A cet effet, la secrétaire générale adjointe de cette organisation sous-régionale, Marie-Thérèse Chantal Mfoula, a échangé avec le ministre gabonais de l’Equipement, Christian Magnagna.
La reprise des projets d’aménagement de la route Ndendé-Dolisie, la facilitation du transport sur le corridor Libreville-Brazzaville, la construction des routes Kougouleu-Medouneu, Oyem-Assok-Medzeng-Poste frontière avec la Guinée équatoriale et Franceville-Boumango-Poste Frontière avec le Congo, préoccupent au plus haut point la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC).
La secrétaire générale adjointe de cette organisation sous-régionale, en charge du Département intégration physique, économique et monétaire, Marie-Thérèse Chantal Mfoula, a échangé avec le ministre gabonais de l’Equipement, des Infrastructures et des Mines, Christian Magnagna, en vue de relancer ces projets qui visent à renforcer l’intégration et les échanges entre Etats.
C’est ainsi qu’ils ont discuté des grands projets en cours dans le cadre du Plan directeur consensuel des transports en Afrique centrale (PDCT-AC), et dont l’objectif prévoit à court terme, de faciliter la circulation d’une capitale à l’autre sur une route entièrement bitumée dans la zone CEEAC et pour lesquels le Gabon est concerné.
Ainsi que l’a rappelé la secrétaire générale adjointe de la CEEAC, s’agissant du corridor Ndendé au Sud du Gabon et la ville de Dolisie au Congo, les deux pays ont procédé à la signature d’un mémorandum d’entente.
Depuis lors, la recherche conjointe de financement pour l’exécution du projet a abouti à la signature des accords de prêts avec la Banque africaine de développement pour la réalisation de certaines composantes communes situées du côté gabonais. Mais, malheureusement, regrette la CEEAC, ces composantes ne sont pas encore exécutées pour des raisons qui n’ont pas été dévoilées.
Pour Marie-Thérèse Chantal Mfoula, «la CEEAC reste disposée à accompagner ses Etats membres dans leurs projets de développement, notamment ceux frontaliers».
Le ministre gabonais de l’Equipement des Infrastructures, a réitéré l’engagement du Gabon à contribuer à doter «la sous-région d’un système de transport fiable et efficace, permettant de promouvoir l’intégration régionale, de faciliter l’accès aux marchés intra-régionaux et extérieurs, tout en améliorant la compétitivité des produits».