Le ministre de la Coopération internationale et de la promotion du partenariat public-privé Denis Christel Sassou-Nguesso a indiqué le 1er février à Kintélé, commune urbaine relevant du département du Pool que la 10e réunion des représentants des Nations Unies pour l’Afrique centrale, constituait une nouvelle occasion pour les hauts fonctionnaires onusiens d’échanger les informations et les points de vue sur la manière de prévenir les conflits en Afrique centrale.
« Cette réunion constitue sans aucun doute une nouvelle occasion pour vous d’échanger les informations et les points de vue sur la manière et les procédures plus efficientes quant à l’identification précoce des crises ou perturbations de tout ordre afin de mieux les prévenir et de les résoudre rapidement. », a souligné Denis Christel Sassou-Nguesso, à l’ouverture de la réunion des représentants et envoyés spéciaux du secrétaire général de l’ONU, des directeurs régionaux et des coordinateurs résidents du système des Nations Unies en Afrique Centrale.
Le ministre de la Coopération Internationale a décrit l’engagement et la détermination du Congo à se préoccuper des situations de crises dans les pays voisins. « Si la République du Congo peut se réjouir de bénéficier de la stabilité, de la paix sur son territoire, elle n’en demeure pas moins attentive et préoccuper lorsque ses voisins de l’Afrique centrale et des autres zones de l’Afrique traversent les crises sociopolitique et sanitaire. », a dit le ministre en charge de la Coopération internationale.
La représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU en République démocratique du Congo, patronne de la MONUSCO, Keita Bintou a évoqué la nécessité d’un réel besoin de coopération entre les États en vue de mettre fin à des systèmes de conflits au profit de la solidarité ou stabilité des pays :
« Beaucoup d’États restent confrontés aux problèmes de groupes armés, l’instabilité de l’un peut devenir un danger pour l’autre, d’où le besoin de coopération, de respect mutuel des principes de bon voisinage et de la souveraineté de chacun qui pourra créer des solidarités nationales. », a fait savoir la représentante spéciale de l’ONU en RDC.
Cette 10ᵉ réunion des hauts fonctionnaires de l’ONU de la sous-région qui prend fin le 2 février, se veut être un cadre d’échange fructueux pour trouver l’ancrage de la stabilité de la sous-région Afrique centrale.