Le secrétaire général du parti que dirige Aimé Hydevert Mouagni a fait part de sa démission, le 16 avril, dans un entretien exclusif aux Dépêches de Brazzaville.
Michel Maléla a parlé de son départ du Club perspectives et réalités (CPR), signifiant qu' »il n’y a pas eu de raisons particulières, c’est simplement une accumulation des faits qui ont présidé à cette réflexion ». Le désormais ex-secrétaire général de ce parti a poursuivi: « C’est depuis le dialogue de Sibiti de 2016 que les choses ont commencé à se détériorer suite à certaines décisions prises là-bas et auxquelles je n’étais pas d’accord. Malgré cela, je me suis remis au travail ».
Outre ces raisons, Michel Maléla a indiqué qu’il avait été, auparavant, rendu responsable sans raison de la contre-performance du CPR, lors des élections locales de 2014. Des rumeurs qui ont refait surface, a-t-il rappelé, après la publication, le 31 juillet 2017, des résultats des élections législatives.
Le soir, nous nous sommes retrouvés tous dans la rue Djambala avec près de cinq cents personnes. Je croyais que c’était le moment de voir les faiblesses du parti ou de lire un mot qui serait dans le sens du redémarrage du parti. Bien au contraire, tout était concentré sur ma personne et j’étais livré à la vindicte populaire. Pour la plupart, c’est moi qui étais à l’origine de l’échec du parti à ces élections. A ce moment, la coupe était pleine et il me fallait donc partir. Voilà les raisons qui ont fait que je quitte le CPR », a-t-il expliqué.
Membre du Parti congolais du travail (PCT) aujourd’hui, Michel Maléla a donné là aussi ses raisons. « J’ai adhéré au Parti congolais du travail, parce que c’est un parti national qui a formé tant de gens et, j’avais aussi, depuis fort longtemps, des sentiments pour ce parti », s’est-il justifié.
Parlant des relations entre le CPR et le PCT, il a laissé entendre que ce sont certes des partis de la majorité présidentielle avec la social-démocratie comme fondement idéologique, cependant, la différence se situe au niveau de la pédagogie.