Can 2019 : les Diables rouges accrochés à domicile par le Zimbabwe

Les joueurs du coach brésilien Valdo n’ont pu faire qu’un match nul face à l’équipe nationale du Zimbabwe.

Une nouvelle fois, l’équipe nationale de football du Congo Brazzaville n’a pas su tirer son épingle du jeu lors de la seconde journée des éliminatoires de la Can 2019. Les protégés de Valdo ont été accrochés à Brazzaville 1-1 par la modeste équipe nationale du Zimbabwe. Une contre-performance !

Les Diables Rouges, menés à la pause à Brazzaville par le Zimbabwe sont parvenus à rétablir l’équilibre au retour des vestiaires par l’intermédiaire de Thievy Bifouma. Un but qui ne changera pas grande chose dans ce groupe puisque l’autre match qui opposait la RDC au Liberia s’est soldé sur le même score.

Le classement dans le groupe reste toujours le même : 1. Zimbabwe, 4 pts (+3), RD Congo, 4 pts (+2). 3. Congo, 1 pt (-2), Liberia, 1 pt (-3). Rappelons que lors de la première journée, les Diables rouges avaient été battu 3 but à 1 par la RDC.

 

 

Congo : rentrée académique suspendu à l’Université Denis-Sassou-Nguesso cette année

L’annonce a été faite ce 6 septembre par le premier ministre congolais. Le faible pourcentage de réalisation des travaux dans l’institution plombe la rentrée académique.

Clément Mouemba le premier ministre  accompagné de Bruno Jean Richard Itoua ministre de l’enseignement supérieur a visité la plus grande université du Congo encre en construction. Les deux hommes ont pu voir l’état d’avancé des travaux confiés à l’entreprise Unicon. Premier constat, le taux d’exécution est encore faible, juste 54% dans la phase partielle du projet.

« L’option que nous avons prise est de dire qu’il n’y aura pas de rentrée académique en octobre. Ce n’est pas possible. Mais nous nous battons pour en avoir l’année prochaine mais tout le travail doit se faire d’ici à juin 2019 », a annoncé le premier ministre congolais, Clément Mouamba. Concrètement, les conditions sur le plan des infrastructures ne peuvent pas encore accueillir les étudiants. Selon le président directeur général d’Unicon, Serge Pereira, il faut environ soixante-dix milliards FCFA pour la finalisation des travaux.

Pourtant, le Congo Brazzaville traverse une grave crise économique, ce qui rend le financement difficile.  Depuis 2016, les seuls ouvrages réalisés ou en voie de finalisation sont les tours jumelles à Mpila et la tour du siège de la Banque sino-congolaise pour l’Afrique (BSCA), en centre-ville, avenue du Cardinal-Émile-Biayenda. Un chantier entièrement financé par la BSCA et réalisé par China State Construction and Engineering Corporation. Les autres sont stoppés.

Tous les regards sont désormais tournés vers le Fonds monétaire international dont un accord est attendu pour la relance de l’économie du pays.

 

Congo : Cambriolage à l’université Denis Sassou Nguesso de Kintelé

Les malfrats se sont introduits dans les bureaux du campus universitaire et ont emporté de nombreux matériaux de valeur. De grosse perte…

C’est un véritable revers que vient de subir l’université Denis Sassou Nguesso de Kintelé, les voleurs se sont introduit ce jeudi 6 août et ont emporté plusieurs objets de valeur. Les climatiseurs, postes téléviseurs, panneaux solaires et meubles ont été dérobé alors que le site est gardé par une dizaine d’éléments de la force publique. «C’est un désastre de voir tous ces bâtiments qui ont été désossés où des climatiseurs, les cuirs sont enlevés », a reconnu Clément Mouemba le premier ministre congolais.

Le chef du gouvernement a par ailleurs instruit le ministre de l’intérieur, ainsi que les forces de défense à mener les enquêtes afin de débusquer les responsables. Il a aussi donné l’ordre de renforcer la sécurité autour du bâtiment. Rappelons qu’il n’y aura pas de rentrée académique en octobre prochain à l’Université Denis-Sassou-Nguesso (UDSN). Les travaux sont encore en cours de réalisation. A en croire Serge Pereira, président directeur général d’Unicon, il faut environ soixante-dix milliards FCFA pour la finalisation des travaux.

Sortie de crise dans le Pool : collecte d’armes à Loulombo

Plus que jamais, le processus de désarmement est en cours dans le Pool. Les ex-miliciens Ninjas viennent une nouvelle fois de déposer les armes à Loulombo.

La machine est lancée, la commission mixte paritaire des accords de paix dans le Pool a poursuivi sa mission de ramassage des armes à Loulombo. Progressivement les ex-combattants Ninjas déposent leurs armes moyennant finance dans les différents centres de collecte. A Loulombo, des jeunes filles, des dames à visage découvert ont déposé utilisé lors des dernières hostilités qui ont ensanglanté le  Pool entre 2016 -2017.

Debout au milieu de ses sœurs, une ex-combattante venue faire la même démarche reconnait avoir combattu l’armée pendant le dernier conflit du Pool. « Oui ! J’ai fait ça ici à Loulombo pour réclamer l’argent », dit-elle, la voix un peu tremblante, à un de nos confrères de RFI. « Je vends ça pour avoir de l’argent pour m’acheter une parcelle ou un vélo », poursuit-elle.

Toutefois, quelques personnes encore radicales restent encore persuadées de la légitimité du combat qu’ils ont mené même si la guerre est définitivement terminée. « Ça fait vingt ans que nous sommes dans ce mouvement. Nous sommes un mouvement de la libération. L’histoire nous donnera raison. Il y a une cause qui fait que nous nous appelons ex-combattants », indique un autre ex-milicien sous couvert d’anonymat.

 

Congo : la Banque mondiale lance un concours ouvert aux étudiants

L’annonce a été faite le 03 septembre par la vice-présidente juridique de la Banque mondiale dans le cadre de la semaine du droit, de la la justice et du développement. Un concours ouvert aux étudiants en droit.

C’est une aubaine pour les étudiants Congolais de droit, la banque mondiale vient de lancer un concours de solutions de développement. Les candidats intéressés devront répondre en 3500 caractères à la question suivante : « Quelles initiatives ou mesures juridiques la banque mondiale devrait-elle appuyer ou mettre en place pour assurer l’autonomisation économique des personnes et des groupes défavorisés et vulnérables dans votre pays enfin de réduire la pauvreté et favoriser la prospérité ?  »

Toutefois, les étudiants candidats devront être inscrits en premier cycle ou deuxième cycle, poursuivant les programmes de licence, Masters 1 et Masters 2. Il faudrait aussi être citoyen d’un pays en Afrique, être âgé entre 18 et 28 ans. Les propositions doivent personnelles et originales.

Notons que les 10 meilleurs candidats seront invités à présenter leurs propositions via skype au comité de sélection de candidature de la Banque mondiale avant la décision finale. Les deux finalistes seront invités au siège de la banque mondiale à Washington pour présenter leurs projets. Ils seront totalement pris en charge par l’institution.

 

 

Le Congo déclare forfait pour la Coupe du monde de Pétanque

Fidéle Padi, le président de la Fédération Congolaise de Pétanque a annoncé le 2 septembre dernier le désistement du Congo de ce championnat du monde.

La nouvelle a été accueillie comme un coup de tonnerre chez les athlètes, le Congo ne participera pas à la prochaine Coupe du Monde de pétanque qui débute le 13 septembre au Canada. La nouvelle a été confirmée par Fidéle Padi. Le ministère des sport n’a pas versé les 30 millions de Francs requis pour la participation.

 » La raison du désistement est le non-paiement par les autorités sportives nationales d’un carnet de charge d’environ 30 millions de Francs CFA destinées aux billets des boulistes, à leur hébergement et aux frais de participation du Congo à cette compétition mondiale  » a expliqué le président de fédération de Pétanque du Congo.

Un coup dur pour les boulistes congolais qualifiés pour la compétions qui rêvaient pourtant de défendre leurs 5 eme place mondial et 3 eme place africaine. Cette situation remet au grand jour le problème de la marginalisation de certains sports par le ministère des sports du Congo. La pétanque ramène pourtant très souvent les médailles au pays.

Immobilier : les prix des loyers en baisse à Brazzaville

Au Congo, le secteur immobilier se porte moins bien, la crise économique qui sévit le pays est aussi passée par là. Le prix des maisons en location à considérablement baissé.

Les propriétaires de maisons en location à Brazzaville ont revu leurs prix à la baisse suite à crise économique qui secoue le pays entier. On peut ainsi à nouveau lire sur les contreplaqués affichés au coin de certaines ruelles une multitude d’offres de logements à louer. Chose rare il y a encore quelques temps, le marché est en pleine régression et les potentiels locataires se font rares.

Jean Pierre, locataire à Ouenzé dans le 5e arrondissement de la capitale témoigne : « Il y a deux ans, je louais cette maison de deux chambres-salon plus une cuisine à 70 000 FCFA le mois. Vu la conjoncture, j’ai négocié avec ma logeuse qui a accepté de revoir le prix à 50 000. je me suis senti un peu soulagé ». Irène, quant à elle, a eu la chance de payer 100 000  FCFA par mois, pour une maison qui en valait le double, il y a deux mois au quartier Plateau.

Une situation qui plombe aussi le rendement des agences immobilières de moins en moins sollicités par les propriétaires. Selon les résultats des premières investigations, plusieurs jeunes en location incapable de payer constamment les loyers ont abandonné les maisons pour retourner dans les domiciles familiaux. « Je suis obligé d’être tolérant et d’attendre la paie, pour recevoir mon argent. Si je demande au locataire de libérer ma maison, je risque de passer  plus de temps avant de trouver un autre client », témoigne un bailleur qui a souhaité garder l’anonymat.

 

 

Congo : ce que la Chine a promis à Denis Sassou Nguesso

En marge du sommet Chine-Afrique, Denis Sassou Nguesso et son homologue XI Jinping se sont longuement entretenus sur la situation de crise économique que traverse le Congo.

Le chef de l’Etat congolais séjourne depuis quelques jours au pays de l’empire du milieu, il a pris part aux travaux du sommet Chine-Afrique. Outre le forum, Denis Sassou Nguesso avait aussi pour mission de rencontrer en aparté son homologue chinois XI Jinping afin de trouver les solutions pour l’obtention d’un accord entre le Congo et le FMI. Il faut dire que le Congo a sollicité l’aide de la Chine dans ces négociations avec le FMI.

Selon les informations filtrées du long  tête-à-tête entre les deux hommes d’Etat, la Chine a promis une aide conséquente et octroie sans condition un don de 26Mds de FCFA à la République du Congo. Un soutient qui pourrait être capitale dans l’évolution du dossier du Congo au Fonds monétaire internationale.

Créé en 2000, le Forum sur la coopération sino-africaine (Focac) est devenu un immense guichet pour le continent africain. Les slogans « Destin commun » et « Amitié entre les peuples » se déploient le long des sept périphériques de la capitale chinoise. En l’espace de dix-huit ans, le continent africain a contracté plus de 100 milliards d’euros d’emprunts lors de ces rencontres.

Rentrée scolaire 2018-2019 : la vente des fournitures scolaires tarde à décoller dans les marchés

A presque trois semaines des débuts de cours, les parents peinent  toujours à se rendre dans les marchés pour l’achat des fournitures de leur progéniture.

Plus que quelques jours et les élèves du Congo Brazzaville reprendront le chemin des classes sur toute l’étendue du territoire national. Pourtant dans les marchés de la capitale et à Pointe Noire, ce n’est pas encore la grande affluence pour l’achat des fournitures scolaires. « Nous souhaitons qu’il y ait beaucoup d’acheteurs, afin d’écouler rapidement nos produits. Mon vœu est que les parents viennent vraiment nombreux s’approvisionner. À l’heure actuelle, les prix sont encore abordables. Par rapport aux années écoulées, les prix n’ont pas changé », a constaté Vianney Ganga, une gérante au marché de Poto-Poto.

A en croire les parents, la situation économique du pays est la cause de cette morosité dans les marchés. « Tout va avec la conjoncture actuelle du pays. Il n’y a pas d’engouement comme les années précédentes. Préparer la rentrée des enfants aujourd’hui devient un calvaire. Pour nous qui avons cinq enfants, il faut la préparer lentement: trois aujourd’hui et les deux autres avant la fin du mois », a expliqué un père de famille, qui a souhaité garder l’anonymat.

Selon certains témoignages recueillis, l’Etat a du moins payé les salaires en ce début de mois mois aux fonctionnaires. Cependant plusieurs parents ont coutume d’attendre la veille effective de la rentrée pour se précipiter dans les commerces. Toutefois, la forte crise économique qui secoue le Congo est aussi un paramètre qu’il faut prendre en compte.

 

Pool : déjà 1800 armes collectées par les autorités

L’implication effective du pasteur Ntumi a fait bouger les lignes dans la mise en place du processus de paix. Les autorités congolaises annoncent plus de 1800 armes déjà collectées dans le Pool. Une grande avancée…

C’est RFI qui a relayé l’information, les ex-miliciens Ninjas ont effectivement commencé à déposé leurs armes dans le Pool.  Moyennant finance, les ex-rebelles déposent depuis ce mardi 4 septembre leurs armes dans les différents centres de collecte que la Commission chargée de l’application des accords de paix et de supervision du désarmement a ouvert. « Nous venons de passer à la coupe des armes que nous avons eues auprès des ninjas. Dans la collecte nous avons eu plusieurs types d’armes : les RPD, les PMAK, les calibres 12 (ou fusils traditionnels de chasse, ndlr), ainsi de suite », décrit un armurier chargé de la coupe des armes.

Les ex-Ninjas qui participent à l’exercice affirment avoir définitivement tourné le dos à la guerre. « On s’est manifesté à faire la guerre, maintenant qu’on a signé la paix c’est bon. On a retrouvé les parents et les enfants également après avoir passé deux ans en brousse », témoigne un ex-combattant.

A en croire Séraphin Ondélé, c’est le mot d’ordre du pasteur Ntumi qui a accéléré l’opération dont il établit le bilan à mi-parcours. « C’est bien le message du révérend pasteur Ntumi qui a déclenché l’opération. Nous avons déjà collectionné et racheté 1 855 armes. Ce n’est pas rien », affirme le président de la Commission qui supervise l’opération de désarmement.