Santé : les femmes en habits courts, interdit d’accès à l’hôpital de Talangai

La mesure a été confirmée par le chef du personnel de l’hôpital lors d’une interview accordée à un média du pays.

Il est interdit depuis 2017 à toute femme de se rendre à l’hôpital de Talangai vêtue d’habits courts, c’est l’annonce qu’a faite  Brice Phoulimi, chef du personnel du centre hospitalier. Selon lui, l’hôpital est d’abord une administration avant d’être un lieu de soins.

 » Tous ceux qui mettent les pieds dans cet endroit doivent se conformer aux règles établies pour ne pas heurter la morale et marcher sur l’éthique. Ceux qui viennent voir les malades doivent être décemment habillés. Ils viennent pour compatir avec les malades et non s’exhiber  » a-t-il indiqué. Pour le chef du personnel, cette mesure qui date de 1962 avait été actualisé le décembre 2017 par le directeur général via une circulaire affiché à l’entrée du bâtiment.

Parmi les vêtements directement prohibés, le chef du personnel cite les culottes, les contres sueurs, les bras cassés, les shorts et d’autres tenues extravagantes. Toutefois, il fait une exception :  » cependant, un parent portant un bras cassé et qui vient urgemment avec un malade dans les  bras entrera sans problème. Nous comprenons aisément que dans le souci de vouloir sauver le malade et dans la panique, il peut avoir oublié de mettre un habit décent  »  a t-il précisé.

Parlement : Stella Sassou Nguesso propose l’abolition de la polygamie

La députée et maire de Kintelé a présenté son projet d’abolition de la polygamie ce jeudi 23 août à Brazzaville.

C’est via une conférence de presse organisée ce jeudi 23 août que Stella Mensah Sassou Nguesso a présenté au public son projet de loi déposé au parlement. Sans mâcher ses mots, la députée de Kintelé a présenté le caractère discriminatoire de la polygamie au regard de l’égalité des sexes, telle qu’édictée par la constitution.

Selon elle, le problème avec la polygamie réside dans le fait qu’elle est généralement comprise dans le sens de la polygynie, c’est-à-dire un homme ayant plusieurs femmes.  Or, a-t-elle poursuivi, la polygamie fait bien référence aussi bien à l’homme qu’à la femme. Par conséquent, les femmes devraient normalement aussi avoir droit à plusieurs époux.

Stella Sassou a notamment convoqué l’article 121 du Code de la famille congolais : « la loi reconnaît la polygamie et la monogamie. Une option de polygamie peut être déclarée par les époux dans les conditions fixées par l’article 136 ». De ce fait et selon l’article précité, a-t-elle insisté, si une femme est mariée sous le régime polygamique, elle a le droit de contracter une autre union si elle a obtenu l’accord de son premier conjoint. Or, dans l’application de la loi, cela n’est pas possible.Ce qui remet en cause l’égalité des sexes comme l’indique la constitution.

Elle va plus loin en affirmant que l’article 135 du Code de la famille, tel que formulé, favorise clairement l’époux au détriment de l’épouse, en faisant de la polygamie un synonyme de la polygynie, parce qu’il précise que : « En cas de monogamie, on ne peut contracter un second mariage avant la dissolution du premier. Toutefois, en cas d’accord, le mari peut contracter une nouvelle union ».

A l’en croire, la polygamie viole tout simplement les droits des femmes à l’égalité dans le mariage. Elle préconise tout simplement son abolition. L’examen du projet de loi  promet de chaudes empoignades au parlement, pas sûre que les députés en majorité les hommes l’entendent de cette oreille.

 

 

 

La Fondation Perspectives d’Avenir encourage les jeunes à se lancer dans l’agriculture

La Fondation dirigée par le député Denis Christel Sassou Nguesso a profité de la journée mondiale des entrepreneurs pour sensibiliser les jeunes à se lancer dans l’agriculture.

La Fondation Perspectives d’Avenir a organisé ce lundi 21 août à Brazzaville une conférence-débat portée sur le rôle et la place des entrepreneurs dans la production agricole. Selon les responsables de la Fondation Perspectives d’Avenir, l’agriculture qui constitue l’une des principales sources de revenus en Afrique est pourtant sous-exploitée.

Un prétexte suffisant pour la fondation d’orienter les jeunes entrepreneurs vers ce secteur et préparer ceux qui hésitent à se lancer dans le domaine à mieux s’y prendre. Plusieurs conférenciers suffisamment expérimentés ont à cet effet communiqué sur plusieurs thématiques afin de mieux édifier les porteurs de projets. Rose Marie Ovaga Oba, chargée de mission auprès du directeur exécutif de la FPA a surtout souligné l’importance de sensibiliser les jeunes au développement de la culture entrepreneuriale dans le secteur agricole.

Négociation avec le FMI : Denis Sassou Nguesso attendu en Chine

Selon les sources dignes de foi, le président de la république du Congo s’en volera pour la Chine dans les prochains jours afin de faciliter la dernière phase de négociations avec le FMI.

C’est un secret de polichinelle, le Congo Brazzaville peine à conclure les négociations avec le FMI pour sauver son économie de la crise quelle traverse. Denis Sassou Nguesso a décidé à aller au four question d’accélérer le processus. Le chef de l’Etat congolais se rendra en Chine dans les prochains jours afin de convaincre son homologue Xi-Jinping.

On se souvient que Bertrand Cochery, l’ambassadeur de France au Congo Brazzaville lors de sa récente visite au président du sénat a laissé entendre que la phase actuelle est celle des ultimes négociations. Il ne reste plus, a-t-il dit, qu’à ce que les partenaires chinois prennent conscience des enjeux pour que le dossier puisse passer car sans ce programme de réforme, il ne pourra pas y avoir d’avancée.

Équation à résoudre pour le président Sassou Nguesso sera de rassurer la chine dont la créance constitue un véritable goulot d’étranglement. Il faudra impérativement trouver des solutions pour l’assouplissement des conditions de remboursement de la dette congolaise vis-à-vis de la Chine. Rappelons que outre cette étape, le FMI attend surtout du Congo Brazzaville une transparence dans la gestion des affaires publiques et un mécanisme efficace de lutte contre la corruption. Des exigences qui sont progressivement entrain d’être mise en place par les lois votées au parlement et au sénat.

Congo : les nouveaux bacheliers sensibilisés aux métiers de l’agriculture

Plusieurs bacheliers ont visité grâce à l’association Lissanga 242 les expositions des produits congolais afin de les encourager à se lancer dans le domaine agricole.

L’association Lissanga 242 a invité les lauréats du baccalauréat du Congo Brazzaville à visité La foire multisectorielle des produits congolais. « Nous avons pensé occuper positivement les nouveaux bacheliers et les élèves pour leur faire découvrir les métiers de l’agriculture. Il y a beaucoup de secteurs porteurs dont les jeunes doivent découvrir, notamment le marketing, la comptabilité, etc. Nous comprenons également que les Congolais sont en train de s’orienter dans l’entrepreneuriat et les métiers de la terre », a indiqué Ulrich Myckia, secrétaire de l’association Lissanga 242.

A l’en croire,  il s’agit de proposer des pistes d’action concrètes, individuelles et collectives, pour soutenir un système alimentaire plus équitable et plus respectueux de l’environnement. Les bacheliers se sont notamment intéressés au stand d’exposition des produits Eco-oil. Ils ont été séduit par le résultat de la transformation agricole du pakage des produits que propose l’entreprise.

Pour Ulrich Myckia, cette visite est « aussi une manière de se faire une idée afin de se prendre en charge au terme de ses études scolaires. Que les jeunes arrêtent le complexe de la bureaucratie, en sachant que les métiers de la terre sont porteurs. Il y a aussi d’autres secteurs d’activité où l’on trouve que des étrangers alors que les compétences congolaises on devrait les trouver partout ailleurs .»

La foire multisectorielle des produits congolais se veut non seulement une vitrine pour faire connaître les produits locaux mais également un cadre de concertation et d’échange entre tous les acteurs intervenant dans les domaines concernés.

 

Congo : le président du sénat en visite à Paris dans les prochains jours

L’information a été donnée au cours de l’audience qu’il a accordé à l’ambassadeur de France au Congo, Bertrand Cochery.

Pierre Ngolo, le président du sénat a reçu ce mardi 22 août dans son cabinet Bertrand Cochery, ambassadeur de France au Congo. Selon le patron de la diplomatie française à Brazzaville, le président du Sénat est attendu à Paris où il rencontrera son homologue français, Gérard Larcher. A l’en croire, cette rencontre fait partie de la coopération entre les institutions parlementaires des deux pays et les présidents des hautes Assemblées

« Ce projet est dans les esprits depuis un certain temps et je suis venu faire des propositions de date pour le président du Sénat français au Sénat congolais et voir également quelles sont les thématiques qui pourraient être abordées lors de cette visite de travail, au moment où le Congo connaît de hautes difficultés et le rôle de la haute Assemblée est vraiment essentielle. Il y a un temps d’action et aussi un temps de la réflexion » a indiqué le diplomate français.

Par ailleurs, les deux personnalités se sont entretenus sur la situation économique que traverse le Congo Brazzaville.  « Quand on est dans une situation de crise, de tension, de difficultés comme celle que traverse le Congo, le Sénat et l’Assemblée ont toujours ce rôle de sagesse dans la façon d’aborder les problèmes au fond » a affirmé l’ambassadeur avant de préciser que les négociations avec le FMI sont dans leurs ultimes phases.

 

Economie : Samsung electronics ferme ses portes en RDC

La firme sud-coréenne a finalement jeté l’éponge après quatre années d’exercice en République démocratique du Congo.

C’est la représentation diplomatique sud coréenne qui a annoncé la nouvelle, Samsung electronics quitte le marché en RDC. A en croire les spécialistes, la puissante firme serait victime comme Nestlé, Hasson et frères de concurrence déloyale. Le pays paie ainsi de nouveau le prix fort de l’écoulement de ces produits pirates sur le marché local.

Selon les informations glanées auprès des sources dignes de foi, ce phénomène a contribué largement à la dégringolade du chiffre d’affaires de Samsung electronics en RDC. Plusieurs déplorent l’incapacité des services étatiques commis aux frontières nationales à empêcher l’entrée massive des produits contrefaits qui inondent finalement le marché local et trompent les consommateurs. À cela, il faut ajouter la persistance des contraintes juridiques néfastes pour les affaires en RDC.

Une mauvaise nouvelle pour l’économie du pays, surtout lorsqu’on sait que cette fermeture entraînera automatiquement les suppressions d’emplois.

 

 

Congo : les députés adoptent le Plan National de Développement (PND) 2018-2022

Les parlementaires ont adopté en séance plénière le Plan National de Développement qui doit permettre au Congo de sortir de la crise économique.

C’est fait, les députés congolais ont enfin adopté le Plan National de Développement (PND) 2018-2022, un outil conçu pour relancer l’économie Congolais. Concrètement, ce plan, initié dans un contexte macroéconomique particulièrement difficile, est un cadre programmatique essentiel pour fixer le contenu de la coopération avec les partenaires au développement, de même que pour attirer les investisseurs locaux et internationaux.

Le PND a pris en compte les pôles prioritaires de la vie sociétale à savoir l’éradication de la pauvreté, la réduction des inégalités, la diversification économique, la bonne gouvernance, les infrastructures ainsi que l’engagement de l’État à produire les données et informations statistiques fiables, nécessaires pour l’atteinte des résultats des politiques mises en œuvre.

Rappelons que durant le prochain quinquennat, le Congo à besoin de quinze mille cinq cent dix milliards de francs CFA.

 

 

Congo : Sassou Nguesso visite ses ranches en compagnie de Faustin archange Touadera

Le chef de l’Etat congolais a fait le tour du propriétaire de ses activités agro-pastorales à Oyo en compagnie du président Centrafricain Faustin Archange Touadera.

Denis Sassou Nguesso à invité son homologue centrafricain Faustin Archange Touadera dans sa ville natale à Oyo ce mardi 21 août. Le chef de l’état centrafricain a ont profité de ce moment pour visiter les investissements de Sassou Nguesso dans le domaine de l’agriculture et l’élevage. Ils se sont notamment baladés dans les ranches de Kila et d’Olenga.

Après avoir parcouru le domaine de l’élevage qui abrite quelque 10.300 têtes de bœuf et près de 200 autruches, Archange Touadera s’est dit impressionné avant de féliciter dans la foulée son homologue. A en croire les employés du ranche, le président congolais ambitionne de commercialiser à grande échelle la viande de ces animaux. D’ailleurs, un abattoir moderne aux normes internationales est en construction au bord de l’Alima.

Sassou Nguesso et Arhange Touadera ont ensuite visité l’usine de production du lait made in Congo, le lait de l’Alima. L’usine de traitement de ce lait est implantée à Edou, une localité située près de la ville d’Oyo, dans le département de la Cuvette. Elle a été inaugurée le 2 novembre 2013 par le président de la République, Denis Sassou Nguesso. La production du lait de l’Alima varie entre 800 à 1000 litres de lait par jour, contre 2500 à 3000 litres de lait par jour, en 2016.

 

Désarmement dans le pool : le pasteur Ntumi pose une doléance au gouvernement

Après la levée du mandat d’arrêt contre lui et ses proches, Frédéric Bintsatmo alias pasteur Ntumi a fait sa toute première apparition dans un de ses bastions du Pool. Alors que le désarmement dans la localité peine à réellement démarrer, il pose une doléance au gouvernement pour accélérer le processus.

Ce mardi 21 août, le pasteur Ntumi a reçu dans le Pool les membres de la commission qui supervise l’opération de ramassage d’armes. Arrivés par hélicoptère, les membres de la commissions ont traversé une barrière de contrôle gardé par les ex-combattants avant de rejoindre Frédéric Bintsatmo alias pasteur Ntumi à l’entrée d’une de ces concessions.

Premier à prendre la parole, Séraphin Ondélé, président de la Commission demande au pasteur Ntumi d’inviter les jeunes à déposer les armes pour une paix effective. « Je viens auprès de vous solliciter votre appel à la paix, votre appel au ramassage d’armes parce qu’il n’y a pas de paix sans ramassage d’armes » a t-il indiqué.

Une demande à laquelle l’ex chef de rebelle a totalement adhéré. « Si nous sommes détenteurs d’une arme et que nous avons fait la paix, cette arme ne sert à rien. Nous devons la déposer, nous devons la remettre », a lancé le pasteur Ntumi aux Ninjas. Toutefois, l’ex chef rebelle a posé quelques doléances au gouvernement afin de rendre le processus plus efficace.

« On peut remettre une arme mais la situation qui a provoqué qu’un tel prenne une arme, si on ne l’a pas réglé, finalement, c’est comme si on était des animaux qui se sont battus. J’ai soumis un cahier des charges. J’ai besoin des réponses. Qu’on me réponde sur ce que j’ai soumis. J’ai dit : je viendrais à Mayama pour lancer le désarmement. Mais donnez-moi les moyens. Je ne veux pas faire les choses en cachette. »

Pour rappel, environ 7500 hommes doivent être désarmés dans la région, les milliers de déplacés sont progressivement entrain de regagner leur maison. Ils sollicitent d’ailleurs une indemnisation de l’Etat.