Les athlètes du Congo, du Sénégal, du Bénin et du Burkina Faso sont dans la capitale congolaise pour préparer le championnat d’Afrique de la discipline, prévu du 9 au 15 septembre.
« Sur le plan technique, le travail consistera à revoir toutes les chorégraphies pour mieux préparer les compétiteurs de la zone 2 au Championnat d’Afrique », a indiqué Zeroc Khadidja, experte de la Fédération internationale et présidente du bureau technique de l’Union africaine de gymnastique aérobic, qui a la responsabilité d’animer le camp. La zone 2 regroupe plusieurs pays, parmi lesquels le Bénin, le Sénégal, le Burkina Faso, dont les gymnastes sont déjà en terre congolaise pour la mise en jambe avant d’entrer en compétition dans quelques jours.
Pour le président de la zone 2, Léonide Isidore Gbaguidi, les athlètes de cette zone ne doivent pas faire piètre figure en solo, duo ou trio. Selon lui, le Congo, vu ses infrastructures et l’engagement de sa fédération nationale de la discipline, fait partie des pays qui participent activement au développement de cette discipline dans le continent. « Nous devons continuer à travailler la main dans la main pour fabriquer des grands champions au plan continental et mondial », a souhaité Léonide Isidore Gbaguidi. La gymnastique doit donc quitter le 24e rang qu’elle occupe au plan mondial pour tendre vers le sommet.
En rappel, lors de la préparation des Diables rouges, l’entraîneur national de gymnastique aérobic, Armel Koulombo, avait défini l’objectif visé pour ce championnat d’Afrique que ses poulains disputeront à domicile. « Nous visons le podium à toutes les catégories : chez les seniors dans les deux versions ou chez les juniors également dans les deux versions, en solo et en duo », selon lui.