Société : 1297 passeports diplomatiques congolais retirés

Les personnalités en question ont été sommés par Jean-Claude Gakosso de ramener le précieux document au ministère des affaires étrangères du Congo Brazzaville.

Jean-Claude Gakosso, le ministre des affaires étrangères a publié le 19 juin passé une note annulant le passeport diplomatique de prés de 1297  Congolais. Il s’agit notamment des anciens ministres, sénateurs, députés, magistrats, officiers supérieurs, directeurs de banques, retraités de la haute fonction publique. Sont également concernés, certains membres de la famille présidentielle ainsi que des enfants ou conjoints des ministres en exercice.

Concrètement, toutes les personnes concernées par cette liste, devront dorénavant se résoudre à voyager avec un passeport ordinaire. Leurs passeports diplomatiques annulés par décret présidentiel sont désormais frappés de nullité et exposeraient ceux qui continueraient de s’en servir à être puni par la loi. Le ministère des affaires étrangères congolais est chargé de récupérer ces différents passeports.

 

La Fondation Perspectives d’Avenir lance le « Think Tank Horizons »

L’ONG dirigé par Denis Christel Sassou Nguesso a officiellement lancé les activités de son « Think Tank Horizons » ce 6 juillet à Brazzaville.

Bruno Jean Richard, le ministre de l’Enseignement supérieur a présidé ce vendredi 6 juillet la cérémonie de lancement du « Think Tank Horizonsé. Une nouvelle initiative de la fondations perspectives d’avenir que préside Denis Christel Sassou Nguesso. « Capital humain et construction de l’émergence au Congo : état des lieux, défis et perspectives à la lumière des expériences d’ailleurs » était le thème de cette première session.

Une thématique qui épouse la vision du plan de développement des 5 prochaines années adopté par le gouvernement. Le Think Tank ou cercle de réflexion Horizons de la Fondation perspectives d’avenir (FPA) se veut une plate-forme et un lieu de rencontre, d’échanges et de production d’idées.

La leçon inaugurale du Think Tank a été faite par le  conseiller spécial du chef de l’État en charge des questions d’éducation, de la recherche scientifique et de l’innovation technologique, Louis Bakabadio. Le cercle de réflexion est ouvert à tous les congolais et même aux étrangers désireux de réfléchir sur les politiques de développement économique, social du Congo Brazzaville.

Diplomatie : les clauses du mémorandum d’entente signé entre le Congo Brazzaville et la Belgique

Le document a été paraphé par Jean Claude Gakosso et son homologue belge, Didier Reynders, vice-premier ministre et ministre des affaires étrangères et européennes.

Le ministre congolais des affaires extérieures, Jean Claude Gakosso était en visite de travail les 5 et 6 juillet 2018 à Bruxelles, en Belgique. Un séjour qui s’est soldé par la signature d’un mémorandum d’entente qui va désormais régir la coopération entre le Congo et la Belgique.

A en croire le patron de la diplomatie congolaise, la signature de cet acte s’inscrit dans le cadre du renforcement de la consolidation des relations d’amitié et de coopération entre la République du Congo et le Royaume de Belgique. En dehors de la signature du mémorandum, les deux diplomates ont aussi discuté sur la situation sécuritaire dans la sous-région d’Afrique centrale, ainsi que la coopération entre l’Union africaine et l’Union européenne.

Les clauses du mémorandum prévoient les consultations politiques régulières entre les responsables les ministères des deux pays respectifs ayant les affaires étrangères dans leurs attributions. Les questions liées à l’actualité internationale et toutes autres questions d’intérêt commun feront partie des priorités lors des consultations. Le développement la lutte contre le terrorisme, et l’élargissement des relations bilatérales seront aussi au cœur des préoccupations entre les deux états.

Congo : le plan national 2018-2022 adopté en conseil de cabinet

Le Conseil de cabinet a validé ce 6 juillet le Plan national de développement (PND) 2018-2022. Le plan s’articule autour de la mise en œuvre des projets structurants, dans les différents secteurs.

Clément Mouamba et les membre du gouvernement ont validé ce vendredi 6 juillet à Brazzaville le Plan de développement 2018-2022. Le premier point majeur de ce plan concerne la valorisation du capital humain. Un accent particulier a été mis sur l’enseignement et la formation, afin de doter le Congo d’une élite de qualité et en nombre suffisant.

A en croire Anatole Collinet Makosso, ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, il sera notamment question de donner la priorité à la formation et la disponibilité du personnel enseignant en nombre et en qualité. L’objectif est de pouvoir disposer des ressources humaines compétente, capable de former les jeunes congolais à l’excellence.

Ce challenge passe indispensablement par la redéfinition des programmes scolaires, professionnels et universitaires pour la formation d’une élite responsable. L’autre axe tout aussi important du programme concerne les infrastructures de qualité. Le but étant d’offrir aux uns et aux autres des bonnes conditions d’études et de travail. Le gouvernement a insisté sur la diversification de l’économie congolaise avec la mise en avant de l’agriculture, au sens large : l’agro-foresterie, la pêche, l’élevage. À cela s’ajoutent le tourisme et l’industrialisation.

Selon Henri Djombo, ministre d’État en charge de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, ce plan prévoit la mise en place d’une agriculture moderne, productive, exportatrice et compétitive.

France vs Uruguay : Cavani débute sur le banc de touche

Le butteur de l’Uruguay sera bel et bien présent sur la feuille de match pour le quart de finale contre la France. Une bonne nouvelle pour l’équipe de Didier Deschamp…

Fin du suspense, l’attaquant Uruguayen Edison Cavani ne sera pas aligné d’entrée pour le quart de finale contre France ce 6 juillet 2018. Le joueur du Paris Saint Germain ne s’est vraisemblablement pas remis de sa blessure au mollet contracté en fin du match contre le Portugal.

La Fifa a indiqué sur la feuille de match que l’attaquant uruguayen était forfait, alors que la Fédération uruguayenne (AUF) l’avait précédemment fait figurer parmi les remplaçants, sans précision. Le Matador s’est entraîné à part jeudi et son indisponibilité était fortement probable, même si le sélectionneur Oscar Tabarez n’avait pas voulu la dévoiler.

 l’attaquant du PSG est remplacé par Cristhian Stuani, l’expérimenté attaquant (31 ans) de Gérone. Le reste de la composition est classique, avec José Maria Giménez et Diego Godin dans l’axe de la défense et Luis Suarez en attaque.

Programme de santé communautaire : Les populations de Kinkala soignées gratuitement

Des centaines de malades venus des coins et recoins de Kinkala ont bénéficié gratuitement des soins proposés par le programme de santé communautaire initié par Denis Christel Sassou Nguesso.

C’est fait, le programme de santé communautaire de la fondation perspectives d’avenir s’est déployé avec succès à Kinkala. Les populations du pool(Sud) ont reçu gratuitement les soins de toute nature des médecins spécialistes dépêchés pour la cause par le programme.

Il était surtout question de prendre soin des personnes démunies et vulnérables. Les maladies telles que la chirurgie générale, la cardiologie, la chirurgie pédiatrique, l’ORL, l’ophtalmologie, la stomatologie, avec la chirurgie bucco-maxillo-faciale ont été prises en charge.

Il en est de même pour les malade traînant les cas de pédiatrie, de diabétologie, d’hématologie, de parasitologie, de bactériologie, l’immunologie ainsi que l’imagerie à résonance magnétique, comme examen d’appoint, ou encore l’échographie et la radiologie.

«Ce programme de prise en charge médicale ne résulte pas d’une politique de charme à l’endroit des populations. Nous l’avons déployé parce que nous avons identifié des problèmes et nous essayons d’y apporter une solution directe et pratique », a déclaré l’honorable Denis Christel Sassou Nguesso, initiateur du programme.

Précisons que le programme fonctionne en rotation, il a déjà été exécuté dans d’autres régions du Congo Brazzaville.

L’ambassadeur du Venezuela au Congo rencontre la ministre de la santé

Jacqueline Lydia Mikolo a accordé une audience dans son cabinet ministériel à l’ambassadeur du Venezuela au Congo Brazzaville pour discuter des questions de santé.

Norma Borjes, l’ambassadeur du Venezuela au Congo Brazzaville a été reçu ce 5 juillet par la ministre congolaise de la santé. Au menu des échanges, les questions liées à la formation des jeunes congolais dans le secteur médical au Venezuela. Jacqueline Lydia Mikolo a notamment souligné la volonté de son ministère à établi un partenariat gagnant avec l’Etat Vénézuélien allant dans ce sens.

Il faut dire que le Venezuela tout comme le Cuba dispose des meilleurs écoles de formation dans le monde en matière de médecine. C’est cette expertise que le ministère de la santé du Congo veut faire profiter aux jeunes diplômé du pays qui rêvent de faire médecine.

 » Avec madame la ministre, nous avons échangés sur les aspect de formation liées au domaine médicale. Il est important que les jeunes congolais soient bien formés dans ce secteur très sensible afin de revenir prendre soins des population. Le Venezuela peut offrir cette expertise. Nous sommes entrain de voir comment nous allons concrètement le formaliser  » a indiqué Norma Borjes à sa sortie d’audience.

Congo : le sénat pleure le questeur André Ongagna

Foudroyé par une crise cardiaque, le premier secrétaire permanent du bureau politique du PCT est décédé ce 5 juillet en plein vol alors qu’on l’évacuait à Paris.

C’est un jour sombre pour le sénat congolais, son questeur André Ongagna a rendu l’âme ce jeudi 5 juillet lors de son évacuation en France, à Paris. Elu sénateur le 31 août 2017 avec 102 voix sur 109 sous le label du Parti congolais du travail (PCT, parti au pouvoir), dans le département de la Cuvette (nord), André Ongagna était par ailleurs secrétaire du bureau politique du parti au pouvoir.

Ses collègues de la chambre haute pleurent la disparition d’un homme travailleur acharné, disponible qui aimait profondément son pays. André Ongagna avait officiellement intégré le sénat le 12 septembre 2017 à l’occasion de la session inaugurale. Il faisait partie de la génération montante des nouveaux parlementaires.

Congo : le gouvernement traque les boulangers indélicats

Alphonse Claude N’Silou vient de procéder à la fermeture de plusieurs boulangeries à Brazzaville dans le cadre d’un vaste contrôle lancé le 27 juin dernier

Le ministère congolais du commerce, des approvisionnements et de la consommation vient de relancer la traque des Boulangeries insalubres. Il faut dire que le ministre Alphonse Claude N’Silou avait donné un ultimatum aux entreprises de pâtisserie rattrapé par le premier contrôle diligenté le mois passé par l’institution qu’il dirige.

«Je vous ordonne instamment de procéder, sans complaisance, à un contrôle systématique de tous les fabricants de pains et autres produits pâtissiers. Je vous instruis, en outre, de procéder dans l’immédiat après contrôle, à la fermeture de toute boulangerie ou pâtisserie ne respectant pas les normes d’hygiène, de santé et autres conditions de fabrication et de vente de leurs produits » recommandait le ministre à ses collaborateurs dans la note de service qui les mettait en mission.

Ainsi, une dizaine de boulangerie en délicatesse ont été fermés par les agents du ministère. Il leur est principalement reproché de travailler dans les conditions piteuses. On note des pétrins de fortune, des plateaux et fours imbibés de poussière et de saleté, des tables de pétrissage et salles de fermentation envahies de mouches et cafards. Précisons que ces boulangeries sont en majorités tenue par les expatriés.

Au-delà de l’amende qu’ils devront s’acquitter, ils doivent se mettre en conformité pour voir leur commerce autorisé à ouvrir de nouveau.

Candidature de Louise Mushikiwabo à l’OIF : la gauche française s’indigne

Louise Mushikiwabo, ministre des Affaires étrangères du Rwanda, s’est portée candidate à la tête de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). L’annonce de la candidature d’une très proche du président Kagamé, dont les atteintes aux droits humains et aux libertés fondamentales ont été récemment soulignées par un rapport de Reporters Sans Frontières, a entraîné l’indignation d’une partie de la gauche française, Jean-Luc Mélenchon en premier lieu. Le leader de la France Insoumise a, dans une question écrite au Quai d’Orsay, dénoncé, « le décalage entre les valeurs démocratiques, humanistes et francophone promue par l’OIF et le Rwanda ». Tour d’horizon d’une candidature contestée.

Paul Kagamé : un positionnement anglophone revendiqué

L’OIF rassemble 84 Etats francophones, majoritairement africains. Regroupant 900 millions d’habitants, soit 14 % de la population mondiale, l’OIF est chargée de promouvoir l’influence culturelle et linguistique de la France sur les cinq continents mais aussi le dialogue interculturel entre les pays, la démocratie et les droits de l’Homme. Pour une partie de la classe politique française, la candidature de Louise Mushikiwabo, soutenue par Emmanuel Macron et, récemment l’Union Africaine, est un non-sens.

D’abord, le gouvernement de Paul Kagamé a, récemment, adopté une posture très hostile à la francophonie, notamment en promouvant fortement l’anglais, devenu langue officielle du pays en 2013. Plus encore, le Rwanda a intégré le Commonwealth en 2009 et compte énormément sur la Grande-Bretagne pour accélérer son développement économique. Un positionnement politique jugé largement contraire aux valeurs francophones portées par l’OIF.

Rwanda : des atteintes aux droits de l’homme critiquées par les ONG

De même, le gouvernement de Paul Kagamé est accusé de multiplier les atteintes aux droits humains. Réélu systématiquement avec plus de 90 % des voix à chaque scrutin présidentiel, le pouvoir de Paul Kagamé est aussi régulièrement pointé du doigt par les ONG, qui dénoncent un régime dictatorial. Très récemment, Amnesty International et Reporters Sans Frontières ont publié un rapport à charge contre le Président Kagamé. En 2016, le Rwanda était classé 161ème au classement international de la liberté de la presse. Depuis 1996, 8 journalistes auraient ainsi été assassinés, 8 violemment agressés, 11 condamnés à de lourdes peines de prison et plus d’une trentaine forcés à l’exil. Emblématiques, les cas de Jean-Léonard Rugambage, assassiné alors qu’il préparait une enquête sur les services secrets rwandais, ou de Agnès Uwimana, condamnée à 17 ans de prison, avaient ému l’opinion. En octobre dernier, le sous-comité des Nations Unies en charge de la prévention contre la torture avait dû interrompre sa visite au Rwanda à cause des nombreux obstacles imposés par les autorités.

L’Afrique divisée face à la candidature de Louise Mushikiwabo

En Afrique non plus, la candidature de Louise Mushikiwabo ne fait pas l’unanimité. Le soutien de l’Union Africaine ne présage en rien de la décision finale. De même, seule une vingtaine de chefs d’Etat africains étaient présents. Un ratio insuffisant pour supposer d’un soutien général de l’Afrique à la candidature de la ministre rwandaise des Affaires Etrangères.

L’ancien Secrétaire général de la Francophonie et ancien président de la République du Sénégal, Abdou Diouf se serait d’ailleurs indigné du comportement de Louise Mushikiwabo, qui se serait prévalu de son soutien. Un soutien aussitôt rejeté par Abdou Diouf.

Soutenue par la France dans le cadre du rapprochement d’Emmanuel Macron avec Paul Kagamé, la candidature de Louise Mushikiwabo reste contestée, en France et à l’étranger. En effet, perçue comme contraire aux valeurs portées par l’OIF, la nomination de Louise Mushikiwabo risquerait d’abaisser considérablement la confiance portée dans cette institution. Un choix stratégique et profondément sensible…