L’évènement qui s’est tenu du 08 au 10 juin à Kinkala avait pour thème : « Le vivre ensemble : enjeux et perspectives ».
Les activités officielles du vingt-septième anniversaire de la Journée nationale de la réconciliation et de la concorde nationale ont eu lieu à Kinkala, chef-lieu du département du Pool. Cette célébration avait pour thème : « Le vivre ensemble : enjeux et perspectives ». La commémoration du 27e anniversaire de l’événement, du 8 au 10 juin à Kinkala, a été dominée par les questions de paix et de sécurité, laissant quelque peu de côté le thème central
« Attention manifeste dans l’assistance multiforme que le département a commencé à bénéficier et qui permet déjà le retour progressif de la population dans les localités respectives et ce, à la faveur de l’accord de cessez-le-feu et de cessation des hostilités du 23 décembre 2017. Vingt-sept ans plus tard, avançons donc dans la marche vers le développement tel qu’édicté par le programme de société du chef de l’Etat pour que nous allions plus loin tous ensemble. Travaillons pour des lendemains meilleurs, révisons nos erreurs, retrouvons notre conscience et dire, plus jamais ça », a déclaré Georges Kilébé, préfet du département du Pool.
Dès l’entame de la causerie-débat, douze intervenants ont pris la parole, exprimant pour la plupart leurs inquiétudes sur certaines situations qui persistent à certains endroits dans le département du Pool, notamment les difficultés éprouvées par la population de Kindamba de rentrer chez elle.
Plusieurs interrogations ont fusé lors de ces échanges, portant, entre autres, sur les hommes du pasteur Ntoumi qui continuent de tenir les cheiks points alors que la force publique a déguerpi de toutes ses positions et sur le ramassage des armes. D’autres sont allés jusqu’à demander des garanties de la part du CNR le parti du pasteur Ntumi.
À ces interrogations, des suggestions ont été faites. Et à propos, certains intervenants ont évoqué les questions d’échange, de communication de la population ainsi que la mise en place des lieux de dialogue du genre « Mbongui » et même la mise en place d’un Conseil national de dialogue, seul cadre d’échange entre les Congolais afin de mieux raffermir le vivre ensemble des citoyens.
Répondant à ces inquiétudes, le vice-président de la commission ad hoc mixte et paritaire (Camp), Philippe Ané Bibby, a déclaré: « Nous sommes les artisans de la paix et la Camp qui a été mise en place au lendemain de cet accord est en train de faire un grand travail. Déjà, après la réouverture des routes Brazzaville-Kindamba, le démantèlement des bouchons est formel sur ces routes aujourd’hui. Nous sommes à mi-parcours et satisfaits du travail qui a été fait et se fait ».