La Coupe du monde 2018 aura lieu du 14 juin au 15 juillet en Ruissie. Cinq pays africains vont prendre part à cette compétition qui regroupera les 32 nations de football dans le monde. Il s’agit du Sénégal, de l’Egypte, la Tunisie, du Maroc et du Nigéria.
En Russie, les représentants de l’Afrique espèrent se hisser peut être pour la première fois sur le toit du monde. Chose qui ne sera pas facile. Mais l’espoir est permis. En 1990, le Cameroun avait déjà ouvert la voie en étant le premier pays du continent à atteindre les quarts de finale de la compétition. Par la suite, le Sénégal avait essayé tout comme le Ghana. Mais ils avaient aussi échoué en quart de finale.
Mais en Coupe du monde, il n’y a pas que le titre qui fait des participants des gagnants. Il y a également une dotation financière en jeu.
Celui qui remporte la compétition a non seulement l’admiration de tout un pays, mais également une belle somme de la FIFA. Mais en Coupe du monde, il n’y a pas que le vainqueur qui sort gagnant.
25,6 millions d’Euros. C’est le prix de la victoire cette année. La FIFA a prévu de verser cette somme à la fédération de football du pays Champion du monde le 15 juillet prochain. Des primes ont également été offertes à chacune des 32 sélections participantes.
Les primes allouées aux pays africains
Cette année, l’Afrique espère faire mieux que les quarts de finale.
Sénégal. Actuellement, meilleure équipe sur le continent, le Sénégal pour nourrir l’espoir de décrocher le plus gros pactole. Déjà en 2002 au Japon, les Lions de la Teranga s’étaient invitée en quarts de finale de la Coupe du Monde pour ses grands débuts, en 2002. Capitaine à l’époque, Aliou Cissé qui est devenu sélectionneur en 2015 fait l’unanimité. Ses Lions de la Teranga sont d’ailleurs restés invaincus dans le Groupe D des qualifications.
Cette fois l’équipe, l’équipe pourrait compter sur Sadio Mané, Figure de proue du football africain, devenu le joueur le plus cher de l’histoire du continent après avoir signé à Liverpool pour 34 millions de livres en 2016. Sa puissance, sa vitesse et sa technique en font un atout de choix pour le Sénégal.
L’Egypte. Les Pharaons ont participé à deux Coupes du Monde de la FIFA : Italie 1934, où ils ont été éliminés par la Hongrie (2:4) et Italie 1990, où ils sont sortis dès le premier tour d’un groupe composé de l’Angleterre, des Pays-Bas et de la République d’Irlande. Cette année l’Egypte sera conduite par Héctor Cúper, Ancien entraîneur de Valence et de l’Inter, été nommé à la tête de l’équipe en mars 2015, avant de mener les Pharaons en finale de la Coupe d’Afrique des Nations de la CAF 2017. L’Argentin a ensuite offert au pays sa première qualification pour la Coupe du Monde depuis 1990, après avoir obtenu la première place du Groupe E des qualifications. Les pharaons pourront compter sur Mohamed Salah. Le joueur des Reds est incontestablement le porte-bonheur de l’Égypte. Il a inscrit 71 pour cent des buts égyptiens dans les préliminaires de Russie 2018 et trouvé le chemin des filets lors de chaque victoire au troisième tour.
Tunisie : Même si la Tunisie a disputé quatre Coupes du Monde de la FIFA en 1978, 1998, 2002 et 2006, elle n’a jamais franchi le premier tour et s’est contentée d’une victoire, obtenue face au Mexique (3:1) à Argentine 1978. Incontournable en sélection dans les années 80 et 90, le sélectionneur Nabil Maaloul a pris ses fonctions en avril 2017. L’ancien milieu est un technicien réputé depuis son triomphe en Ligue des champions de la CAF 2011 avec l’Espérance de Tunis. Grâce à lui, la Tunisie a retrouvé la Coupe du Monde après 12 ans d’absence. Une équipe qui devra reposer principalement sur Youssef Msakni. L’inusable attaquant a été un acteur majeur de la campagne tunisienne, à l’image de son triplé en Guinée lors de l’avant-dernière journée.
Maroc : Le Maroc s’est qualifié à quatre reprises pour la Coupe du Monde de la FIFA : Mexique 1970 ; Mexique 1986, où il a atteint le second tour et été éliminé par la RFA (0:1) après avoir terminé premier du Groupe F devant l’Angleterre et le Portugal ; États-Unis 1994 ; et France 1998. Cette fois l’équipe s’est qualifiée grâce au travail tactique de Hervé Renard. Premier entraîneur à remporter la Coupe d’Afrique des Nations de la CAF avec deux pays, Renard jouit d’une grande réputation sur tout le continent et dans le monde. Il a pris les commandes du Maroc en 2016 et mené les Lions de l’Atlas à leur première Coupe du Monde depuis 1998. Medhi Benatia est la star de cette nouvelle génération. Puissant, dynamique et technique, Benatia est l’un des meilleurs défenseurs en Afrique. Son efficacité et sa rigueur lui ont valu des transferts lucratifs au Bayern Munich et à la Juventus.
Nigeria : Après avoir brillamment atteint la phase des matches à élimination directe lors de ses deux premières participations à la Coupe du Monde de la FIFA, en 1994 et 1998, le Nigeria a connu un passage à vide, avant de renouveler la performance lors de Brésil 2014. Gernot Rohr a su conduire cette équipe vers la qualification. Fort de ses passages au Gabon, au Niger et au Burkina Faso, Rohr est l’un des techniciens les plus expérimentés d’Afrique. Dès son arrivée en août 2016, l’Allemand a remis les Super Eagles sur les bons rails. Le Nigeria est devenu le premier pays d’Afrique à valider son billet pour la Russie, à une journée du terme. En Russie, les Super Eagles seront guidés par John Obi Mikel. Le capitaine nigérian reste incontournable au milieu de terrain. Lauréat de la Ligue des champions de l’UEFA avec Chelsea, il brille par son expérience, sa puissance et son flegme.
Les récompenses de la Coupe du monde
Champion du monde : 25,6 millions d’Euros
Finaliste : 18,3 millions d’Euros
Troisième place : 16 millions d’Euros
Quatrième place : 14,6 millions d’Euros
Quarts de finalistes : 10,2 millions d’Euros
Huitièmes de finalistes : 6,6 millions d’Euros
Eliminés au premier tour : 5,8 millions d’Euros
Frais de préparation pour les 32 qualifiés : 1,1 millions d’Euros