Le Collectif des partis de l’opposition congolaise a fait sa rentrée politique samedi 3 mars, au cours de laquelle il a demandé au président Denis Sassou Nguesso de libérer tous les prisonniers politiques, dont deux candidats malheureux à la présidentielle de 2016, afin de décrisper l’atmosphère politique dans le pays.
Dans son message de fin 2017 sur l’état de la nation, le président Denis Sassou Nguesso avait souhaité que des hommes en détention préventive prolongée soient jugés courant premier trimestre 2018.
Le ministère de la Justice vient d’annoncer la tenue des sessions criminelles pendant ce mois de mars. Mais le Collectif des partis de l’opposition congolaise qui faisait sa rentrée politique samedi 3 mars a appelé plutôt Denis Sassou Nguesso à libérer ces prisonniers sans délai et sans conditions en usant de son pouvoir discrétionnaire.
« Dans le contexte congolais très tendu d’aujourd’hui, le peuple a besoin d’apaisement et de réconciliation et non de tension supplémentaire. Le Collectif des partis de l’opposition congolaise invite le président de la République à bien vouloir user de son pouvoir discrétionnaire, pour libérer sans délai et sans conditions tous les prisonniers politiques, ce, dans le dessein de décrisper le climat d’extrême tension qui prévaut dans le pays », a déclaré devant la presse Christophe Moukouéké, porte-parole du Collectif des partis de l’opposition.
Au nombre de ces prisonniers figurent deux candidats malheureux à la dernière présidentielle de mars 2016. Leurs avocats contactés n’ont pas souhaité faire de commentaire sur l’avancement de leurs dossiers.