Le mouvement appelle à l’arrêt des procès des « prisonniers politiques », qui selon eux créent un climat socio-politique délétère dans le pays.
Le mouvement Ras-le-bol compte vingt-trois de leurs membres qui ont été arrêté par la police congolaise. 20 membres arrêtés à Pointe-Noire, et trois autres à Brazzaville, tous placés à la maison d’arrêt. Ces militants sont accusés d’incitation à la révolte populaire. Le mouvement demande la libération de ses militants.
« Notre demande est très simple et la même depuis le jour où ils ont été arrêtés : c’est leur libération pure et simple ; c’est leur libération sans conditions parce que nous sommes dans un Etat de droit, un Etat où les gens ont le droit de diffuser par la pensée et par n’importe quelle manière que ce soit leurs opinions », a expliqué Gerschome Gobouang, le chargé de la stratégie du mouvement Ras-le-bol.
Ras-le-bol appelle à l’arrêt des procès des « prisonniers politiques », qui selon eux créent un climat socio-politique délétère dans le pays.
Jo Washington Ebina, un acteur de la société civile qui soutient l’action du mouvement Ras-le-bol, il appelle les différents acteurs au dialogue. « Nous appelons à un dialogue national pour que le pays sorte de cette situation qui devient délétère et qui augure un avenir sombre pour la République », dit-il.