Bernard Ovoulaka, ancien directeur général du CHU, et deux de ses collaborateurs sont maintenus en prison alors que leur mandat de dépôt a été levé le 2 août dernier.
Des organisations non gouvernementales de défense des droits de l’homme ont demandé, mardi 28 août, à la justice congolaise de libérer ces anciens responsables du Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Brazzaville. Bernard Ovoulaka, ancien directeur général du CHU, et deux de ses collaborateurs sont en détention préventive depuis janvier 2018.
Ils sont cités dans un présumé détournement de plus de 706 millions de FCFA destinés à l’application de la peinture sur les bâtiments du CHU de Brazzaville. Après une enquête préliminaire, la chambre d’accusation a décidé, dans une ordonnance datée du 2 août, de leur libération provisoire et de les placer sous contrôle judiciaire. Mais ils sont toujours maintenus en prison. Ces ONG dénoncent alors une prise en otage de ces trois hommes arrêtés depuis janvier.
« En ce moment, ces personnes sont arbitrairement détenues à la maison d’arrêt parce qu’elles n’ont aucun titre de détention. Qu’est-ce qui justifie aujourd’hui leur détention à la maison d’arrêt ? Il y a eu déjà la main levée », a dit Armel Malela de la Convention nationale des droits de l’homme (Conhado).