L’homme politique a clairement indiqué sa position concernant la CPI à l’occasion du 20ème anniversaire du Statut de Rome.
Isidore Mvouba a assisté le 16 juillet dernier à la cérémonie de commémoration du Statut de Rome. Lors de cet événement qui s’est tenu dans les locaux de la Cour suprême des Pays-Bas, à La Haye, il a profité pour donner sa position concernant la Cour Pénale Internationale.
«La CPI gagnerait en changeant de braquer (…) Le Statut de Rome, il faut le dire, doit connaitre des reformes. L’immunité des chefs d’Etat en fonction, le cas par exemple du président soudanais, El-Bechir. Il y a nécessité d’aller vers un renouveau dans la coopération entre les Etats et la CPI », a déclaré Isidore Mvouba en présence de représentants de haut niveau de plus de 30 États membres.
En marge de cette commémoration, s’est aussi tenue un symposium au cours duquel les débats ont tourné autour du droit des victimes, du financement de la Cour depuis cinq ans. Pour rappel, le Statut de Rome, le traité fondateur de la Cour pénale internationale (CPI) a été adopté le 17 juillet 1998 en Italie. Il est aujourd’hui reconnu par 120 pays dans le monde. Son principal objectif est de mettre fin à l’impunité des auteurs des crimes liés notamment au génocide et aux crimes contre l’humanité.