Congo : Kindamba a tenu son dialogue intracommunautaire

Après Mbandza Ndounga, le tour est revenu au district de Kindamba d’organiser le dialogue intracommunautaire substrat essentiel, pour la consolidation de la paix. Le ministre Haut-commissaire Euloge Landry Kolelas qui a participé aux travaux y a séjourné 24 heures.

La rencontre était attendue de tous et pour marquer leur adhésion à ce processus qui intègre les mœurs et coutumes en matière de résolution des conflits, sous-tendu par cette ‘’palabre au Mbongui’’, les populations de Kindamba ont multiplié les symboles pour réaffirmer l’autorité de l’État et leur engagement au changement véritable.

Loin d’attendre la délégation ministérielle au chef-lieu du district, les ex-combattants juchés sur leurs cyclomoteurs l’ont rallié à un peu plus de 15 kilomètres de Kindamba pour l’escorter et entrer dans la localité au son des klaxons, preuve d’un accueil qui traduit l’élan de cœur. Une façon pour les ex-combattants, de lui témoigner de leur gratitude.

Le lancement des travaux des rencontres proprement dites, qui ont eu pour cadre la salle de réunion de la sous-préfecture, a rassemblé les populations venus de Kindamba et des villages environnants, selon que l’édicte les cotas à savoir : populations, ex-combattants, administration et société civile.

À l’ouverture des travaux, le ministre Euloge Landry Kolelas a saisi l’occasion de cette rencontre, pour expliquer l’objectif de ces plateformes dont « la finalité est le retour de la paix véritable, gage essentiel du développement. »

Dans une prise de parole emprunte de gravité, tous les intervenants ont usé de deux symboles qui illustrent la concorde, « l’aiguille et le fil », pour coudre ou recoudre.

Faisant suite au mot introductif du Haut commissaire, ils ont dressé le catalogue des doléances qui se résument en la réhabilitation des routes, écoles et centres de santé, ainsi que la relance de l’agriculture, pour occuper les jeunes et moins jeunes et les éloigner de l’oisiveté qui prédispose à certaines tentations. Cela conduira à la renaissance des viviers de production. La consolidation de la paix et le développent du département en résulteront à coup sûr.

Baignant dans une aura de convivialité, le Haut-commissaire Euloge Landry Kolelas a poursuivi ses échanges avec les populations dont la soif d’en apprendre davantage et surtout de garantir la paix et la concorde, se lisait sur toutes les lèvres.

Le ministre a regagné Brazzaville, après une nuit passée à Kindamba, en réponse au témoignage de l’hospitalité des populations mais aussi, selon les us et coutumes, une façon de sceller avec les esprits des anciens, les prescrits convenus avec les vivants, le jour.

Après Kindamba, neuvième plateforme sur les quinze devant se tenir dans le département du Pool, restent les districts de Vindza, Mayama, Kimba, Ngabé, Igné et Kintélé.

France: Koffi Olomidé condamné à 7ans de prison ferme pour viol et séquestration de ses 4 ex danseuses

Lundi 11 dernier, s’est déroulée au tribunal de Nanterre à huis-clos l’audience devant déterminer la peine de l’artiste congolais, Koffi Olomidé poursuivi pour viol et séquestration sur 4 de ses danseuses.

Le chanteur congolais est aussi condamné pour avoir facilité l’entrée et le séjour irrégulier en France des plaignantes et pour les avoir fait travailler illégalement en les sous-payant, voir en les privant de rémunération.

Le procureur a requis 7 ans de prison ferme contre le chanteur de « Loi », a-t-on appris de sources concordantes.

Les plaignantes accusent Koffi Olomidé de leur avoir imposé des relations non consenties, en France comme lorsqu’elles étaient en République démocratique du Congo (RDC) ou en tournée ailleurs.

Les faits retenus par l’accusation en France se seraient déroulés dans un pavillon d’Asnières-sur-Seine, au nord-ouest de Paris où l’artiste hébergeait ses danseuses en marge de concerts ou d’enregistrements.

Privées de document d’identité et de téléphone, elles y étaient gardées 24h/24 par trois hommes. Lorsque leur patron en exprimait le désir, l’un des gardes les conduisait à lui, à l’hôtel ou au studio d’enregistrement le plus souvent, affirment-elles, évoquant des rapports imposés sans préservatif et des gifles quand elles se débattaient.

Certaines agressions se seraient également déroulées dans le pavillon-même ou encore dans les toilettes d’un supermarché. Si elles se refusaient à lui, il ne les faisait plus travailler.

Toutes ses danseuses subissaient le même sort, selon elles. Les plaignantes, qui ont fini par s’échapper du pavillon une nuit de juin 2006, ont déposé plainte en 2007, 2009 et 2013 et ne sont plus jamais retournées en RDC, par peur de représailles.

Koffi Olomidé avait précipitamment regagné son pays en 2009 lorsqu’il avait appris qu’une mise en examen (inculpation), assortie d’un placement en détention provisoire, avait été requise à son encontre.

Ce n’est pas la première fois que la star congolaise, mariée et père de famille, a maille à partir avec la justice française. Il y a déjà été condamné en 2006 à un an de prison avec sursis pour fraude fiscale.

Dans son pays, Koffi Olomidé a été brièvement écroué en 2016, avant d’être libéré sous caution, pour avoir donné un violent coup de pied à l’une de ses danseuses.

En 2012, il avait déjà été condamné à trois mois de prison avec sursis pour des violences contre son producteur Diego musique. Et il fait actuellement l’objet d’un mandat d’arrêt de la justice zambienne pour avoir violenté la même année un photojournaliste rwandais à Lusaka. Appelé à comparaître dans la capitale zambienne en septembre dernier, le prévenu ne s’était pas présenté.

Cameroun : Maurice Kamto leader du MRC placé sous mandat de dépôt à Kondengui

L’opposant camerounais Maurice Kamto, président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), est désormais en détention provisoire à la prison centrale de Kondengui.

Il a été placé sous mandat de dépôt, dans la nuit du 12 au 13 février 2019, par le juge d’instruction du tribunal militaire de Yaoundé.
L’opposant a été « conduit nuitamment le 12 février 2019 à la prison de Kondengui, après la première audience au Tribunal militaire de Yaoundé où il a été inculpé pour insurrection et hostilité contre la patrie », précisent des médias locaux ; avec lui, plusieurs de ses partisans arrêtés également le 26 janvier 2019.
Pour rappel, Maurice Kamto était détenu depuis le 28 janvier dernier au Groupement spécial des opérations (GSO), suite à l’organisation d’une marche pacifique contre le « hold up » électoral d’octobre 2018 ; marche qui avait au préalable été interdite par les autorités.

Gare de Loutété : Jonathan Kitsoukou braque une femme pour payer son loyer

Ça devait être une soirée comme les autres pour Gertrude Kombo de nationalité congolaise et âgée de 51 ans. Mais ce soir du lundi 11 février 2019, tout est allé de travers.

Vers 18h, cette mère de famille quittait la gare de Loutété dans la Bouenza (sud) pour vendre sa banane, quand un «inconnu» a recouvert sa bouche d’un morceau de tissu. La victime a réussi à se libérer et à appeler à l’aide. L’agresseur, lui, a pris la fuite. Ce dernier a pu être repris peu après. Il s’agissait en réalité de son propre voisin.

Devant les policiers, le présumé braqueur a nié en bloc et s’est empêtré dans des déclarations contradictoires. Il a d’abord prétendu avoir été mis au courant de l’agression par sa sœur à la gare de Loutété et avoir, tout de go, foncé sur les lieux pour s’enquérir de l’état de sa bien-aimée.

En ce qui concerne les raisons de ce braquage raté, tout semble clair : Jonathan Kitsoukou, 43 ans, père de famille, cherchait de l’argent pour payer les arriérés de son loyer.

Il aurait dilapidé tout l’argent du ménage pour d’autres besoins personnels. Le présumé braqueur serait un coureur de jupons invétéré. Le stress généré par sa double vie l’aurait alors fait perdre les pédales.

Pour les enquêteurs, il n’aurait pas résolu ses problèmes de loyer en s’en prenant à une commerçante.

Jonathan Kitsoukou a été placé en garde à vue. Le verdict est attendu dans les prochains jours.

Brazzaville : la BAD et le BIT mobilisent près de 400 experts pour réfléchir le développement de l’agriculture en Afrique centrale.

Près de 400 experts ont entamé mardi à Brazzaville, une profonde réflexion, sous la houlette de la BAD et le BIT, sur le développement de l’agriculture en Afrique centrale.

Le thème de la rencontre de Brazzaville qui prendra fin le 14 février, jour de la fête des amoureux, est très ambitieux : « dégager le potentiel des économies rurales grâce à l’investissement dans le développement des compétences et l’employabilité dans le secteur de l’agriculture en Afrique centrale ».

La Directrice régionale pour l’Afrique du BIT, Cynthia Samuel-Olonjuwon a donné le ton et le rythme de la réflexion dans sa déclaration à l’ouverture du forum. « L’agriculture ne fait pas partie du passé mais du futur. Il faut agir maintenant pour nourrir une population sans cesse croissante », a-t-elle urgé en s’adressant aux participants.

« Le développement de l’agriculture en Afrique centrale n’est pas une option. C’est une obligation », a-t-elle ajouté en faisant référence aux importations massives de nourriture dans la sous-région.

Pour elle, la région Afrique centrale rassemble tous les atouts nécessaires pour développer l’agriculture un des secteurs clefs pour lutter contre le chômage des jeunes qui constituent la couche la plus importante de la population de la région.

« Le chômage des jeunes est une menace pour la région Afrique centrale où leur arrivée massive sur le marché de l’emploi ne fait que croître sans que les emplois ne soient disponibles », a averti la responsable du BIT, une institution qui fête cette année ses 100 d’existence et ses 60 ans de présence en Afrique.

La BAD qui a ouvert un guichet privé est disposé à soutenir les initiatives visant l’objectif de transformer l’agriculture pour en faire le véritable levier du développement de la région en insistant sur la bonne élaboration des projets.

« Nous suggérons une bonne formation des jeunes et l’encadrement à la mécanisation pour sortir l’agriculture de l’informel », a soutenu le secrétaire général de la Confédération syndicale du Congo (CSC), Daniel Mongo qui est aussi monté sur la tribune dressée à Brazzaville pour exprimer la volonté des partenaires sociaux.

Firmin Ayessa, Vice-Premier ministre du Congo a ouvert les travaux en présence des ministres ou leurs représentants de la République démocratique du Congo (RDC), de la Centrafrique, du Cameroun, du Gabon, de la Guinée Equatoriale et du Tchad.

Dolisie : un homme en tenue interpellé dans une boite de nuit avec une arme

Le brigadier-chef de Police Stève Dibouilou, a été interpellé pour avoir porté son uniforme et son pistolet dans un Night-club.

Selon une source proche du tenancier de ladite boite, il y aurait passé la soirée fortement alcoolisé. Il est interpellé par la police à 4h30 du matin trempé dans son uniforme et en possession d’un pistolet.

Agité et menaçant envers les forces de l’ordre lors de son interpellation, il est contrôlé avec 1,14g d’alcool dans le sang.

Lors de son audition, il explique être dans une phase dépressive, et avoir eu besoin de se rassurer par rapport à un contexte qu’il trouve inquiétant.

C’est le juge qui déterminera les suites de cette affaire.

En octobre dernier, la Police Militaire de la zone Militaire de Défense N° 2 a effectué une patrouille dans la ville de Dolisie, afin de traquer et interpeller tout agent de la force publique qui se retrouverait dans les débits de boisson et marchés en uniforme.

La Police Militaire de la zone Militaire de Défense N° 2 a rappelé aux éléments des forces de l’ordre leur mission de défendre l’intégrité du territoire national et de garantir la libre circulation des personnes et des biens. Les éléments des forces de l’ordre qui seront arrêtés dans les débits de boissons et marchés en tenue de service seront sanctionnés sévèrement pour violation des consignes.

Signalons tout de même qu’à Dolisie, certains débits de boisson sont devenus des espaces très prisés par les hommes en tenue, de jour comme de nuit.

Saint-Valentin : les amoureux dans la quête d’un cadeau

A un jour du 14 février les amoureux mettent tout leur cœur dans la recherche du cadeau qui fera la différence auprès de leur belle.

Si certains opteront pour les traditionnels bouquets de fleurs, parfums, montres, téléphones portables, ordinateurs et autres coffrets de maquillage, d’autres sortiront des sentiers battus en choisissant des présents originaux, notamment, un restaurant ou un film voir même une balade sur le pont de la Corniche.

C’est la recherche d’un moment où l’on se retrouve seul avec sa partenaire, on peut alors lui raconter toutes les belles histoires et lui faire sa déclaration amoureuse. C’est un vrai moment de complicité dans le couple.

Nombreux vont dormir dans un lieu rêvé pour s’éloigner un peu du lit conjugal habituel. L’hôtel va donner à cette nuit une plus grande intensité et briser la monotonie.

Une demande en mariage, c’est le bouquet final, que de se faire une demande en mariage un 14 Février. Elle trouvera cela romantique et préférera que la demande soit accompagnée d’une jolie bague.

Aucune « Valentine » ne pourra résister à la surprise ! Peu importe le budget ou la crise financière qui étrangle les congolais, les idées foisonnent pour cette Saint-Valentin et donneront le sourire à l’être cher.

On rappelle qu’il y a des décennies que les congolais s’accommodent de plus en plus à la célébration de la Saint-Valentin, l’une des plus vieilles traditions européennes.

Paris : colloque sur les énergies renouvelables : Michel Innocent Peya a relevé le leadership du président Denis Sassou N’Guesso

C’est en quasi VRP de l’action écologique et ambassadeur de fait de la sauvegarde du massif forestier du Bassin du Congo que l’écrivain et chercheur congolais, Michel Peya a pris part à la 20ème édition du colloque du Syndicat des Énergies Renouvelables.

Placée sous le haut patronage du Président de la République française, Emmanuel Macron, tenu les mercredi 6 et jeudi 7 février 2019, à la Maison de l’UNESCO? à Paris, sous le thème : « « Energies renouvelables, un enjeu de civilisation ».

Sur le bord de Seine, Michel Innocent Peya a relevé le leadership du président Denis Sassou N’Guesso déroulé à travers une emprunte écolo-visionnaire, ainsi que le mécanisme de financement de ce processus salutaire pour la planète, contenu dans le fonds bleu.

Si la pertinence du Fonds bleu du Bassin du Congo n’est plus à démontrer, son opérationnalisation reste un enjeu majeur. Et c’est là que devrait se jauger le pragmatisme de la communauté internationale, un combat porté par le président congolais Denis Sassou N’Guesso et dont Michel Innocent Peya se fait le chantre.

Addis-Abeba: le chef de l’État Denis Sassou N’Guesso a déjà regagné Brazzaville

Le président congolais, Denis Sassou N’Guesso a regagné Brazzaville lundi en fin de matinée en provenance d’Addis-Abeba en Ethiopie où il a pris part au 32ème sommet de l’Union Africaine (UA) consacré à la question des réfugiés en Afrique.

Le Chef de l’État a été accueilli à son arrivée à l’aéroport international de Maya-Maya par le premier ministre, Clément Mouamba, des membres du gouvernement et du Cabinet présidentiel ainsi que par la hiérarchie militaire.

En Ethiopie, le 32ème sommet de l’UA a été marqué par le passage de relais entre le président rwandais Paul Kagame et l’Egyptien Abdel Fattah al- Sissi. Ce poids lourd en quête d’influence sur le continent africain, soupçonné de vouloir freiner l’élan intégrationniste lancé par Kagame, s’est voulu rassurant sur ses intentions au sein de l’Union africaine.

Ce sommet a également été l’occasion de désigner le prochain président de l’UA, en 2020. Il s’agira de l’Afrique du Sud.

Le président du Congo et président du comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye, toujours au cœur du réseau africain et des trajectoires des décisions politiques relatives aux conflits en Afrique, a présenté avec luxe et détails son rapport d’évaluation devant ses pairs de la situation politique et sécuritaire de la Libye.

Au cours de ce 32ème sommet de l’Union africaine, deux célébrités ont été invitées par le président en exercice, le sortant Paul Kagame, le milliardaire américain Bill Gates, le fondateur de Microsoft, qui a investi quelques 15 milliards de dollars sur le continent africain depuis l’année 2000 et qui se bat pour chaque pays africain consacre au moins 15% de son budget à la santé et le président de la Fifa, la Fédération internationale de football association, c’est-à-dire, l’italien Gianni Infantino qui a promis de se battre pour doubler le nombre d’équipe nationale africaine à la Coupe du monde de football, où il n’y en a actuellement que cinq.

Enfin ce sommet a été marqué par la première participation de deux présidents fraîchement élus. Andry Rajoelina pour Madagascar et Félix Tshisekedi pour la RDC.

Congo : grève au CFCO, les agents demandent le départ du DG

Les agents du CFCO, réunis le 11 février à la gare centrale de Brazzaville, ont adressé une pétition au gouvernement congolais, demandant le départ de l’équipe dirigeante qu’ils jugent incompétente.

Ces agents accusent aussi l’intersyndicale qui, au lieu de défendre leurs intérêts, travaillerait plutôt avec l’administration.

Après le paiement de 50% du salaire du mois de mars 2018, le 28 décembre dernier, les négociations entre les partenaires sociaux et l’administration du Chemin de fer Congo Océan (CFCO) sur le salaire de janvier 2019 avaient abouti à la conclusion selon laquelle ce salaire devrait être versé à la fin du mois. Malheureusement, les autorités n’ont pas tenu leur promesse.

Les cheminots revendiquent le paiement du salaire de janvier 2019 ainsi que des paiements réguliers des prochains mois.

«Je suis conducteur de train au CFCO. Depuis qu’on a repris à travailler, la direction de l’entreprise alimente nos comptes avec les 1/2 de salaires. Et pour le mois de janvier, nous avons décidé qu’on nous paye un salaire entier même sans prime. Malheureusement l’entreprise est incapable de le faire alors que nous savons très bien que nous produisons », confié un agent du CFCO.

Une note affichée par la direction générale annonce le paiement de ce salaire le 5 mars, rendant encore la situation difficile.

Les cheminots n’adhèrent pas à cette logique qui, selon eux, démontre réellement l’incompétence du directeur général de l’entreprise face à cette crise.