L’ancien ministre des Zones économiques spéciales du Congo, Alain Akouala Atipault a indiqué le 21 juin à Kintélé que la mise en lumière des potentialités économiques de son pays ferait qu’il serve de pivot pour une intégration régionale et continentale.
« Le Congo est dans un rôle assez stratégique parce qu’il fait partie du corridor trans-équatorial en Afrique centrale dont la porte d’entrée est le port de Pointe-Noire, le fleuve Congo, l’Oubangui et Brazzaville. En plus de ses quatre zones économiques intégrées et le projet continental pont-route-rail entre Brazzaville-Kinshasa, le Congo demeure une destination intéressante pour les investisseurs marocains. Il sert de hub à l’économie de la sous-région d’Afrique centrale », a affirmé Alain Akouala Atipault à l’ouverture de la première édition du Forum itinérant sur l’intégration régionale au service de l’Afrique émergente.
Alain Akouala Atipault a déclaré qu’avec ses voies qui servent de vecteurs de multiplication de la richesse, le Congo pourrait aider à relever la pente des 5% du PIB africain dans l’économie mondiale.
«En matière de main d’œuvre, aller d’un pays à un autre ne devra plus poser problèmes aux jeunes manufacturés », a notifié Sam Kalambay expert de la chambre de commerce Australo Congolaise en République démocratique du Congo.
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Le chargé des missions auprès du directeur général du Port autonome de Pointe-Noire (PAPN), Fortuné Mboumba Peya, qui a démontré la viabilité du Port axée sur la compétitivité de la chaîne de passage portuaire et le développement des neuf corridors, a affirmé qu’avec l’arrivée de la zone du libre-échange, le congolais sera libre de vendre sa marchandise où il le veut.
« Il est temps de créer un emploi et non d’en demander », a souligné pour sa part, le président de la chambre de commerce, d’industrie, d’agriculture et des métiers du Congo, Paul Obambi qui a poursuivi que les Congolais devraient écarter l’idée d’intégrer la Fonction publique pour se mettre à leur compte avec des métiers indépendants.
Après plusieurs échanges entre panélistes et participants sur les infrastructures, la présidente d’Ifrane forum, Khadija Idrissi Janati a loué la vision de plusieurs pays africains de créer des zones économiques spéciales. « Aucun développement ne peut se faire sans le développement des infrastructures, sans en épargner les infrastructures numériques et digitales», a-t-elle mentionné. Elle a suggéré d’aller vers une logique de coopération Sud-Sud afin que les pays expérimentés travaillent avec d’autres pour accélérer le développement du continent.