Affaire Foberd Gabon : le directeur de l’AGASA limogé

Après une période de turbulence causée par la saisie de ses établissements au Gabon et l’incarcération de 15 de ses…

Après une période de turbulence causée par la saisie de ses établissements au Gabon et l’incarcération de 15 de ses employés,  l’affaire menaçant l’industriel camerounais connaît un dénouement.

La première sanction, sans doute la plus grande dans cette affaire, fait perdre le poste à une personnalité gabonaise. Anatole Kabounou Onkonl, n’est plus directeur de l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire. Le désormais ancien directeur a perdu son poste au profit de Jean Delors Blyogue Bi Ntoungou qui était président du conseil d’administration de l’AGASA. La décision est tombée le jeudi 19 décembre 2024 au cours du conseil des ministres du gouvernement gabonais. Elle fait suite à la publication des résultats de l’enquête effectuée par l’AGASA à propos du scandale concernant les établissements Foberd au Gabon.

Le 05 décembre dernier, les établissements du groupe Foberd appartenant à l’industriel Bernard Fokou ont été fermés, 15 de ses employés incarcérés. Le motif de ces mesures étant la mise en vente des produits impropres à la consommation, la commercialisation des intrants périmés servant à la production des produits coca-cola. Le coordonnateur du groupe Foberd Mesmin Sigha a pourtant expliqué que son groupe ne commercialise pas des produits avariés.

Une situation qui a mis à mal les relations commerciales entre le Cameroun et le Gabon. L’ambassadrice du Cameroun au Gabon, Edith Félicité Nga Eto Zam a demandé une audience au ministre gabonais chargé des relations extérieures pour protester contre les mesures illégales prises contre Foberd Gabon. La diplomate a obtenu la libération de 13 cadres de Foberg emprisonnés ainsi que la réouverture des structures.

Le résultat de l’enquête engagée par l’AGASA vient donner raison au coordonnateur de Foberd Gabon et soutenir la défense de l’ambassade du Cameroun au Gabon. Selon le résultat de l’enquête, les produits avariés découverts au site d’Owendo étaient stockés dans des zones en vue de la destruction et non destinés à la vente. Pour ce qui est des produits de coca-cola, l’enquête a conclu qu’ils ne présentaient pas un signe anormal.

 

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