A l’issue d’une assemblée générale organisée le 30 juin à Brazzaville, les journalistes ont créé le bureau exécutif du Réseau des spécialistes en communication sanitaire (Rescos).
Ce bureau exécutif, composé de neuf membres regroupait aussi bien des journalistes des organes de presse public que ceux du privé de Brazzaville. Le Rescos a pour objectif de former des communicateurs en matière de santé afin de leur permettre de relayer, dans leurs médias, des informations dans ce domaine.
Outre la mise en place du bureau, l’ordre du jour de l’assemblée générale a porté également sur l’amendement et la validation des statuts et du règlement intérieur.
Le document a fixé les règles d’organisation et de fonctionnement du réseau ainsi que les attributions de chacun des animateurs. Les modalités d’adhésion et les cotisations statutaires des membres sont aussi prévues dans ce document. Après examen et discussion, les membres du réseau ont adopté le document après amendements.
Gertrude Goma Bayi, nouvellement élue à la présidence du Rescos, a indiqué que la tâche est immense. Les informations seront données conjointement avec le ministère de la Santé et de la population et l’Organisation mondiale de la santé partenaire du réseau. « L’adhésion est ouverte à tout le monde, parce que l’objectif est de donner la bonne information de santé à la communauté », a-t-elle dit.
Notons que les travaux de l’assemblée générale ont été ouverts par le directeur de cabinet de la ministre de la Santé et de la population, Florent Balandamio. Selon lui, le Congo s’engage dans l’intégration de la composante communication en santé dans toutes ses interventions.
Rappelant que la communication est une composante majeure dans les interventions sanitaires, Florent Balandamio a indiqué que donner l’information n’intervient pas seulement pour une visibilité événementielle mais également comme un instrument au service de la santé de la population. « La communication constitue une intervention majeure pour la promotion de la santé et des soins préventifs comme la vaccination, l’hygiène et le dépistage. Elle occupe une place de choix dans la prévention et la prise en charge des catastrophes et des épidémies », a indiqué le directeur de cabinet.