Décès de 13 jeunes : le commissaire de police de Ouenzé parle enfin

Le commissaire central du poste de police de Ouenzé s’est expliqué devant une délégation de la Commission défense et sécurité du Sénat conduite par son président, Gabriel Zambila.

La Commission défense et sécurité du Sénat, conduite par son président Gabriel Zambila a rendu visite au commissaire Evariste Alouomo. Il s’agit pour les membres du sénat de comprendre les circonstances du drame des 13 jeunes décédés au commissariat de Chacona.

Répondant à la question de savoir pourquoi les 13 jeunes pourquoi ces jeunes avaient-ils été transférés au poste de police de Chacona alors qu’ils étaient au commissariat central de Ouenzé. Pour Evariste Alouomo c’était suite à une pléthore constatée dans les geôles qu’un certain nombre de prisonniers avaient été répartis dans certains postes, notamment ceux de Chacona et Massa. « En les répartissant de la sorte, l’idée n’était pas de les envoyer au mouroir », s’est-il justifié.

Le commissaire Evariste Alouomo est d’ailleurs revenu à la genèse de l’affaire afin d’expliquer son contexte. Selon lui, c’est l’assassinat à coups de couteau du sieur Kaounga par des gangs que la police avait été amenée à une opération de stabilisation de la ville, laquelle a conduit à l’arrestation de ces jeunes, le 21 juillet dernier. Pour lui, cette incarcération n’était pas par intention de faire mourir ces jeunes.

 

 

Eau potable : les robinets à sec à Mossendjo

Le non-accès à l’eau potable des robinets oblige les populations à se rabattre vers les puits pour le ravitaillement.

Les robinets des habitants de la villes de Mossendjo sont depuis plusieurs semaines à sec, impossible d’avoir accès à l’eau potable. A en croire les autorités locales, cette situation est due aux difficultés de la société nationale de distribution d’eau, de satisfaire les besoins de la population en cette saison sèche. Surtout que le groupe électrogène est en panne.

Face aux plaintes répétées des populations, le maire de la ville a appelé ses concitoyen au calme. « les machines ont leurs caprices », a-t-il souligné avant de les rassurer qu’il travaille personnellement pour trouver une solution efficace. Rappelons que la ville de Mossendjo compte environ 22 000 habitants, la carence en eau potable pourrait les exposer aux maladies telles que le choléra et bien d’autres.

Désarmement : objectif 3000 armes à récupérer dans le Pool

Le président de la Commission ad hoc mixte et paritaire (Camp) de l’accord de cessez-le-feu et de cessation des hostilités dans le Pool  a fait l’annonce lors de la cérémonie officielle de ramassage des armes de guerre détenues par les ex-combattants ninjas.

Séraphin Ondelé était ce mardi 7 août 2018 à Kinkala (sud) pour la coordination de la cérémonie officielle du ramassage effectif des armes des ex-rebelles. Le président de la Commission ad hoc mixte et paritaire (Camp) de l’accord de cessez-le-feu et de cessation des hostilités dans le Pool a tout d’abord lancé un appel à tous les ex-combattants Ninjas encore détentrices d’une arme à feu.

Ils leur a exhorté de se rapprocher de la commission avec leurs armes ou les munitions.  Les spécialistes, a-t-il déclaré, vont se charger de les collecter avant de les incinérer sur place.  Au total, onze centres sont retenus pour cette opération. Notamment :  Kinkala, Kindamba, Vinza, Goma Tsé-Tsé, Mbanza-Ndounga, Matoumbou, Kibouendé, Loulombo, Kinkembo, Kimbedi, Kindamba-Ngouedi et Missafou.

Pour rappel, cette initiative intervient dans le cadre du protocole d’accord signé avec le pasteur Ntumi qui a récemment vu son manda levé son mandat d’arrêt ainsi que celui de ses proches.

 

Présidentielle 2018 : E. Shadary désigné dauphin par Kabila ce mercredi 08 août

Fin de suspens, il n’y aura pas un 3e mandat présidentiel pour Joseph Kabila en République Démocratique du Congo.

Le chef de l’Etat  vient de désigner Emmanuel Shadary Ramazani ce mercredi 8 août 2018 comme son successeur  à la présidentielle du 23 décembre prochain.

Le secrétaire général du  Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) et ancien ministre de l’intérieur  est donc le candidat du Front Commun pour le Congo (FCC), la grande coalition électorale  initié par le président Joseph Kabila qui est d’ailleurs son autorité morale. Reste à savoir si après ce choix, la majorité présidentielle recomposée en FCC restera unie.

Avec cette non candidature du chef de l’Etat sortant, une partie de la crise politique congolaise vient de s’évaporer car les opposants et la société civile le soupçonnaient de vouloir briguer un 3e mandat anticonstitutionnel.

Le 23 décembre prochain, l’opposition et les indépendants feront ainsi face à Shadary candidat de la majorité présidentielle, pour tenter de bénéficier de la confiance du souverain primaire et accéder à la magistrature suprême.

Le président de la République a attendu le dernier jour de clôture de réception des candidatures, pour lever l’équivoque sur son avenir politique.

Congo : hausse du prix du pain à Dolisie, le préfet frappe du point sur la table

Le préfet du département du Niari a reçu dans son cabinet, le collectif des propriétaires des boulangeries pour voir plus claire dans cette situation qui révolte les populations.

Devant le collectif des boulangers de Dolisie, André Ovu s’est dit surpris par la hausse spontanée du prix du pain dans le département qu’il administre. «On n’a jamais vu à Dolisie que les gens aient besoin de mendier du pain, mais le prix est insoutenable ! » indique un collaborateur du Préfet.

Pour le patron du département, la pain ne peut pas seulement augmenter à Dolisie alors que d’autres régions du Congo n’ont pas ce problème. Il est désormais question de trouver les solutions pour soulager les populations qui subissent déjà la dureté de la crise économique.

Pour rappel, le prix du pain a augmenté depuis lundi à Dolisie. Une baguette de pain vendue régulièrement depuis plusieurs années à 65 FCFA revient désormais à 80 FCFA. Les revendeurs justifient cette hausse par l’augmentation du prix de la farine.

 

 

Congo : Denis Sassou Nguesso attendu au sommet de Luanda le 14 août prochain

Le chef de l’Etat congolais est attendu en Angola le 14 août pour un sommet sur la paix et la sécurité qui réunira 7 chefs d’Etats.

Après son retour du Togo, Denis Sassou Nguesso s’envolera une fois de plus en Angola mardi 14 août prochain en Angola pour un autre sommet. A en croire les sources bien introduites, les questions touchant à la paix et à la sécurité dans les sous-régions d’Afrique centrale et australe seront au cœur d’un sommet qui réunira 7 présidents.

Les chefs d’Etats se pencheront notamment sur la poursuite des violences en République centrafricaine, le processus électoral en cours en République démocratique du Congo et bien d’autres. Seront présents à ce sommet les présidents de l’Angola, du Congo, de la République démocratique du Congo, d’Afrique du Sud, du Rwanda, du Gabon, de l’Ouganda ainsi que le président de la Commission de l’Union africaine.

 

 

Crise économique : le FMI joue un nouveau tour au Congo

Prévue normalement pour être examinée le 3 août, la situation économique du Congo vient à nouveau d’être reportée par le Fonds monétaire international. Un coup dur…

Le gouvernement congolais devrait une nouvelle fois attendre, le FMI a décidé de reporter son examen sur la crise économique que traverse le pays. Il faut dire que le soutient de l’institution est très attendu au Congo, dont la dette s’élève à 9,5 milliards de dollars et que le pays peine à mobiliser les recettes publiques prévues par son budget 2018. Cela fait maintenant 5 fois que le FMI renvoie cet examen.

Dans un premier temps, le FMI prévoyait de liquider cette question le le 6 juillet, puis le 11, elle avait ensuite complètement disparu de l’agenda du conseil d’administration. Réapparue le 30 juillet, puis déplacée au 3 août, la question aune été retirée des tablettes de l’institution.

Un report qui tombe dans un contexte où les parlementaires tout comme les populations s’impatientent face à la grave crise que traverse le pays. Le premier ministre justifiait d’ailleurs le temps que prend ce processus devant les députés lors des questions orales aux membres du gouvernement.  « Depuis deux mois, le président de la République s’est investi personnellement avec les grands financiers internationaux pour notre situation économique. Avec le Fonds monétaire international, le processus traîne parce qu’il s’agit d’un programme délicat, concernant de gros sous. Nous devons le faire avec responsabilité. Je tiens à vous informer que dans le cadre de ce programme, le gouvernement vient de signer la lettre d’intention » indiquait t-il.

Rappelons que la dernière mission du FMI au Congo en avril exigeait au gouvernement « des réformes audacieuses et immédiates dans le domaine de la gouvernance ». Des prescriptions qui seront notamment examinées par l’institution avant sa prise de décision.

 

Congo : le prix du pain en hausse à Dolisie

La baguette de pain régulièrement vendue depuis plusieurs années à 65 FCFA revient désormais à 80 FCFA. Un coup dur pour les populations…

Les habitants de Dolisie ont été surpris de voir le prix du pain augmenter dans les boutiques sans une quelconque annonce des autorités. La baguette qui coûtait 65 Francs, coûte désormais 80 Francs CFA. A en croire les revendeuses interrogées, cette augmentation est due à la hausse du prix de la farine, un ingrédient indispensable dans la fabrication du pain.

Cette hausse du prix du pain intervient dans un contexte de crise économique qui traverse le Congo Brazzaville. Plusieurs entreprises ont du mal à payer les salaires, faute d’argent. Le Congo est désormais suspendu à un accord avec le FMI afin de relancer son économie.

 

Congo : le RDPS vole au secours du ministre des hydrocarbures accusé de détournement

Réunis en session ordinaire, les membres du Rassemblement pour la démocratie et le progrès (RDPS) a condamné avec force les accusations de détournements de fonds portés en l’endroit de Jean-Marc ThystèreTchicaya.

Le RDPS, la formation politique dont le ministre des hydrocarbures est président était en session ordinaire ce 5 août à Pointe Noire. Comme un seul homme, les membres du partis ont critiqué les méthodes du président de la commission de la lutte contre la corruption et la fraude. Selon eux, Lamyr Nguelé s’est converti en procureur haineux au service des forces de ténèbres qui font ombrage à la confiance et à l’honneur que fait le chef de l’État au RDPS à travers l’élévation de son président.

«Le comité attire l’attention de la communauté nationale et internationale sur les mensonges honteux véhiculés par le juge Lamyr Nguelé et ses commanditaires dans le sombre dessein d’assouvir leur soif inextinguible de manipulation et de déstabilisation », précise la déclaration délivrée à cet effet.

Rappelons que le ministre des hydrocarbures est doublement épinglés dans un rapport de la commission anticorruption. La première affaire concerne un fonds sorti du Trésor public destiné à la construction du siège de l’Organisation des pays africains producteurs du pétrole (APO). Selon la commission qui lutte contre la corruption, sur les 1,032 milliard F CFA décaissés entre mars 2015 et juin 2017 par le gouvernement à titre de contribution de l’Etat, moins de trois cents millions F CFA ont été utilisés.

Quant-à la seconde affaire, elle est liée au fonds alloué à la formation du personnel en 2017. Le président de la Commission nationale de lutte contre la corruption, la concussion et la fraude, Lamyr Nguelé estime que la somme de 1,7 milliard FCFA versée par les sociétés pétrolières n’a pas servie au renforcement des capacités des cadres, mais plutôt pour le fonctionnement du ministère et la charge du personnel.

 

CHU de Brazzaville : l’intersyndicale à couteaux tirés

Alors que la Confédération syndicale des travailleurs du Congo (CSTC) soutient l’éviction du directeur du CHU, la section de la Confédération syndicale congolaise (CSC) plaide pour son maintien.

Le CHU de Brazzaville traverse une nouvelle fois une profonde crise, le départ de Jérémie Mouyokani le directeur divise l’intersyndicale. La Confédération syndicale des travailleurs du Congo (CSTC) est formelle, le directeur doit être suspendu ! Le syndicat évoque la mauvaise gestion du Centre hospitalier universitaire de Brazzaville (CHUB), les cinq mois de salaire impayés, la mauvaise gestion des hôpitaux généraux et autres. Elle n’a d’ailleurs pas caché son intention de bloquer tous les hôpitaux généraux du pays.

Pour la section de la CSC et le Syndicat national des médecins du Congo (Synamec), il n’en est pas question ! Dans une déclaration commune, les deux organisations ne veulent « plus soumettre la population et le CHUB à de rudes épreuves ». Pour les deux organisations, les nominations des directeurs divisionnaires par la ministre de la Santé, en mars dernier, ont occasionné « une scission au sein de l’intersyndicale. Une section s’oppose à ces nominations et a sommé la ministre de revenir sur ces nominations avec menace de mettre le CHUB à feu et à sang ».

Rappelons que cette guerre interne se déroule dans un contexte délicat. Les retards de salaire s’accumulent dans les structures sanitaires. Le CHUB accuse cinq mois de salaire impayés, l’hôpital de Dolisie en compte vingt et un, l’hôpital de Loandjili totalise sept mois. Plusieurs autres centres de santé au Congo traversent le même calvaire.