laisse un lourd héritage culturel derrière lui.

 

Congo : l’opposition parlementaire prépare activement 2021

Un important mémorandum a été signé ce 23 juin par une quinzaine de partis de l’opposition leur permettant de s’unir autour d’un projet fédérateur visant l’alternance en 2021.

Ce samedi 23 juin à Brazzaville, plus de 15 partis politiques de l’opposition congolaise ont signé un mémorandum en vue de préparer l’alternance au Congo. Désigné chef de l’opposition en décembre dernier, Pascal Tsaty Mabiala était à la première loge pour la concrétisation de ce partenariat. Il faut dire que son parti politique, l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS) est suffisamment représenté au parlement.

Il en est de même pour l’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki), disposant également d’élus et dirigé par Guy-Brice Parfait Kolélas. Il explique le sens de son engagement : « Je viens de prendre l’engagement solennel de contribuer à bâtir dans l’unité une opposition constructive qui soit une alternative politique crédible pour notre pays », a-t-il déclaré.

A en croire Pascal Tsaty Mabiala ce mémorandum est un projet fédérateur devant conduire à l’alternance en 2021. « Bien sûr ! On ne fait pas la politique si on ne pense pas à l’alternance démocratique et au pouvoir. Il y a en nous, effectivement, ce sentiment de nous essayer encore en 2021 », a-t-il conclut.

 

Economie : ce que gagne le Congo en tant que nouveau membre de l’OPEP

C’est officiel depuis ce vendredi 22 juin, le Congo Brazzaville est devenu membre de l’OPEP. Une victoire qui offre dorénavant plusieurs avantages au pays que dirige Denis Sassou Nguesso.

La puissance du lobbying diplomatique congolais a finalement porté ses fruits ce vendredi 22 juin à Vienne, le Congo est devenu membre de l’OPEP. Le cartel des pays producteurs de pétrole a validé la candidature soumise par le président Sassou Nguesso et soutenue par le Nigéria et l’Arabie Saoudite.

Le Congo Brazzaville devient ainsi le septième pays africain membre de l’organisation des Pays Exportateurs de Pétrole. Une adhésion qui offre certainement plusieurs avantages au pays qui traverse une crise économique. Tout d’abord, dans son élan à vouloir développer une agriculture à grande échelle sur tout le territoire Congolais, le gouvernement pourrait désormais solliciter l’aide de l’OPEP. L’institution possède en son sein un fond spécial destiné à aider les pays membres dans ce type d’initiative.

Mais surtout, en tant que pays producteur et exportateur du pétrole, le Congo aura désormais son mot à dire ! Il pourra aussi d’ailleurs même peser de son poids sur les décisions, surtout que celles-ci contribuent en général à l’ajustement du prix du baril. Le pays jouira aussi naturellement de l’avantage de solidarité dont bénéficient tous les membres de l’organisation.

Rappelons que l’OPEP est une organisation intergouvernementale fondée à l’issue de la conférence de Bagdad le 14 septembre 1960 par l’Arabie saoudite, le Koweït, l’Irak, l’Iran et le Venezuela. A ce jour, 15 pays sont membres de l’institution : l’Algérie, l’Angola, l’Arabie saoudite, l’Équateur, le Gabon, la Guinée équatoriale, l’Iran, l’Irak, le Koweït, la Libye, le Nigéria, le Qatar, les Émirats arabes unis, le Venezuela et le Congo Brazzaville.

 

Congo : la Banque mondiale financera deux projets dans l’économie et la statistique

L’annonce a été faite par le directeur des opérations de la Banque mondiale en présence des ministres congolais du plan et celui des finances.

Le directeur des opérations de la Banque mondiale a eu une séance de travail ce 20 juin avec les ministres congolais du plan et celui des finances. Au menu des échanges, le financement de deux projets majeurs dans le secteur de l’économie et de la statistique au pays de Denis Sassou Nguesso.

A en croire Christophe Carret, l’institution qu’il représente financera à hauteur de 28 milliards de Francs CFA ses deux secteurs clés au Congo. Il s’agit plus précisément pour la Banque mondiale d’investir dans le social, notamment la santé et l’éducation. Les zones périphériques du pays sont privilégiées.

 » En investissant dans ces différents domaines, cela permet de créer la richesse dans le futur, car la santé et l’éducation sont des facteurs indispensables du développement. Nous choisissons en priorité les zones enclavées parce qu’il ne faudrait pas que lorsque le développement avance, eux restent en arrière » a expliqué Jean Christophe Carret.

Culture : les artistes congolais ont célébré la fête de la musique

Célébrée à l’échelle internationale, la fête de la musique a connu un franc succès ce 21 juin au Congo Brazzaville. Les artistes se sont lâchés…

Créés en 1982 par l’ancien ministre de la culture française Jacques Lang, la fête de la musique a été brillamment célébré dans les 4 coins du Congo. A Brazzaville, l’Institut Français a organisé comme a l’accoutumée une exposition musicale qui a regroupé plusieurs artistes tout genre musical confondu.

Ces artistes ont livré au public venu nombreux une prestation de hautes factures avec des rythmes tels que la rumba, le jazz, mais aussi des sonorités urbaines comme le slam, le rap. Dieudonné Moyongo, le ministre de la culture n’a pas hésité à esquisser quelques pas de danses sur la scène pour encourager avant de rejoindre un autre lieu de célébration à Brazzaville.

Pour cette édition 2018, environ 496 artistes ont presté au Congo Brazzaville. Au total quatre scènes et soixante-seize groupes tradi-modernes, orchestres et individualités ont donné des concerts. Parmi les orchestres qui ont fait sensation, on note sept groupes traditionnels et tradi-modernes, dont Kingoli authentique, Vocal bantu, Amaya, Mbéré Junior, Key kolos ainsi que d’autres groupes bien connus dans le pays.

 

 

Défense : Commémoration de la journée souvenir aux morts des Forces armées Congolaises

La cérémonie de commémoration s’est tenue ce 21 juin à Brazzaville en présence des dignitaires et des militaires retraités.

La force publique congolaise a commémoré ce jeudi 21 juin à Brazzaville la journée du souvenir aux forces armées décédées pour la patrie. Un grand moment de recueillement qui a vu la présence de trois ministres, respectivement de la défense nationale, de l’Intérieur et de la décentralisation et celui dela Culture et des arts.

Y étaient aussi présentes, le chef d’état-major général du haut commandement militaire des FAC et de la police, ainsi que de nombreux anciens militaires. Les gerbes de fleurs ont été déposés sur la stèle aux morts située à quelques encablures du ministère de la Défense nationale.

Un acte symbolique pour exprimer la reconnaissance éternelle de la nation congolaise en l’endroit de ces vaillants soldats qui ont donné de leur vie pour défendre l’honneur du Congo. Pour rappel, le monument dressé en souvenir de ces héros de la nation avait été inauguré le 21 juin 2006. Chaque année, cette tradition est perpétuée…

Diplomatie : l’ambassadeur d’Afrique du Sud fait ses adieux au Congo

M. Richard BALOYI a fait ses adieux lors de sa rencontre avec le premier ministre du Congo Clément Mouamba.

Le premier ministre du Congo Brazzaville a reçu ce 21 juin Richard Baloyi, ambassadeur d’Afrique du Sud au Congo Brazzaville.  Le chef de la diplomatie sud-africaine en terre congolaise venait faire ses adieux à son pays d’accueil après 4 ans et 6 mois de bons et loyaux services.

Au cours de l’échange entre les deux hommes, Clément Mouamba a loué le travail abattu par le diplomate durant son passage. Il s’est notamment félicité des différents accords que le Congo a pu signer avec l’Afrique du Sud, tant sur le plan économique que sur celui des infrastructures.

« Là où l’Afrique du Sud est forte, le Congo Brazzaville doit en tirer profit, là où le Congo est fort, l’Afrique du sud doit en profiter. C’est l’essence même de notre coopération. C’était un réel plaisir de travailler dans ce pays » a confié Richard Baloyi au terme de l’audience.

Pour rappel, l’Afrique a signé une série d’accords avec le Congo Brazzaville sur le plan maritime. Ces accords se résument, entre autres, à  la coopération entre les instituts de formation maritime et le développement des capacités humaines ; la mise en place d’un conseil de transporteurs maritimes et de lignes d’exploitation ; la coopération entre les administrations maritimes sur les fonctions de régulation maritime ; l’identification d’opportunités d’investissements dans la construction et la réparation des bateaux.

Société : Denis Christel Sassou Nguesso fait citoyen d’honneur de Nkayi

L’annonce a été faite par l’administrateur maire Jean-Claude Bameguina au terme du conseil municipal de la ville.

Après avoir donné son nom à l’avenue de la gare dans le premier arrondissement, Denis Christel Sassou Nguesso a été fait citoyen d’honneur de la ville. La décision a été adoptée par l’ensemble des conseillers municipaux de la ville de Nkayi siégeant ce jeudi 21 juin.

 » Cette nomination fait suite à l’engagement de Denis Christel Sassou à œuvrer pour le bien être de notre communauté. Ces actions en faveur de l’éducation, la santé, ont largement aidé nos concitoyens à avancer. Cette nomination est une reconnaissance pour le travail qu’il accomplit au quotidien. J’espère que d’autres villes suivront l’exemple » a indiqué un conseiller municipal de Nkayi.

Président de la Fondation perspectives d’avenir (FPA), le député (PCT) de la circonscription d’Oyo, a engagé via sa fondation un vaste programme d’aide social. Dans la logique de sa vision  » le Congo que nous voulons », il a par exemple distribué plus de 10 000 Kits scolaires dans la cuvette. projet s’inscrivant dans le cadre de l’appui à la promotion et au développement de l’éducation des enfants et des jeunes en vue de leur participation à l’émergence et au développement socio-économique du Congo.

 

Adhésion à l’Opep : le Congo suspendu à la décision qui viendra de Vienne

L’assemblée générale de l’Organisation des pays producteurs et exportateurs de pétrole s’ouvre ce 22 juin à Vienne. Le Congo est candidat à l’adhésion pour faire partie de l’institution…

C’est ce 19 juin que Jean Gakosso, le ministre des affaires étrangères est revenu de Brazzaville après une série de missions de lobbying à l’étranger. Il faut dire que le Congo est en pleine négociation pour intégrer l’Organisation des pays producteurs et exportateurs de pétrole. Une tâche pas facile…

Au menu des débats qui se tiendront ce vendredi 22 juin à Vienne à l’ouverture de l’assemblée générale du cartel qui contrôle le pétrole mondial, sera examinée la candidature du pays que dirige Sassou Nguesso. Les autorités Congolaises auront donc les regards tournés vers l’Autriche pour attendre la décision de ces géants du pétrole que sont l’Algérie, l’Angola, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, l’Équateur, l’Irak, l’Iran, le Koweït, la Libye, le Nigeria, le Qatar, le Venezuela et le Gabon.

« L’Opep est en vérité un club très fermé. Je dirais même un cénacle où ne sont admis que ceux qui ont reçu l’approbation du ciel et de la terre. Il y a de réelles chances pour notre pays d’adhérer à cette organisation parce que nous avons des atouts réels, nous avons un potentiel qui suscite de l’espoir et les partenaires le savent », déclarait le chef de la diplomatie congolaise, le 15 mai dernier, à Abuja. Conscient des enjeux, il a dû jouer toutes les cartes en adoptant les profils de diplomate, avocat et communicant.

Parmi les premiers soutiens du Congo Brazzaville, on peut citer le Nigéria qui est premier producteur africain et onzième au niveau mondial. C’est d’ailleurs à ce sujet que le ministre congolais des affaires étrangères et son collègue des Hydrocarbures, Jean Marc Thystère Tchicaya avaient rencontré le 15 mai dernier le Pr Yemi Osinbadjo San, le vice-président du Nigéria.

Le Congo pourra aussi compter sur la ministre d’Etat des Emirats arabes unis, en charge de la Coopération internationale avec qui les émissaires du Congo s’étaient entretenus, le 17 mai dernier, à Dubaï.