L’ancien ministre de la Justice, ancien Garde des Sceaux et ex-président de la Commission nationale des droits de l’homme est poursuivi pour d’atteinte à la sûreté de l’Etat et de détention illégale d’armes.
C’est ce jeudi 17 mai que doit s’ouvrir le procès de Jean Martin Mbemba. Cet ancien ministre exilé en France, est accusé de d’atteinte à la sûreté de l’Etat et de détention illégale d’armes. Pour la défense du prévenu, il s’agit d’un procès politique parce que les armes non jamais été placées sous scellés.
« C’est une parodie de justice comme, d’ailleurs, Monsieur Sassou en a l’habitude. Voilà, il a décidé aujourd’hui de régler des comptes à un certain nombre de personnes qu’il considère comme… un obstacle, certainement, à son règne. A la vérité, je n’attends rien de ce procès. Parce que, on peut attendre quelque chose d’un procès, lorsqu’on estime que de ce procès sortira, au fond, la vérité. Or, ce dossier ou le dossier de l’accusation, n’est que pur mensonge. Et donc, la sentence qui sera rendue est aussi mensonge. Voilà. Donc, je n’attends rien de ce procès », a déploré maître Philippe Missamou, un des avocats de Jean-Martin Mbemba.
Jean-Martin Mbemba est un ancien ministre de la Justice, ancien Garde des Sceaux et ex-président de la Commission nationale des droits de l’homme. Rappelons que Six autres personnes, actuellement en détention à Brazzaville, devront répondre des mêmes chefs d’accusation, dont le colonel Jean-Claude Mbango qui était directeur de la police dans le département du Pool à l’époque.