Parue cette année aux éditions Edilivre, l’œuvre est portée par un élan nationaliste à travers cinq chants et divers thématiques comme la guerre, le pouvoir, l’espoir, la paix ou encore l’amour d’un compatriote pour sa patrie.
La première œuvre poétique de l’écrivain congolais, Florent Richard Onina, est une adjuration pour le futur proche et à venir du Congo. Elle est aussi une prière de l’auteur pour l’âme de la nation congolaise.
Dans ses lamentations, Florent Richard Onina peint l’état de la ville de Brazzaville, en particulier, et du Congo, en général. Sous la formule du livre biblique des « Lamentations de Jérémie », le poète se remémore les événements douloureux que sa patrie a connus lors de la guerre du 5 juin 1997 car il en a été témoin oculaire et veut offrir, à travers ce recueil de poèmes, l’espoir au milieu du désespoir.
Dans le chant premier, le poète lance un cri de douleur et d’étonnement ou de désolation sur sa ville natale, Brazzaville, qui a perdu son éclat et sa beauté. De même, dans un duo quasi inséparable, de l’inquiétude et de l’enthousiasme, Florent Richard Onina ne cesse d’exprimer son amour toujours constant pour son pays. Cet amour, il l’assimile à son amour pour l’écriture.
Dans le chant deuxième, il s’adresse au Congo et à la guerre qui l’a surpris. C’est une interpellation sur l’état de la nation. Le chant troisième décrit les différentes villes où ces événements se déroulèrent et leurs implications dans la guerre. Le chant quatre relate, quant à lui, la série des rétributions qui survinrent comme conséquence à la fin de la guerre. Enfin, le chant cinq est une sorte d’épopée sur la mort et la victoire de l’amour inconditionnel sur cet ennemi redoutable. « Les lamentations congolaises » pleurent donc, à la fois la chute de la ville de Brazzaville lors de la guerre du 5 juin 1997 et donne une réprimande de l’instruction et de l’espoir à ses survivants.
Par le biais de ces chants cinq poétiques, l’auteur des « Lamentations congolaises » entend aider le lecteur et le compatriote à apprendre une leçon du passé pour mieux construire l’avenir.