Sport : Claude Makelele veut entraîner les Léopards A football de RDC

L’ancien milieu de terrain de l’équipe de France a postulé comme sélectionneur de l’équipe nationale senior de football de la République démocratique du Congo.

Alors que la Fédération congolaise de football s’apprête à démarrer les éliminatoires de la Can 2019, la problématique du sélectionneur revient sur la table. Il faut dire que contrat du sélectionneur actuel Florent Ibenge n’a pas encore été prolongé.

A en croire les sources bien introduites au sein du secrétariat général de la Fécofa, deux candidatures auraient été reçue pour le poste de sélectionneur des Léopards A football de la RDC. Notamment, celui de Claude Makelele Sinda, ancien international français de souche congolaise et de Christian Nsengi Biembe, superviseur des Léopards pour les joueurs évoluant en Europe.

Claude Makélele qui a débuté sa carrière d’entraîneur comme entraîneur adjoint du Paris Saint Germain veut désormais explorer l’Afrique.

 

Boxe des pharaons : le Congo en route pour sa première compétition continentale

Les boxeurs congolais participeront pour la première fois au championnat d’Afrique centrale de Boxe pharaon qui se tiendra au mois de septembre en République démocratique du Congo.

Les athlètes congolais de Boxe Pharaons prendront part en septembre au championnat d’Afrique centrale qui se tiendra en RDC. Pour cette compétition continentale,  Quatre pays sont attendus dans la capitale de la RDC, notamment le Cameroun, la République centrafricaine, le Congo et le pays hôte.

« L’équipe est mise en place et au sortir de cette activité, nous ferons une communication pour que les athlètes qualifiés se mettent en chantier bien qu’ils travaillent déjà dans leurs clubs », a-t-il fait savoir Armel Ghislain Matanzala avant de relever que le niveau des athlètes est appréciable. « Pour un premier temps, nous avions privilégié la partie combat et à la prochaine édition, nous reviendrons sur la partie kumu (karaté) question de sauvegarder l’originalité de la boxe des pharaons », a assuré, directeur technique national.

Rappelons que la boxe des pharaons est pratiquée dans six départements, à savoir  Brazzaville avec douze clubs, Pointe-Noire où l’on compte quinze clubs,  la Lékoumou et le Pool avec deux clubs chacun, la Bouenza et le Niari un club. La Boxe des pharaons est une discipline pratiquée par les anciens égyptiens 3000 ans avant Jésus Christ. C’est à la fois un sport de contact et de réalisation spirituelle.

 

 

 

Culture : ouverture ce vendredi 3 août de la foire de Brazzaville

L’annonce a été faite par le directeur général du Centre congolais du commerce extérieur (CCCE), lors du lancement des activités de la manifestation.

Basile Obongui, le directeur général du centre du commerce a annoncé pour ce vendredi 3 août l’ouverture de la deuxième édition de la foire de Brazzaville. Cet événement encore appelé  foire « multisectorielle de Brazzaville » se déroulera pendant prés de 2 mois, il s’achèvera le 15 septembre prochain.

Selon le comité d’organisation, elle va une fois de plus, permettre aux opérateurs économiques de faire valoir leurs produits, dans le cadre de la promotion du potentiel productif du pays. La cérémonie d’ouverture sera présidée par le ministre d’Etat, du Commerce, des approvisionnements et de la consommation, Alphonse Nsilou.

Pour cette édition, le centre congolais du commerce extérieur (CCCE) a choisi pour thème « La diversification de l’économie congolaise en vue de la promotion des biens et services made in Congo ». L’objectif est aussi de faciliter les échanges d’expériences entre les opérateurs économiques congolais et étrangers.

Sur une quarantaine de stands prévus, trente-sept ont déjà ouvert et sont actifs depuis le 1er août. Les autres s’activent encore à apporter confort et agencement. L’ambiance gagne petit à petit ce coin « brandé » d’enseignes de plusieurs sociétés publiques et privées. Le site de l’événement sera pendant ces deux mois à venir l’un des endroits les plus fréquentés de Brazzaville.

Assemblée nationale : le gouvernement face aux députés ce vendredi 3 août

Les membres du gouvernement congolais répondront aux questions des parlementaires à l’assemblée nationale ce vendredi 3 août. Un exercice régalien prévu par la constitution.

Le parlement congolais recevra ce vendredi 3 août dans son enceinte l’ensemble des ministres du gouvernement congolais pour séance de questions orales. Il faut dire que l’un des principaux rôles des députés consiste au contrôle de l’action gouvernementale. Cette prérogative leur est accordée par la constitution congolaise.

Les membres du gouvernement seront notamment interrogés sur les grands chantiers de la vie publique dont ils en ont respectivement la charge. Ils rendront aussi compte face aux parlementaires sur la gestion de leurs différents ministères et sur l’orientation des projets en cours de réalisations. Rappelons qu’un ministre à qui une question est adressée peut refuser d’y répondre, notamment s’il juge la question contraire à l’intérêt public.

RDC : onze ans après, Jean Pierre Bemba repose ses pieds à Kinshasa

Le jet privé du président du Mouvement de libération du Congo (MLC) a atterri ce mercredi 1 er août à 9h25 min sur le tarmac de l’aéroport de Kinshasa.

C’est fait, après onze années passées hors de la République démocratique du Congo, Jean Pierre Bemba est de retour à Kinshasa depuis ce matin du 1er Août. Le président du Mouvement de libération du Congo a été accueilli à sa descente d’avion par ses partisans venus nombreux à l’aéroport.

Toutefois, seuls ses proches, ceux qui font partie de son cercle restreint ont eu droit de l’approcher sur le tarmac de l’aéroport. Même sa sœur, la députée Françoise Bemba a fait les pieds et les mains pour franchir le cordon de sécurité afin de le retrouver au pied de l’avion.

L’ancien vice-président qui était accompagné de sa femme et de leurs enfants a annoncé son intention de se présenter comme candidats aux prochaines élections présidentielles. D’ailleurs, à en croire les sources dignes de foi, il déposera sa candidature ce jeudi 2 Août. L’élection présidentielle en RDC se tiendra le 23 décembre prochain.

La Commission nationale anticorruption aux trousses du ministre Jean-Marc Thystère-Tchicaya

Le nom du ministre des hydrocarbures est revenu deux fois dans un rapport de la commission nationale de lutte contre la corruption, la concussion et la fraude.

Le rapport de la commission nationale de lutte contre la corruption, la concussion et la fraude publié ce mardi 31 juillet épingle le ministre Jean-Marc Thystère-Tchicaya. A en croire le contenu du rapport, les faits à lui reproché remontent de 2015 à 2017 dans deux affaires bien distinctes.

La première affaire concerne un fonds sorti du Trésor public destiné à la construction du siège de l’Organisation des pays africains producteurs du pétrole (APO). Selon la commission qui lutte contre la corruption, sur les 1,032 milliard F CFA décaissés entre mars 2015 et juin 2017 par le gouvernement à titre de contribution de l’Etat, moins de trois cents millions F CFA ont été utilisés.

Quant-à la seconde affaire, elle est liée au fonds alloué à la formation du personnel en 2017. Le président de la Commission nationale de lutte contre la corruption, la concussion et la fraude, Lamyr Nguelé estime que la somme de 1,7 milliard FCFA versée par les sociétés pétrolières n’a pas servie au renforcement des capacités des cadres, mais plutôt pour le fonctionnement du ministère et la charge du personnel.

Le ministre des Hydrocarbures est le « donneur d’ordre ». « Dans les deux cas, il s’agit de détournement de fonds publics. L’ancien directeur de cabinet du ministre a déjà reconnu les faits. Par contre, le ministre estime qu’il est trahi par ses collaborateurs », a déclaré Lamyr Nguelé avant de préciser le rôle de son institution qui est celle de lutter contre la corruption et d’améliorer la gouvernance.

Congo : 21.442 candidats déclarés admis au Baccalauréat général 2018

Sur les 76.677 candidats présentés sur toute l’étendue du territoire national, 21.442 seulement ont décroché leurs diplômes.

La direction des examens et concours du Congo Brazzaville a enfin délivré les résultats du baccalauréat Général de l’enseignement secondaire. 21.442 congolais ont été déclaré admis pour cette session 2018 sur les 76.677 candidats présentés. Un nombre en nette augmentation au regard de la dernière session dont le taux de pourcentage de réussite était de 27,73 %.

M’boungou Helder Précieux du lycée Inter Ouesso (département de la Sangha) est le major national du baccalauréat  de la session 2018, il a obtenu une moyenne de 16,01. La deuxième place est revenue à Iliho Manz Alain Thierry du lycée Chaminade de Brazzaville qui a obtenu 15,40.

Le département de la Cuvette a réalisé le plus grand pourcentage des admis, avec 49,72%. Il est secondé par le département de la Lékoumou qui a pu obtenir 46,51%. Le département de la Cuvette Ouest vient en troisième position avec 43,22%. La dernière place cette année revient au département de la Likouala qui n’a obtenu que 16, 62% de taux de réussite.

Politique : les premiers mots du pasteur Ntumi après la levée de son mandat d’arrêt

L’ancien chef rebelle congolais s’est exprimé ce mardi 31 juillet après que le gouvernement congolais ait enfin officialisé la levée du mandat d’arrêt contre lui et ses proches. Il s’engage dans le processus de paix…

C’est désormais effectif et officiel, Frédéric Bintsamou alias Pasteur Ntumi est libre de tout mouvement sur le sol congolais, son mandat d’arrêt a été levé. L’ancien chef rebelle s’est réjoui de cette décision avec ses proches après avoir été notifié par la justice congolaise.

Dans un message délivré par son représentant Ané Philippe Bibi à la presse, le pasteur Ntumi n’a pas caché son émotion. « Aujourd’hui, l’horizon s’éclaircit. Je viens de retrouver ma liberté de mouvement dans mes actions, mes entreprises privées et tous mes droits à travers l’arrêt rendu le 27 juillet en cours par la cour d’appel de Brazzaville, ordonnant la main levée immédiate des mandats d’arrêt. Cette étape est importante dans le processus de normalisation de la vie dans le département du Pool », a-t-il déclaré.

Pour rappel, cette levée de mandat d’arrêt a été proposé par la commission ad hoc mixte paritaire composée des représentants du gouvernement et ceux du pasteur Ntumi. C’était l’une des conditions primordiales de l’avancée du processus de paix dans la région du Pool. Le désarmement des ex rebelles est désormais la prochaine étape importante du processus.  La commission ad hoc a défini un calendrier de ramassage d’armes auprès des ex-combattants ninjas du pasteur Ntumi. L’opération démarre dans la première quinzaine du mois d’août.

Football : Mavis Tchibota dépose ses valises pour 3 ans au Bnei Yehuda

Le jeune congolais de 22 ans s’est engagé ce lundi 30 juillet pour 3 ans avec le club israélien.

C’est un nouveau challenge qui s’offre au joueur congolais Mavis Tchibota, l’ailier de 22 ans a été transféré ce lundi pour 3 ans au Bnei Yehuda. Un club de la capitale israélienne. Il faut dire l’ancien joueur du Maccabi tel Aviv a fait une saison pleine l’année dernière alors qu’il était en prêt.

Lors de la saison 2017-2018, Mavis Tchibota a joué 42 matchs toutes compétitions confondues pour 9 buts et 5 passes décisives. Des statistiques plutôt encourageantes pour un jeune de son âge qui est nette progression. Le congolais s’inscrit donc la durée avec le Bnei Yehuda.

Sa progression pourra être un atout de poids pour Diables Rouges du Congo qui ont fait de la qualification à la coupe d’Afrique des Nations 2019 une priorité.

Ce qu’il faut retenir du sommet conjoint CEEAC-CEDEAO

Les rideaux se sont fermés ce lundi soir 30 juillet sur le sommet conjoint CEEAC-CEDEAO tenu a Lomé. Un communiqué final a été publié à l’issu des travaux.

Une vingtaine de chef d’Etats africains ont participé ce lundi 30 juillet au Togo à ce sommet conjoint CEEAC-CEDEAO sur la présidence de Faure Gnassingbé et Ali Bongo. Une rencontre qui a permis aux représentants de pays africains d’adopter  une déclaration dite ‘’Déclaration de Lomé’’ sur « la paix, la stabilité, la sécurité et la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent » en Afrique.

A en croire le ministre togolais des Affaires Etrangères, de la Coopération et de l’Intégration Africaine, le but de ce sommet était de créer les conditions d’une paix durable et d’un environnement sécurisé dans l’espace commun des deux régions. Durant le sommet, les Chefs d’Etat ont examiné la situation sécuritaire générale de l’Afrique de l’Ouest et Centrale et relevé les risques induits par la montée du terrorisme, de l’extrémisme, des trafics d’arme, d’être humain, de drogue ainsi que le blanchiment d’argent et la cybercriminalité.

Il a aussi été question de mettre en lumière les acquis de la coopération entre les deux organisations dans les domaines de sécurité et de sûreté maritimes dans le cadre du Centre Interrégional de Coordination des décisions du sommet conjoint CEDEAO-CEEAC du 25 juin 2013 tenu à Yaoundé au Cameroun.

L’ensemble des chef d’Etat a prôné une une coopération de prévention des conflits et appelé les deux régions à faire la promotion de la paix et la stabilité à travers le renforcement des relations au niveau régional par la mise en place d’un mécanisme d’alerte précoce et de réponse rapide aux crises en impliquant la société civile. Ils ont également décidé d’initier un accord de coopération en matière de « police criminelle » entre les deux communautés. Un accord qui devrait intervenir avant la fin de l’année 2018, souligne le communiqué.

Enfin, les Chefs d’Etat et de gouvernements des deux regroupements ont convenu de se réunir chaque année en marge du sommet ordinaire de l’Union Africaine et tous les deux (2) ans de manière alternative dans l’une ou l’autre des communautés pour faire le point de la mise en œuvre du contenu de la déclaration de Lomé. Le prochain sommet CEDEAO-CEEAC aura lieu en 2020 à N’djamena au Tchad, indique le communiqué final.