Congo : Denis Sassou Nguesso en route pour Luanda

Le chef de l’Etat congolais participera ce mardi 14 août au sommet de Luanda en Angola.

Comme annoncé, le président congolais Denis Sassou Nguesso s’est envolé ce mardi 14 août pour Luanda la capitale de l’Angola. En sa qualité de chef d’Etat, il participera aux travaux du sommet axé  principalement  sur la sécurité dans la sous région. La poursuite des violences en République centrafricaine, le processus électoral en cours en République démocratique du Congo et bien d’autres sujets meubleront l’agenda des chefs d’Etat présents.

Sont attendus à ce sommet, le président gabonais Ali Bongo, ougandais Yoweri Museveni, rwandais Paul Kagame, zambien Edgar Lungu et congolais Joseph Kabila (RDC) et Denis Sassou Nguesso (Congo Brazzaville). Le chef de l’Etat regagnera Brazzaville dans la foulée pour participer avec ses concitoyens à la fête nationale qui se tiendra ce 15 août.

 

La Banque mondiale pose 14 milliards pour le financement des projets en zone CEMAC

L’annonce a été faite par le directeur exécutif de la Banque mondiale pour l’Afrique, Seydou Bouda, jeudi dernier,  à Malabo.

Daniel Ona Ondo président de la Commission a échangé jeudi 9 août à Malabo avec Seydou Bouba sur la situation économique de la CEMAC. A l’en croire, en dépit des mesures adoptées par les chefs d’État de la sous-région à travers le Programme des réformes économiques et financières la situation d’ensemble de la zone CEMAC demeure préoccupante.

Pour Seydou Bouda, les efforts entrepris jusqu’ici par les dirigeants des pays de la Cemac sont louables. «Il y a des pistes à exploiter ; la banque est prête à soutenir les projets viables pour l’intégration de l’Afrique centrale», indique -t-il notamment.

Plus concrètement, le directeur exécutif de la Banque mondiale pour l’Afrique a informé le président de la commission Cemac de ce que la Banque Mondiale a provisionné une enveloppe de 14 milliards de dollars pour la réalisation du programme régional pour l’Afrique. Les projets pouvant recevoir le financement sont attendus au plus vite afin que ceux-ci figurent au menu du prochain conseil d’administration.

 

Décès de 13 jeunes : deux écrivains congolais interpellent Sassou Nguesso

Via une tribune signée dans le journal français le Monde,  les écrivains Emmanuel Dongala et Gabriel Mwènè Okoundji interpellent le président Denis Sassou-Nguesso. Ils exigent la vérité sur l’affaire des 13 jeunes décédés dans un commissariat au Congo Brazzaville.

Tribune. Monsieur le Président,

Nous n’avons pas l’habitude de l’invective. L’accusation gratuite et le plaisir de la polémique ne sont pas dans notre cœur. Aussi permettez-nous de vous interpeller solennellement au sujet de ce drame, survenu dans la nuit du 22 au 23 juillet, qui a profondément endeuillé la nation congolaise.

Au cours de cette nuit, treize jeunes incarcérés la veille dans les cellules disciplinaires du commissariat de police Chacona, dans le sixième arrondissement de Brazzaville – donc sous protection policière –, ont mystérieusement trouvé la mort. Les familles, dans leur malheur, ainsi que le peuple congolais tout entier, ignorent à ce jour les circonstances exactes de l’arrestation de ces jeunes et les raisons qui ont causé ces décès.

Que dit du Congo ce drame qui se produit dans l’enceinte même du commissariat d’un pays souverain censé être un Etat de droit ? Une si terrible situation ne peut laisser indifférent aucun être qui se reconnaît homme. Et c’est avant tout en notre qualité de citoyens congolais que nous vous interpellons au sujet de la mort de ces enfants, nos fils.

Un silence dangereux

Nous vous écrivons, Monsieur le Président, pour vous dire que depuis quelques semaines déjà nous sommes dans l’attente légitime d’un acte de votre part, une adresse à la nation sur ce sujet, qui dirait la part de vérité attendue au niveau de la présidence de la République sur ce qui s’est réellement passé. Existe-t-il un procès-verbal de ces arrestations ? Y a-t-il eu tortures et actes de barbarie dans l’enceinte de ce commissariat ? Des commissions d’enquête ont-elles été diligentées en toute indépendance ? A quel niveau ? Pour quelles conclusions ?

Le Congo est terre des hommes et, comme vous le savez, la jeunesse est notre matière première la plus précieuse. Par conséquent, votre silence face à ce drame soulève l’interrogation ; il devient dangereux pour la nation. Regardez donc et entendez-les, écoutez ces jeunes et leurs familles désarmées face au silence assourdissant de leur Etat !

Nous vous écrivons, Monsieur le Président, pour vous demander respectueusement que dans votre allocution à l’occasion de la Fête nationale du 15 août, mardi, soit abordée, enfin, la question de ce drame. Que ne soit éludé aucun point significatif quant aux facteurs qui ont causé la mort de ces jeunes, les mesures mises en place par l’Etat pour accompagner leurs familles dans le processus de deuil, le niveau des responsabilités repérées et, subséquemment, les sanctions envisagées. Si tel n’est pas le cas, cela équivaudrait à forfaire à l’une de vos fonctions, celle de rassurer et de conforter la nation lorsque celle-ci traverse des épreuves.

Monsieur le Président, nous faisons appel à votre sens de la nation. Le peuple a tout simplement soif de vérité sur ce drame innommable.

 

Emmanuel Dongala et Gabriel Mwènè Okoundji

Congo : Sassou Nguesso donne le coup d’envoi de la fête nationale

Le chef de l’Etat congolais a officiellement donné le coup d’envoi des festivités du 15 août lors du marathon de 21 km organisé dans les artères de la capitale.

Ça y est, Denis Sassou Nguesso a présidé la cérémonie de lancement des activités liées à la célébration des 58 ans d’indépendance du Congo Brazzaville. Le président du Congo accompagné d’une forte délégation a profité de la 15 eme édition du  du Semi-Marathon International de Brazzaville qui se déroule ce 13 août à Brazzaville pour donner le coup d’envoi de la fête nationale.

Cette année 2018, en plus des activités connexes à la fête, plusieurs surprises pourraient avoir lieu. Outre la configuration du défilé qui sera modifiée, Denis Sassou Nguesso pourrait surtout profiter de ce moment de réjouissance nationale pour libérer les prisonniers politiques. Il s’agira pour le président de lancer un message fort question de montrer qu’il est véritablement engagé dans le processus de reforme.

Parmi ces prisonniers politiques, on cite notamment, Paulin Makaya, André Okombi Salissa accusés d’atteinte, entre autres, à la sûreté de l’État et détention illégale d’armes de guerre. Comme Alassane Ouatarra lors de la récente fête nationale de Côte d’Ivoire, le discours de Denis Sassou Nguesso est plus qu’attendu.

 

Congo : le Show Ibaka Games fait des bléssés à Brazzaville

Le bilan dressé par le Comité exécutif de la ligue départementale de basketball de Brazzaville fait mention d’une vingtaine de blessés.

Comme les années précédentes, les congolais ont répondues massivement présents au rendez-vous du célèbre basketteur de la NBA Serge Ibaka. Toutefois, l’ambiance a été de courte durée ce 11 août au gymnase Maxime-Matsima à Makélékélé où étaient prévues des rencontres de Basketball entre nationaux, internationaux et jeunes amateurs.

Il faut dire que juste  au moment où Serge Ibaka a amorcé le tour du gymnase pour saluer le public venu nombreux, la pression de la foule a fait céder la barrière de protection des gradins, entraînant la chute d’une partie du public.  Selon les sources concordantes, l’ouvrage au niveau des barrières de protection présentait des défaillances : les bouts de barres métallique n’ont pas été suffisamment enfoncés, il n’existe pas, à en croire les mêmes sources, des pattes pour mieux fixer le métal dans le mur de soutènement.

A en croire le premier bilan,  vingt-sept spectateurs ont été conduits au Centre hospitalier universitaire. Dix-neuf ont eu de petites lésions (sans être hopitalisés) et les huit autres ont été plâtrés. Il n’y a pas eu de perte en vies humaines.

Congo : neuf entreprises en lice pour les travaux de réaménagement du réseau routier

Le dépouillement des offres s’est tenu ce 9 août au siège du ministère des Travaux publics et de l’entretien routier en présence du ministre de tutelle.

Le ministre Emile Ouosso a supervisé ce 9 août dans les locaux de son ministère les travaux de l’étude des offres pour le réaménagement du réseau routier au Congo. A en croire une source digne de foi, neuf entreprises ont soumissionné à cette offre.

Il s’agit de la SNGC, Sotrane, Alphonso 1er, Confiance IV, Nocotec, SPI, IATPC, Groupe Congo Action et Guang Fa. Le montant de l’offre relatif au premier lot varie de 39,5 à 49,5 millions de FCFA ; pour le deuxième lot de 60,2 à 124,2 millions de FCFA ; le troisième lot de 48,6 à 119,4 millions de FCFA ; le quatrième lot de 73,4 à 74,9 millions de FCFA ; le cinquième lot 148,6 millions de FCFA et le sixième lot 98,1 millions de FCFA.

Rappelons que les travaux concernent six tronçons, notamment la route Pointe-Noire Madingou-Kayes-Tandou-Youmbi (département du Kouilou) ; Bouansa-Mouyondzi ( Bouenza) ; Owando-Makoua-Mambili-Ouesso ( Cuvette et Sangha) ;  Makoua- Etoumbi ( Cuvette et Cuvette ouest) ;  Owando-Ngoko-Kenvouomo (Cuvette et Cuvette ouest) ;  Dongou-Bouey-Bouey (Likouala).

 

Congo : les populations du Pool exigent du gouvernement les réparations

Outre le désarmement des ex-rebelles Ninjas qui est déjà en cours, les populations du Pool exigent à l’Etat des dommages pour le préjudice subi pendant la guerre.

Comme annoncé, la levée du mandat d’arrêt contre le pasteur Ntumi et ses proches a effectivement permis le début du désarmement des Ninjas. Selon Raphaël Loulendo, chef d’un quartier de Kinkala, chef-lieu du Pool, cette opération était non seulement attendue par les populations locales, mais par tout le Congo.

Toutefois, les populations déplacées du Pool ont clairement fait entendre leurs voix face à ce processus qui ne prend en compte que le problème des armes qui circulent. Pour elles, la question de leurs dédommagements devrait aussi préoccupé les autorités du gouvernement.

« Nous avons perdu. Quelle est la réparation pour ceux qui ont perdu leurs biens ou leurs familles ? C’est vrai nous avons retrouvé la paix. Mais, pour retrouver tout ce que nous avons perdu, ça sera une tâche très lourde. Si le gouvernement congolais pouvait faire un geste à tout le monde, non seulement à ceux qui ont combattu, mais aussi à toutes les populations du Département, ça serait vraiment enchanté », explique ainsi Raphaël Loulendo.

 

 

 

Fête nationale du Congo : vers l’amnistie des prisonniers politiques

Selon les sources bien introduites à la présidence Congolaise, Denis Sassou Nguesso amnistiera les prisonniers politiques ce 15 août à l’occasion de la fête nationale.

Cette année 2018, la fête nationale du Congo Brazzaville qui sera célébrée comme à l’accoutumée le 15 août s’annonce pleines de surprises. Outre la configuration du défilé qui sera modifiée, Denis Sassou Nguesso pourrait aussi libérer les prisonniers politiques. Il s’agira pour le président de lancer un message fort question de montrer qu’il est véritablement engagé dans le processus de reforme.

A en croire un membre du Parti congolais du travail interrogé à ce sujet, « cette amnistie démontrera une fois de plus la grandeur d’esprit du président de la République, il va surtout permettre à ces prisonniers, d’exercer leurs droits politiques et donner vie à la démocratie dans le pays. »

Cette décision que prendra Sassou Nguesso entre aussi en droite ligne avec l’accord de cessez-le-feu et de cessation des hostilités signé le 23 décembre 2017 à Kinkala, dans le Pool, entre les représentants du pasteur Ntumi et le gouvernement.  Parmi ces prisonniers politiques, on cite notamment, Paulin Makaya, André Okombi Salissa accusés d’atteinte, entre autres, à la sûreté de l’État et détention illégale d’armes de guerre. Comme Alassane Ouatarra lors de la récente fête nationale de Côte d’Ivoire, le discours de Denis Sassou Nguesso est plus qu’attendu.

 

Congo : André Okombi, toujours en détention

La rumeur était finalement fausse, André Okombi n’a toujours pas été libéré comme l’annonçaient les réseaux sociaux.

Les militants de la CADD étaient nombreux ce jeudi 9 août au  palais de justice de Brazzaville pour soutenir leur  leader. Il faut dire que l’opposant André Okambi devait être entendu par le juge d’instruction une deuxième fois de suite. Une aubaine selon ses avocats qui martèlent depuis toujours que le dossier de leur client est vide. Selon eux le juge n’avait pas d’autres options que de le libérer simplement.

A en croire les avocats,  cette audition se présentait comme celle de la constatation de la nullité des charges, avec à la clé une liberté provisoire, au pire des cas. Malheureusement, les choses ne sont passées comme prévu par la défense de l’opposant. André Okombi Salissa est ressorti du tribunal de la même façon qu’il est arrivé. C’est-à-dire encadré et escorté par les force de l’ordre pour reprendre la direction de la DGST où il est détenu.

La fête et les artifices de célébration qui étaient apprêtés à son domicile par ses proches n’ont finalement servi à grande chose. L’opposant reste pour l’instant toujours en détention.

Congo : Sassou Nguesso nomme des secrétaires permanents

Le chef de l’Etat Congolais a nommé ce 9 août plusieurs personnalités au secrétariat des institutions.

Le président de la République du Congo a procédé ce jeudi 9 août à une série de décrets à des postes stratégiques. Ainsi, via le décret  n° 2018-306, Sassou Nguesso nomme au poste de secrétaire permanent du conseil national du dialogue Martin Mberi, ancien ministre d’Etat sous Pascal Lissouba et ministre aussi sous Denis Sassou Nguesso.

Dans le même registre, Jean Marie Ewengué a été nommé par décret n° 2018-305 du 09 août 2018, secrétaire permanent du Conseil consultatif des sages et des notabilités traditionnelles. Enfin Germain Céphas Ewangui a été nommé par décret n° 2018-307 du 09 août 2018, secrétaire permanent du Conseil consultatif de la société civile et des organisations non gouvernementales.