L’obésité pourrait causer le cancer

Une nouvelle découverte pourrait expliquer pourquoi les personnes obèses sont plus susceptibles de développer un cancer.

Les experts soupçonnaient déjà que la graisse transmettait au corps des signaux pouvant à la fois endommager les cellules, provoquer le cancer, et en augmenter le nombre. Un type de cellule que le corps utilise pour détruire les tissus cancéreux est bouché par la graisse et cesse de fonctionner, a découvert l’équipe du Trinity College de Dublin au Royaume-Uni. Aujourd’hui, les scientifiques de Trinity ont pu montrer, dans la revue Nature Immunology, comment les cellules qui combattent le cancer sont obstruées par la graisse. Et ils espèrent être en mesure de trouver des traitements médicamenteux qui pourraient restaurer les capacités de combat de ces cellules « tueuses naturelles ».

Pour réduire les risques de cancer il est recommandé de garder un poids normal, d’arrêter de fumer, de manger de manière saine, de réduire sa consommation en alcool et d’éviter les coups de soleil. Plus d’un cas de cancer sur 20 – environ 22 800 cas chaque année au Royaume-Uni – sont causés par un excès de poids. Prof Lydia Lynch a déclaré: « Un composé capable de bloquer l’absorption de graisse par les cellules tueuses naturelles pourrait aider. Mais on pourrait soutenir qu’un meilleur moyen serait de perdre du poids – parce que de toute façon, c’est plus sain. »

Le Dr Leo Carlin, de l’Institut Beatson de Cancer Research UK, a déclaré: « Bien que nous sachions que l’obésité augmente le risque de 13 types de cancer différents, nous ne comprenons toujours pas pleinement les mécanismes sous-jacents du lien. » Cette étude révèle comment les molécules de graisse empêchent les cellules immunitaires de positionner correctement leurs mécanismes de destruction des tumeurs, et fournit de nouvelles pistes pour l’étude des traitements.

Les africains champions du monde de la fécondité

Selon une étude publiée dans le journal The Lancet, à l’exception de l’Afrique, les taux de fécondité ont considérablement diminué dans le monde.

Dans les années 50, les femmes avaient en moyenne 4,7 enfants au cours de leur vie. Depuis avec la mondialisation, le taux de fécondité a pratiquement diminué de moitié, passant à 2,4 enfants par femme en 2017. Cependant, il y a d’énormes variations entre les nations. Le taux de fécondité dans certains pays africain comme le Niger, est de 7,1 enfants par femme tandis qu’au Royaume-Uni, tout comme dans la plupart des pays d’Europe occidentale, il est de 1,7 enfant par femme. Trois raisons principales expliquent la baisse de la fécondité : les femmes font moins d’enfants car la mortalité infantile diminue, un meilleur accès à la contraception, de plus en plus de femmes travaillent et sont éduquées.

Dans près de la moitié des pays, en particulier ceux Etats développement, il n’y a pas suffisamment de naissances pour maintenir la taille de la population. Les chercheurs ont déclaré que cela aurait des conséquences profondes pour les sociétés avec « plus de grands-parents que de petits-enfants ». L’étude indique également  que les pays touchés par le non renouvellement des générations devront envisager d’augmenter le recours à l’immigration. Sans quoi, ils devront faire face au vieillissement et à la diminution de leur population. L’autre solution serait de mettre en place des politiques natalistes mais elles sont souvent un échec.

 

 

Dans le classement des dix pays ayant les taux de fécondité les plus élevés neuf sont africains.

Pays Nombre d’enfant par femme
Niger 7,1
Tchad 6,7
Somalie 6,1
Mali 6
Sud Soudan 5,9
Burkina Faso 5,4
Burundi 5,3
Ouganda 5,2
Angola 5,1

 

Plusieurs crimes enregistrés à Brazzaville depuis une semaine

Des  assassinats et autres crimes dont le mode opératoire est similaire à celui des « bébés noirs », sont enregistrés à Brazzaville, et même à Pointe-Noire.

Tirant prétexte de la crise que traverserait le pays, des personnes mal intentionnées opèrent dans l’ombre, n’hésitant pas à ôter la vie de ceux dont ils croisent le chemin. En une semaine, Brazzaville a connu deux faits d’extrême violence, signalés. L’assassinat d’un vigile et celui d’un officier de police. Le vigile a été assassiné dans la nuit de mercredi à jeudi 15 novembre, dans les locaux de western union de Moukondo, non loin de la station d’essence Total, sur l’avenue menant à Mfilou. Sans doute surpris par ses agresseurs, celui-ci a été ligoté et bâillonné, avant d’être exécuté. Western union n’a pas communiqué sur le butin emporté qui serait à l’évidence la raison de cette agression mortelle, un vol à mains armées, comme on en commet de plus en plus dans la ville capitale.

Le capitaine Gérald Okabando, commissaire de police de Makabandilou dans le 9ème arrondissement Djiri, a été abattu par balle dimanche 18 novembre, aux environs de 1heure du matin. Les raisons et les auteurs de ce forfait ne sont pas encore connus. Autant de faits qui s’ajoutent aux agressions désormais quotidiennes des « bébés noirs » et plongent les populations dans un sentiment d’insécurité généralisée.

À l’approche des fêtes de fin d’année et du nouvel an, le tableau risque d’être de plus en plus sombre sur le plan sécuritaire. Si des actions d’envergure ne sont pas menées par la Force publique, avec l’apport des Services de Renseignement, car la menace est d’envergure. La réactivation de la loi Portela, L’intensification des patrouilles pédestres et motorisées impliquant autant la police, la gendarmerie et exceptionnellement l’armée, seraient une riposte appropriée face à ce grand banditisme qui si l’on y prend garde, risque de transformer certains endroits de nos villes et communes en des zones de non-droit.

Denis Sassou N’Guesso rencontre Lu Zhenya

Reçu en audience par le président Sassou N’Guesso, le président de Global energy interconnnection development and coorporation organization (Geipco), a annoncé, le 17 novembre à Brazzaville, l’intention de son groupe d’accompagner le Congo dans la construction des barrages hydroélectriques en vue de l’exportation de l’électricité.

Le potentiel hydroélectrique du Congo serait évalué à quelque 25 000 MW, a indiqué Liu Zhenya, ajoutant que la mise en valeur des ressources énergétiques permettrait d’augmenter la production nationale et favorisera le développement des mines de fer ainsi que de potasse. « Nous avons fait le rapport de notre travail au président de la République. Nous avons présenté l’interconnexion énergétique en Afrique et au Congo », a confié Liu Zhenya. « Avec le développement de l’industrie, on pourra avoir quatre-vingt-quinze milliards de dollars par an à la fin de l’année 2050. Cela permettra d’augmenter les recettes fiscales et de créer plus de sept mille emplois par an », a-t-il soutenu. Le groupe Geipco entend ériger les centrales hydroélectriques dans le bassin du Kouilou et dans la zone du fleuve Congo.

Un pousse-pousse pour carrosse de noce

Le mariage qui fera date dans la mémoire collective à Mouyondzi,le couple avait choisi de convoler en juste noces. Faute d’argent, il avait convenu d’effectuer son tour de ville à bord d’un pousse-pousse.

Un fait certes anodin, qui au-delà des sarcasmes, s’est inscrit dans la mémoire collective à Mouyondzi, comme celui du triomphe d’une ingéniosité qui marquera l’histoire et le temps. Le mariage a eu lieu il y a quelques semaines déjà, pourtant il est toujours dans les mémoires des habitants de  Mouyondzi où tout le monde l’évoque désormais en référence lors des mariages. Plutôt que de louer une voiture, ce dont il n’avait pas les moyens, le couple M qui tenait bien à son tour d’honneur en ville, avait choisi de « faire simple » et s’est attiré la curiosité et pourquoi pas l’admiration de tous ceux qui croisaient le cortège.

Un pousse-pousse peint en rose, sommairement décoré, un canapé pour banquette, et le « carrosse » des mariés pouvait effectuer le tour d’honneur, escorté par quelques amis et invités à motocyclettes, sous les rires et applaudissements de ceux dont ils croisaient le chemin et qu’ils saluaient fièrement. Il y a ainsi dans la vie des sociétés, de faits qui bien souvent marquent la mémoire et deviennent des références pour les autres évènements. Le mariage en pousse-pousse de Mouyondzi est un évènement dont on parlera bien longtemps, après même que les mariés eurent disparu. Peut-être que leur progéniture portera en référence le sceau du mariage en pousse-pousse de leurs parents.

CAN 2019 : le derby Congo-RDC accouche d’un nul

La rencontre tant attendu entre les équipes du Congo-Brazzaville et du Congo-Kinshasa s’est achevé sur un match nul 1-1, ce 18 novembre 2018.

Les Congolais de Brazzaville et de Kinshasa devront attendre la dernière journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2019, en mars, pour connaître leurs destins dans le groupe G. Le score de parité d’un but par tout ne convient à aucune des deux équipes. Aucune  n’est qualifié ni éliminé Lors de la 5e journée, ce 18 novembre 2018, les deux voisins avaient pourtant l’occasion de clarifier leurs situations respectives, au classement. Mais ils n’ont pas réussi à se départager, avant les rencontres Zimbabwe – Congo et RD Congo – Liberia qui seront décisives, les Zimbabwéens s’étant inclinés 1-0 au Liberia.

Bien qu’en terre ennemie, les « Léopards » de la République Démocratique du Congo décident de prendre le jeu à leur compte. A la 21e minute, Kasongo Kabongo est tout près de concrétiser cette domination. L’avant-centre se retrouve seul face au gardien Chancel Massa, mais tire inexplicablement à côté du cadre. L’attaquant a toutefois l’opportunité de se rattraper à la 25e minute. Le milieu offensif Trésor Mputu tire en effet un coup franc à ras-de-terre que Massa repousse mal ; Kabongo se jette alors sur le ballon, les deux pieds en avant (0-1). Sous une pluie battante, loin de doucher les ardeurs d’égalisation des « Diables Rouges ». Et à la 38e minute, l’attaquant Thievy Bifouma coupe la trajectoire d’un coup franc venu de la gauche. Son coup de tête fait mouche, juste avant la mi-temps : 1-1.

Le « derby du fleuve »

Le « derby du fleuve » porte bien son nom. En raison de la météo exécrable, la partie est interrompue durant plus d’une heure. Les ramasseurs de balle en sont réduits à évacuer l’eau de la pelouse avec leurs mains, leurs pieds et des seaux. A la reprise, l’ambiance reste électrique. Un coup franc de Mputu force encore Massa à la parade (57e). A la 72e minute, Massa s’interpose sur une nouvelle tentative de Kabongo qui a gâché une belle contre-attaque (72e). Juste avant, c’est Ley Matampi, le portier de la RDC, qui a claqué le ballon en corner, suite à un coup de tête. Durant les dernières secondes, Matampi voit le ballon heurter son montant droit juste avant que le gardien ne le repousse en corner. Enfin, sur l’action qui suit, sur un coup de tête de Prince Oniangué, la balle rase le montant gauche des « Léopards » qui s’en sortent donc bien.

Assise nationale : la presse nationale congolaise fait sa mue

En présence des représentants des corps constitués, et du représentant du premier ministre, l’ensemble de la presse congolaise a tenu ses assises ce 25 octobre à Brazzaville.

Les journalistes congolais ont tenu ce jeudi 25 octobre une assise nationale afin de trouver les solutions aux multiples problèmes qui minent encore ce secteur pourtant sensible. Etaient notamment présents, Le ministre de l’Intérieur et de la décentralisation, représentant le Premier ministre, chef du gouvernement, le ministre de la Communication et des médias, porte-parole du gouvernement, les représentants de l’Unesco, de l’Organisation internationale de la francophonie, de l’Union européenne et le président du Conseil supérieur de la liberté de communication.

Les hommes de médias du Congo ont notamment profité de cette audience des institutions nationales et internationales pour plaider en faveur de l’établissement d’un véritable cadre de liberté fondamentale de la presse au pays de Sassou Nguesso. La liberté de la presse doit être une réalité, ont-ils notamment insisté.

Au delà de toutes les propositions suggérées pour améliorer le secteur, il va sans dire que la presse n’est pas aussi exempte de tout reproche. Les journalistes devront dorénavant prendre leur destin en main afin de défendre son indépendance.

Phénomène de transe : ce qui s’est vraiment passé au lycée technique du 1er mai de Brazzaville

L’affaire fait pratiquement la Une de tous les journaux du Congo Brazzaville, 39 élèves du lycée technique de Brazzaville sont entrés en transe sur les regards inquiets de leurs camarades. Retour sur le film d’une journée agitée qui continue à susciter l’émoi dans le tout le pays.

La scène se déroule dans l’enceinte du lycée technique du 1 er mai de Brazzaville, une trentaine d’élèves a manifesté les symptômes de transe. Selon les témoins présents sur les lieux, ces enfants qui étaient en cours ont commencé à étouffer et sentir des malaises avant de s’évanouir.

Les victimes ont rapidement été pris en charge par les secours et transportés dans la foulée au CHU de Brazzaville. Pris de panique, les autres élèves ont quitté le lycée en courant dans tous les sens. L’administration du lycée a immédiatement suspendu les cours pour la journée afin de voir un peu plus clair.

La question de l’origine de ce phénomène est le principal sujet d’actualité sur toutes les lèvres à Brazzaville. Certains évoquent la thèse d’un envoûtement collectif, d’autres parles du fétichisme et de la sorcellerie. D’autres vont plus loin en parlant de substance neurotoxique ou de l’agoraphobie. Pour l’instant, rien n’est sûr, le ministère de l’Education mène des investigations, nous a confirmé une source bien introduite.

Rappelons que le même phénomène s’est produit au lycée Ganga Edouard la veille.

Congo : vers une série de délestage électrique dans le pays

La maintenance en cours sur l’une des principales turbines de la centrale électrique, installée dans la capitale économique pourrait perturber la distribution de l’énergie sur l’étendue du territoire.

C’est la société de distribution d’énergie qui a fait l’annonce, l’énergie électrique sera instable au Congo Brazzaville durant une quarantaine de jours. Il faut dire que les techniciens procèdent depuis ce dimanche 21 octobre à la maintenance d’une turbine qui fournit à elle seule 60% de l’énergie servie par la société nationale aux populations.

La conséquence est sans appel pour les petits commerces et les industries, les machines, congélateurs, climatiseurs et réfrigérateurs qui devront se contenter de fonctionner au ralenti faute d’une électricité pérenne. La société de distribution va fournir le produit de façon rotative. « Déjà pour maman qui fait des provisions, elle ne pourra plus le faire. C’est comme si elle n’a rien fait. Et pour son petit commerce, le bar, elle ne pourra plus avoir de la boisson glacée, alors que ses clients préfèrent de la boisson glacée », explique Tina une congolaise visiblement déjà inquiète.

« Le problème de délestages c’est notre pain quotidien. J’ai des maisons d’informatique et nous dépendons du courant. Déjà, pour trouver du courant ce n’est pas facile. Je suis donc obligé d’aller payer un groupe électrogène », se désole un consommateur. « Quarante-cinq jours sans électricité c’est grave. Ce n’est pas facile de subir cela », dit un autre consommateur.

Rappelons que malgré une capacité énergétique de plus de  600 mégawatts, l’offre énergétique demeure toujours inférieur à la demande au Congo Brazzaville.

 

Congo : Paulin Makaya empêché une seconde fois de quitter Brazzaville

Sorti de prison en septembre dernier, Paulin Makaya n’a toujours pas pu quitter le Congo pour un séjour en occident comme il le souhaite. Pour la deuxième fois, le ministre de l’intérieur lui demande un passeport congolais.

L’opposant congolais Paulin Makaya vient d’essuyer une nouvelle fois un refus des autorités suite à sa volonté de quitter le Congo Brazzaville pour un séjour à l’extérieur. « Pour sortir, il doit présenter un passeport congolais. Nous n’avons jamais eu de problème avec un Britannique, nous avons eu des problèmes avec un Congolais qui a un parti politique. Nous lui demandons qu’il sorte avec un passeport congolais », a justifié le ministre congolais de l’Intérieur, Raymond Mboulou.

Il poursuit : « Paulin Makaya a créé un parti comme Congolais. Il ne peut pas aujourd’hui dans son pays sortir avec un passeport britannique. Il est rentré au Congo en tant que citoyen congolais, pas en tant que citoyen britannique. » Rappelons que c’est la deuxième fois que l’opposant congolais est empêché de sortir hors du pays depuis sa libération.

Selon son entourage, il devait prendre le vol à destination de Paris depuis Brazzaville, le 12 octobre 2018. « Quand je suis arrivé au niveau de l’immigration, de la police aux frontières, ils m’ont dit : « Cette fois-ci, on vous demande un passeport congolais », explique Paulin Makaya.

J’ai dit : « Mais je ne comprends pas, j’ai un passeport britannique, je vois des Franco-Congolais passer avec leur passeport français. Moi aussi, je suis Congolais, j’ai un passeport européen, je peux passer ». Ils m’ont dit : « Ce sont des instructions, monsieur Makaya, vous devez nous présenter un passeport congolais. Puisque vous n’en avez pas, vous devez rentrer chez vous ». C’est surprenant ».